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solenn fresnay Mar 2012
A Odessa je suis morte un matin d’octobre
Si je devais revivre je voudrais être psychopathe et brûler des maisons
Non, surtout pas ça
C’est effroyable de savoir écrire, même juste un peu.

                                                               ­               …/…

Marcher
Errer
Déambuler
Fermer les yeux
Ne plus penser
Mourir demain
Il faudrait que je meure demain
Mais vraiment, je veux dire
Me pendre au cerisier
M'étouffer avec le noyau d'une cerise
N'importe quoi
Trouver un truc
Mais mourir demain
Pour justifier ma raison d’être
Simplement poser mon stylo
Sur cette jolie place ensoleillée je vous ai regardé
Vous lisiez les yeux fermés

ALORS CHUT !

Pour justifier ma raison d’écrire
Simplement m’envoler
Ne plus avoir à me justifier
Etre juste un peu plus simple
Partir
Continuer l’errance à Odessa
Devenir transparente
La peau sur les os
Rêver
Pourquoi elle
Pourquoi moi

Dans le fond
Je ne suis pas bien différente de vous
Je n'avais rien à écrire
Je n'ai rien à te dire
De ma vie tu ne sais rien
Et si je dois mourir demain
Tu découvriras alors peut-être
Je dis bien peut-être

Et si tu lis ces lignes demain
Tu comprendras alors peut-être
Je dis bien peut-être

A Odessa cet après-midi
Je n'ai fait que vous regarder
Peut-être aurais-je dû m'y poser

Je travaille pour survivre
Je vis pour écrire
J’écris comme je respire
Le souffle coupé
Je tombe.
Puisque je dois mourir demain
Juste fermer les yeux
M’éclater la tête contre le radiateur

A Odessa cet après-midi
Je n'ai fait que vous regarder
Un jeu dangereux qui se joue uniquement à la première personne.

A Odessa cet après-midi
Nous avions rendez-vous
Tu n'aurais jamais dû venir, maman.
Marian Jan 2014
~-English-~

Winter Again

The bitter air stings my face
And I can see my breath;
Only the birds of Winter remain,
The others have flown South.

Flowers remain asleep,
As the Arctic winds rage.
The only green trees
Are those mighty firs.

Snow and ice have
Rained upon the gardens.
Autumn shades are gone,
Winter has taken the lead.

Winter is such a joy,
When snowflakes kiss your cheeks;
And cling to your hair,—
Oh how I love Winter!

The lake is frozen in ice
And trees are bent over in snow.
At night the wolves howl to the moon
Complaining of the cold.

Silence and long dark months,
And waiting for Spring to dawn.
Slowly daylight lengthens,
And the air grows warmer.

Then on one day,
I ventured outside.
I saw Spring had arrived,
And Winter had flown away.


Timothy and Marian


~-French-~

Hiver à nouveau

L'air amer pique mon visage
Et je peux voir mon souffle ;
Seuls les oiseaux de l'hiver restent,
Les autres ont volé vers le sud.

Fleurs restent endormis,
Comme la rage des vents arctiques.
Les arbres verts uniquement
Sont celles des sapins puissants.

Neige et glace peuvent
Fit pleuvoir sur les jardins.
Nuances de l'automne ont disparu,
Hiver a pris les devants.

L'hiver est une telle joie,
Quand les flocons de neige embrassent tes joues ;
Et s'accrochent à vos cheveux, —
Oh comme j'aime hiver !

Le lac est gelé dans la glace
Et les arbres sont repliées dans la neige.
Dans la nuit, les loups hurlent à la lune
Se plaindre du froid.

Silence et mois longue et sombres,
Et en attente de printemps à l'aube.
Lentement la lumière du jour s'allonge,
Et l'air devient plus chaud.

Puis sur un jour,
Je me hasardai à l'extérieur.
J'ai vu le que printemps était arrivé,
Et l'hiver était envolé.


Timothy et Marian


~-Russian-~

Зима снова

Горького воздуха укусы мое лицо
И я могу видеть мое дыхание;
Осталось только птиц зимой,
Другие летали Юг.

Цветы остаются спит,
Как арктические ветры ярости.
Только зеленые деревья
Это те могучие ели.

Снег и лед
Дождь на сады.
Осенние оттенки ушли,
Зима взяла на себя инициативу.

Зима-это такая радость,
Когда снежинки поцеловать ваши щеки;
И цепляются за ваши волосы, —
Ох как я люблю зимой!

Озеро замерзает в лед
И деревья наклонился в снегу.
Ночью волки воют на Луну
Жаловаться на холод.

Тишина и длинные темные месяцы,
И ждет весны до рассвета.
Медленно летнее удлиняет,
И воздух теплее.

Затем на один день,
Я решился снаружи.
Я увидел, что пришла весна,
И зимой улетел прочь.


*Тимоти и Мэриан
This is a Dad and Daughter collaboration. Hope you enjoy!
If so, then we may well do more. :)
© Timothy 9 January, 2014.
© Marian 9 January, 2014.
Dan Bolens Sep 2013
Il ya une rose je sais
Présent uniquement dans le plus beau jardin
La tige longue et mince, pas d'épines
Les pétales doux comme de la soie
L'arôme, un matin de printemps
La plus belle rose
Dans le plus beau jardin

Cependant, une telle rose ne pouvait pas aimer une fleur comme moi
La fleur qui ne vit pas dans le plus beau jardin
La fleur avec une tige dentelée et pétales manquants
La fleur qui ne fait jamais assez de soleil
La fleur qui ne veut rien de plus que d'être planté à côté de celle plus belle rose

Vous voyez, la fleur aime que plus belle rose
Mais la rose ne saura jamais

Je t'aime
Je voudrais pouvoir vous dire
Et savez vous aimeriez moi

S'il vous plaît ne pas aller
Rester un peu plus longtemps
Morgane Moal Jun 2014
Permettez moi de partir
**** de ces roses fleuries
Une image artificielle
De ce monde industriel
Qui ne court qu'à la perte
N'étant pas une découverte.
Uniquement m'évader
Et arrêter de rêver,
Altérer ces fantasmes
Avec de l’enthousiasme
Et les métamorphoser
Pour en faire réalité.
Jon Shierling Jul 2014
Aujourd'hui, aujourd'hui .....

Est-ce que je n'ai pas se tenir à côté des rives de la rivière, des pleurs l'encre mon stylo doit avoir utilisé sur de simples mots de regret ou de honte ou nostalgie.

Nostalgie d'un baiser de fleurs, n'avez-vous pas témoin moi par écrit la calligraphie dans le sable avec l'écharde de rupture d'une épée?

Aujourd'hui, aujourd'hui .....

Vous avez daigné rendre visite de nouveau dans les petites heures, un lotus dans la vallée Ishii, retourneraient dans gouttes d'incandescence.

N'ai-je pas wince avec une nostalgie pour quelque chose que je peux à peine n'oubliez pas enregistrer dans les rêves et clignote, ce mystère vous écrire?

Aujourd'hui, aujourd'hui .....

Morceaux de papier sont tout ce qui peut rester comme preuve que ce que j'ai connu était quelque chose qui n'existait pas dans la réalité une fois.

Je n'ai pas compte que ces révolutions dans mon coeur sont uniquement l'absence d'avoir quelqu'un près de verser mon amour?
Masmer Sep 2018
A celui dont le ciel a maudit les mirettes,
Comme vieil oiseau à l’aile artificielle.
Vole, bien peu adroit, accepte mais rejette,
En deuil de la clarté, et pleure sa lourde attelle.

Celui qui en dépit des voix et des regards
Ne tira pas la bride, au quadruple galop
S’enfonça dans le trou, la vie et son traquenard.
Et maintenant de son être recherche les morceaux.

Enfin, l’exotique reptile, exhibant ses atouts :
Sombres et ternes couleurs ornent son capuchon,
Pourtant si attirantes, quand il se tient debout.
Il porte ce qu’il trouve beau, c’est sa grande conviction.

Volatile épuisé, serpent ou équidé,
Le bipède leur donnera sa petite mine d’or,
Dans son pelage blanc, coton immaculé.
L’Homme vit uniquement pour défier la mort.
Hey here's a poem in French, because I like writing and I'm French so heck.
J'ai presque peur, en vérité,
Tant je sens ma vie enlacée
À la radieuse pensée
Qui m'a pris l'âme l'autre été,

Tant votre image, à jamais chère,
Habite en ce coeur tout à vous,
Mon cœur uniquement jaloux
De vous aimer et de vous plaire ;

Et je tremble, pardonnez-moi
D'aussi franchement vous le dire,
À penser qu'un mot, un sourire
De vous est désormais ma loi,

Et qu'il vous suffirait d'un geste.
D'une parole ou d'un clin d'oeil,
Pour mettre tout mon être en deuil
De son illusion céleste.

Mais plutôt je ne veux vous voir,
L'avenir dût-il m'être sombre
Et fécond en peines sans nombre,
Qu'à travers un immense espoir,

Plongé dans ce bonheur suprême
De me dire encore et toujours,
En dépit des mornes retours,
Que je vous aime, que je t'aime !
Vous vous êtes penché sur ma mélancolie,

Non comme un indiscret, non comme un curieux,

Et vous avez surpris la clef de ma folie,

Tel un consolateur attentif et pieux ;


Et vous avez ouvert doucement ma serrure,

Y mettant tout le temps, non ainsi qu'un voleur,

Mais ainsi que quelqu'un qui préserve et rassure

Un triste possesseur peut-être recéleur.


Soyez aimé d'un cœur plus veuf que toutes veuves,

Qui n'avait plus personne en qui pleurer vraiment,

Soyez béni d'une âme errant au bord des fleuves

Consolateurs si mal avec leur air dormant ;


Que soient suivis des pas d'un but à la dérive

Hier encor, vos pas eux-mêmes tristes, ô

Si tristes, mais que si bien tristes ! et que vive

Encore, alors ! mais par vous pour Dieu, ce roseau,


Cet oiseau, ce roseau sous cet oiseau, ce blême

Oiseau sur ce pâle roseau fleuri jadis,

Et pâle et sombre, spectre et sceptre noir : Moi-même !

Surrexit hodie, non plus : de profundis.


Fiat ! La défaillance a fini. Le courage

Revient. Sur votre bras permettez qu'appuyé

Je marche en la fraîcheur de l'expirant orage,

Moi-même comme qui dirait défoudroyé.


Là, je vais mieux. Tantôt le calme s'en va naître.

Il naît. Si vous voulez, allons à petits pas,

Devisant de la vie et d'un bonheur peut-être

Non, sans doute, impossible, en somme, n'est-ce pas ?


Oui, causons de bonheur, mais vous ? pourquoi si triste

Vous aussi ? Vous si jeune et si triste, ô pourquoi,

Dites ? Mais cela vous regarde, et si j'insiste

C'est uniquement pour vous plaire et non pour moi.


Discrétion sans borne, immense sympathie !

C'est l'heure précieuse, elle est unique, elle est

Angélique. Tantôt l'avez-vous pressentie ?

Avez-vous comme su - moi je l'ai - qu'il fallait


Peut-être bien, sans doute, et quoique, et puisque, en somme,

Éprouvant tant d'estime et combien de pitié,

Laisser monter en nous, fleur suprême de l'homme,

Franchement, largement, simplement, l'Amitié.

— The End —