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Je tremble des lèvres et des cils
Tout en moi se raidit, je bande
Je suis possédé

C'est Ma Phénicienne qui est à la manoeuvre
C'est ma diablesse qui se manifeste
C'est Jézabel, muse fatale, qui est à l'oeuvre
C'est l'esprit de Jézabel qui m'infeste.
Telle Anat, la Cananéenne, la Sanguine,
Ma prêtresse de Baal, ma Sidonienne
Se farde les paupières d'antimoine
Et se coiffe langoureusement postée à la fenêtre.
Ses yeux de gazelle me dictent les mots
D'une rare luxure
Que je dépèce comme une meute de chiennes lubriques
Ses lèvres entrouvertes dégoulinent
De mots adultères
Et la débauche s'empare de mon trône.
Et le désir me piétine de ses chevaux emballés.
Mais **** de m'apeurer à l 'approche du combat qui s'annonce
Je m'agenouille et je vénère ma guerrière,
Ma prophétesse, mon YHWH
Ma souveraine et seule voix sur terre
Vierge de toute armure ou parure,
Jézabel, mère d'Athalie,
Jézabel dont je suis l 'homme de paille,
Le prostitué rituel,
Le moine poète
Qu'elle a défenestré !
Polby Saves Mar 2013
After over a month of near dying
My hands are functionable once again
Mostly,
Short shorn coiffe and a new(second hand) belt
And I'll be on my way
Thank you very much
J'ai l'âme, pour un lit, de regrets si touchée,
Que nul homme jamais ne fera que j'approche
De la chambre amoureuse, encore moins de la couche
Où je vis ma maîtresse, au mois de Mai couchée.

Un somme languissant la tenait mi-penchée
Dessus le coude droit, fermant sa belle bouche
Et ses yeux, dans lesquels l'archer Amour se couche,
Ayant toujours la flèche à la corde encochée :

Sa tête, en ce beau mois, sans plus, était couverte
D'un riche escofion (1) ouvré de soie verte,
Où les Grâces venaient à l'envie se nicher ;

Puis, en ses beaux cheveux, choisissaient leur demeure.
J'en ai tel souvenir que je voudrais qu'à l'heure
Mon cœur pour n'y penser plus devenu rocher.


1. Escofion est une coiffe de femme.
Nourrissez votre cœur du feu des charités,
Filles du Fils de l'homme, aux yeux pleins de clartés.
Aimez celle qu'un peuple appelle politesse.
Avant Notre-Seigneur, savoir vivre, qu'était-ce ?
Quelque chose au dehors, mais au fond, presque rien.
Etre civilisé, c'est bien ; poli, très bien ;
La politesse, fleur de l'homme charitable,
Règle notre attitude et rit à notre table,
Et donne un sens exquis aux choses du repas.
Science qui s'apprend, et qui ne s'apprend pas :
Code intime et profond, né dans la quiétude
Du cloître, et dont le monde, après, fit son étude.
L'âme où passa Jésus toujours en garde un pli,
Et c'est encor rester chrétien qu'être poli,
La politesse est reine et fait son doux royaume
Des cœurs purs, c'est un lis royal qui les embaume !
Non celle qui se montre en chapeaux élégants,
Bien qu'un homme se lise aux couleurs de ses gants,
Ni celle qui fatigue, ou bien qui complimente,
Obligée à se taire à moins qu'elle ne mente :
Mais celle-là qui règne avec simplicité,
Qui sait servir le miel pur de la vérité ;
Qui veut laisser chacun ou chacune à sa place,
Qui calme les transports, comme elle rompt la glace.
Parmi les charités, si légères au sol
Qu'elles foulent si peu, que l'on dirait un vol
Timide, à fleur déterre, ou d'ange ou d'hirondelle ;
Au nom des tout petits qui soupent sans chandelle
Sous les arbres, les yeux dans leurs cheveux trop longs,
Et viennent d'Italie avec leurs violons ;
Du vieux joueur de flûte, aux mèches toutes grises,
Et du pauvre, à genoux sur le seuil des églises,
Qui marmotte une antienne ou qui froisse les grains
Du rosaire, à la fête où vont les pèlerins ;
Parmi les charités, porteuses d'escarcelles,
D'un vers reconnaissant je veux célébrer celle
Qui passe en écoutant les plaintes des roseaux,
Et qui donne aux petits comme on donne aux oiseaux !
Fais ton miel admirable, ô reine des abeilles,
Charité, donne encor tes jours, ton cœur, tes veilles ;
Jésus multiplia les poissons et les pains.
Voyez, dans ce palais, dont les plafonds sont peints,
Où les lustres ont plus de branches que les arbres,
Où le peuple des sphinx taillés au cœur des marbres
Garde la cour sonore et les vastes paliers,
Château plein de frontons, d'urnes et de piliers,
Cette royale entant toute belle, qui foule,
Comme un jardin fleuri, l'éloge de la foule !
Eh bien, la charité qui lui parle à mi-voix
Saura lui retirer les bagues de ses doigts,
La perle éclose au coin de son oreille en flamme,
Sa chevelure où rit la gloire de la femme,
Sa chambre où le soleil allonge dans la paix
Sa large griffe d'or sur les tapis épais,
Ses miroirs éclatants, les servantes accortes,
Ce vestibule altier, plein de dessus de portes
Où des gens, dont le vent chiffonne le manteau,
Sont poudrés par Boucher et fardés par Watteau,
Et l'œil de ces bergers diseurs de douces choses,
Les grands vases de fleurs, où Sèvre a peint les roses !
Ses pieds si délicats chaussés de gros souliers,
Sa taille consacrée à d'humbles tabliers,
Sous sa coiffe de tulle et d'épingles légères,
L'enfant ira, parmi les âmes étrangères,
Fermer les yeux des morts, coudre le drap fatal,
Ou, sous les crucifix des murs de l'hôpital,
Au chevet d'un mourant dont la bouche blasphème,
Pour lui dire : « Je suis votre sœur qui vous aime ! »
Cette charité-là se nomme amour divin,
Elle enivre les cœurs, plus forte que le vin.
Père des charités, dont le Père pardonne,
Jésus, ô doux Jésus, pour qu'enfin l'on se donne
À vous, dont on tient l'âme et le cœur que l'on a,
Vous qui changiez en vin l'eau claire de Cana
Qui chantait en entrant sonore au col des vases,
Changez la boue en or dans nos cœurs lourds de vases.
Vous qui rendiez la vue à ceux dont les bâtons
Tâtent le pied des murs, nous marchons à tâtons,
Et nous sommes des sourds, et la pierre est pareille
À nous. Maître, mettez le doigt sur notre oreille !
Vous, dont l'ordre, au soleil qui sur le peuple luit,
Tirait Lazare blanc des brunies de la nuit,
Seigneur, ressuscitez aussi nos cœurs de roche,
S'il est vrai, ô Seigneur, que votre règne approche !
Mot-dièse : pharaonne
Synonyme : reine-pharaon
Exemple: Hapshepsout
Attributs : pagne court en chendjit
Coiffe-némès
Double-couronne pschent
Collier
Barbe postiche cérémonielle
Sceptre foral
Mot-cible : pharaonne
Synonyme : maîtresse souveraine
Exemple : Maakarê
Attributs: double plume sur mortier
Robe fourreau
Croix ankh
Serpent-Uraeus
Couronne néret
Mot-balise : momie
Mot-clic : le sistre
Mot-clé : la ménat
Tous les mots du monde
Dièse cible clic clé ou balise
Tous les hashtags du monde
Entre croisillons et carrés
Ne mettront sous étiquette ni label
Qu'une infime parcelle intérimaire
De ma pharaonne titulaire.
Ses hanches généreuses s'imbriquent
Idéalement dans l'architecture des pyramides fanfaronnes
Ses courbes défient les lignes droites lubriques des pierres
Et serpentent en gazouillant
Comme des vautours tumides
Entre les grains de sable humide
Et l'oeil du cyclone solaire.
Ma pharaonne porte barbiche cérémonielle
Tous azimuts elle agite son hochet sacré
Et tous les mois sont avril pour elle
Qui ne se découvre jamais d'un fil de siècle.
Veuve numide jamais nue
Mais toujours vulve sincère à neuf têtes
Jamais postiche, jamais potiche, Jamais cruche, jamais crèche
Pharaonne de plein exercice,
Dame de haute lignée tout simplement fraîche
Et éternellement dispose
A célébrer en elle les clics et les clacs de l'immortalité.
Quand l'été, dans ton lit, tu te couches malade,
Couverte d'un linceul, de roses tout semé,
Amour, d'arc et de trousse et de flèches armé,
Caché sous ton chevet, se tient en embuscade.

Personne ne te voit, qui d'une couleur fade
Ne retourne au logis ou malade ou spasmé ;
Qu'il ne sente d'Amour tout son cœur entamé,
Ou ne soit ébloui des rais de ton œillade.

C'est un plaisir de voir tes cheveux arrangés
Sous un scofion (1) peint d'une soie diverse ;
Voir deçà, voir delà tes membres allongés,

Et ta main qui le lit nonchalante traverse,
Et ta voix qui me charme, et ma raison renverse
Si fort que tous mes sens en deviennent changés.


1. Escofion, scofion : Coiffe de femme.
Satvik gupta Aug 2022
The  paths crossed in a way,

Just like seeing the sun on a bright shiny day .

Imagining situations like finding a needle in a hay .

Can I stop the time and save it as my cache ?

I am gonna take my time and just disobey ,
The past experiences which haunts me in the  nights and these ****** days .

This day doesn't feels like as my everyday .

oh look ! I found someone , just like me gazing at the stars ,  coiffe

Finding where I am lost ,

Would have been good ,
if it was a dream I would say .

Silence screams now as if it's its payday .

Not in a court , being judged ,
staring at the Themis where she would sway.

long time , haven't seen myself around the things for which I used to pray .

The paths crossed in such a way ,

Ah ! in the end
I am  gonna be just okay ,

Yes,

just okay ..........
Chris Slade Jan 2019
Back then - as a lad he picked up his millions from his dad. He’s Trump.
Yeh - Dad made millions… passed one on… he picked it up and started the run -
Need to make a zillion? Just watch this - be rude about people take the ****.
Buy a bit of land - build a casino - use slave labour - treat em like dirt - we know,  in Atlantic City, It’s a dump…

Moves On. Stamps on the meek makes ‘em squirm - He’s Trump.
Do something naughty - Oi - we saw yer - I’ll cover it up - get a good lawyer.
Loves the limelight can’t get enough… **** Star? Can’t tell the truth...makes up stuff
One rule for me - one for you… Fancy a slinky bird will she *****? Fancy a ****?

Say you didn’t do it - who’s to know… He’d refuse a pardon to an innocent on death row. "I’m Trump".
I’m a bit special and Life’s a doddle… Havin’ it off with a Slovenian model (or two)…
Yeh…fancy a broad grab her *****… I’m up for President and obviously I’m not fussy.
And, behaving like a total ***** house doesn’t stop you from reaching the white house… He’s Trump.

He won the nomination and the election - power makes him nuts, gives him a cerebral *******. He’s Trump!
Smarmy? Yes…but in charge. Yes! Barmy! So I won’t let gay people join the army.
Immigration control Law and order?… won’t let Mexicans cross the border.
Heavy malice aforethought and negative intent. ******* I’m the President. "I’m Trump!"

Thinning hair - Tonsorial arts…let it grow… swirl it - coiffe it - spray it gold, spray again with ‘hard to hold’ - "I’m Trump!
In the wind it unfurls and makes him look like a ****…but he has the answer - the baseball hat…
And the cap allows him to carry the message… Making America Great Again!…impressive!
The permatan the orange strangulated hues… completes the picture, ties the noose…  Internationally - Bit of a chump.

Sociopathic with a personality disorder. Narcisist!…Doesn’t drink so he can’t be ****** - But He’s Trump.
Tell a lie, a big one - deny it. Most sensible people wouldn’t even try it - but he does.
Whatever you think… and it’s been said, he eats big Macs whilst he’s in bed - Tweeting!
How does he do it? What a nerve - a shining example to the people he should serve… They could be going to do ‘the dump’

Foreign policy? …ask the Pope… He summed it up in a glance…NOPE! Putin ‘NYET!” Macron ‘NON’. No go for Trump.
He insults the press corps at home and abroad…It’s fake news this - fake news that - read the message on the hat!
“Impeach… Impeach” some folks cry… “**** the lot of you it’s do or die! I ain’t going down without a fight” -
So, after all the brickbats, guffaws, jeers and jokes… He loses it… lights the fuse… That’s all folks! That was Trump!

Trouble is he could take a lot of people with him! And he will... He's Trump!
Prêtre, ta messe, écho des feux de peloton,
Est une chose impie.
Derrière toi, le bras ployé sous le menton,
Rit la mort accroupie.

Prêtre, on voit frissonner, aux cieux d'où nous venons
Les anges et les vierges,
Quand un évêque prend la mèche des canons
Pour allumer les cierges.

Tu veux être au sénat, voir ton siège élevé
Et ta fortune accrue.
Soit ; mais pour bénir l'homme, attends qu'on ait lavé
Le pavé de la rue.

Peuples, gloire à Gessler ! meure Guillaume Tell !
Un râle sort de l'orgue.
Archevêque, on a pris pour bâtir ton autel
Les dalles de la morgue.

Quand tu dis : - Te Deum ! nous vous louons, Dieu fort !
Sabaoth des armées ! -
Il se mêle à l'encens une vapeur qui sort
Des fosses mal fermées.

On a tué, la nuit, on a tué, le jour,
L'homme, l'enfant, la femme !
Crime et deuil ! Ce n'est plus l'aigle, c'est le vautour
Qui vole à Notre-Dame.

Va, prodigue au bandit les adorations
Martyrs, vous l'entendîtes !
Dieu te voit, et là-haut tes bénédictions,
Ô prêtre, sont maudites !

Les proscrits sont partis, aux flancs du ponton noir,
Pour Alger, pour Cayenne ;
Ils ont vu Bonaparte à Paris, ils vont voir
En Afrique l'hyène.

Ouvriers, paysans qu'on arrache au labour,
Le sombre exil vous fauche !
Bien, regarde à ta droite, archevêque Sibour,
Et regarde à ta gauche :

Ton diacre est Trahison et ton sous-diacre est Vol
Vends ton Dieu, vends ton âme.
Allons, coiffe ta mitre, allons, mets ton licol,
Chante, vieux prêtre infâme !

Le meurtre à tes côtés suit l'office divin,
Criant : feu sur qui bouge !
Satan tient la burette, et ce n'est pas de vin
Que ton ciboire est rouge.

Le 7 novembre, à Jersey.
Ryan O'Leary Jun 2019
Creases on the mountain,
           bon coiffe.

Cardin'ated with Parisian
                flair.

Pompiers comb the hills,
summer heat and pestilence
               is rife.

  The Marquis de Sade
       enjoys the view,

Bonnieux in full sun swelters.

Hell fires, ha ha, from Lacoste
        in evening shade.

— The End —