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L'amour est infatigable !

Il est ardent comme un diable,

Comme un ange il est aimable.


L'amant est impitoyable,

Il est méchant comme un diable,

Comme un ange, redoutable.


Il va rôdant comme un loup

Autour du cœur de beaucoup

Et s'élance tout à coup


Poussant un sombre hou-hou !

Soudain le voilà roucou-

Lant ramier gonflant son cou.


Puis que de métamorphoses !

Lèvres rouges, joues roses,

Moues gaies, ris moroses,


Et, pour finir, moulte chose

Blanche et noire, effet et cause ;

Le lys droit, la rose éclose...
Chaque poème que je sculpte dans le bois pour ma muse égarée
Est un bout de sentier lumineux que je façonne
Dans la glaise de la route de mon pèlerinage infatigable
A la recherche des volcans éteints de ma muse.
C'est un chemin de Compostelle
Que j 'ai semé de ma trace d'olisbos de bois noir tendus vers le cosmos
avec son image gravée
Qui stridulent de plaisir à l 'approche de la lune descendante.

C'est seulement hors sève que mes mots acceptent
En holocauste que ce bel ébène de bonne grâce
Soit coupé scié laminé en bonne lune
Pour servir de festin lubrique à ma muse.

Oh my God, dit ma muse
Qui pourtant ne parle pas la langue de Shakespeare,
Eblouie par la majestueuse forêt de godemichés
De belle patine couleur miel
En repos végétal.
In God we trust, lui répond en stridulant
toute l 'animalité volatile perchée au sommet de Priape
Entre roses et croix :
Ultreïa ! Ultreïa ! Et Suseïa ! Musa adjuva nos !

Ma muse devant un tel charivari frissonne
Prend ses jambes à mon cou
et dégouline du diable vauvert
Sans demander son reste de canon à cent voix
Maudissant les molles bandaisons du poète infidèle
et vouant aux gémonies la lune, cette dévergondée,
L 'accusant de guet-apens et autres sornettes
Artificielles et sordides.

Ultreïa ! Ultreïa ! Et Suseïa ! Musa adjuva nos !
« Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié ; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets.

« Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur ; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l'accablement du repos. Et puis, vous ne cessez de vous répandre en paroles inutiles : « Aimez-moi bien ! j'en ai tant besoin ! Consolez-moi par-ci, caressez-moi par-là ! » Tenez, je veux essayer de vous guérir ; nous en trouverons peut-être le moyen, pour deux sols, au milieu d'une fête, et sans aller bien ****.

« Considérons bien, je vous prie, cette solide cage de fer derrière laquelle s'agite, hurlant comme un damné, secouant les barreaux comme un orang-outang exaspéré par l'exil, imitant, dans la perfection, tantôt les bonds circulaires du tigre, tantôt les dandinements stupides de l'ours blanc, ce monstre poilu dont la forme imite assez vaguement la vôtre.

« Ce monstre est un de ces animaux qu'on appelle généralement « mon ange ! » c'est-à-dire une femme. L'autre monstre, celui qui crie à tue-tête, un bâton à la main, est un mari. Il a enchaîné sa femme légitime comme une bête, et il la montre dans les faubourgs, les jours de foire, avec permission des magistrats, cela va sans dire.

« Faites bien attention ! Voyez avec quelle voracité (non simulée peut-être !) elle déchire des lapins vivants et des volailles pialliantes que lui jette son cornac. « Allons, dit-il, il ne faut pas manger tout son bien en un jour, » et, sur cette sage parole, il lui arrache cruellement la proie, dont les boyaux dévidés restent un instant accrochés aux dents de la bête féroce, de la femme, veux-je dire.

« Allons ! un bon coup de bâton pour la calmer ! car elle darde des yeux terribles de convoitise sur la nourriture enlevée. Grand Dieu ! le bâton n'est pas un bâton de comédie, avez-vous entendu résonner la chair, malgré le poil postiche ? Aussi les yeux lui sortent maintenant de la tête, elle hurle plus naturellement. Dans sa rage, elle étincelle tout entière, comme le fer qu'on bat.

« Telles sont les mœurs conjugales de ces deux descendants d'Ève et d'Adam, ces œuvres de vos mains, ô mon Dieu ! Cette femme est incontestablement malheureuse, quoique après tout, peut-être, les jouissances titillantes de la gloire ne lui soient pas inconnues. Il y a des malheurs plus irrémédiables, et sans compensation. Mais dans le monde où elle a été jetée, elle n'a jamais pu croire que la femme méritât une autre destinée.

« Maintenant, à nous deux, chère précieuse ! À voir les enfers dont le monde est peuplé, que voulez-vous que je pense de votre joli enfer, vous qui ne reposez que sur des étoffes aussi douces que votre peau, qui ne mangez que de la viande cuite, et pour qui un domestique habile prend soin de découper les morceaux ?

« Et que peuvent signifier pour moi tous ces petits soupirs qui gonflent votre poitrine parfumée, robuste coquette ? Et toutes ces affectations apprises dans les livres, et cette infatigable mélancolie, faite pour inspirer au spectateur un tout autre sentiment que la pitié ? En vérité, il me prend quelquefois envie de vous apprendre ce que c'est que le vrai malheur.

« À vous voir ainsi, ma belle délicate, les pieds dans la fange et les yeux tournés vaporeusement vers le ciel, comme pour lui demander un roi, on dirait vraisemblablement une jeune grenouille qui invoquerait l'idéal. Si vous méprisez le soliveau (ce que je suis maintenant, comme vous savez bien), gare la grue qui vous croquera, vous gobera et vous tuera à son plaisir !

« Tant poète que je sois, je ne suis pas aussi dupe que vous voudriez le croire, et si vous me fatiguez trop souvent de vos precieuses pleurnicheries, je vous traiterai en femme sauvage, ou le vous jetterai par la fenêtre, comme une bouteille vide. »
¡Mecánica sincera y peruanísima
la del cerro colorado!
¡Suelo teórico y práctico!
¡Surcos inteligentes; ejemplo: el monolito y su cortejo!
¡Papales, cebadales, alfalfares, cosa buena!
¡Cultivos que integra una asombrosa jerarquía de
útiles
y que integran con viento los mujidos,
las aguas con su sorda antigüedad!
¡Cuaternarios maíces, de opuestos natalicios,
los oigo por los pies cómo se alejan,
los huelo retomar cuando la tierra
tropieza con la técnica del cielo!
¡Molécula exabrupto! ¡Atomo terso!
¡Oh campos humanos!
¡Solar y nutricia ausencia de la mar,
y sentimiento oceánico de todo!
¡Oh climas encontrados dentro del oro, listos!
¡Oh campo intelectual de cordillera,
con religión, con campo, con patitos!
¡Paquidermos en prosa cuando pasan
y en verso cuando páranse!
¡Roedores que miran con sentimiento judicial en torno!
¡Oh patrióticos asnos de mi vida!
¡Vicuña, descendiente
nacional y graciosa de mi mono!
¡Oh luz que dista apenas un espejo de la sombra,
que es vida con el punto y, con la línea, polvo
y que por eso acato, subiendo por la idea a mi osamenta!
¡Siega en época del dilatado molle,
del farol que colgaron de la sien
y del que descolgaron de la barreta espléndida!
¡Angeles de corral,
aves por un descuido de la cresta!
¡Cuya o cuy para comerlos fritos
con el bravo rocoto de los temples!
(¿Cóndores? ¡Me friegan los cóndores!)
¡Leños cristianos en gracia
al tronco feliz y al tallo competente!
¡Familia de los líquenes,
especies en formación basáltica que yo
respeto
desde este modestísimo papel!
¡Cuatro operaciones, os sustraigo
para salvar al roble y hundirlo en buena ley!
¡Cuestas in infraganti!
¡Auquénidos llorosos, almas mías!
¡Sierra de mi Perú, Perú del mundo,
y Perú al pie del orbe; yo me adhiero!
¡Estrellas matutinas si os aromo
quemando hojas de coca en este cráneo,
y cenitales, si destapo,
de un solo sombrerazo, mis diez templos!
¡Brazo de siembra, bájate, y a pie!
¡Lluvia a base del mediodía,
bajo el techo de tejas donde muerde
la infatigable altura
y la tórtola corta en tres su trino!
¡Rotación de tardes modernas
y finas madrugadas arqueológicas!
¡Indio después del hombre y antes de él!
¡Lo entiendo todo en dos flautas
y me doy a entender en una quena!
¡Y lo demás, me las pelan!...
Cada mañana esperas,
traje, sobre una silla
que te llene
mi vanidad, mi amor,
mi esperanza, mi cuerpo.
Apenas
salgo del sueño,
me despido del agua,
entro en tus mangas,
mis piernas buscan
el hueco de tus piernas
y así abrazado
por tu fidelidad infatigable
salgo a pisar el pasto,
entro en la poesía,
miro por las ventanas,
las cosas,
los hombres, las mujeres,
los hechos y las luchas
me van formando,
me van haciendo frente
labrándome las manos,
abriéndome los ojos,
gastándome la boca
y así,
traje,
yo también voy formándote,
sacándote los codos,
rompiéndote los hilos,
y así tu vida crece
a imagen de mi vida.
Al viento
ondulas y resuenas
como si fueras mi alma,
en los malos minutos
te adhieres
a mis huesos
vacíos, por la noche
la oscuridad, el sueño
pueblan con sus fantasmas
tus alas y las mías.
Yo pregunto
si un día
una bala
del enemigo
te dejará una mancha de mi sangre
y entonces
te morirás conmigo
o tal vez
no sea todo
tan dramático
sino simple,
y te irás enfermando,
traje,
conmigo,
envejeciendo
conmigo, con mi cuerpo
y juntos
entraremos
a la tierra.
Por eso
cada día
te saludo
con reverencia y luego
me abrazas y te olvido,
porque uno solo somos
y seguiremos siendo
frente al viento, en la noche,
las calles o la lucha
un solo cuerpo
tal vez, tal vez, alguna vez inmóvil.
wordvango Mar 2018
The infatigable undefeatable Maurice Brown
Played the tuba down on
First street. Freelanced.
I saw him once spanking that ***
On Mardi gras
Long ago.
I sent him a shot of Bourbon
And a jack back then
So admiring of his
Oomph oomph bellow
His large belly fit that brass
So well.
He was backbone of the street
Musicians marching proud
Through those streets lined
With drunks pickpockets
**'s pimps and beggars three.
All he cared about was that driving deep sound
The shot brought him
In the needle after
Performing.
I saw him last time ten years ago
Asleep in the gutter down on brown street.
Alone his tuba
Gone.
La noche nace en espejos de luto.
Sombríos ramos húmedos
ciñen su pecho y su cintura,
su cuerpo azul, infinito y tangible.
No la puebla el silencio: rumores silenciosos,
peces fantasmas, se deslizan, fosforecen, huyen.
La noche es verde, vasta y silenciosa.
La noche es morada y azul.
Es de fuego y es de agua.
La noche es de mármol ***** y de humo.
En sus hombros nace un río que se curva,
una silenciosa cascada de plumas negras.
La noche es un beso infinito de las tinieblas infinitas.
Todo se funde en ese beso,
todo arde en esos labios sin límites,
y el nombre y la memoria
son un poco de ceniza y olvido
en esa entraña que sueña.
Noche, dulce fiera,
boca de sueño, ojos de llama fija y ávida,
océano,
extensión infinita y limitada como un cuerpo acariciado a oscuras,
indefensa y voraz como el amor,
detenida al borde del alba como un venado a la orilla del susurro o
del miedo,
río de terciopelo y ceguera,
respiración dormida de un corazón inmenso, que perdona:
el desdichado, el hueco,
el que lleva por máscara su rostro,
cruza tus soledades, a solas con su alma.
Tu silencio lo llama,
rozan su piel tus alas negras,
donde late el olvido sin fronteras,
mas él cierra los poros de su alma
al infinito que lo tienta,
ensimismado en su árida pelea.
Nadie lo sigue, nadie lo acompaña.
En su boca elocuente la mentira se anida,
su corazón está poblado de fantasmas
y el vacío hace desiertos los latidos de su pecho.
Dos perros amarillos, hastío y avidez, disputan en su alma.
Su pensamiento recorre siempre las mismas salas deshabitadas,
sin encontrar jamás la forma que agote su impaciencia,
el muro del perdón o de la muerte.
Pero su corazón aún abre las alas
como un águila roja en el desierto.
Suenan las flautas de la noche.
El mundo duerme y canta.
Canta dormido el mar;
ojo que tiembla absorto,
el cielo es un espejo donde el mundo se contempla,
lecho de transparencia para su desnudez.
Él marcha solo, infatigable,
encarcelado en su infinito,
como un solitario pensamiento,
como un fantasma que buscara un cuerpo.
oscarlevi May 2015
WhiteViolets


Came out from our memories.
Tiny silent witness,
at the end of a bleak battle.

Petals everywhere,
at the beginning
of an infatigable morning,
without tears.

Each one of us,
keep what was lost forever.

And the fragrances of those little flowers,
went with the wind,
return same day and night,
where *our first meeting was.
Fable V, Livre V.


On ne supporte qu'à moitié
Le poids des misères humaines,
Quand le ciel accorde à nos peines
Les tendres soins de l'amitié.
Près de ce chien voyez son maître :
Blessé par le poignard d'un traître,
Dans sa douleur comme il sourit
À l'infatigable tendresse
De la langue qui le caresse
Et tout à la fois le guérit !
Gorba Aug 2020
Resplendissante, enjouée, elle paraît insouciante
Les traits de son visage sont des monts et des collines que j’arpente
Délesté de tout équipement mais toujours habillé chaudement de mon imagination
J’explore ce magnifique paysage avec délectation

Nos regards se croisent, l’espace d’un instant
Me donnant l’impression de voyager à la vitesse de la lumière
Un flot infatigable d’images et de sons défile mais pas le temps
Ni mes souvenirs que je porte inlassablement en bandoulière

Perdu dans mes pensées
Elle se rapproche ensuite de moi à pas feutrés
Jusqu’à se retrouver à une distance de moins d’un pied
Sans que je ne puisse le remarquer

Soudain, derrière moi, elle me susurre à l’oreille quelques paroles frivoles
Une séquence de mots et de phrases qui me fait penser qu’elle est folle
Je réponds d’un sourire et d’un hochement de tête approbateur
Je sais qu’à cet instant, elle vient de s’accaparer mon cœur

J’entends maintenant au **** le chant des oiseaux
Qui semble rythmer la dance des papillons qui peuplent désormais mon ventre
La rosée du matin égrène des gouttes d’eau
Qui se frayent un chemin à travers une foule compacte et invisible de molécules, puis entre
En contact avec ma peau, éclaboussent mon front avant de ruisseler sur mes joues
J’ouvre finalement les yeux et me réveille, déçu, un peu, mais avec le sourire aux lèvres, surtout.
Espérant secrètement un rêve prémonitoire,
Un rêve en amont d’une hypothétique future très belle histoire.
Oui, l'Anio murmure encore
Le doux nom de Cynthie aux rochers de Tibur,
Vaucluse a retenu le nom chéri de Laure,
Et Ferrare au siècle futur
Murmurera toujours celui d'Eléonore !
Heureuse la beauté que le poète adore !
Heureux le nom qu'il a chanté !
Toi, qu'en secret son culte honore,
Tu peux, tu peux mourir ! dans la postérité
Il lègue à ce qu'il aime une éternelle vie,
Et l'amante et l'amant sur l'aile du génie
Montent, d'un vol égal, à l'immortalité !
Ah ! si mon frêle esquif, battu par la tempête,
Grâce à des vents plus doux, pouvait surgir au port ?
Si des soleils plus beaux se levaient sur ma tête ?
Si les pleurs d'une amante, attendrissant le sort,
Ecartaient de mon front les ombres de la mort ?
Peut-être ?..., oui, pardonne, ô maître de la lyre !
Peut-être j'oserais, et que n'ose un amant ?
Egaler mon audace à l'amour qui m'inspire,
Et, dans des chants rivaux célébrant mon délire,
De notre amour aussi laisser un monument !
Ainsi le voyageur qui dans son court passage
Se repose un moment à l'abri du vallon,
Sur l'arbre hospitalier dont il goûta l'ombrage
Avant que de partir, aime à graver son nom !

Vois-tu comme tout change ou meurt dans la nature ?
La terre perd ses fruits, les forêts leur parure ;
Le fleuve perd son onde au vaste sein des mers ;
Par un souffle des vents la prairie est fanée,
Et le char de l'automne, au penchant de l'année,
Roule, déjà poussé par la main des hivers !
Comme un géant armé d'un glaive inévitable,
Atteignant au hasard tous les êtres divers,
Le temps avec la mort, d'un vol infatigable
Renouvelle en fuyant ce mobile univers !
Dans l'éternel oubli tombe ce qu'il moissonne :
Tel un rapide été voit tomber sa couronne
Dans la corbeille des glaneurs !
Tel un pampre jauni voit la féconde automne
Livrer ses fruits dorés au char des vendangeurs !
Vous tomberez ainsi, courtes fleurs de la vie !
Jeunesse, amour, plaisir,. fugitive beauté !
Beauté, présent d'un jour que le ciel nous envie,
Ainsi vous tomberez, si la main du génie
Ne vous rend l'immortalité !
Vois d'un oeil de pitié la vulgaire jeunesse,
Brillante de beauté, s'enivrant de plaisir !
Quand elle aura tari sa coupe enchanteresse,
Que restera-t-il d'elle ? à peine un souvenir :
Le tombeau qui l'attend l'engloutit tout entière,
Un silence éternel succède à ses amours ;
Mais les siècles auront passé sur ta poussière,
Elvire, et tu vivras toujours !
Más fuerte que la guerra -espanto y grima-
cuando con torpe vuelo de avutarda
el ominoso trimotor se encima
y sobre el vano techo se retarda,

hoy tu alegre zalema el campo anima,
tu claro verde el chopo en yemas guarda.
Fundida irá la nieve de la cima
al hielo rojo de la tierra parda.

Mientras retumba el monte, el mar humea,
da la sirena el lúgubre alarido,
y en el azul el avión platea,

¡cuán agudo se filtra hasta mi oído,
niña inmortal, infatigable dea,
el agrio son de tu rabel florido!
Un rhinocéros jeune et fort
Disait un jour au dromadaire :
Expliquez-moi, s'il vous plaît, mon cher frère,
D'où peut venir pour nous l'injustice du sort.
L'homme, cet animal puissant par son adresse,
Vous recherche avec soin, vous loge, vous chérit,
De son pain même vous nourrit,
Et croit augmenter sa richesse
En multipliant votre espèce.
Je sais bien que sur votre dos
Vous portez ses enfants, sa femme, ses fardeaux ;
Que vous êtes léger, doux, sobre, infatigable ;
J'en conviens franchement : mais le rhinocéros
Des mêmes vertus est capable.
Je crois même, soit dit sans vous mettre en courroux,
Que tout l'avantage est pour nous :
Notre corne et notre cuirasse
Dans les combats pourraient servir ;
Et cependant l'homme nous chasse,
Nous méprise, nous hait, et nous force à le fuir.
Ami, répond le dromadaire,
De notre sort ne soyez point jaloux ;
C'est peu de servir l'homme, il faut encor lui plaire.
Vous êtes étonné qu'il nous préfère à vous :
Mais de cette faveur voici tout le mystère,
Nous savons plier les genoux.
Te veo mientras pasas
sellado de granates primitivos,
por el turquí completo de Moguer.

Te veo sonreír; acariciar, limpiar,
equilibrar los astros desviados
con embeleso cálido de amor;
impulsarlos con firme suavidad
a sostener la maravilla exacta
de este cuartel del incesante mundo.

(No sé si eres el único
o la réplica májica del único;
pero, uno entre dioses descielados tú,
solo entre carnes de ascensión,
sin leyes que te afeen la mirada
yo voy a ti porque te veo
trabajando belleza desasida,
en tus días sin trono,
en tus noches en pie).

Te veo infatigable variando
con maestría inmensamente hermosa
decoraciones infinitas
en el desierto oeste de la mar;
te veo abrir, mudar tesoros,
sin mirar que haya ojo que te mire,
¡rey del gozo en la obra sola y alta,
hado inventor, ente continuador
de lo áureo y lo insólito!
Bastian M Pop Jun 2019
M.
Soñar se convierte en
particularmente lejano

Un infinito suspiro
entre el bailar de nuestras pupilas
en éxtasis

Infatigable recuerdo

Recaído en la pesadez
un desnudo cigarrillo
resquebrajado
sutilmente mojado

Enfocar se reduce a imposible

Alguien conocido
sentí su abrazo
pero no pude reconocerlo

Hace frío

Un ángel
demasiado frágil
simplemente distraído
su decadencia

Diseñada a tirones
comprimida
amarga al tacto

Despertar rodeado
demasiado intoxicado
para recordar

— The End —