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No time to bleed, to wait and see
What you're trying to hide, just want a peek inside
Don't wanna rush, push, or shove
Don't gotta show me no love
Just don't keep me on the counter, and forget about me
An old game you don't play, gathering dust, stored away
Stop taking pieces of who I was, to build who I am now
No clue how to feel, if this is real
We've grown too similar it's pushed you and I away
Take it from me stay away it will bring us closer apart
The further you are away the more I can feel my heart
Rohit Rohan Jul 2014
>A_ Your message haunts me
The one you left on the coller
Before leaving
>B_ Yeah?
I don't remember
What was it?
Must have written in a frenzy
Between tears,
I guess
>A_ But its your name that haunts me more
>B_ No wait!
I remember
>A_ :)
>B_ Mark my word
One day it will make you happy
Even if you dont know it today
You will know it one day
Gimme a call that day
Or look me up,
As they say
In case you don't have my number
>A_ :)
>B_ :)
C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?

Es-tu l'oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?

N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?

Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?

Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?

Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?

Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?

Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.

Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.

Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.

Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !

Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !

Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.

Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prées,
Ses chiens s'en sont allés.

Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, soeur d'Apollo,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !

Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.

Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.

Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.

T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.

T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !

Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.

Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.

Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?

Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De **** tu lui souris.

Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,

Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l'époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.

Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,

Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.

" Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille ;
Tu ne te tiens pas bien. "

Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L'empêche
De commettre un péché ?

" Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ? "

Et c'est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant
D'ivresse et de grandeur, le front vaste, riant
Comme un clairon d'airain, avec toute sa bouche,
Et prenant ce gros-là dans son regard farouche,
Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour
Que le Peuple était là, se tordant tout autour,
Et sur les lambris d'or traînant sa veste sale.
Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle,
Pâle comme un vaincu qu'on prend pour le gibet,
Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait,
Car ce maraud de forge aux énormes épaules
Lui disait de vieux mots et des choses si drôles,
Que cela l'empoignait au front, comme cela !
" Or tu sais bien, Monsieur, nous chantions tra la la
Et nous piquions les boeufs vers les sillons des autres :
Le Chanoine au soleil filait des patenôtres
Sur des chapelets clairs grenés de pièces d'or
Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor
Et l'un avec la hart, l'autre avec la cravache
Nous fouaillaient. - Hébétés comme des yeux de vache,
Nos yeux ne pleuraient plus ; nous allions, nous allions,
Et quand nous avions mis le pays en sillons,
Quand nous avions laissé dans cette terre noire
Un peu de notre chair.., nous avions un pourboire :
On nous faisait flamber nos taudis dans la nuit ;
Nos petits y faisaient un gâteau fort bien cuit. ...
" Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises,
C'est entre nous. J'admets que tu me contredises.
Or n'est-ce pas joyeux de voir au mois de juin
Dans les granges entrer des voitures de foin
Énormes ? De sentir l'odeur de ce qui pousse,
Des vergers quand il pleut un peu, de l'herbe rousse ?
De voir des blés, des blés, des épis pleins de grain,
De penser que cela prépare bien du pain ?...
Oh ! plus fort, on irait, au fourneau qui s'allume,
Chanter joyeusement en martelant l'enclume,
Si l'on était certain de pouvoir prendre un peu,
Étant homme, à la fin ! de ce que donne Dieu !
- Mais voilà, c'est toujours la même vieille histoire !

" Mais je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire,
Quand j'ai deux bonnes mains, mon front et mon marteau,
Qu'un homme vienne là, dague sur le manteau,
Et me dise : Mon gars, ensemence ma terre ;
Que l'on arrive encor quand ce serait la guerre,
Me prendre mon garçon comme cela, chez moi !
- Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi,
Tu me dirais : Je veux !... - Tu vois bien, c'est stupide.
Tu crois que j'aime voir ta baraque splendide,
Tes officiers dorés, tes mille chenapans,
Tes palsembleu bâtards tournant comme des paons :
Ils ont rempli ton nid de l'odeur de nos filles
Et de petits billets pour nous mettre aux Bastilles,
Et nous dirons : C'est bien : les pauvres à genoux !
Nous dorerons ton Louvre en donnant nos gros sous !
Et tu te soûleras, tu feras belle fête.
- Et ces Messieurs riront, les reins sur notre tête !

" Non. Ces saletés-là datent de nos papas !
Oh ! Le Peuple n'est plus une putain. Trois pas
Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière.
Cette bête suait du sang à chaque pierre
Et c'était dégoûtant, la Bastille debout
Avec ses murs lépreux qui nous racontaient tout
Et, toujours, nous tenaient enfermés dans leur ombre !

- Citoyen ! citoyen ! c'était le passé sombre
Qui croulait, qui râlait, quand nous prîmes la tour !
Nous avions quelque chose au coeur comme l'amour.
Nous avions embrassé nos fils sur nos poitrines.
Et, comme des chevaux, en soufflant des narines
Nous allions, fiers et forts, et ça nous battait là...
Nous marchions au soleil, front haut, - comme cela, -
Dans Paris ! On venait devant nos vestes sales.
Enfin ! Nous nous sentions Hommes ! Nous étions pâles,
Sire, nous étions soûls de terribles espoirs :
Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs,
Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne,
Les piques à la main ; nous n'eûmes pas de haine,
- Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux !

" Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous !
Le tas des ouvriers a monté dans la rue,
Et ces maudits s'en vont, foule toujours accrue
De sombres revenants, aux portes des richards.
Moi, je cours avec eux assommer les mouchards :
Et je vais dans Paris, noir marteau sur l'épaule,
Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle,
Et, si tu me riais au nez, je te tuerais !
- Puis, tu peux y compter tu te feras des frais
Avec tes hommes noirs, qui prennent nos requêtes
Pour se les renvoyer comme sur des raquettes
Et, tout bas, les malins ! se disent : " Qu'ils sont sots ! "
Pour mitonner des lois, coller de petits pots
Pleins de jolis décrets roses et de droguailles,
S'amuser à couper proprement quelques tailles.
Puis se boucher le nez quand nous marchons près d'eux,
- Nos doux représentants qui nous trouvent crasseux ! -
Pour ne rien redouter, rien, que les baïonnettes...,
C'est très bien. Foin de leur tabatière à sornettes !
Nous en avons assez, là, de ces cerveaux plats
Et de ces ventres-dieux. Ah ! ce sont là les plats
Que tu nous sers, bourgeois, quand nous sommes féroces,
Quand nous brisons déjà les sceptres et les crosses !... "
Il le prend par le bras, arrache le velours
Des rideaux, et lui montre en bas les larges cours
Où fourmille, où fourmille, où se lève la foule,
La foule épouvantable avec des bruits de houle,
Hurlant comme une chienne, hurlant comme une mer,
Avec ses bâtons forts et ses piques de fer
Ses tambours, ses grands cris de halles et de bouges,
Tas sombre de haillons saignant de bonnets rouges :
L'Homme, par la fenêtre ouverte, montre tout
Au roi pâle et suant qui chancelle debout,
Malade à regarder cela !
" C'est la Crapule,
Sire. Ça bave aux murs, ça monte, ça pullule :
- Puisqu'ils ne mangent pas, Sire, ce sont des gueux !
Je suis un forgeron : ma femme est avec eux,
Folle ! Elle croit trouver du pain aux Tuileries !
- On ne veut pas de nous dans les boulangeries.
J'ai trois petits. Je suis crapule. - Je connais
Des vieilles qui s'en vont pleurant sous leurs bonnets
Parce qu'on leur a pris leur garçon ou leur fille :
C'est la crapule. - Un homme était à la Bastille,
Un autre était forçat : et tous deux, citoyens
Honnêtes. Libérés, ils sont comme des chiens :
On les insulte ! Alors, ils ont là quelque chose
Qui leur l'ait mal, allez ! C'est terrible, et c'est cause
Que se sentant brisés, que, se sentant damnés,
Ils sont là, maintenant, hurlant sous votre nez !
Crapule. - Là-dedans sont des filles, infâmes ,
Parce que, - vous saviez que c'est faible, les femmes, -
Messeigneurs de la cour, - que ça veut toujours bien, -
Vous avez craché sur l'âme, comme rien !
Vos belles, aujourd'hui, sont là. C'est la crapule.

" Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle
Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont,
Qui dans ce travail-là sentent crever leur front...
Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ! ceux-là, sont les Hommes !
Nous sommes Ouvriers, Sire ! Ouvriers ! Nous sommes
Pour les grands temps nouveaux où l'on voudra savoir,
Où l'Homme forgera du matin jusqu'au soir
Chasseur des grands effets, chasseur des grandes causes,
Où, lentement vainqueur il domptera les choses
Et montera sur Tout, comme sur un cheval !
Oh ! splendides lueurs des forges ! Plus de mal,
Plus ! - Ce qu'on ne sait pas, c'est peut-être terrible :
Nous saurons ! - Nos marteaux en main, passons au crible
Tout ce que nous savons : puis, Frères, en avant !
Nous faisons quelquefois ce grand rêve émouvant
De vivre simplement, ardemment, sans rien dire
De mauvais, travaillant sous l'auguste sourire
D'une femme qu'on aime avec un noble amour :
Et l'on travaillerait fièrement tout le jour
Écoutant le devoir comme un clairon qui sonne :
Et l'on se sentirait très heureux ; et personne,
Oh ! personne, surtout, ne vous ferait ployer !
On aurait un fusil au-dessus du foyer...

" Oh ! mais l'air est tout plein d'une odeur de bataille !
Que te disais-je donc ? Je suis de la canaille !
Il reste des mouchards et des accapareurs.
Nous sommes libres, nous ! Nous avons des terreurs
Où nous nous sentons grands, oh ! si grands ! Tout à l'heure
Je parlais de devoir calme, d'une demeure...
Regarde donc le ciel ! - C'est trop petit pour nous,
Nous crèverions de chaud, nous serions à genoux !
Regarde donc le ciel ! - Je rentre dans la foule,
Dans la grande canaille effroyable, qui roule,
Sire, tes vieux canons sur les sales pavés :
- Oh ! quand nous serons morts, nous les aurons lavés
- Et si, devant nos cris, devant notre vengeance,
Les pattes des vieux rois mordorés, sur la France
Poussent leurs régiments en habits de gala,
Eh bien, n'est-ce pas, vous tous ? - Merde à ces chiens-là ! "

- Il reprit son marteau sur l'épaule.
La foule
Près de cet homme-là se sentait l'âme soûle,
Et, dans la grande cour dans les appartements,
Où Paris haletait avec des hurlements,
Un frisson secoua l'immense populace.
Alors, de sa main large et superbe de crasse,
Bien que le roi ventru suât, le Forgeron,
Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front !
maybella snow Jul 2013
it hurts there
                        no, higher than my rib bones
                          lower than my coller bone
        a little to the left of my breast bone
                there
right where my heart beats
  that's where the pain is
                        what pills can i take to help the pain?
(Extrait)

Aigles qui passez sur nos têtes,
Allez dire aux vents déchaînés
Que nous défions leurs tempêtes
Avec nos mâts enracinés.
Qu'ils montent, ces tyrans de l'onde,
Que leur aile s'ameute et gronde
Pour assaillir nos bras nerveux !
Allons ! leurs plus fougueux vertiges
Ne feront que bercer nos tiges
Et que siffler dans nos cheveux !

Fils du rocher, nés de nous-même,
Sa main divine nous planta ;
Nous sommes le vert diadème
Qu'aux sommets d'Éden il jeta.
Quand ondoiera l'eau du déluge,
Nos flancs creux seront le refuge
De la race entière d'Adam,
Et les enfants du patriarche
Dans nos bois tailleront l'arche
Du Dieu nomade d'Abraham !

C'est nous quand les tribus captives
Auront vu les hauteurs d'Hermon,
Qui couvrirons de nos solives
L'arche immense de Salomon ;
Si, plus ****, un Verbe fait homme
D'un nom plus saint adore et nomme
Son père du haut d'une croix,
Autels de ce grand sacrifice,
De l'instrument de son supplice
Nos rameaux fourniront le bois.

En mémoire de ces prodiges,
Des hommes inclinant leurs fronts
Viendront adorer nos vestiges,
Coller leurs lèvres à nos troncs.
Les saints, les poètes, les sages
Ecouteront dans nos feuillages
Des bruits pareils aux grandes eaux,
Et sous nos ombres prophétiques
Formeront leurs plus beaux cantiques
Des murmures de nos rameaux.
Destre' Apr 2015
Your hot breath on my neck
Sweet kisses
And soft bites

Your hand on my ***
The other in my hair
Pulling
Pulling me up
Pulling me closer

Were pressed up against eachother
Chest to chest
Groin to groin
One of your legs in between mine
Pinning me to the wall

I can feel your ******* pressing against my leg
I can feel your need
I can feel your want
And it makes me moan

Your hand trailing down my back
Under my shirt
Across my stomach
Up
Up

My heads spinning
I feel like im floating
A little voice whispers in my head
Pleades
Oh please
Oh please
Tuch me

So, this is what that feels like
To want someone

Oh please
Oh please
Wait
Voices, voices
Compare and contrast
Pros and cons

Your lips part against my neck
And I feel your hot breath
Then the moan of your sweet pleading whisper
"oh please, come on baby"

And im lost
Lost in you
Lost in your tuch
Lost in your lips against my neck
My shoulder
My coller bone
My... mmm

And all I can think about is how much I want you
Here
Now
Slow
Hard
Your lips
On me
Oh, please
Its all in my head
Dans le Jardin Royal ou l'on voit les statues,

Une Chimère antique entre toutes me plait ;

Elle pousse en avant deux mamelles pointues,

Dont le marbre veiné semble gonflé de lait ;


Son visage de femme est le plus beau du monde ;

Son col est si charnu que vous l'embrasseriez ;

Mais quand on fait le tour, on voit sa croupe ronde,

On s'aperçoit qu'elle a des griffes à ses pieds.


Les jeunes nourrissons qui passent devant elle,

Tendent leurs petits bras et veulent avec cris

Coller leur bouche ronde à sa dure mamelle ;

Mais, quand ils l'ont touchée, ils reculent surpris.


C'est ainsi qu'il en est de toutes nos chimères :

La face en est charmante et le revers bien laid.

Nous leur prenons le sein, mais ces mauvaises mères

N'ont pas pour notre lèvre une goutte de lait.
Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant
D'ivresse et de grandeur, le front vaste, riant
Comme un clairon d'airain, avec toute sa bouche,
Et prenant ce gros-là dans son regard farouche,
Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour
Que le Peuple était là, se tordant tout autour,
Et sur les lambris d'or traînant sa veste sale.
Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle,
Pâle comme un vaincu qu'on prend pour le gibet,
Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait,
Car ce maraud de forge aux énormes épaules
Lui disait de vieux mots et des choses si drôles,
Que cela l'empoignait au front, comme cela !
" Or tu sais bien, Monsieur, nous chantions tra la la
Et nous piquions les boeufs vers les sillons des autres :
Le Chanoine au soleil filait des patenôtres
Sur des chapelets clairs grenés de pièces d'or
Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor
Et l'un avec la hart, l'autre avec la cravache
Nous fouaillaient. - Hébétés comme des yeux de vache,
Nos yeux ne pleuraient plus ; nous allions, nous allions,
Et quand nous avions mis le pays en sillons,
Quand nous avions laissé dans cette terre noire
Un peu de notre chair.., nous avions un pourboire :
On nous faisait flamber nos taudis dans la nuit ;
Nos petits y faisaient un gâteau fort bien cuit. ...
" Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises,
C'est entre nous. J'admets que tu me contredises.
Or n'est-ce pas joyeux de voir au mois de juin
Dans les granges entrer des voitures de foin
Énormes ? De sentir l'odeur de ce qui pousse,
Des vergers quand il pleut un peu, de l'herbe rousse ?
De voir des blés, des blés, des épis pleins de grain,
De penser que cela prépare bien du pain ?...
Oh ! plus fort, on irait, au fourneau qui s'allume,
Chanter joyeusement en martelant l'enclume,
Si l'on était certain de pouvoir prendre un peu,
Étant homme, à la fin ! de ce que donne Dieu !
- Mais voilà, c'est toujours la même vieille histoire !

" Mais je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire,
Quand j'ai deux bonnes mains, mon front et mon marteau,
Qu'un homme vienne là, dague sur le manteau,
Et me dise : Mon gars, ensemence ma terre ;
Que l'on arrive encor quand ce serait la guerre,
Me prendre mon garçon comme cela, chez moi !
- Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi,
Tu me dirais : Je veux !... - Tu vois bien, c'est stupide.
Tu crois que j'aime voir ta baraque splendide,
Tes officiers dorés, tes mille chenapans,
Tes palsembleu bâtards tournant comme des paons :
Ils ont rempli ton nid de l'odeur de nos filles
Et de petits billets pour nous mettre aux Bastilles,
Et nous dirons : C'est bien : les pauvres à genoux !
Nous dorerons ton Louvre en donnant nos gros sous !
Et tu te soûleras, tu feras belle fête.
- Et ces Messieurs riront, les reins sur notre tête !

" Non. Ces saletés-là datent de nos papas !
Oh ! Le Peuple n'est plus une putain. Trois pas
Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière.
Cette bête suait du sang à chaque pierre
Et c'était dégoûtant, la Bastille debout
Avec ses murs lépreux qui nous racontaient tout
Et, toujours, nous tenaient enfermés dans leur ombre !

- Citoyen ! citoyen ! c'était le passé sombre
Qui croulait, qui râlait, quand nous prîmes la tour !
Nous avions quelque chose au coeur comme l'amour.
Nous avions embrassé nos fils sur nos poitrines.
Et, comme des chevaux, en soufflant des narines
Nous allions, fiers et forts, et ça nous battait là...
Nous marchions au soleil, front haut, - comme cela, -
Dans Paris ! On venait devant nos vestes sales.
Enfin ! Nous nous sentions Hommes ! Nous étions pâles,
Sire, nous étions soûls de terribles espoirs :
Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs,
Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne,
Les piques à la main ; nous n'eûmes pas de haine,
- Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux !

" Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous !
Le tas des ouvriers a monté dans la rue,
Et ces maudits s'en vont, foule toujours accrue
De sombres revenants, aux portes des richards.
Moi, je cours avec eux assommer les mouchards :
Et je vais dans Paris, noir marteau sur l'épaule,
Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle,
Et, si tu me riais au nez, je te tuerais !
- Puis, tu peux y compter tu te feras des frais
Avec tes hommes noirs, qui prennent nos requêtes
Pour se les renvoyer comme sur des raquettes
Et, tout bas, les malins ! se disent : " Qu'ils sont sots ! "
Pour mitonner des lois, coller de petits pots
Pleins de jolis décrets roses et de droguailles,
S'amuser à couper proprement quelques tailles.
Puis se boucher le nez quand nous marchons près d'eux,
- Nos doux représentants qui nous trouvent crasseux ! -
Pour ne rien redouter, rien, que les baïonnettes...,
C'est très bien. Foin de leur tabatière à sornettes !
Nous en avons assez, là, de ces cerveaux plats
Et de ces ventres-dieux. Ah ! ce sont là les plats
Que tu nous sers, bourgeois, quand nous sommes féroces,
Quand nous brisons déjà les sceptres et les crosses !... "
Il le prend par le bras, arrache le velours
Des rideaux, et lui montre en bas les larges cours
Où fourmille, où fourmille, où se lève la foule,
La foule épouvantable avec des bruits de houle,
Hurlant comme une chienne, hurlant comme une mer,
Avec ses bâtons forts et ses piques de fer
Ses tambours, ses grands cris de halles et de bouges,
Tas sombre de haillons saignant de bonnets rouges :
L'Homme, par la fenêtre ouverte, montre tout
Au roi pâle et suant qui chancelle debout,
Malade à regarder cela !
" C'est la Crapule,
Sire. Ça bave aux murs, ça monte, ça pullule :
- Puisqu'ils ne mangent pas, Sire, ce sont des gueux !
Je suis un forgeron : ma femme est avec eux,
Folle ! Elle croit trouver du pain aux Tuileries !
- On ne veut pas de nous dans les boulangeries.
J'ai trois petits. Je suis crapule. - Je connais
Des vieilles qui s'en vont pleurant sous leurs bonnets
Parce qu'on leur a pris leur garçon ou leur fille :
C'est la crapule. - Un homme était à la Bastille,
Un autre était forçat : et tous deux, citoyens
Honnêtes. Libérés, ils sont comme des chiens :
On les insulte ! Alors, ils ont là quelque chose
Qui leur l'ait mal, allez ! C'est terrible, et c'est cause
Que se sentant brisés, que, se sentant damnés,
Ils sont là, maintenant, hurlant sous votre nez !
Crapule. - Là-dedans sont des filles, infâmes ,
Parce que, - vous saviez que c'est faible, les femmes, -
Messeigneurs de la cour, - que ça veut toujours bien, -
Vous avez craché sur l'âme, comme rien !
Vos belles, aujourd'hui, sont là. C'est la crapule.

" Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle
Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont,
Qui dans ce travail-là sentent crever leur front...
Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ! ceux-là, sont les Hommes !
Nous sommes Ouvriers, Sire ! Ouvriers ! Nous sommes
Pour les grands temps nouveaux où l'on voudra savoir,
Où l'Homme forgera du matin jusqu'au soir
Chasseur des grands effets, chasseur des grandes causes,
Où, lentement vainqueur il domptera les choses
Et montera sur Tout, comme sur un cheval !
Oh ! splendides lueurs des forges ! Plus de mal,
Plus ! - Ce qu'on ne sait pas, c'est peut-être terrible :
Nous saurons ! - Nos marteaux en main, passons au crible
Tout ce que nous savons : puis, Frères, en avant !
Nous faisons quelquefois ce grand rêve émouvant
De vivre simplement, ardemment, sans rien dire
De mauvais, travaillant sous l'auguste sourire
D'une femme qu'on aime avec un noble amour :
Et l'on travaillerait fièrement tout le jour
Écoutant le devoir comme un clairon qui sonne :
Et l'on se sentirait très heureux ; et personne,
Oh ! personne, surtout, ne vous ferait ployer !
On aurait un fusil au-dessus du foyer...

" Oh ! mais l'air est tout plein d'une odeur de bataille !
Que te disais-je donc ? Je suis de la canaille !
Il reste des mouchards et des accapareurs.
Nous sommes libres, nous ! Nous avons des terreurs
Où nous nous sentons grands, oh ! si grands ! Tout à l'heure
Je parlais de devoir calme, d'une demeure...
Regarde donc le ciel ! - C'est trop petit pour nous,
Nous crèverions de chaud, nous serions à genoux !
Regarde donc le ciel ! - Je rentre dans la foule,
Dans la grande canaille effroyable, qui roule,
Sire, tes vieux canons sur les sales pavés :
- Oh ! quand nous serons morts, nous les aurons lavés
- Et si, devant nos cris, devant notre vengeance,
Les pattes des vieux rois mordorés, sur la France
Poussent leurs régiments en habits de gala,
Eh bien, n'est-ce pas, vous tous ? - Merde à ces chiens-là ! "

- Il reprit son marteau sur l'épaule.
La foule
Près de cet homme-là se sentait l'âme soûle,
Et, dans la grande cour dans les appartements,
Où Paris haletait avec des hurlements,
Un frisson secoua l'immense populace.
Alors, de sa main large et superbe de crasse,
Bien que le roi ventru suât, le Forgeron,
Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front !
Jerry Howarth Oct 2021
This is not a poem, this is a story of a an 83 yr old man, that
got away with lying aboat his actual age, so he could box,
for the light weight Dallas County Iowa, championship.

"Howath is the name and these are my two knock out fists, Gerald
and Ron, and I'm here to sign up for the light heavy weight championship boxing title of Dallas County."

That was my official registration to the County boxing Commisson.
They of course ask me my age and some other questions related to
my boxing experience, to which I lied very convincingly.

By the way, the way to lie convincinly is to literally believe yourself what you are lying about. I had spent hours telling myself the lies I told the Boxing Commission, so they had no doubt about what I told them about my boxing experience. I even had some fake newspaper articles about my boxing experiences that I printed on my home printing press. I'll tell more about this later in this story.

What motivated me o do this, was the current chjampion was the
Grandson of one of my high school class mates that I detested, because h was such a proud blow hard, about every athletical thing
he did, from being a baseball pitcher, a running back football player,
a wrestler and on and on he bragged about himself. One time when
I could not somach his bragging and pompous ay he walked, I confonted him to his face, actually his chin, as that was as close to
his face I stood. He was aout 6' 4'' and I was slightly over 6'. I looked him in the eyes and told him I and every one else in school was sick
and tired of his bragging about himself.

He then sneared a me, reached down and gabbed me by the coller of my shirt, and said. "Why you little dumb pimpsqueet, you aint nothing but a hog raising farm boy!" and shoved me hard against
the hall way wall, so I smacked the back of  my head against it, and
knocked out for a few minutes, long enough for someone dumping a cup full of water on my face to bring me alert. Then ol blow hard
spread it around that I had attemped to hit him and he "just naturally" defended himself and gave me a little shove.

But back to the main part of this story, I had been working out in the city gym, workig on my cardio, thats my breathing. I had been keeping up with my physical condition all of my life, so for an 83 yr old man  I am in good physical shape. I have been punching the heavy bag on daily basis , and have had someone bouncing a heavy medicine ball on my stomach five minutes every day, so I have  those three muscle stand outs on my stomach, tht every body ooos and aaas about.

I also sparred with young boys around 20 and 30 years old, convincing them I was just 28, by my foot work and bobbing and weaving and left hand jabs. I still had a good head of hair, which I
had dyed a light black, which also convinced the boxing commission that I was 38, actually the year I was bornd, 1938

My boxing bout with the young grandson of this high school class mate that I detested, was suppoe to be just a warm up match for him, in preperation for a title fight. He was the Dallas County Light Heavy Weight champion defending his title against some unbeaten
opponant. My goal was to knock him out, and disqualify his title fight.

Oh yes, I neglected to mention my boxing manager, who was a young 62 year old retired boxer. He didn't grow up in
Dallas County, Iowa,  so he had no idea of my bckground age. He came from New York or New something.  I had him convinced that I was just 38 yrs old also. I grew up in a small town called Clive about 60 miles from Des Moines, were the fight was scheduld. Clive was a town with a population of around 2500 when I lived there. Most of the people who knew me are living under ground,
or in a old folks home, so the secret of my age will not be revealed.
,
This grandson of the school mate I detested, is just like his Dad, a smart mouth, bragging, pompous, cocky strutton show boat. He has no idea who I am, but has already started boasting about what he is going to do t me.

"Hey, I'm only 27 yrs old and this old man I'm fighting is 38 yrs old. Somebody will have to help him through the ropes to get in the ring." "What's an old man like him still thinks he is a boxer?

"He ought to be sitting on his back porch, watching the rabbits and squirrels hop around."

"He claims  to be 38 yrs old, I'll knock him out in 38 seconds in round 3."
   ,
He came to the gym when I was working out one morning to scout me out; I put on an act of being slow and winded.

He yelled at me from a few feet away, "Hey old man, my kid sister
has a faster jab then you. You sure you want to fight me?"

My manager walked up to him, and gave him a double arm shove
out the door, so hard he stumbled. "You big mouth punk, crawl
back in the skunk hole you came from."

                           The Big Fight

I was in the ring first, and was warming up wih litle dance steps I had had learned in a dance studio, which I intended to use on him, BTW  his name was Virgil Thornley, but he took pride in calling himself, "V T"=Very Tuff.

He was taking his time coming to get nto the ring,  and when he did decide to enter, he did so with a bunch of short skirted cheer leading girls dancing to loud music being played. When he approched the ring, two of the girls, squatted down on one knee and VT than made a big show of standing on each of their leg, and pushed himself off, tumbling over the ropes onto the ring apron.
amid 40,000 loud cheering fans.

"Enjoy it while you can VT, becaus in about 15 minutes, five three minute rounds, yu're gonna have 40,000 stunned fans looking at you, sprawled half way under the ring ropes, watchng the referee
waving the fight over."
                                ROUND ONE
JT came quickly to the center of the ring with a stupid looking
grin on is face, hands down, swinging back and forth at his waist level.

I took a couple steps towad him, then through him a big surprize,
that stopped him in his tracks. I did a little two step tap dance, and in the few seconds it took him to recover from surprize, I took a quick step toward him and shot out a left jab, purposly hitting
his right eye. Over my years of boxing experience, I developed a
fast twist at the end of the jab. This little twist would tear the skin
producing a cut in the eyebrow, which it did to VT. I don't think he had ever bee cut before by the way he wiped his eye, leaving his face unprotected, of which I took advantage, and smacked him with
another quick jab on his nose, drawing another spurt of blood.

VT wasn't expexcting such an early barrage of attack, and strted back peddling. Once again, I put on my little tap dance,
to a 40,00 applauding, whistling crowd of men, women and teen agers. By now ol VT had no idea what to do with me. He took a quick look over at his corner for help. And when he did I took a big step foward and planed to quick left jabs on each of his eyes.

I heard the fight annoncer telling the radio listners, he had never seen such a show boating boxer like  Howarth is putting
on. He has VT totally confused, not knowing what to do with
him. He came in to this fight as a warm up for his upcoming defensive championship fight with Scrapiron Peel and he is being bloodied and cut up, by what in the boxing sport is considered old, a man close to his 40's but is moving like a 25 or 26 year old. Folks I don't recall Howarth in any past fights, but uh, hang on a moment Howarth is moving around VT, bobbing, weaving and talking to him, I can't quite read his lips, but someting about going down in uh, some round. Meanwhile VT continues to back peddle away from Howath, who is trying to cut him off....Oh! now Howarth stops chasing him and motioned with his hands to come in and fight. There's the bell ending this third round.

There is some kind of commotion going on behind me.... some one wants to tell me something, but is being detained by the police.
Hey officers, let him talk to me. Folks, this is the crasiest night I have ever experienced, let's see what this old man, I'm serious about Old, He mst be  "Uh how old are you, sir?"

"I'm just a couple years younger than Howarth. We  grew up together in Perry, Iowa. I'm 81 years old and that old man in the ring, he was known as "Howie" is 83 years old and...."

"Hold on just jack rabbit minute! Are you telling me, that Howarth,
  what did you call him? Howie, that boxer in the ring,  beating VT, the current light weight Dallas County champion, is 83 years old? Is that what you are saying?"

"Yep, dats whot Im sayng.We growed up t'gether, in da same school t'gether, wrestled and boxed t'gether, and I'm 81 years old and he was alays 2 yars older'n me, so I knows he is 83 yars old.

Folks., getting back to the igh, VT is circuling to his right to get in position to throw is left hook and then is righ overhand knock ut puncht . I think Howie is aware of what VT is trying and keeps circing to his left.


This is the  the round Howarth bragged he would KO VT. VT is coming out in his usual swagering way, Howarth had him intimiated in the first four rounds, with his little dancing jig and blooding his nose and eye. VT wasn't use to that kind of pressure, but his corner manager and some others that joined him, gave him a little pep talk, and so he has regained his cofidence. As usual Howarth, trys his little tap dance aa he approaches VT, it's gotten a little much and no one is cheering it.

I failed to ask you, old man, your name"

"I was known as Scrapieon in Perry, my real ame isRichard Peel.
Yo said dis is da round Howie is going to lower da boom on this young feller?"

"Well that's what he told the fight reporters in the news paper. But frankly, I have doubts that he can do it. Thus far all I've seen from your friend is  a few left jabs. He hasn't used his right in the entire fight."

"Well you just keep your eyes on his right; what yor going to see is a flurry of left jabs, ad out of nowhere his right and will suddenly show up and that will be the end of the fight."

Well folks there is just three minites left i thos round, if Howie is going to KO VT, he is ging tp alf to get more agressie than, oh,Howie just connected with a double left jab, and another one and he had VT weak leggedfromma barrage of jabs. He looks like he is about to go down OH WOW Howie hit him with a straight right hand punch right between his eyes and VT is on the canvas, tryng too ge up, the count is up to 5, 6,7 VT was up at the cnt of 8 bt collapst. The referee is waving the figt over, and tne Dallas County  light heavy weight champion has been kocked out by Howie Howarth in the 5th round just as he predicted.
ROUND oxing epeiec
Puisque le juste est dans l'abîme,
Puisqu'on donne le sceptre au crime,
Puisque tous les droits sont trahis,
Puisque les plus fiers restent mornes,
Puisqu'on affiche au coin des bornes
Le déshonneur de mon pays ;

Ô République de nos pères,
Grand Panthéon plein de lumières,
Dôme d'or dans le libre azur,
Temple des ombres immortelles,
Puisqu'on vient avec des échelles
Coller l'empire sur ton mur

Puisque toute âme est affaiblie,
Puisqu'on rampe, puisqu'on oublie
Le vrai, le pur, le grand, le beau,
Les yeux indignés de l'histoire,
L'honneur, la loi, le droit, la gloire,
Et ceux qui sont dans le tombeau ;

Je t'aime, exil ! douleur, je t'aime !
Tristesse, sois mon diadème !
Je t'aime, altière pauvreté !
J'aime ma porte aux vents battue.
J'aime le deuil, grave statue
Qui vient s'asseoir à mon côté.

J'aime le malheur qui m'éprouve,
Et cette ombre où je vous retrouve,
Ô vous à qui mon cœur sourit,
Dignité, foi, vertu voilée,
Toi, liberté, fière exilée,
Et toi, dévouement, grand proscrit !

J'aime cette île solitaire,
Jersey, que la libre Angleterre
Couvre de son vieux pavillon,
L'eau noire, par moments accrue,
Le navire, errante charrue,
Le flot, mystérieux sillon.

J'aime ta mouette, Ô mer profonde,
Qui secoue en perles ton onde
Sur son aile aux fauves couleurs,
Plonge dans les lames géantes,
Et sort de ces gueules béantes
Comme l'âme sort des douleurs.

J'aime la roche solennelle
D'où j'entends la plainte éternelle,
Sans trêve comme le remords,
Toujours renaissant dans les ombres,
Des vagues sur les écueils sombres,
Des mères sur leurs enfants morts.

Jersey, le 10 décembre.
Altaïr 9h
J'aime de manière trop forte.
Mais qui n'aime pas ne vie pas.
Et entre la vie et la mort il n'y a qu'un pas, n'est ce pas ?
L'amour mon amie,
Je ne le connais que très peu.
La peine a son encontre, semble coller à la peau.
Je ne serais étouffer,
Ce qui m'est impossible de toucher.
Bien trop **** l'amour me fut présenté,
Quand a la peine, je ne serai m'en échappé.
L'amour m'étant inconnu,
Sur le désespoir je jeté mon dévolu.
Aucun guide pour me montrer la voie,
Pour me dire que quand ont aime,
Il faut avoir une voix,
Il faut vouloir se battre,
Ou du moins, ne pas se laisser abattre.
Alors tu m'excuseras,
Si en croisant ton chemin,
Mon coeur choisi la fuite, au destin.
Car toi, mon amour, n'est qu'un figment de mon imagination.
Et entre désillusion et union,
Mon âme choisi la désunion.
Il se peut qu'il y ait une vingtaine de fautes de français. Je vous prie d'hésiter a les relevés ( ou pas, liberté d'expression et tout ça) .

— The End —