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Alijan Ozkiral Aug 2016
The Gazelle, forced down to the bed
Her cries, filling inside her womb
Her crimes, fester over her body
painted like an open wound.
What crime is being prey—
What sin is weakness,
to be smited by The Lion?

The Gazelle, pinned across the bed
Clawing — shrieking — kicking —
The Lion is stronger still.
Thoughts of God bring thoughts of repent.
And today — tonight — tomorrow, The Lion leads her sermon
The Gazelle pleads mercy.
The Lion consumes her.

The Gazelle, lying vacant on the bed
Apologies fill the stagnant air
Regret — wrath — sorrow stains the sheets.
The Gazelle knows not what made the full lion feast.
Her blame is hers, pointed inward and not out
The Lion leaves.
The Gazelle — torn — seeks The Hyenas.
J 'ai enfin fait le deuil de ma Muse
Ce n 'est plus Ma Muse
Ni la Muse
C 'est Muse tout simplement
Majuscule sans déterminant.
Cosmique !
Sans fleurs ni couronnes !
J 'ai sondé la nuit noire
Et sa vulve béante
Souriait de mille étoiles filantes
Et j 'ai trouvé la paix
Aux côtés de l 'ombre de Muse
Qui m'a fredonné à l 'oreille
Dans mon demi-sommeil
Un ***-pourri de valse oubliée
Et de fantaisie pour orgue en ré bémol majeur :
Carmen Sylva.
Femme, Mère, Reine et Poètesse :
Muse. Terre de Feu.

Et j 'ai dansé aux obsèques de Muse
Ma valse musette invisible
J'ai vu un cirque et des clowns
Et des ourses et des prestidigitateurs
Des chevaux andalous et un couple nu,
Catalina et Hespérion, qui tournoyait
Entre coquillages, crustacés et méduses
Sur le sable d'une plage céleste
Abandonnée aux rayons de lune.

Puis Muse a disparu dans la queue d'une comète
Ne me laissant pour vestiges que le doux surnom
De Câlin le Fou et une toupie à son effigie.
SYLVA UBA Dec 2018
I'm frozen
By your love
Melted with your beauty

Your love is fire
Bright fire
Burning softly
Into the deep night
Warming my cold body

Bright fire
Shining bright
Lkie a diamond

Bright fire
Sparkling like
A galaxy of stars
SYLVA UBA Dec 2018
You are the love of my life
My  love for you
Is like the beauty of the blue sea

My love for you
Is as bright as the sunset

You are my apple
You are my sweet tasty apple
The first apple I ate

One love
Beaten between us
Flowing through our veins and arteries

You are my beginning and end
You are the love of my life
SYLVA UBA Dec 2018
Your love rings
Like the soft sound of music
Into my ears

Sing to my heart
The lullaby of love
And drive me
To the sleep of your love
Quand une lueur pâle à l'orient se lève,
Quand la porte du jour, vague et pareille au rêve,
Commence à s'entr'ouvrir et blanchit à l'horizon,
Comme l'espoir blanchit le seuil d'une prison,
Se réveiller, c'est bien, et travailler, c'est juste.
Quand le matin à Dieu chante son hymne auguste,
Le travail, saint tribut dû par l'homme mortel,
Est la strophe sacrée au pied du sombre autel ;
Le soc murmure un psaume ; et c'est un chant sublime
Qui, dès l'aurore, au fond des forêts, sur l'abîme,
Au bruit de la cognée, au choc des avirons,
Sort des durs matelots et des noirs bûcherons.

Mais, au milieu des nuits, s'éveiller ! quel mystère !
Songer, sinistre et seul, quand tout dort sur la terre !
Quand pas un œil vivant ne veille, pas un feu ;
Quand les sept chevaux d'or du grand chariot bleu
Rentrent à l'écurie et descendent au pôle,
Se sentir dans son lit soudain toucher l'épaule
Par quelqu'un d'inconnu qui dit : Allons ! c'est moi !
Travaillons ! - La chair gronde et demande pourquoi.
- Je dors. Je suis très-las de la course dernière ;
Ma paupière est encor du somme prisonnière ;
Maître mystérieux, grâce ! que me veux-tu ?
Certes, il faut que tu sois un démon bien têtu
De venir m'éveiller toujours quand tout repose !
Aie un peu de raison. Il est encor nuit close ;
Regarde, j'ouvre l'oeil puisque cela te plaît ;
Pas la moindre lueur aux fentes du volet ;
Va-t'en ! je dors, j'ai chaud, je rêve de ma maîtresse.
Elle faisait flotter sur moi sa longue tresse,
D'où pleuvaient sur mon front des astres et des fleurs.
Va-t'en, tu reviendras demain, au jour, ailleurs.
Je te tourne le dos, je ne veux pas ! décampe !
Ne pose pas ton doigt de braise sur ma tempe.
La biche illusion me mangeait dans le creux
De la main ; tu l'as fait enfuir. J'étais heureux,
Je ronflais comme un bœuf ; laisse-moi. C'est stupide.
Ciel ! déjà ma pensée, inquiète et rapide,
Fil sans bout, se dévide et tourne à ton fuseau.
Tu m'apportes un vers, étrange et fauve oiseau
Que tu viens de saisir dans les pâles nuées.
Je n'en veux pas. Le vent, des ses tristes huées,
Emplit l'antre des cieux ; les souffles, noirs dragons,
Passent en secouant ma porte sur ses gonds.
- Paix là ! va-t'en, bourreau ! quant au vers, je le lâche.
Je veux toute la nuit dormir comme un vieux lâche ;
Voyons, ménage un peu ton pauvre compagnon.
Je suis las, je suis mort, laisse-moi dormir !

- Non !
Est-ce que je dors, moi ? dit l'idée implacable.
Penseur, subis ta loi ; forçat, tire ton câble.
Quoi ! cette bête a goût au vil foin du sommeil !
L'orient est pour moi toujours clair et vermeil.
Que m'importe le corps ! qu'il marche, souffre et meure !
Horrible esclave, allons, travaille ! c'est mon heure.

Et l'ange étreint Jacob, et l'âme tient le corps ;
Nul moyen de lutter ; et tout revient alors,
Le drame commencé dont l'ébauche frissonne,
Ruy-Blas, Marion, Job, Sylva, son cor qui sonne,
Ou le roman pleurant avec des yeux humains,
Ou l'ode qui s'enfonce en deux profonds chemins,
Dans l'azur près d'Horace et dans l'ombre avec Dante :
Il faut dans ces labeurs rentrer la tête ardente ;
Dans ces grands horizons subitement rouverts,
Il faut de strophe en strophe, il faut de vers en vers,
S'en aller devant soi, pensif, ivre de l'ombre ;
Il faut, rêveur nocturne en proie à l'esprit sombre,
Gravir le dur sentier de l'inspiration ;
Poursuivre la lointaine et blanche vision,
Traverser, effaré, les clairières désertes,
Le champ plein de tombeaux, les eaux, les herbes vertes,
Et franchir la forêt, le torrent, le hallier,
Noir cheval galopant sous le noir cavalier.

1843, nuit.
Book of Poetry
ARIEL . . .  poems by
        SYLVA PLATH
published 1965 , two years after her death .


Tears are the toils
       I've taken
The splinter in your eye
       The rock
That your foot
        Stumbles upon

I was the albatross
         Around
The neck of your dreams
         Of oblivion

Was I the
         Ravager
Of the pure
         The innocent
The apple
         Of Desire


. . . was I
Acme Jan 2020
Appalachian range older than me
was where we played our music
to a bunch of college kids high as hell.
We miss our beds and loves and normal.
Porch 40 is where we hang our shingle.
Sylva is where our mail stacks up
and our true loves hold our hearts
gently in their own until we're home.
"HELLO MR. DEATH AND HOW ARE YOU?"

I felt like a fog
in the shape of a man
a dream walking

a shadow
come alive
never more

alive now
I was
dying

this moment
the most precious thing
I had ever owned

unable
to believe
I was leaving

the sunlight of this
morning behind
me forever

time lay scattered
on the ground
my reflection trapped

in broken bits of mirror
strange that I
would never be

me
ever
again

a cuckoo
( the clock )
not( the bird )

had the last word
I had to
smile...

*

Felt good to cheat my own heart attack..you kinda attack it back with nothing but words and the need to capture it and make it talk.But it's impossible to grasp and poem after poem tries to hold it only for to flow like water between your fingers....like trying to grab hold of a piece of sky and wrestle it to the ground.

Alas my little brother didn't manage to cheat his and the words keep trying to explain this unexplainable fact to my self. I look at the typewriter and it looks back at me...both of us at a loss for words.

"Бог правду видит, да не скоро скажет", as they say in Russian.

Spring had arrived in that Dublin morning...just snuk in when we weren't looking. We were having breakfast and after we would cycle to Eccles Street to see a real house that was lived in by a fictional character. The house was a mere ruin and would soon be knocked down to make way for a new hospital wing.
Time, as it happens, stops when one is dying or rather that particular moment lengthens forever and a second is a century. Mr. L. Bloom's house was in my mind and my hat would later blow off into its basement and I would be as one with the man himself as I lowered myself down to retrieve it...thus entering a chapter in Ulysses. And the fiction was made real.

I had just read Huxley's TIME MUST HAVE A STOP and afterwards thought how ha ha...apt!

I had also come across a 1664 phrase about  buds that "explain into leaves"  which I thought delightful.

I had also came upon a battered copy of Bacon's SYLVA SYLVARUM (  A natural history, in ten centuries. Whereunto is newly added the History natural and experimental of life and death, or of the prolongation of life) which alas would go inexplicably missing and which I would never read to this day.

These are the things that were running through my head when I was going to be dead but...just as suddenly wasn't.

Oh and Tolstoy's GOD SEES THE TRUTH BUT WAITS was ratting about in my mind somewhere so it was going to be a very literary( literally )death!

Each Spring I go back and revisit my death( that wasn't )feeling glad to be just....alive and...in the moment.

— The End —