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Marco Bo Sep 2018
under this suburban sky
red stain on the dull gray, when you move away to your elsewhere
you revive
as a fish returning to the water after a short yet intense pain

for you I'm the bait
and the hook
and the fisherman too,
not in that order
in the order you decide
since you decide

you are elusive, you always look away and tighten your eyes
your words are lashes
I feel weak in your presence,
at the same time your fragility confuses me and it moves me
as a boat adrift in a lonely sea
...................
sotto questo cielo suburbano
macchia rossa su grigio opaco, quando ti muovi nel tuo altrove,

tu rivivi
come un pesce che ritorna in acqua dopo un'agonia breve ma intensa

per te io sono esca
amo ed anche  pescatore,
ma non in quell'ordine
nell'ordine in cui decidi
e tu decidi

sei inafferrabile, distogli sempre lo sguardo e stringi gli occhi
le tue parole sono staffilate
mi sento debole in tua presenza,
allo tempo stesso la tua fragilità mi confonde e mi commuove
come una  barca alla deriva in un solitario mare
..................

bajo este cielo suburbano
mancha roja en gris opaco, cuando te alejas a tu otro lugar,
tu revives

como un pez que regresa al agua después de un dolor breve pero intenso

yo soy cebo para ti
y gancho
y también  pescador
pero no en ese orden
en el orden en que tu decidas
y tu decides

eres evasiva, siempre mira hacia otro lado y cierras los ojos
tus palabras son latigazos
me siento débil en tu presencia,
al mismo tiempo, tu fragilidad me confunde y me conmueve
como un barco a la deriva en un solitario mar
Leonardo Tonini Sep 2018
You can’t say that the sky is clear today,
its colour isn’t the one of the Wisteria either
and the golden light (which is intelligence)
comes from it as the background of one of the
Madonna with Child paintings by Duccio or Simone Martini.  
I can’t definitely say with certainty
that the sun melts  in the sea to the West,
(West/****) if you have never seen the sea.
The trembling singing of a bird fades
with the noisy traffic jam on the road.

*

POESIA 4:

Il cielo oggi non può dirsi limpido
e nemmeno che ha il colore del glicine
e che la luce d’oro (che è intelligenza)
scenda da esso come il fondo di una Madonna col Bambino
di Duccio o di Simone Martini.
Non posso certo affermare con sicurezza
che il sole si scioglie nel mare a occidente
(occidente/uccidente) se non hai mai visto il mare.
Il tremulo canto di un uccello si confonde
con il rumore del traffico sulla strada.
The last poem for the Luton Festival. If you have any suggestions on the translation, let me know.
Un fils avait tué son père.
Ce crime affreux n'arrive guère
Chez les tigres, les ours ; mais l'homme le commet.
Ce parricide eut l'art de cacher son forfait,
Nul ne le soupçonna : farouche et solitaire,
Il fuyait les humains, il vivait dans les bois,
Espérant échapper aux remords comme aux lois.
Certain jour on le vit détruire à coups de pierre
Un malheureux nid de moineaux.
Eh ! Que vous ont fait ces oiseaux ?
Lui demande un passant : pourquoi tant de colère ?
Ce qu'ils m'ont fait ? Répond le criminel :
Ces oisillons menteurs, que confonde le ciel,
Me reprochent d'avoir assassiné mon père.
Le passant le regarde ; il se trouble, il pâlit,
Sur son front son crime se lit :
Conduit devant le juge, il l'avoue et l'expie.
Ô des vertus dernière amie,
Toi qu'on voudrait en vain éviter ou tromper,
Conscience terrible, on ne peut t'échapper !
Une sorte de verve étrange, point muette,
Point sourde, éclate et fait du printemps un poète ;
Tout parle et tout écoute et tout aime à la fois ;
Et l'antre est une bouche et la source une voix ;
L'oiseau regarde ému l'oiselle intimidée,
Et dit : Si je faisais un nid ? c'est une idée !
Comme rêve un songeur le front sur l'oreiller,
La nature se sent en train de travailler,
Bégaie un idéal dans ses noirs dialogues,
Fait des strophes qui sont les chênes, des églogues
Qui sont les amandiers et les lilas en fleur,
Et se laisse railler par le merle siffleur ;
Il lui vient à l'esprit des nouveautés superbes ;
Elle mêle la folle avoine aux grandes herbes ;
Son poème est la plaine où paissent les troupeaux ;
Savante, elle n'a pas de trêve et de repos
Jusqu'à ce qu'elle accouple et combine et confonde
L'encens et le poison dans la sève profonde ;
De la nuit monstrueuse elle tire le jour ;
Souvent avec la haine elle fait de l'amour ;
Elle a la fièvre et crée, ainsi qu'un sombre artiste ;
Tout ce que la broussaille a d'hostile et de triste,
Le buisson hérissé, le steppe, le maquis,
Se condense, ô mystère, en un chef-d'oeuvre exquis
Que l'épine complète et que le ciel arrose ;
Et l'inspiration des ronces, c'est la rose.

Le 21 janvier 1877.

— The End —