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Hillary Holt Mar 2015
one
You were my very first kiss,
But it became obvious that you loved roly polies more than me
It was never meant to work between us.

two*
Behind a tree at recess,
I showed you mine and you showed me yours
We were too young to feel ashamed of our bodies
We were pirates exploring a brand new sea
At 6 years old, every touch was a good touch

three
You told me I was funnier than all the boys in the class
You told me you hated going to mass on Monday mornings, too.
You pushed me on the swings and didn’t ask me to push you back.
I don’t even remember your name.

four
Thank you for trading me your favorite charzard pokemon card
Thank you for being my friend
Thank you for telling me you would miss me when I moved away
I was lonely before I met you
And after I unmet you

five
When it turned out that you were gay
I thought to myself ‘this’ll be a funny story
to tell my grandkids one day’

six
When YOU turned out to be gay
I decided maybe it would be better not to tell the grandkids

seven
Once we held hands in a middle school play
9 years later I watched you give your second interview on CNN
So, I’m not saying that I am responsible for your amazing success,
But I’m certainly not saying that either.

eight
After our first date,
I called and told you
That I missed you already.
I still do.

nine
Maybe one day I’ll forget the exact shade of your eyes
And the number of freckles sprinkled across your nose

I think of you more often than I don’t.

ten
Once we talked on the phone for 7 hours,
And when I told you I needed to go to sleep
You asked me to keep the phone on and lay it beside my pillow
You told me that you wanted my voice to be
The first thing you heard in the morning.
You said that you missed me terribly when I was gone.
But you were a really terrible kisser.

eleven
When I think of you I think of broken glass.

twelve
You asked me to call you ‘Peachtree Jackson’
The first time I met you.
And that’s when I knew I’d love you forever.

thirteen
I knew it was going to hurt when it started.
I was too young, and you were too old.
You were the first person to tell me that I had a beautiful mind
You kissed me greedily like a diver coming up for air
You are the reason I love poetry.
You are the reason I hated high school.
Your son is the spitting image of you,
And I hope that your wife tells you she loves you every single day.

fourteen
We melted into each other like honey into warm tea
Like new snowflakes into an open palm
We swapped virginities like baseball cards
You pressed your hands into my body like wet cement
Now when I undress for another man
I worry he can still see your finger prints
I thought of you like a small child
Who needed a hand to hold when he crossed the street
You treated me like your favorite shirt
Hung me carefully in the back of your closet
Kept me in your darkest room
Washed me out too many times and refused to throw me away
When you noticed the seams start to rip
You sewed your name into all my underwear
So everyone would know who they belonged to

fifteen
I know that you love me
But in a practical way.
I really, really did want it to be you.

sixteen
Your laugh still makes me feel like candlelight
Your sleepy morning smile is a lit up Christmas tree
Your kiss is a comfy sweater fresh from the drier
You were the first person I was afraid to sleep next to
Not because I thought you would leave in the night,
But because I was afraid to wake up ungracefully beside you
I wish you had told me the last time I laid myself next to you
Would be the last
I would have hummed the sound of your breathing
Committed each rise and fall of your chest to memory
I would have whispered my love into your ear
Instead of into your pillow
You are still my favorite part of the last 4 years
And I am the thrift shop you visit
To remind yourself what becomes of the people you love
When you’re gone

seventeen
This is for the love I have not yet met
I don’t know when we’ll meet or where we’ll meet.
It might be tomorrow or it might be 10 years from now.
Right at this moment you might be standing 3,000 miles
away from me
Or you might be shopping for groceries at the supermarket
down the street
Wherever you are, I hope that you are thinking of me, too.
But take your time, love.
You don’t need to feel rushed.
Whenever you’re ready to find me
I’ll be here.
Ready to add your name to my list.
Depuis qu'Adam, ce cruel homme,
A perdu son fameux jardin,
Où sa femme, autour d'une pomme,
Gambadait sans vertugadin,
Je ne crois pas que sur la terre
Il soit un lieu d'arbres planté
Plus célébré, plus visité,
Mieux fait, plus joli, mieux hanté,
Mieux exercé dans l'art de plaire,
Plus examiné, plus vanté,
Plus décrit, plus lu, plus chanté,
Que l'ennuyeux parc de Versailles.
Ô dieux ! ô bergers ! ô rocailles !
Vieux Satyres, Termes grognons,
Vieux petits ifs en rangs d'oignons,
Ô bassins, quinconces, charmilles !
Boulingrins pleins de majesté,
Où les dimanches, tout l'été,
Bâillent tant d'honnêtes familles !
Fantômes d'empereurs romains,
Pâles nymphes inanimées
Qui tendez aux passants les mains,
Par des jets d'eau tout enrhumées !
Tourniquets d'aimables buissons,
Bosquets tondus où les fauvettes
Cherchent en pleurant leurs chansons,
Où les dieux font tant de façons
Pour vivre à sec dans leurs cuvettes !
Ô marronniers ! n'ayez pas peur ;
Que votre feuillage immobile,
Me sachant versificateur,
N'en demeure pas moins tranquille.
Non, j'en jure par Apollon
Et par tout le sacré vallon,
Par vous, Naïades ébréchées,
Sur trois cailloux si mal couchées,
Par vous, vieux maîtres de ballets,
Faunes dansant sur la verdure,
Par toi-même, auguste palais,
Qu'on n'habite plus qu'en peinture,
Par Neptune, sa fourche au poing,
Non, je ne vous décrirai point.
Je sais trop ce qui vous chagrine ;
De Phoebus je vois les effets :
Ce sont les vers qu'on vous a faits
Qui vous donnent si triste mine.
Tant de sonnets, de madrigaux,
Tant de ballades, de rondeaux,
Où l'on célébrait vos merveilles,
Vous ont assourdi les oreilles,
Et l'on voit bien que vous dormez
Pour avoir été trop rimés.

En ces lieux où l'ennui repose,
Par respect aussi j'ai dormi.
Ce n'était, je crois, qu'à demi :
Je rêvais à quelque autre chose.
Mais vous souvient-il, mon ami,
De ces marches de marbre rose,
En allant à la pièce d'eau
Du côté de l'Orangerie,
À gauche, en sortant du château ?
C'était par là, je le parie,
Que venait le roi sans pareil,
Le soir, au coucher du soleil,
Voir dans la forêt, en silence,
Le jour s'enfuir et se cacher
(Si toutefois en sa présence
Le soleil osait se coucher).
Que ces trois marches sont jolies !
Combien ce marbre est noble et doux !
Maudit soit du ciel, disions-nous,
Le pied qui les aurait salies !
N'est-il pas vrai ? Souvenez-vous.
- Avec quel charme est nuancée
Cette dalle à moitié cassée !
Voyez-vous ces veines d'azur,
Légères, fines et polies,
Courant, sous les roses pâlies,
Dans la blancheur d'un marbre pur ?
Tel, dans le sein robuste et dur
De la Diane chasseresse,
Devait courir un sang divin ;
Telle, et plus froide, est une main
Qui me menait naguère en laisse.
N'allez pas, du reste, oublier
Que ces marches dont j'ai mémoire
Ne sont pas dans cet escalier
Toujours désert et plein de gloire,
Où ce roi, qui n'attendait pas,
Attendit un jour, pas à pas,
Condé, lassé par la victoire.
Elles sont près d'un vase blanc,
Proprement fait et fort galant.
Est-il moderne ? est-il antique ?
D'autres que moi savent cela ;
Mais j'aime assez à le voir là,
Étant sûr qu'il n'est point gothique.
C'est un bon vase, un bon voisin ;
Je le crois volontiers cousin
De mes marches couleur de rose ;
Il les abrite avec fierté.
Ô mon Dieu ! dans si peu de chose
Que de grâce et que de beauté !

Dites-nous, marches gracieuses,
Les rois, les princes, les prélats,
Et les marquis à grands fracas,
Et les belles ambitieuses,
Dont vous avez compté les pas ;
Celles-là surtout, j'imagine,
En vous touchant ne pesaient pas.
Lorsque le velours ou l'hermine
Frôlaient vos contours délicats,
Laquelle était la plus légère ?
Est-ce la reine Montespan ?
Est-ce Hortense avec un roman,
Maintenon avec son bréviaire,
Ou Fontange avec son ruban ?
Beau marbre, as-tu vu la Vallière ?
De Parabère ou de Sabran
Laquelle savait mieux te plaire ?
Entre Sabran et Parabère
Le Régent même, après souper,
Chavirait jusqu'à s'y tromper.
As-tu vu le puissant Voltaire,
Ce grand frondeur des préjugés,
Avocat des gens mal jugés,
Du Christ ce terrible adversaire,
Bedeau du temple de Cythère,
Présentant à la Pompadour
Sa vieille eau bénite de cour ?
As-tu vu, comme à l'ermitage,
La rondelette Dubarry
Courir, en buvant du laitage,
Pieds nus, sur le gazon fleuri ?
Marches qui savez notre histoire,
Aux jours pompeux de votre gloire,
Quel heureux monde en ces bosquets !
Que de grands seigneurs, de laquais,
Que de duchesses, de caillettes,
De talons rouges, de paillettes,
Que de soupirs et de caquets,
Que de plumets et de calottes,
De falbalas et de culottes,
Que de poudre sous ces berceaux,
Que de gens, sans compter les sots !
Règne auguste de la perruque,
Le bourgeois qui te méconnaît
Mérite sur sa plate nuque
D'avoir un éternel bonnet.
Et toi, siècle à l'humeur badine,
Siècle tout couvert d'amidon,
Ceux qui méprisent ta farine
Sont en horreur à Cupidon !...
Est-ce ton avis, marbre rose ?
Malgré moi, pourtant, je suppose
Que le hasard qui t'a mis là
Ne t'avait pas fait pour cela.
Aux pays où le soleil brille,
Près d'un temple grec ou latin,
Les beaux pieds d'une jeune fille,
Sentant la bruyère et le thym,
En te frappant de leurs sandales,
Auraient mieux réjoui tes dalles
Qu'une pantoufle de satin.
Est-ce d'ailleurs pour cet usage
Que la nature avait formé
Ton bloc jadis vierge et sauvage
Que le génie eût animé ?
Lorsque la pioche et la truelle
T'ont scellé dans ce parc boueux,
En t'y plantant malgré les dieux,
Mansard insultait Praxitèle.
Oui, si tes flancs devaient s'ouvrir,
Il fallait en faire sortir
Quelque divinité nouvelle.
Quand sur toi leur scie a grincé,
Les tailleurs de pierre ont blessé
Quelque Vénus dormant encore,
Et la pourpre qui te colore
Te vient du sang qu'elle a versé.

Est-il donc vrai que toute chose
Puisse être ainsi foulée aux pieds,
Le rocher où l'aigle se pose,
Comme la feuille de la rose
Qui tombe et meurt dans nos sentiers ?
Est-ce que la commune mère,
Une fois son oeuvre accompli,
Au hasard livre la matière,
Comme la pensée à l'oubli ?
Est-ce que la tourmente amère
Jette la perle au lapidaire
Pour qu'il l'écrase sans façon ?
Est-ce que l'absurde vulgaire
Peut tout déshonorer sur terre
Au gré d'un cuistre ou d'un maçon ?
AG Apr 2017
When I was five,
I filled my doll house with almost
a hundred rollie polies
(Trust me, I counted)
Simply because I wanted them to have
A nice home.

Dirt wedged under the nails
Of eager hands that hunted.
The small bugs curled into
Little planets
As they rolled to the center of my palm.

One by one,
They went into the worn, plastic, cup.
I peered closely at them in sheer admiration,
As though they were the equivalent
Of a puppy underneath a Christmas tree.

They were taken to the room of
Bunny rabbit wallpaper and afternoon naps.
Each one placed after
Careful deliberation
Into the room it would like the best.

Then, a blur:
The shrieks of my parents,
A hurried search party,
And the heart-sinking disappointment
That the humble earth-dwellers
Had not appreciated
My generous mansion.

How fragile dreams are.
For two seconds of joy,
There was half an hour of pure chaos.

Oh, isn’t that just how some things go?

The expectation is better.

(a.g.)
telumne Nov 2023
i love teeth and bones and feathers. i love little left-behind bug moults and snake sheds. i love snail shells, i love clumps of old fur. i love shed antlers and trampled flora, pawprints and hoofprints left in mud. i love shrieking foxes and mourning doves. i love slugs and toads. i love the smell of decay, i love the smell of rotting leaves. i love the smell of petrichor, of fed earth, wet soil just after it rains. i love muck and puddles and grass stains and burs stuck to my pants and sappy fingers. i love dewdrops on the grass, i love roly-polies under rocks, i love worms seeking rain. i love the earth and grass under my bare feet. i love the sun on my back. i love the wind in my clothes. i love the heartbeat of the earth. i love how she breathes.
< mother world.  quiet little planet.  unappetizing visual delights. >
Jill Tait Aug 2020
‘Ninky nonky noo noo’ is a place in nowhere land..where the silver sea is sweet as honey and the shores have pink chocolate sand..

So the Ninky nonky noo noo’s wibble about like wobbly jellies coz they can’t stop stuffing their faces filling the sweet, sugary sands in their bellies.. Now these round ***** of roly polies giggle all day long as each and every one of them sing the same old song..

“We are the Ninky nonky noo noo’s from our Ninky nonky land our mouths are always covered in chocolate candy and it tastes so very grand” Well what a wonderful world it is for these connoisseurs of confection living off the sugary strands of sand sounds a sensational perfection

— The End —