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Paul d'Aubin Mar 2017
« Des Hommes prophétiques en face de leurs époques face à la souffrance causée par les périodes de réaction et de reflux »

(Relation d’une conférence donnée le 13 janvier 1940 à Toulouse par Silvio Trentin sur le principal Poète romantique Italien Giacomo Leopardi)

Prélude à une commémoration

C'est à la bibliothèque interuniversitaire de l’Université de Toulouse-Capitole alors que je me plongeais avec ferveur dans la lecture des ouvrages sur les « fuorusciti » (appellation donnée aux exilés politiques Italiens) que je découvris un opuscule de 118 pages, issue d'une conférence prononcée à Toulouse, le 13 janvier 1940 devant le « Cercle des intellectuels Républicains espagnols » par Silvio Trentin. Cette conférence fut prononcée avec la gorge nouée, devant un public d'intellectuels espagnols et catalans, la plupart exilés depuis 1939, et quelques-uns de leurs amis toulousains non mobilisés.
L'intense gravité du moment ne les empêchait pas de partager une ferveur commune ce haut moment de culture la culture Européenne intitulée par Silvio Trentin : « D’un poète qui nous permettra de retrouver l'Italie Giacomo Leopardi »
L'émotion fut grande pour moi car cet ouvrage me parut comme le frêle esquif rescapé d'un temps de défaites, de souffrances, rendu perceptible par le crépitement des balles de mitrailleuses, des explosions d’obus s'abattant sur des soldats républicains écrasés par la supériorité des armes et condamnés à la défaite par le mol et lâche abandon des diplomaties. Silvio Trentin avait gravé dans sa mémoire des images récentes qui n'avaient rien à envier aux tableaux grimaçants de nouveaux Goya. Il avait tant vu d'images d'avions larguant leurs bombes sur les populations terrifiées et embraser les charniers de Guernica. Il venait de voir passer les longues files de civils, toujours harassés, souvent blessés, emportant leurs rares biens ainsi que les soldats vaincus mais fiers de «la Retirada ». Il venait de visiter ces soldats dont parmi eux bon nombre de ses amis de combat, parqués sommairement dans des camps d'infortune.
Ces Catalans et Espagnols, qui s'étaient battus jusqu'au bout des privations et des souffrances endurées, étaient comme écrasés par le sentiment d'avoir été laissés presque seuls à lutter contre les fascismes, unis et comme pétrifiés par un destin d'injustice et d'amertume.
Mais ces premiers déchainements impunis d'injustices et de violences avaient comme ouverts la porte aux «trois furies» de la mythologie grecque et une semaine exactement après la conclusion du pacte de non-agression germano-soviétique, signé le 23 août 1939, par Molotov et Ribbentrop, les troupes allemandes se jetaient, dès le 1er septembre, sur la Pologne qu'elles écrasaient sous le nombre des stukas et des chars, en raison ce que le Général de Gaulle nomma ultérieurement « une force mécanique supérieure».
Une armée héroïque, mais bien moins puissante, était défaite. Et il ne nous en reste en guise de témoignage dérisoire que les images du cinéaste Andrei Wajda, nous montrant de jeunes cavaliers munis de lances se rendant au combat, à cheval, à la fin de cet été 1939, images d'une fallacieuse et vénéneuse beauté. Staline rendu avide par ce festin de peuples attaqua la Finlande, un mois après, le 30 septembre 1940, après s'être partagé, avec l'Allemagne hitlérienne, une partie de la Pologne. Depuis lors la « drôle de guerre » semblait en suspension, attendant pétrifiée dans rien faire les actes suivants de la tragédie européenne.

- Qu'est ce qui pouvait amener Silvio Trentin en ces jours de tragédie, à sacrifier à l'exercice d'une conférence donnée sur un poète italien né en 1798, plus d'un siècle avant ce nouvel embrasement de l'Europe qui mourut, si jeune, à trente-neuf ans ?
- Comment se fait-il que le juriste antifasciste exilé et le libraire militant devenu toulousain d'adoption, plus habitué à porter son éloquence reconnue dans les meetings organisés à Toulouse en soutien au Front à s'exprimer devant un cercle prestigieux de lettrés, comme pour magnifier la poésie même parmi ses sœurs et frères d'armes et de malheurs partagés ?
I °) L’opposition de tempéraments de Silvio Trentin et Giacomo Leopardi
L'intérêt porté par Silvio Trentin aux textes de Percy Shelley et au geste héroïco-romantique du poète Lauro de Bosis qui dépeignit dans son dernier texte le choix de sa mort héroïque pourrait nous laisser penser que le choix, en 1940, de Giacomo Leopardi comme sujet de médiation, s'inscrivait aussi dans une filiation romantique. Certes il y a bien entre ces deux personnalités si différentes que sont Giacomo Leopardi et Silvio Trentin une même imprégnation romantique. Le critique littéraire hors pair que fut Sainte-Beuve ne s'y est pourtant pas trompé. Dans l'un des premiers portraits faits en France de Leopardi, en 1844, dans la ***** des deux Mondes, Sainte-Beuve considère comme Leopardi comme un « Ancien » : (...) Brutus comme le dernier des anciens, mais c'est bien lui qui l'est. Il est triste comme un Ancien venu trop **** (...) Leopardi était né pour être positivement un Ancien, un homme de la Grèce héroïque ou de la Rome libre. »
Giacomo Leopardi vit au moment du plein essor du romantisme qui apparaît comme une réaction contre le formalisme de la pâle copie de l'Antique, de la sécheresse de la seule raison et de l'occultation de la sensibilité frémissante de la nature et des êtres. Mais s'il partage pleinement les obsessions des écrivains et poètes contemporains romantiques pour les héros solitaires, les lieux déserts, les femmes inaccessibles et la mort, Leopardi, rejette l'idée du salut par la religion et tout ce qui lui apparaît comme lié à l'esprit de réaction en se plaignant amèrement du caractère étroitement provincial et borné de ce qu'il nomme « l’aborrito e inabitabile Recanati ». En fait, la synthèse de Giacomo Leopardi est bien différente des conceptions d'un moyen âge idéalisé des romantiques. Elle s'efforce de dépasser le simple rationalisme à l'optimisme naïf, mais ne renie jamais l'aspiration aux « Lumières » qui correspond pour lui à sa passion tumultueuse pour les sciences. Il s'efforce, toutefois, comme par deux ponts dressés au travers de l'abime qui séparent les cultures et les passions de siècles si différents, de relier les idéaux des Antiques que sont le courage civique et la vertu avec les feux de la connaissance que viennent d'attiser les encyclopédistes. A cet effort de confluence des vertus des langues antiques et des sciences nouvelles se mêle une recherche constante de la lucidité qui le tient toujours comme oscillant sur les chemins escarpés de désillusions et aussi du rejet des espoirs fallacieux dans de nouvelles espérances d'un salut terrestre.
De même Silvio Trentin, de par sa haute formation juridique et son engagement constant dans les tragédies et péripéties quotidienne du militantisme, est **** du secours de la religion et de toute forme d'idéalisation du passé. Silvio Trentin reste pleinement un homme de progrès et d'idéal socialiste fortement teinté d'esprit libertaire pris à revers par la barbarie d'un siècle qui s'ouvre par la première guerre mondiale et la lutte inexpiable engagée entre la réaction des fascismes contre l'esprit des Lumières.
Mais, au-delà d'un parcours de vie très éloigné et d'un pessimisme historique premier et presque fondateur chez Leopardi qui l'oppose à l'obstination civique et démocratique de Silvio Trentin qui va jusqu'à prôner une utopie sociétale fondée sur l'autonomie, deux sentiments forts et des aspirations communes les font se rejoindre.

II °) Le même partage des désillusions et de la douleur :
Ce qui relie les existences si différentes de Giacomo Leopardi et de Silvio Trentin c'est une même expérience existentielle de la désillusion et de la douleur. Elle plonge ses racines chez Giacomo Leopardi dans une vie tronquée et comme recroquevillée par la maladie et un sentiment d'enfermement. Chez Silvio Trentin, c'est l'expérience historique même de la première moitié du vingtième siècle dont il est un des acteurs engagés qui provoque, non pas la désillusion, mais le constat lucide d'un terrible reflux historique qui culmine jusqu'à la chute de Mussolini et d'Hilter. A partir de retour dans sa patrie, le 4 septembre 1943, Silvio Trentin débute une période de cinq jours de vie intense et fiévreuse emplie de liberté et de bonheur, avant de devoir replonger dans la clandestinité, en raison de la prise de contrôle du Nord et du centre de l'Italie par l'armée allemande et ses alliés fascistes. Bien entendu il n'y a rien de comparable en horreur entre le sentiment d'un reflux des illusions causé par l'échec historique de la Révolution française et de son héritier infidèle l'Empire et le climat de réaction qui suit le congrès de Vienne et la violence implacable qui se déchaine en Europe en réaction à la tragédie de la première mondiale et à la Révolution bolchevique.


III °) Le partage de la souffrance par deux Esprits dissemblables :
Silvio Trentin retrace bien le climat commun des deux périodes : « Son œuvre se situe bien (...) dans cette Europe de la deuxième décade du XIXe siècle qui voit s'éteindre les dernières flammèches de la Grand Révolution et s'écrouler, dans un fracas de ruines, la folle aventure tentée par Bonaparte et se dresser impitoyablement sur son corps, à l'aide des baïonnettes et des potences, les solides piliers que la Sainte Alliance vient d'établir à Vienne. »
C'est donc durant deux périodes de reflux qu'ont vécu Giacomo Leopardi et Silvio Trentin avec pour effet d'entrainer la diffusion d'un grand pessimisme historique surtout parmi celles et ceux dont le tempérament et le métier est de penser et de décrire leur époque. Silvio Trentin a vu démocratie être progressivement étouffée, de 1922 à 1924, puis à partir de 1926, être brutalement écrasée en Italie. En 1933, il assisté à l'accession au gouvernement d'****** et à l'installation rapide d'un pouvoir impitoyable ouvrant des camps de concentration pour ses opposants et mettant en œuvre un antisémitisme d'Etat qui va basculer dans l'horreur. Il a personnellement observé, puis secouru, les républicains espagnols et catalans si peu aidés qu'ils ont fini par ployer sous les armes des dictatures fascistes, lesquelles ne ménagèrent jamais leurs appuis, argent, et armes et à leur allié Franco et à la « vieille Espagne ». Il a dû assurer personnellement la pénible tâche d'honorer ses amis tués, comme l'avocat républicain, Mario Angeloni, le socialiste Fernando de Rosa, son camarade de « Giustizia e Libertà », Libero Battistelli. Il a assisté à l'assassinat en France même de l'économiste Carlo Rosselli qui était son ami et qu'il estimait entre tous.

IV °) Sur le caractère de refuge ultime de la Poésie :
Silvio Trentin laisse percer la sensibilité et l'esprit d'un être sensible face aux inévitables limites des arts et techniques mises au service de l'émancipation humaine. A chaque époque pèsent sur les êtres humains les plus généreux les limites inévitables de toute création bridée par les préjugés, les égoïsmes et les peurs. Alors la poésie vient offrir à celles et ceux qui en souffrent le plus, une consolation et leur offre un univers largement ouvert à la magie créatrice des mots ou il n'est d'autres bornes que celles de la liberté et la créativité. C'est ce qui nous permet de comprendre qu'au temps où l'Espagne brulait et ou l'Europe se préparait à vivre l'une des époques les plus sombres de l'humanité, la fragile cohorte des poètes, tels Rafael Alberti, Juan Ramon Jiménez, Federico Garcia Lorca et Antonio Machado s'engagea comme les ruisseaux vont à la mer, aux côtés des peuples et des classes opprimées. Parmi les plus nobles et les plus valeureux des politiques, ceux qui ne se satisfont pas des effets de tribune ou des honneurs précaires, la poésie leur devient parfois indispensable ainsi que formule Silvio Trentin :
« [...] si la poésie est utile aux peuples libres, [...] elle est, en quelque sorte, indispensable — ainsi que l'oxygène aux êtres que menace l'asphyxie — aux peuples pour qui la liberté est encore un bien à conquérir] « [...] La poésie s'adresse aussi "à ceux parmi les hommes [...] qui ont fait l'expérience cruelle de la déception et de la douleur».
Le 16 03 2017 écrit par Paul Arrighi
Jamie Riley May 2018
Bunga Bunga everywhere,

a powerful man with silly hair
seduced a girl too young and scared,
was married too but didn’t care.
Corrupt and feared!

Bunga Bunga sounds like fun,

a swimming pool and saucy sun,
an Egyptian that was on the run
Or, under-aged Morocun
Who ****** the boss!

Bunga Bunga ***** and *****,

coffles of women to choose
and buy and grab and ride and use,
with confidence
and so much to lose,
but why didn’t he lose?

Why didn’t he lose when it was on the news
and hundreds of thousands of people accused  
him of scandal and incompetence?
He never revealed his conscience
or any remorse for play boy antics
so far removed from his pedantic
stereotype as a political leader,
more like a ****** wheeler dealer,
pervy old ***** geezer,
over cologned,
greasy,
heavy breather;
machinating falsifier;
misogynistic *******.

He prized a Ruby above the rest.
Bunga bunga, what a pest...
she leaked his private fetish fest;
poor Silvio, he tried his best
to hide the bribes and bets
and ****** and drugs and threats
but never could care
what was right and
what was fair.
Could only care
about the colour of his
**** hair.
Mateuš Conrad Jan 2017
thankfully my nostalgia concerning the late
20the century, coincides with my youth,
i mean youth, and that i also mean
****** idealism, when women were phantoms
and could never be girlfriends or
widows, or tears shed at the grave,
or nothing needy, nothing clinging,
nothing resembling mussels...
         i have to admit, i got ***** the moment
i detached myself from thinking about god...
the third partisan of the a priori
implant dictated by time & space...
            i didn't only shove my genitals into
her genitals, i shoved my ego into her
concept of god... and i subsequently became
a dimmed version of st. augustine...
              because that part of me didn't exactly
make confetti from her reasoning....
shoom!
          scalped me and dragged about 1000
tumbleweeds in its travels...
             the grand point? i didn't see
   a hairdresser, for the next never ever...
unless they do trim ***** to coincide with
      funny tattoos...
                     i don't know... maybe i was really
ultra-idealistic about women before i lost
my virginity, that after i lost it, after i lost
the foremost grace, i didn't learn the gorilla
impetus to keep one... let alone a harem...
   women really were fun and beautiful and
mysterious when i had them in my head...
      after the fact that i learned too late that they
also took a ****, i couldn't believe it!
        me, adapting to this? this fog-smeared
creature? yes, i can see my nihilism,
                    i''ve been burning that amber light
of a litre of whiskey per night for quiet some time,
drop by Collier Row's Tesco and look at the c.c.t.v.,
but then i put on some creedance clearwater revival
(not cool, aha, used the whole name, right?
cooler me saying c.c.r.? bukowski, lebowski...
same ****, different cover) -
   but i really did experience love... i know... huh ha...
did i recover from it? i'd probably have
recovered from 20 ****** over-doses...
        she got married, obviously...
  because women, don't idealise men...
  unless they meet the criteria of what men are supposed
to own... man idealising woman is a woman per se...
woman idealising man is a man contra per se...
                     after all, a man idealises
thinking about a temp. storage space for his
*******...
              which later turns into offspring...
   any woman could agree to being part of that phlegm
and being content at housing those "lucky" offshoots
in her kangaroo rucksack...
           it's as ugly as European thinking is going
to get, it can't get more scientific than this...
   i really do need a square on a rectangular canvas
to prompt a generous conversation about redifing
the point: we're not going back to the Milan school of
oil on canvas... or Rembrandt...
      it's not happening.
so creedance clearwater revival and graveyard train...
how we have bass guitar, and it's nibbling,
just nibbling... just grooving...
                  more like stalking but keep in mind
nibbling... and the there's no rhythm guitar,
because the guitar is just making accents,
the guitar is just twitching... i can't believe how
un-jazz comprehensive modern music is...
                   rhythm doesn't belong to the guitar,
there shouldn't be a rhythm guitar...
rhythm is all bass and drums...
          and i say that: because i hate metallica and how
i can never hear the bass guitar when i listen to them...
no wonder the original bassist got scribbled off...
   i love bass, don't you love bass?
something has to overpower the strength of drums
in modern music, something has to restrain
drums... needs to set the soothing rhythm,
rhythm guitar can't do that, you need the bass
guitar... bass guitar is, quiet frankly,
the most underrated instrument in modern composition...
techno techno! bongo bongo parties of
               berlusconi... bongo bongo... hatchet plus!
yes... silvio... we have the guillotine around here
too... choppy waters... plenty of sharks...
   enough to take a bite, though.
   and i thought naked lunch was bad...
well, i didn't, i didn't even want to plagiarise the Tristian
Tzara bound to it, reminiscent of cabaret voltaire.
huh?   ah yes... creedence clearwater revival,
and the bass on graveyard train, like water coming
down from a leaking tap...
  tum dum doom ta dollop... and it sounds nothing
like that... but something to allow the guitar what
it does best, sure, it joins in the rhythm section at
the beginning of the track... but then the guitar
sets up a momentum of creating accents,
  no rhythm = no solo... accents...
   little licks of being there... very ******* jazzy...
my my, so jazzy... and that's the safe ground to have
in music, retaining the jazz...
             otherwise you get into territory akin to
classical music's anithesis... the opposite of classical
music is... earthquakes... techno techno... drum drum...
drum drum... drum, drum... drum drum drum...
classical music was all about breathing...
  césar franck's les éolides (the breezes) -
and the antithesis? techno techno... muffed up techno:
ambient music... refrigerator sounds...
muffer up drums...
               don't get me wrong, i do listen to
e.g. man with no name...
         but it's rare to hear the jazzy side of things...
  it's just such a waste to see the bass guitar
not used as it should be, i.e. being over-powered
by drums... and using so much rhythm with
a guitar... having the rhythm and the solo...
  like squeezing a pair of testicles of a celibate monk...
god, that hush hush: tone down, tone, tone down,
tone, down... down... down...
             pst... kaput....
                                      i really did start talking
about something else, didn't i?
                this is new... digression as a column of
rhetorical perfection... fair enough having the rhetorical
skills, talking persuasively (well, just lying)
    about the same topic... but find me the rhetorician
than utilises digression, and forgets his talking
because he's changing subjects without really
    categorising them as being different....
    it's a trance state akin to eastern meditative practices...
digression as the most pleasing form of rhetoric,
teachers' oratory technique... not politicians' oratory...
   i never understood why digression was
not the foremost element of rhetoric...
                    political rhetoric is always about
ensuring people remember something,
they never do...
                        politicians drill in the points...
   and for some reason, they never talk to rhetorical
perfection, i.e. being able to digress...
                the most persuasive rhetoric is the rhetoric
with digression at its core...
                       or at least that's how i learned
english from a scotsman...
                                just blah blah blah blah
and at some point, there always will come an aha!
which is the next best thing to an eureka.
Nat Lipstadt Jul 2021
But their idols are silver and gold, made by human hands. They have mouths, but cannot speak, eyes, but cannot see. They have ears, but cannot hear, noses, but cannot smell. They have hands, but cannot feel, feet, but cannot walk, nor can they utter a sound with their throats. Those who make them will be like them, and so will all who trust in them.”
Psalms:4-8



Who knows? Who knew?
Marched, dragged, ordered, bottom line, taken,
to the synagogue was I abducted, every Sabbath;
on the Festivals, this Psalm recited, catching the
child’s eye, the words symmetry, the conceptual
contained, struck and stuck, and seven fingered
decades, he stumbles once again upon it, this time
in his file of poems yet unwrit,
aging along with the poet,
for almost the last five years.

the prayer book, black covered, thumbed well worn,
by father-supplied, periodically page number is whispered,
my childlike eyes gravitate to the English translation,
though Hebrew versed too, the English verses whip my attention,
the concept of the Lords invisibility, a super power in my mind,
early taught by storied Abraham’s idol smashing,
and the futility of idolatry,
since invisible God is everywhere

these days of memes and trolls,
idol worshiping grows strong,
the fast thirst to recognize, admire,
yes,
to worship;
plaster, alabaster, clay, marble,
even gold & silver

pay them no mind,
trained early on to covet only
what we cannot see,
sources of the pieces within of the divine surreal
that perfect our flawed shapeliness,
the electric human touch,
the simple kindest gesture,
the tender embrace,
the ineffable softness of child’s cheek
an old man’s childish innocence,
the love of all carved-by-hand woodwork
for beauty only,
the artistry of good, mastery of emotion,
all to perfect your vision to witness
what only the heart can envision


You do not understand the contrast contradictory?

You will.







____

Silvio

Silver and gold
Won't buy back the beat of a heart grown cold
Silvio
I gotta go
Find out something only dead men know


      SILVIO: WRITTEN BY: BOB DYLAN AND ROBERT HUNTER
                                                        ­                                                                 ­                        <>

Said the shepherd boy
To the mighty king
Do you know what I know?
In you palace wall mighty king
Do you know what I know?
A child, a child
Shivers in the cold
Let us bring him
Silver and gold
Let us bring him
Silver and gold
Let us bring him
Silver and gold
Do you know what I know/
So you see what I see?
Do you hear what I hear?



“**DO YOU HEAR WHAT I HEAR?”
LYRICS LEONARD COHEN
§§§§§§§§§§
poem conceived on December 2016
in New York City;
completed July 2021,
Shelter Island, NY.
Titus Aduxus Nov 2012
Mrs Merkel, fair and sturdy
Dour and doughty
High and mighty
Saviour of the sinking Euro
Female icon, Teuton hero
Stand up for our rights!.

Daughter of the old Republic
Proud and plumptious
Rarely bumptious
Quantum spousal and mechanics
Scourge of Grecian's and Hispanics
Onward from Berlin!

Lean upon the sturdy lectern
Softly spoken
Never broken
Deliver to the gathered masses
Words of warning and molasses
Deliver us from evil!

Target of the shocking Silvio
Chauvinistic
Almost mystic
While all things must come to pass
She's most certainly not a lard-***.
Gott mit Uns!
sin prisión/ ni reglamento aprendido/
vaga mi alma/echa más chispas que/
tía adelaida cuando hacía sus negocios con dios/
le daba unciones y subidos silencios
a cambio de la salvación de tío luis/
tía adelaida tenía polleras muy afligidas
con la soledad de sábanas de ella/
se podía hacer un montón de lunas
pero la tía/vivía preocupada por lo que iba a venir

temía que al entregar su alma a la huesuda
ya no iba a ver al tío/oloroso/
como humo que sale del incienso
o así lo recordaba ella
en sus polleras jóvenes/y sábanas
donde los dos en amor y delicada sustancia/
ayuntaron el cuerpo haciendo otro país/
bello/con animales que les pacían el vientre
la yerba de dulzura que les crecía en el vientre
después del amor y antes del amor
su presente estaba lleno de gracia

con una cara miraba las dichas del pasado
con la otra esperaba dichoso el porvenir
tía adelaida me recuerda al coronel Santos López
que peleó con Sandino
fue derrotado/sobrevivió/
pasó treinta años limpiando su fusil
con los trapitos de la memoria
y lo volvió a sacar cuando vino
Carlos/Fonseca/Amador/
el que no usó su nombre en vano
cuando vinieron Tomás Borge, Silvio Mayorga,
el Kuge, Germán Pomares, los del Frente/

y se vio al compañero Santos López en medio del combate
silbando delgadamente como dos que se encuentran por fin
porque cada cual lleva en su vaso el agua que ha de beber
pero en el vaso del compañero Santos López cabía un mar
y después otro mar y un amor y otro amor después
y un alma y otra alma y una eternidad
y otra/otras/y él supo como la eternidad de la espera
se convierte en la espera de la victoria
que ni siquiera la victoria es eterna
que lo único eterno era tía Adelaida

ella llevaba sus negocios con dios/como un carbón encendido
se levantaba a las cinco/avivaba las brasas
ponía a hervir su corazón y así/
empezaba el día/cada día
Mateuš Conrad Feb 2018
sure...
             if you called this the urban area
of Chelsea...
           i could stick my nose
outside my window
and sniff out a perfume of
        angst...
but this is Essex air...
         you stick your nose
out in these pinching crab-like
cold nights,
when the moon apparently walks
sideways?
           it's not fear you
interest yourself with...
     ask the Jordanians...
    and i'll tell you of the cold...
verhungern...
     i can **** my nose into
the cold air and expect you
to reply: fear...
         no, not really...
           there's something something
brooding far beyond a concept
of fear that might be comfortable,
equivalent to an armchair...
         there's a: feeding ground
brewing...
                 i can sense it in sniffing
the air at nearing 8p.m. on
a february night...
              there is no greater
antidote to the abstract of fear,
as the reality of: hunger...
             can i contest bile?
                        well...
                poo'h whittle fwy...
                   do i get the digestive
impetus, in, our outside m'ah
body?
            mind you, just itching
to "know"...
                   i leisured the
cinematic point of a sinking titanic,
finding the judas in
the engineering corp that
originated in constructing
this whale is another...
           laugh all you want...
costa concordia?
                   did that judas of a captain
hang?
            there's only one reason
people hate working...
they abhor taking on
responsibility...
               great for murking
oneself in the comedy
   gravitating toward the
   "professionalism" of lawyers...
as if they could ever be gifted
grammar teachers...
i'd sooner learn
how to do my shoelaces up from
******* al-qaeda
   than what's currently
on offer...
       which is:
                     silvio berlusconi
(81) mingling with
               francesca pascale (32)...
you do the math...
            hey...
good luck petting a gerbil
   calling it the masculine only female
genital nick names...
            can you smell it
though?
         no no... it's not angst...
      i'd like to call it a hungern...
                      you smell it?
  see, in northern europe my ethnicity
was called vermin, probably by
pakistani origin...
               but if you stick your nose
out the window in essex in february;
do you smell it?
                               this is the point
where i like to think
of the mothers of these smirking *******
in their ******* pajamas
they wear in public...
                  just an idea...
                       because when did
a ******* ****, ever condense to make
a mark on boston?!
                you smell that?!
     i'm still sniffing the air...
                   still can't tell **** from
a squirrel **** riddling this air;
smack on the gob alright...
              but please do so,
   i'm tired of hitting myself on the face.
Me gusta escuchar a Silvio Rodriguez
ciero mis oyos
y es como si me cantara a mi

Si, no sola soy maza
tambien soy alma
y me gusta cuando escurre vida
desde las bocinas
desde un libro
desde una pintura
desde la risa de los peatones

Me gusta ecuchar
lo que la vida a sido para los demas
me gusta vivir
y es como si este mundo me hablara a mi

— The End —