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The internal battle..eternal....(one from the vault)


Lucifer and Jehovah dancing some mad bossa nova

While angels on horse backs fought devils with black jacks

The white dove of peace had surrendered his lease

So God ripped off his wings.. he no longer sings

Then the Devil ripped out his heart so it could end at the start.

Wagner and Chopin got frightened..

..and off they ran.

But Beethoven and Bach were sat in the park

Composing arias to fight Hells hot fires.

While Chekhov and Handel burned coramandel

But the smoke from that pyre stank like a byre.

Socrates was sat dispensing the ethics

Hippocrates swore while dishing out medics

The Muses were musing one or two were enthusing

Oooh look.. the good against sinner

Let's go down the bookies and have a bet on the winner.

Cometh the day cometh the morn

Cometh the hour cometh the dawn.

Here is Joshua blowing his horn

And here comes Gabriel but all that he meets

Are the countless dead lining up on the streets

And the wounded and deathbound far far below

I feel sorry for Gabriel I wish he could go.

But Picasso arrives and cries

My God it's my Guernica I'll do a pastiche

Oh F*ck it he says and has a pastis (or two)

Then Pollack turns up totally ******

Picks up a paint and says what I have missed?

What a fantastic sight.. angels flashing demons crashing

The hounds of Hell with teeth a gnashing

Then Neptune arrives astride his watery chariot

Scything through Demons and sat beside Judas Iscariot

Mermen and mermaids mercilessly slayed

By Beelzebubs prototypes

Those that live in the black nights.

But as the dawn breaks God knows what it takes

So he sends for his legions calls out to all regions

Take arms and do battle

Till we hears Satans death rattle.

And the heavens rip asunder to the sound of the thunder.

Satan rings on Hells bell.. tells them all is not well

Then disappears from our sight as if he's turned off the light.

Then I awake with a start knowing that I've been a part

Of something vast something grand

A spiritual war being fought in this land

I am alive and I shall survive.

PRAISE BE.
Twirling madly with his stars
In Arles
Surrounded by night at the café
Where he drank pastis

Bonding
With his sun  illuminated wheat
Taking a walk among
The wind blown cypress trees
His girating irises
His spinning suns

Loosing my eyes
in his self portrait of red hair
intent stare
Of genius

How sad ...they never told you
What a giant you were

Colette Anne Naegle
copyrights 2005
Paul d'Aubin Jan 2016
Florilèges de  trois poésies sur le café «Naziunale»
de Vicu

1- Premier Poème sur le café de Vicu
(Été 2010)
Un marronnier et trois tilleuls
Sur la fraîcheur comme un clin d'œil
Sous le soleil immobile
Dans l'ombrage des charmilles

Une façade de granit
Sur une salle composite
Sur les murs plusieurs footballeurs
Et d'un vieux berger la vigueur.

Pouvoir s'asseoir, se reposer
Et par-dessus tout siroter
Un verre de bière pression
Sans un souci à l'horizon.

A côté de vous, il fait chaud
Mais le zéphyr souffle tantôt
Sur votre peau, une caresse
Il faut dire que rien ne presse.
Une torpeur qui vous saisit
Un parfum de moments choisis
Mais après tout c'est bien l'été
Et son cortège de beautées.

Dans votre verre un pastis
Comme une senteur d'anis
De jolies filles font le détour
Parées de leurs jolis atours

Verre levé vous plaisantez
Pour l'œil des belles attirer
Mais les coquettes vont leur chemin
En masquant bien leurs vrais desseins





2 - Deuxième Poème au café de Vicu
(Été 2012)

Oh café de Vicu
Tilleuls et marronniers
Aux ombrages si frais
Apaisant les cieux lourds
Et les chaleurs de plomb.

Un chat à la queue courbe
Vient chercher les caresses
Que des femmes distraites
par des hommes ombrageux
Distraitement lui donnent.

Un tempo de langueur
Violone tes douceurs ;
et la « Serena » fraîche
fait plus que rafraichir
notre quête de soifs.

Oh café de Vicu
Tu sais nous préserver
Des vains emballements,
Des fureurs dérisoires
Propres à nous gâcher
Le songe de nos vies.






3 - Troisième poème sur le café «naziunale» de Vicu
(Été 2013)

Une large façade de granit, percée par deux larges portes,
donnant sur une vaste salle a haute cheminée.
Un marronnier et un tilleul vous font don d'une fraîcheur bienvenue,
A l'intérieur comme une icône de la «belle époque» une photographie de groupe d'hommes Corses en canotiers ou feutres mous prenant fièrement la pose devant l'appareil a trépied et le photographe pénétré de son art.

En face l'on voit la mairie de couleur rose, a l'escalier ventru,
Sur le côté droit, une pharmacie antique, aux volets bleus,
Et puis vers onze heure, le tiers des tables sont mises pour les repas,
Et les jeunes serveuse pimpantes s'affairent,
pour poser les serviettes en papier et servir les mélancoliques buveurs de bière «Pietra», a l'arôme fin de châtaigne.

Proche de ma table de Formica vert, deux belles blondes aux coiffures soignées,
sirotent leurs cafés et commentent avec un sérieux excessif une brochure de géographie plastifiée.
Mais parfois sourires et rires viennent donner a l'air léger cette adorable féminité qui manque tant à notre monde de brutes.
L’air est comme cristallin, et la lourde chaleur de Vicu semble conjurée par ce café-terrasse qui est havre de paix et de fraîche douceur.

Deux Corses, à la barbe bien taillée lisent avec une étrange attention, l’édition journalière de «Corse-Matin», interrompus par un ami de leur génération portant beau un feutre gris.
Les épagneuls du café sont curieusement rentrés dans la grande salle, alors qu'hier ils étaient accroupis en terrasse comme aimantes par la chaleur.
Il est maintenant 0nze heure trente docteur Sweitzer et «l'Humanité reste toujours au carrefour» hésitant entre feu vert et feu rouge dont traitèrent si bien Radovan Richta.
Mais, tant pis, la question ne se résoudra pas dans les douces langueurs de Vicu.
Les premiers dineurs ne se pressent pas aux tables dressés.
L’effleure un peu à Vicu, comme un parfum de l'Alambra, ou les repas sont repoussés **** dans l'après-midi ou dans la nuit.
A l'inverse, les couche-**** viennent se convaincre de leur réveil en s'attablant en terrasse demandant un double café, en passant commande d’un double expresso.

Paul Arrighi.
Le Père Labat était grand amateur de pastis
Qu 'il coupait de son rhum guêpes
Bien agricole à 55 degrés
Comme décollage
Avant d'ingurgiter coup sur coup
Un ou deux diablotins de Marie-Galante
Rôtis à point au boucan
Dans les hauts du volcan
De Dame Soufrière.
Le Père Labat pour compléter  aimait sa purée d'avocat et banane jaune bien écrasée à la fourchette.

Or il advint qu'un jour à Pâques le Révérend Père
Plus vorace qu'à son habitude, comme illuminé,
Engloutit douze diablotines afin de rompre le jeûne du Carème.
Vous imaginez  l 'indigestion que dut subir le saint homme.
Cette overdose charnelle se manifesta par une érection phénoménale
Qui prit possession du quidam qui entra en transe perpétuelle.

Il y avait là fort heureusement un docteur feuilles qui habitait dans les parages
Un maître quimboiseur
Fort connaisseur en herbes et onguents
Qui lui fit prescrire une bonne soupe de gombo bien pimentée pour lui éclaircir la bile.
Mais cela ne fit aucun effet. L'homme apparemment était dévôt de Priape.
L'urgence était urgentissime. Il s'agissait d'un cas de vie ou de mort.
Il y avait sur une  goélette qui arrivait de la métropole
Un médicament miracle du nom de képone.
Un médicament miracle qui allait résoudre tous les problèmes
Le bois bandé ecclésiastique qui avait comme effet
Non pas de produire d'intenses érections mais d'avoir des bananes fruits et légumes de haute tenue.
C'était un nouveau médicament du nom français de chlordécone
Non remboursé par la Sécurité Sociale du Roi et du bon Colbert
Mais qui avait été testé sur d'autres cas terminaux comme celui du prélat.
Le saint homme dut suivre un régime de quarante jours et quarante nuits
Qui consistait à gober à longueur de journée des bananes jaunes
Trempées dans du jus de canne arrosé de moitié de chlordécone.
On ne sait par quel miracle mais le Père Labat fut sauvé et rentra illico au pays de ses ancêtres se consacrer à l'étude et à la méditation.
Mais jusqu 'à aujourd'hui encore les terres de la Soufrière et d'ailleurs  sont contaminées.
Les bananes antillaises hantent de leur Chlordécone invisible et inodore les prostates cancéreuses de ces messieurs !
They're almost there but too nice to be precise
everyone shaves off a millimetre
just to keep an edge

It's all about mind the gap.

I missed the gap and that did me a favour,
it took me away from the edge.

Underneath this full moon
I drink pastis as a toast to
its movement through my eyes
and wonder if my eyes are the heavens.

I wonder too much
and go deep,
She says
go to sleep.

I wonder if
sinking is the same as falling but slower.
Sally A Bayan Feb 2021
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Odds are...one, or two in ten,
the easy feel of a Sunday morning
can be ruined...a wrong move, or,
a wrong word, hits a raw nerve, and
wakens dormant embers of anger.

It makes one sweat even in January,
when it's usually cold and breezy.

Cooler minds patiently try to
neutralize tension-filled moments,
they soften rigid tempers, painting
light blue over red...it's like defusing
a bomb that would explode soon,
it's like treading, tiptoeing on thin ice,
it's a sink-or-swim thing...

Blowing off hot steam takes long...it's
hard to keep warm spaces in between,
when frozen, stinging air from the
past...lingers still

How exhausting! but it can be most rewarding,
when cold winds take over, to heal angered,
hardened hearts...when the warmth of
peace steadily creeps, and conquers all.
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"Pass the pastis, please," i spoke
to myself, as i raised both legs on my bed,
so relieved, a storm had passed.
it was good to be in my room,
alone...



sally b


© Rosalia Rosario A. Bayan
February 8, 2021

— The End —