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Poems

Pour savoir le jour et l'heure
Où tu es plus portée à l'amour
J'ai entrepris la lecture des Secrets de l'Amour, du poète Koka
Et je sais désormais que tu es femme-lotus
Volupté Parfaite comme il n'en existe qu'une sur un million
Tu me provoques, tu me charmes, tu me fascines
Tu me subjugues, tu es ma Muse, ma courtisane de haut rang
Tu possèdes les soixante-quatre arts libéraux
Et les trente-deux modes musicaux de Radha,
Amante de Krishna,
Tu es multiple de huit, ma biche-jument-éléphante
Tu es magique et ensorceleuse
Tu t'appelles Padmini, Ganika
Tu es espiègle , tu es folâtre, ma Nanyika
Avec toi je peux m'unir sans péché
Ma pudique impudique
Car tu sais tout ce qu'on peut faire
Quand les lumières sont éteintes
Et les passions enflammées.
Tu sais apprendre à parler aux perroquets et aux sansonnets
Tu pratiques les combats de coqs, de cailles et de pigeons
Tout comme les combats de la langue
Tu sais faire un carrosse avec des fleurs.
Je ne sais encore si je suis homme-bleu, Homme-lièvre ou homme-cerf
Moi qui me croyais homme-raccoon,
Homme-orphie et homme-mangouste
J'ai baisé l'image de ton ombre portée
Sur l'oreiller rose ce matin
Un baiser de déclaration
Un plaisir sans merci et sans trève
Que ton ombre m'a rendu
En me besognant
De la langue, des mains et des pieds
Et de toutes nos parties honteuses comme honnêtes
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup,
Corps pour corps,
Yoni pour lingam !
Que d'égratignures tu m'as infligées de tes ongles acérés
La patte de paon et le saut du lièvre
Me marquent à jamais
Et je t'ai imprimé sur ta chair la feuille de lotus bleu.
Et de morsures en morsures
J'ai saisi avec mes lèvres tes deux lèvres
Tandis que tu jouais à me saisir la lèvre inférieure.
Si tu rêves comme moi d'impudiques amours
Si tu rêves comme moi d'écrire un nouveau chapitre
Aux huit cents vers du Ratira-Hasya,
Les Secrets de l'Amour, du poète Koka,
Retrouvons nous en congrès, veux-tu,
Avant que l'été ne s'achève
Au congrès de la femme-lynx-lotus et de l'homme-raccoon-mangouste
Si tu rêves d'impudiques amours
Si tu veux que je chante ta semence d'amour
Ton kama solila, mélange de lys et de musc.
Ain Sep 2020
Khoobsoorti sadaf ki be misaal hoti hai....
Raaz hai uska jo chipa us mein ek moti hai.....

Sadaf ke do pat gar misaal e miya biwi hain...
Unki shadi ka rishta hi woh chipa moti hai...

Naazuk magar bohot woh baareek taar hota hai. ....
Jo us moti ko bana ke haar apne mein pirota hai...

Lamhe se lamha judta hai to ek zindagi banti hai...
Aur do zindagiyan milti hai to  ek shadi ki ladi banti hai...

Qadam se qadam milane mein khud ki pehchaan bhi khoti hai...
Alag se rang mein rangi phir shaksiyat dono ki nikharti hai....

Azwaji zindagi ke kuch apne masale bhi hote hain...
Kaanton se bhari raahon mein paththar bhi biche hote hain....

Zakhm in rahon par chal kar zaroor hasil hote hain...
Tab woh dono hi to ek duje ka marham hote hain...

17 saalon mein maine to bas itna hi seekha hai....
Hai woh kaamyaab rishta mohabbat se jisko seecha hai...

Sona chandi jis tarah ek aurat ko sajata hai...
Pyar o ehteraam waise hi rishte ko banata hai...

Wafa ka bhi to ek bohot ehm muqaam hota hai...
Qaayam uske dam pe hi to aitmaad hota hai....

Kuch aise hi to daqeeq yeh uroosi rishte hote hain....
Beinteha mohabbat se jinhe in jodon ne seechein hain...

25 o 50 salon ka yeh safar e taweel mubarak **. ..
Aapko yeh khoobsurat qaid e hayaat mubarak **. ..

Dua karti hain "Ain" laa zawal mausam e ulfat **....
Masrur rahe hayaat, har lamha pur rifaqat **...
La Rochefoucauld dit, Madame,
Qu'on ne doit pas parler de soi,
Ni ?.. ni ?.. de ?.. de ?.. sa ?.. sa ?.. sa femme.
Alors, ma conduite est infâme,
Voyez, je ne fais que ça, moi.

Je me moque de sa maxime.
Comme un fœtus dans un bocal,
J'enferme mon « moi » dans ma rime,
Ce bon « moi » dont me fait un crime
Le sévère Blaise Pascal.

Or, ce ne serait rien encore,
On excuse un... maudit travers ;
Mais j'enferme Toi que j'adore
Sur l'autel que mon souffle dore
Au Temple bâti par mes vers ;

Sous les plafonds de mon Poème,
Sur mes tapis égyptiens,
Dans des flots d'encens, moi qui T'aime,
Je me couche auprès de Toi-même
Comme auprès du Sphinx des Anciens ;

Tel qu'un Faust prenant pour fétiche
L'un des coins brodés de tes bas,
Je Te suis dans chaque hémistiche
Où Tu bondis comme une biche,
La Biche-Femme des Sabbats ;

Comme pour la Sibylle à Cumes,
Mon quatrain Te sert de trépied,
Où, dans un vacarme d'enclumes,
Je m'abattrai, couvert d'écumes,
Pour baiser le bout de ton pied ;

À chaque endroit de la césure,
D'un bout de rythme à l'autre bout,
Tu règnes avec grâce et sûre
De remplir toute la mesure,
Assise, couchée, ou debout.

Eh, bien ! j'ai tort, je le confesse :
On doit, jaloux de sa maison,
N'en parler pas plus qu'à la messe ;
Maxime pleine de sagesse !
J'ai tort, sans doute... et j'ai raison.

Si ma raison est peu touchante,
C'est que mon tort n'est qu'apparent :
Je ne parle pas, moi, je chante ;
Comme aux jours d'Orphée ou du Dante,
Je chante, c'est bien différent.

Je ne parle pas, moi, Madame.
Vous voyez que je n'ai pas tort,
Je ne parle pas de ma femme,
Je la chante et je clame, clame,
Je clame haut, sans crier fort.

Je clame et vous chante à voix haute.
Qu'il plaise aux cœurs de m'épier,
Lequel pourra me prendre en faute ?
Je ne compte pas sans mon hôte,
J'écris « ne vends » sur ce papier.

J'écris à peine, je crayonne.
Je le répète encor plus haut,
Je chante et votre Âme rayonne.
Comme les lyres, je résonne,
Oui... d'après La Rochefoucauld.

Ah ! Monsieur !.. le duc que vous êtes,
Dont la France peut se vanter,
Fait très bien tout ce que vous faites ;
Il dit aux femmes des poètes :
« Libre aux vôtres de vous chanter !

Dès qu'il ne s'agit plus de prose,
Qu'il ne s'agit plus des humains,
Au Mont où croît le Laurier-Rose,
Qu'on chante l'une ou l'autre chose,
Pour moi, je m'en lave les mains. »

Donc, sans épater les usages,
Je ferai, Madame, sur Vous
Dix volumes de six cents pages,
Que je destine... pas aux sages,
Tous moins amoureux que les fous.

Pour terminer, une remarque,
(Si j'ose descendre à ce ton,
Madame), après, je me rembarque,
Et je vais relire Plutarque
Dans le quartier du Panthéon :

Sans la poésie et sa flamme,
(Que Vous avez, bien entendu)
Aucun mortel, je le proclame,
N'aurait jamais connu votre âme,
Rose duParadis Perdu ;

Oui, personne, dans les Deux-Mondes,
N'aurait jamais rien su de Toi.
Sans ces... marionnettes rondes,
Les Vers bruns et les Rimes blondes,
Mais, oui, Madame, excepté moi.