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November 21 – December 9th, 2020

I.
Holding My Mug of Peppermint Tea
I See My Ride Arrive,
My Fingers Fill with Danish Cookies
Bells Sway in the Wind,

Spearmint Steam Warms My Lips,
Tisane takes the Chill Away from My Cheeks,
I Sip into Delicate Ecstasy
And the Pullman Comes to a Halt,

Chimes Ring Louder & Faster
I Bite into My Butter Biscuit,
Pinwheels of Snow Blow in the Breeze
The Air is a Lully Balm,

I See the Hoarfrost Hang from the Train
Dangling off the Window Frames,
Children Toss Snowballs Between One Another,
Among their Fun, Laughter is a Muse,

Upon the Platform, Rubies Spiral,
Snowflakes Descend like Flower Petals,
Leucojums Rise Through their Mingling
They Ribbon Around the Trees, and Coat them Like Icing,

I Savor My Peppermint Sip
As it Drip-Drops onto My Lips,
Horns Alert My Eyes to the Holiday Lights
Their Sound is a Bellowing Echo

II.
I Step onto the Trolley Car,
Riders Sit Down, Ready to Travel Far,
Green Apple Grapevines Enclose the Copper Walls
Their Light Bounces off the Raven-Shaded Trees,

Kids Sample Cider, They Leap Between their Seats,
I Gaze at Them, Acrobats on Trampolines,
Their Flips Make the Passengers Giggle
Chuckles Pop around like Snapping Peanut Brittle,

I Take Another Taste of My Tisane,
Mint is Fresh and Tepid,
Windows Align with the Picture-Books of Youth
Our Dining Car is a Giant Gingerbread Carriage,

Rolling By, the Jovial Jump Between Compartments,
Their Joy is a Gem More Valuable than Snow,
Watermint Heats My Hands & Throat
A Gift from the Tea Sommelier,

Walking up the Hallways of the Train
Each Entry is Marked by a Pinecone Wreath,
As if the Fontana della Pigma was Right Here
Every Cone is a Crown Made of Art, Faith, and Yesteryear,

Tea Mist and Conifer Seeds Awaken in their Wait,
I Witness their Blend Radiate,
Emitting Beams of Beauty, Flying Across the Carriage
Eyes are Transfixed in the Pull of their Passage,

III.
The Coulter Saplings Await their Bloom,
My Peppermint Tea Has Been Gulped,
I Take One More Look Outside the Train,
A Descending Breath is Showcased,

Cousins, Kids, Parents and Friends, I See Them All Return to their Seats,
They Huddle Together with Quilts & Crayons,
Tea Cups are Shared as Holiday Presents, the Air Hums a Soft Lilt,
The Warmth is Strongly Felt,
Thus Ends the Tale I Have Woven, of the Peppermint Tea Pullman
Le squelette était invisible,
Au temps heureux de l'Art païen ;
L'homme, sous la forme sensible,
Content du beau, ne cherchait rien.

Pas de cadavre sous la tombe,
Spectre hideux de l'être cher,
Comme d'un vêtement qui tombe
Se déshabillant de sa chair,

Et, quand la pierre se lézarde,
Parmi les épouvantements,
Montrait à l'oeil qui s'y hasarde
Une armature d'ossements ;

Mais au feu du bûcher ravie
Une pincée entre les doigts,
Résidu léger de la vie,
Qu'enserrait l'urne aux flancs étroits ;

Ce que le papillon de l'âme
Laisse de poussière après lui,
Et ce qui reste de la flamme
Sur le trépied, quand elle a lui !

Entre les fleurs et les acanthes,
Dans le marbre joyeusement,
Amours, aegipans et bacchantes
Dansaient autour du monument ;

Tout au plus un petit génie
Du pied éteignait un flambeau ;
Et l'art versait son harmonie
Sur la tristesse du tombeau.

Les tombes étaient attrayantes :
Comme on fait d'un enfant qui dort,
D'images douces et riantes
La vie enveloppait la mort ;

La mort dissimulait sa face
Aux trous profonds, au nez camard,
Dont la hideur railleuse efface
Les chimères du cauchemar.

Le monstre, sous la chair splendide
Cachait son fantôme inconnu,
Et l'oeil de la vierge candide
Allait au bel éphèbe nu.

Seulement pour pousser à boire,
Au banquet de Trimalcion,
Une larve, joujou d'ivoire,
Faisait son apparition ;

Des dieux que l'art toujours révère
Trônaient au ciel marmoréen ;
Mais l'Olympe cède au Calvaire,
Jupiter au Nazaréen ;

Une voix dit : Pan est mort ! - L'ombre
S'étend. - Comme sur un drap noir,
Sur la tristesse immense et sombre
Le blanc squelette se fait voir ;

Il signe les pierres funèbres
De son paraphe de fémurs,
Pend son chapelet de vertèbres
Dans les charniers, le long des murs,

Des cercueils lève le couvercle
Avec ses bras aux os pointus ;
Dessine ses côtes en cercle
Et rit de son large rictus ;

Il pousse à la danse macabre
L'empereur, le pape et le roi,
Et de son cheval qui se cabre
Jette bas le preux plein d'effroi ;

Il entre chez la courtisane
Et fait des mines au miroir,
Du malade il boit la tisane,
De l'avare ouvre le tiroir ;

Piquant l'attelage qui rue
Avec un os pour aiguillon,
Du laboureur à la charrue
Termine en fosse le sillon ;

Et, parmi la foule priée,
Hôte inattendu, sous le banc,
Vole à la pâle mariée
Sa jarretière de ruban.

A chaque pas grossit la bande ;
Le jeune au vieux donne la main ;
L'irrésistible sarabande
Met en branle le genre humain.

Le spectre en tête se déhanche,
Dansant et jouant du rebec,
Et sur fond noir, en couleur blanche,
Holbein l'esquisse d'un trait sec.

Quand le siècle devient frivole
Il suit la mode; en tonnelet
Retrousse son linceul et vole
Comme un Cupidon de ballet

Au tombeau-sofa des marquises
Qui reposent, lasses d'amour,
En des attitudes exquises,
Dans les chapelles Pompadour.

Mais voile-toi, masque sans joues,
Comédien que le ver rnord,
Depuis assez longtemps tu joues
Le mélodrame de la Mort.

Reviens, reviens, bel art antique,
De ton paros étincelant
Couvrir ce squelette gothique ;
Dévore-le, bûcher brûlant !

Si nous sommes une statue
Sculptée à l'image de Dieu,
Quand cette image est abattue,
Jetons-en les débris au feu.

Toi, forme immortelle, remonte
Dans la flamme aux sources du beau,
Sans que ton argile ait la honte
Et les misères du tombeau !
betterdays Apr 2017
this cup of tea before me is
fragrant grace, in liquid form
moments of thought, betwixt moments of action
the license to gather wool
to ponder questions both big and small

this cup of tea holds
memories, lists, dreams,
to much sugar
the work of may hands
ties that bind, to family
to friends and associates
ribbonroads of love that lead
back to those who have gone before
the drip ends of soggy biscuits
strength to carry on...
the calm within the storm

this simple cup of tea can
make a sad day bearable
a long meeting acceptable
a car ride an adventure
a picnic delightful
a long night, shorter
an awkward conversation easier
a bad cake more palatable
a good cake exquisite
a stolen moment precious

this cup of tea
made from leaf tips,
water and heat
is but a simple tisane
that can help cure
a multitude of  ills
this cup of tea
is humble but mighty

this cup of tea
is exactly  what
I needed right now...
betterdays Sep 2014
surrounded by silence
only the slowblink
of the blucat eyes
in the stgyian gloom
of the overcast night
sleep eludes, sleep eludes

small smiles on the sleeping
godboys face
slack relaxed exhuastion
from the father, man mountain, hibernating bear.

single sips of chamomile
tisane....sit in silence
no gain in scrapping against
insomnia.. better to succumb
to calm evening solitude
sleep will come, sleep will
come
freeflow....little to know punctuation or format....
just the release of thoughts
on the evening tide...
Leaetta May Mar 2019
the week end far off
when I sit in sloth
in the meantime I grind
and fast forward the time
when my feet can be up
and slow down with a cup
of tisane like Poirot
at that time I'll know
the meaning of slow
in the meantime I grind
this joe so fine
dailylife tired  libations tea coffee
betterdays May 2014
'free butlers for everybody'**

yippee!! hooray!! huzzah!!

i would so love,
somebody to follow me
around all day.
doing the mudane and
boring things,
all that daily guff.
to be at my beck and call,
for just about anything at all.

but then,
if there are 'free butlers for all'

would my, butler,
not have a bulter, of his own
to order about from,
his butler throne
and so on and so forth
and if we all had butlers.
would anything, ever,
really get done?

OR, would we all be,
passing ***** laundry
about in a neverending,  
linen chain.
drinking tepid tea from each others ***** tea cups.
polishing silver for some one other than us ...
would i end up,
being a bulter to you.

my god!  

this, idea of

'free butlers for every one.'  

is spiralling,  out of control

this  factotumnal conudrum,
is going to  drive me insane.

JEEVES ! please, please be so good
as, to bring me a calming tisane.
this, was inspired by an advertising blitz campaign for a cruise company... one of the main selling points...
was "free butlers for everybody"
got the noodle thinking and this doodle the product.
Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,
Qui vit, s'agite et se tortille,
Et se nourrit de nous comme le ver des morts,
Comme du chêne la chenille ?
Pouvons-nous étouffer l'implacable Remords ?

Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane,
Noierons-nous ce vieil ennemi,
Destructeur et gourmand comme la courtisane,
Patient comme la fourmi ?
Dans quel philtre ? - dans quel vin ? - dans quelle tisane ?

Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
A cet esprit comblé d'angoisse
Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés,
Que le sabot du cheval froisse,
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,

A cet agonisant que le loup déjà flaire
Et que surveille le corbeau,
A ce soldat brisé ! s'il faut qu'il désespère
D'avoir sa croix et son tombeau ;
Ce pauvre agonisant que déjà le loup flaire !

Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres
Plus denses que la poix, sans matin et sans soir,
Sans astres, sans éclairs funèbres ?
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?

L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge
Est soufflée, est morte à jamais !
Sans lune et sans rayons, trouver où l'on héberge
Les martyrs d'un chemin mauvais !
Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge !

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l'irrémissible ?
Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés,
A qui notre coeur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite
Notre âme, piteux monument,
Et souvent il attaque, ainsi que le termite,
Par la base le bâtiment.
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite !

- J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal
Qu'enflammait l'orchestre sonore,
Une fée allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore ;
J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal

Un être, qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan ;
Mais mon coeur, que jamais ne visite l'extase,
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze !
WordWerks Apr 2014
i need your tisane
your tiger milk
your snake oil
your physic
your chicken soup
your therapy
your cure

let me inhale you

and abide in
your officinal
Norman Crane May 2021
spring succeeds chill air
old lindens leaf out and bloom
birdcall and tisane
J'ai Goûté Ta Myrtille,
Ta juteuse brindille
Bleue violacée et sauvage.
J'ai Goûté ta baie obscure
À la peau entre cire et argile.
Je l'ai longuement goûtée.
Elle me toisait, effrontée
Et je me suis imprégnée
Malgré moi dans la lecture avide
De son poivre et de sa solitude.
C'était comme un sirop d'ermite
Qui egrenait en moi
Ses grains de chapelet
Et j'explorais tes saveurs
Et je te dégustais en confiture
Car tu es digestive
En tisane
Car tu es antihémorragique
En eau de vie
Car tu es astringente
En vin
Car tu es antiseptique
En liqueur
Car tu es antiputride
En beignets, en clafoutis, en muffin
Car tu es diurétique
Je me faufilais entre ton sacré et ton profane
Tandis que tu t'insinuais dans ma chair
Et que ta sauce philosophale Parfumait délicatement le gibier poétique
Qui te poursuivait
Dans l'arrière-train
Qui te menait vers notre nuit bengali.

— The End —