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Paul d'Aubin Oct 2016
Peire-Roger, le Chevalier Faydit.

C'est Peire-Roger le Faydit
regardant la vie avec hauteur
Comme l'aigrette flottant
sur son heaume argenté.
Ses terres furent mises en proie
Par les prélats du Pape
Au profit de barons pillards.
Venus de Septentrion.
Il était Languedocien,
Par la langue et le cœur
Sa sœur Esclarmonde, était une «Cathare»,
l’une de ces chrétiens hétérodoxes,
Se vouant à l'Esprit,
Et disant rejeter ce mal
Qui corrompt l'esprit humain,
En colorant de sombre
Les œuvres terrestres.
Très jeune, les jeux de guerre
Furent, pour lui, comme un breuvage ardent.
Il éprouva l'amour brûlant
Pour de belles châtelaines,
Si dures à séduire,
Au jeu du «fin Amor».
Mais il était certes moins aimé
Pour ses vers d'ingénieux troubadour,
Que comme homme fort,
ayant belle prestance,
Et apparaissant triomphant,
dans ses courses au galop,
Et les grands coups
Qu'il donnait pour se frayer
Un passage dans la mêlée,
Dans les éclats, les étincelles
De l'entrechoc des épées.
Bien jeune, il vit son père
Spolié de sa seigneurie,
Confisquée au bénéfice
de la lignée maudite
De la maison de Montfort.
Il fut tout jeune humilié
par la tourbe des seigneurs pillards
Conduite par des fanatiques
Et masquant sous l'apparence
De religion, leur vile convoitise
Et leur voracité de loups.
Une fausse paix obligea son père
A rompre l'allégeance
Avec les comtes de Toulouse.
Alors que la persécution
Des «bonshommes» s'amplifiait,
Et que les libertés Toulousaines
Étaient sous le talon de fer.
Son père s'en vint en Aragon
Parmi tant d'autres hommes,
droits et valeureux,
Pour sauvegarder l'honneur,
Et préparer la reconquête
Des terres confisquées,
par l'avidité de ces nuées
De corbeaux et des loups
Venus faire bombance
De terres Languedociennes.
Comme plus ****,
les Lys viendraient agrandir,
Leurs fiefs pour le seul profit
De Paris la dominante et la vorace.
Sa jeunesse se passa à s'entraîner
Et à rêver au jour où
Il traverserait les cols
Pour la revanche de son sang
Et la mémoire de son père,
Mort en exil en Aragon.
Enfin les appels de Raymond VII de Toulouse,
De Trencavel et du peuple de Tolosa révolté,
Résonnèrent comme buccin
Dans tout le Languedoc sous le joug,
Et l'oriflamme de Tolosa fut levé
Qui embrasa plaines et collines.
Le temps était venu de combattre
Et ce fut une guerre
Aussi ardente que cruelle,
comme une chasse à courre,
Faite de sièges et d'escarmouches
Contre les troupes du Roi Louis VIII.
Peirce-Roger chevaucha et guerroya
Donnant tout son corps et son âme,
Et fut maintes fois blessé,
Mais il lui fallut bien du courage
Pour déposer les armes
Quand les chefs s'entendirent
Pour donner en mariage
Jeanne de Toulouse
A Alphonse de France.
Ce mariage funeste,
annonçait et scellait la perte,
Des libertés et de la tolérance
De la haute civilisation
des pays Tolédans et Languedociens.
Aussi Peire-Roger, l'esprit blessé
Plus encore que ses chairs
Meurtries et tailladées,
Décida de consacrer sa vie
Au soutien et a la protection,
Des «bonshommes» traqués,
Par cette infamie nommée l'inquisition,
Usant des pires moyens,
Dont la délation et la torture,
Pour extirper par les cordes,
les tenailles et le feu,
Ce que la Papauté ne pouvait obtenir
Du choix des consciences,
Par le libre débat et le consentement.
Peire-Roger vint à Montségur
Sur les hauteurs du Po
Transforme en abri, en refuge et en temple,
Sur les terres du comte de Foix.
Il admira Esclarmonde la pure, la parfaite,
Et la pureté de mœurs
De cette communauté de «Bonhommes»,
de Femmes et d'Hommes libres,
Bien divers, mais si fraternels,
Ayant choisi de vivre leur spiritualité.
Contrairement aux calomnies,
Qui les disait adorateurs du Diable,
Ils mettaient par-dessus tout
Leur vie spirituelle et leur idéal commun.
Et leurs autres vertus étaient
Le dépouillement et la simplicité.
Hélas vautours et corbeaux,
Planaient autour de l'altier Pog.
Alors que la bise des premiers froids
Se faisait sentir les matins.
C'est alors qu'un groupe d'inquisiteurs
Chevaucha jusqu'à Avignonet
pour y chercher des proies.
Cela embrasa de colère
nombre de Chevaliers Faydits,
Dont les parents avaient tant soufferts
Le feu de la vengeance l’emporta
Sur la prudente et sage patience.
Et Peire-Roger lui-même
Pris le commandement de la troupe.
Qui arriva de nuit à Avignonet
Pour punir la cruauté par le fer.
Le Bayle, Raymond d'Alfaro
Ouvrit les portes aux vengeurs,
Et un nouveau crime s'ajouta
Aux précédents crimes innombrables.
L’inquisiteur Guillaume Arnaud
Et Étienne de Saint Thibery,
furent massacres avec leurs compagnons.
Leurs cris d'épouvante et d'agonie
Résonnèrent dans cette Avignonet
Qui huma l'acre parfum du sang,
La peur semblait disparue
Et la vengeance rendue.
Mais la lune aussi pleura du sang
Dans le ciel blafard et blême
Vengeance fut ainsi accomplie
Pour les chairs et les âmes martyrisées.
Mais le sang répandu appelle
Toujours plus de sang encore.
Quelques mois après un ost
De plusieurs centaines de soldats,
Sous le commandement
D'Hugues des Arcis.
Vint en mai 1243,
Mettre le siège de la place fortifiée.
Peire-Roger se battit comme un Lion
Avec ses compagnons Faydits,
Ils accomplirent des prouesses
De courage et de vaillance
Furent données.
Mais lorsque de nuit par un chemin secret
Qui leur avait été révélé,
Les assaillant s'emparèrent
Du roc de la tour,
Et y posèrent une Perrière
Pour jeter des projectiles
Sur les fortifications et les assiégés.
L'espoir de Peire-Roger,
des défenseurs et des bonshommes,
Commença à fléchir.
Et une reddition fut conclue
Le 1er mars 1244 laissant aux cathares,
Le choix de la conversion ou de la mort dans les flammes.
Ce fut grand pitié ce 16 mars de voir
Plus de deux cent femmes et hommes bons et justes,
Choisir en conscience de ne pas renier leur choix et leur foi,
Préférant terminer leur vie
D'une manière aussi affreuse,
en ce début du printemps
Qui pointait ses lumières.
Et jusqu'à l'ignoble bûcher,
Leurs chants d'amour,
Furent entendus puis couvert,
Par leurs cris de douleur
Et les crépitements des buches.
Aussi; qu’une honte dans pareille
En retombe sur le Pape si mal nomme, Innovent III
Et sur le roi Louis IX, sanctifié par imposture,
Et sur l'archevêque de Narbonne, Pierre Amiel.
Que surtout vienne le temps
Où la Paix aux doux, aux justes
Et aux Pacifiques s'établisse.
Et qu'une honte et un remord sans fin
Punissent ceux et celles qui continuent
A se comporter en inquisiteurs
qu'elle qu'en soient les raisons et les circonstances.
Il semblerait sans aucune certitude
Que Peire-Roger, le chevalier Faydit
Témoin de ces temps de fer et de feu.
Soit allé, au ****, se retirer et prier
Dans une communauté de bonshommes
En Aragon ou en Lombardie.

Paul Arrighi
Le personnage de Peire-Vidal n'est pas imaginaire. Il a bien existe mais je rassemble en lui les qualités de plusieurs Chevaliers Faydits qui se battirent pour la sauvegarde de leurs terres et des libertés des pays d'Oc et du Languedoc face a l'avidité et au fanatisme - Paul Arrighi
I


Les prêtres avaient dit : « En ce temps-là, mes frères,

On a vu s'élever des docteurs téméraires,

Des dogmes de la foi censeurs audacieux :

Au fond du Saint des saints l'Arche s'est refermée,

Et le puits de l'abîme a vomi la fumée

Qui devait obscurcir la lumière des cieux.


L'Antéchrist est venu, qui parcourut la terre :

Tout à coup, soulevant un terrible mystère,

L'impie a remué de profanes débats ;

Il a dressé la tête : et des voix hérétiques

Ont outragé la Bible, et chanté les cantiques

Dans le langage impur qui se parle ici-bas.


Mais si le ciel permet que l'Église affligée

Gémisse pour un temps, et ne soit point vengée ;

S'il lui plaît de l'abattre et de l'humilier :

Si sa juste colère, un moment assoupie.

Dans sa gloire d'un jour laisse dormir l'impie,

Et livre ses élus au bras séculier ;


Quand les temps sont venus, le fort qui se relève

Soudain de la main droite a ressaisi le glaive :

Sur les débris épars qui gisaient sans honneur

Il rebâtit le Temple, et ses armes bénites

Abattent sous leurs coups les vils Madianites,

Comme fait les épis la faux du moissonneur.


Allez donc, secondant de pieuses vengeances,

Pour vous et vos parents gagner les indulgences ;

Fidèles, qui savez croire sans examen,

Noble race d'élus que le ciel a choisie,

Allez, et dans le sang étouffez l'hérésie !

Ou la messe, ou la mort !» - Le peuple dit : Amen.


II


A l'hôtel de Soissons, dans une tour mystique,

Catherine interroge avec des yeux émus

Des signes qu'imprima l'anneau cabalistique

Du grand Michel Nostradamus.

Elle a devant l'autel déposé sa couronne ;

A l'image de sa patronne,

En s'agenouillant pour prier.

Elle a dévotement promis une neuvaine,

Et tout haut, par trois fois, conjuré la verveine

Et la branche du coudrier.


« Les astres ont parlé : qui sait entendre, entende !

Ils ont nommé ce vieux Gaspard de Châtillon :

Ils veulent qu'en un jour ma vengeance s'étende

De l'Artois jusqu'au Roussillon.

Les pieux défenseurs de la foi chancelante

D'une guerre déjà trop lente

Ont assez couru les hasards :

A la cause du ciel unissons mon outrage.

Périssent, engloutis dans un même naufrage.

Les huguenots et les guisards ! »


III


C'était un samedi du mois d'août : c'était l'heure

Où l'on entend de ****, comme une voix qui pleure,

De l'angélus du soir les accents retentir :

Et le jour qui devait terminer la semaine

Était le jour voué, par l'Église romaine.

A saint Barthélémy, confesseur et martyr.


Quelle subite inquiétude

A cette heure ? quels nouveaux cris

Viennent troubler la solitude

Et le repos du vieux Paris ?

Pourquoi tous ces apprêts funèbres,

Pourquoi voit-on dans les ténèbres

Ces archers et ces lansquenets ?

Pourquoi ces pierres entassées,

Et ces chaînes de fer placées

Dans le quartier des Bourdonnais ?


On ne sait. Mais enfin, quelque chose d'étrange

Dans l'ombre de la nuit se prépare et s'arrange.

Les prévôts des marchands, Marcel et Jean Charron.

D'un projet ignoré mystérieux complices.

Ont à l'Hôtel-de-Ville assemblé les milices,

Qu'ils doivent haranguer debout sur le perron.


La ville, dit-on, est cernée

De soldats, les mousquets chargés ;

Et l'on a vu, l'après-dînée.

Arriver les chevau-légers :

Dans leurs mains le fer étincelle ;

Ils attendent le boute-selle.

Prêts au premier commandement ;

Et des cinq cantons catholiques,

Sur l'Évangile et les reliques,

Les Suisses ont prêté serment.


Auprès de chaque pont des troupes sont postées :

Sur la rive du nord les barques transportées ;

Par ordre de la cour, quittant leurs garnisons,

Des bandes de soldats dans Paris accourues

Passent, la hallebarde au bras, et dans les rues

Des gens ont été vus qui marquaient des maisons.


On vit, quand la nuit fut venue,

Des hommes portant sur le dos

Des choses de forme inconnue

Et de mystérieux fardeaux.

Et les passants se regardèrent :

Aucuns furent qui demandèrent :

- Où portes-tu, par l'ostensoir !

Ces fardeaux persans, je te prie ?

- Au Louvre, votre seigneurie.

Pour le bal qu'on donne ce soir.


IV


Il est temps ; tout est prêt : les gardes sont placés.

De l'hôtel Châtillon les portes sont forcées ;

Saint-Germain-l'Auxerrois a sonné le tocsin :

Maudit de Rome, effroi du parti royaliste,

C'est le grand-amiral Coligni que la liste

Désigne le premier au poignard assassin.


- « Est-ce Coligni qu'on te nomme ? »

- « Tu l'as dit. Mais, en vérité,

Tu devrais respecter, jeune homme.

Mon âge et mon infirmité.

Va, mérite ta récompense ;

Mais, tu pouvais bien, que je pense,

T'épargner un pareil forfait

Pour le peu de jours qui m'attendent ! »

Ils hésitaient, quand ils entendent

Guise leur criant : « Est-ce fait ? »


Ils l'ont tué ! la tête est pour Rome. On espère

Que ce sera présent agréable au saint père.

Son cadavre est jeté par-dessus le balcon :

Catherine aux corbeaux l'a promis pour curée.

Et rira voir demain, de ses fils entourée,

Au gibet qu'elle a fait dresser à Montfaucon.


Messieurs de Nevers et de Guise,

Messieurs de Tavanne et de Retz,

Que le fer des poignards s'aiguise,

Que vos gentilshommes soient prêts.

Monsieur le duc d'Anjou, d'Entrague,

Bâtard d'Angoulême, Birague,

Faites armer tous vos valets !

Courez où le ciel vous ordonne,

Car voici le signal que donne

La Tour-de-l'horloge au Palais.


Par l'espoir du butin ces hordes animées.

Agitant à la main des torches allumées,

Au lugubre signal se hâtent d'accourir :

Ils vont. Ceux qui voudraient, d'une main impuissante,

Écarter des poignards la pointe menaçante.

Tombent ; ceux qui dormaient s'éveillent pour mourir.


Troupes au massacre aguerries,

Bedeaux, sacristains et curés,

Moines de toutes confréries.

Capucins, Carmes, Prémontrés,

Excitant la fureur civile,

En tout sens parcourent la ville

Armés d'un glaive et d'un missel.

Et vont plaçant des sentinelles

Du Louvre au palais des Tournelles

De Saint-Lazare à Saint-Marcel.


Parmi les tourbillons d'une épaisse fumée

Que répand en flots noirs la résine enflammée,

A la rouge clarté du feu des pistolets,

On voit courir des gens à sinistre visage,

Et comme des oiseaux de funeste présage,

Les clercs du Parlement et des deux Châtelets.


Invoquant les saints et les saintes,

Animés par les quarteniers,

Ils jettent les femmes enceintes

Par-dessus le Pont-aux-Meuniers.

Dans les cours, devant les portiques.

Maîtres, écuyers, domestiques.

Tous sont égorgés sans merci :

Heureux qui peut dans ce carnage,

Traversant la Seine à la nage.

Trouver la porte de Bussi !


C'est par là que, trompant leur fureur meurtrière,

Avertis à propos, le vidame Perrière,

De Fontenay, Caumont, et de Montgomery,

Pressés qu'ils sont de fuir, sans casque, sans cuirasse.

Échappent aux soldats qui courent sur leur trace

Jusque sous les remparts de Montfort-l'Amaury.


Et toi, dont la crédule enfance,

Jeune Henri le Navarrois.

S'endormit, faible et sans défense,

Sur la foi que donnaient les rois ;

L'espérance te soit rendue :

Une clémence inattendue

A pour toi suspendu l'arrêt ;

Vis pour remplir ta destinée,

Car ton heure n'est pas sonnée,

Et ton assassin n'est pas prêt !


Partout des toits rompus et des portes brisées,

Des cadavres sanglants jetés par les croisées,

A des corps mutilés des femmes insultant ;

De bourgeois, d'écoliers, des troupes meurtrières.

Des blasphèmes, des pleurs, des cris et des prières.

Et des hommes hideux qui s'en allaient chantant :


« Valois et Lorraine

Et la double croix !

L'hérétique apprenne

Le pape et ses droits !

Tombant sous le glaive.

Que l'impie élève

Un bras impuissant ;

Archers de Lausanne,

Que la pertuisane

S'abreuve de sang !


Croyez-en l'oracle

Des corbeaux passants,

Et le grand miracle

Des Saints-Innocents.

A nos cris de guerre

On a vu naguère,

Malgré les chaleurs,

Surgir une branche

D'aubépine franche

Couverte de fleurs !


Honni qui pardonne !

Allez sans effroi,

C'est Dieu qui l'ordonne,

C'est Dieu, c'est le roi !

Le crime s'expie ;

Plongez à l'impie

Le fer au côté

Jusqu'à la poignée ;

Saignez ! la saignée

Est bonne en été ! »


V


Aux fenêtres du Louvre, on voyait le roi. « Tue,

Par la mort Dieu ! que l'hydre enfin soit abattue !

Qu'est-ce ? Ils veulent gagner le faubourg Saint-Germain ?

J'y mets empêchement : et, si je ne m'abuse,

Ce coup est bien au droit. - George, une autre arquebuse,

Et tenez toujours prête une mèche à la main.


Allons, tout va bien : Tue ! - Ah. Cadet de Lorraine,

Allez-vous-en quérir les filles de la reine.

Voici Dupont, que vient d'abattre un Écossais :

Vous savez son affaire ? Aussi bien, par la messe,

Le cas était douteux, et je vous fais promesse

Qu'elles auront plaisir à juger le procès.


Je sais comment la meute en plaine est gouvernée ;

Comment il faut chasser, en quel temps de l'année.

Aux perdrix, aux faisans, aux geais, aux étourneaux ;

Comment on doit forcer la fauve en son repaire ;

Mais je n'ai point songé, par l'âme de mon père,

A mettre en mon traité la chasse aux huguenots ! »
Justin S Wampler Mar 2015
Vince gives me five bucks
to feed the hungry jukebox
Mateuš Conrad Jan 2020
only days have past since the end of the most
depressing period in the year:
in terms of music...

i welcome January as that month where i can return
to music, to serious music...
if it weren't for some of the songs
i will cite: i would find even more allure
in the Adhan...

but thank god or the devil for the month
of carol singing is over!
the month of carol singing is over!
the "god" has been born - we'll see him
in 33 years to come -
and with his birth the carol singing
can finally be silenced...

why oh why do i find christmas such
a melancholic period?
the carol... even if nietzsche found
reading thomas a kempis' imitation
of christ to be a depressive lot in life...
i too have read it...
and thought of the joy i experienced
for week in Taizé (Burgundy)...

Burgundians in France...
the Kashubians in Poland -
or the Silesians...
how seemingly loveless it is to peer
at intra-national entities...
with a dear eye scout for the details...
the germans love to sing!
wasn't it an austrian that came along
with an opera in german when
all the operas where still in Italian?
to be honest...
it sounds much worse in England...
i favor Händel... greatly...

john suchet can have his Beethoven ****...
his 52 week long saturday 9pm
1h show dedicated to the deaf dunk'e...
i quiet like the backdrop of Händel's
life... the composition for the fireworks
on the Thames... Charles II in general...
point being:
the carol season is over...
i can return to what keeps me well met
with countering any hunger for
new music, even from the genres
i'd appreciate more...

there's no: last christmas - wham!
all i want for christmas - mariah carey...
fairytale of new york - the pogues...
merry christmas everyone - shaky stevens...
the usual suspects...

all that singing for a stone's worth
of a sad little heart...

give me the songs of anon.!
llibre vermell of montserrat - stella splendens!
cuncti simus!
carmina burana - bonum est confidere...
minnesang - neidhart - meine die liechter schin...
refenbogen - gott vater sparch zu abraham...
hugo von montfort - fro weit
konrad von würzburg - hofton...
wolkenstein - wer ist, die da durchleuchtet...
german 15th century anon. - ich var dohin...
ditto - mit vrouden quam der engel...
neidhart von reuental - sumer deiner suzzen wunne...

and the last can go on...
which i find an alternative to classical when...
when jazz becomes too congesting...
there is always an alternative...
and classical music doesn't have to be:
the ultimate counter to modern music...
even if jazz helps...
there is an alternative to what's being
pushed among former newsreaders
who have become "d.j."-'ey-'eys...

how naive of my to have the following thought:
if german was to somehow disappear
from the face of the earth by a lightning bolt
and become a lake of tears...

would i borrow anything from
the 20th century - the anglophonic victory
and subsequent gloating?
or perhaps just a songs from
the medieval period -

and even if the medieval period was
as glum and ignorant as modern rubrics
of science demand -
a scientific can't leverage a joy -
with such certainty of knowing -
with so much certainty -
with weather forecasts...
i demand myself to not watch the forecasts
and beckon my moods on the weather
and the weather on my moods...
if there's anything organic to be retained
with regards to weather -
if i were a farmer perhaps i'd listen
to the annual forecast...
but on a day-to-day basis?
why rob myself of this last desire for
a surprise?
why be robbed of the organic sensation
bound to air, to the electricity
tickling the skin when a thunderstorm...
then there's a deluge and the frogs start
speaking in a crescendo of their
curriculum of barrage and referendum:
and simply fall with
the cats and dogs and reprimand
the man who bodly goes into down...
a man who takes an umbrella with him
out of his residence...
and never will never buy an umbrella
on the whim... being surprised...
what joy when all you buy is predictable...
when all you buy is... an addiction focus...
to feel any better:
how can one feel any better buying
an umbrella spotaneously?!
what greater joy comes from buying
an umbrella when it unexpectedly starts
raining!
and what of the joy of running barefoot
in the rain! what of the joy still harvesting
our eyes our ears our nostrils!
has science really served up the right sort
of an anaesthetic?!
that we are incubated by pure mind...
pure reason and all the trivia crescendos
any mind will want to warrant further...
when not a single ounce of joy in song
can be captured?
intellectual complexity of song:
progressive rock and hyper-inflated pop...
classical music you will never be able
to whistle to... will never be able to take up
with a guitar and play the skeleton...

perhaps edvard grieg's:
in the hall of the mountain king...
but only perhaps!
play me the skeleton accent of any piece
of classical music! from 'ear alone:
this... but the rest? hardly a whisper,
a whimper a whistling pete the piper would
have minded in inducing hyponosis on
the rats...
that whriling crescendo...
the bombast pandemonium reaching
******... the cloud of bats and satans descend...

who cares if peter sutcliffe wants his ashes
to be scattered in yorkshire...
my bigger pet peeve was that he wanted
the cremantion to have....
saint-saëns - danse macabre
to be playing in the background...
yes... for all it's worth: the shrill violin...
the: scratching of nails on a blackboard...
the running of a fork or a knife
on a piece of ceramic plating...

also of note regarding today:
- vierschanzentournee -
outside of the english-speaking world...
there's much more than merely
an Eddie 'the eagle' edwards biopic...
come on!
a world darts championship?!
darts?! the pub go to thing if there's
no pool table?!
that's gonna be an olympic sport?
so what's so terrible about ski jumping?
or the biathlon?
or indoor volleyball for that matter?
the english and their cricket (ok...
i concede to the genius of the sport)...
but lawn bowls?!
what's wrong with... nip'n'tuc pin bowling?
curling... that's also a serious sport?!
tennis versus ping-pong...
which is like throwing darts...
and those demigods at the olympics
with the very recent south korean women
in that sport of archery!
darts and archery... savvy? Lu Bu... Jumong...
never mind... a fellow "countryman"
of "mine" might win this tournament this year...
a дaвид кубaЦки... why would i upper-case
the kappa or the delta...
when the letter of curiosity is the... Ц "ts" C?

- liverpool's second team with the help
of Gomez... Origi... Lallana managed to beat
the first team of Everton...
boys vs. men... 18 year olds etc.

- i finally perfected oven cooking
butterfly chicken *******...
temp. at rest? circa 165° farhenheit...
circa 30minutes at 200°C...
the roast tatties looking pretty and smiling
at me with that roastie brown...
etc. etc. - but the juice on those butterfly
*******?
who would have thought that
stuffing the ******* with the skin still intact...
in between the skin and the meat...
a healthy nugget of butter either side...
fresh thyme...
au provence sea-salt (rosemary,
thyme etc.)...
succulent enough to make you forget ever
wetting your appetite for
a chicken thigh... or a drumstick...

- and finally getting what i want...
the mirror vanity project of:
not needing a turkish barber to trim my beard...
finally! i'll admit...
whenever in a barber shop and sitting
in front of a mirror...
i always close my eyes
and let the barber do his work while
i relax...
perhaps the presence of two bodies
in focus on a canvas of mirror is...
well it's not exactly a third party detail...
the subjective experience is beyond
the necessity of being captivating...
i can't focus on my face since
i don't have any compliments for it...
and a barber working his way around
the excess hair that i should,
technically, tend to myself...
i never liked being pampered by
feminine men...
although: a barber can become...
and butcher the whole thing...
then again: feminine men?
the men who cook, are... feminine?
perhaps they're not engineers...
they are not metallurgists...
but... a **** good shave...
a **** good meal, cooked to perfection...
they're no more feminine than
the other definition: the men of aesthetics...

today i became a man of aesthetics with
regards to: how i want my beard trimmed...
i became the gardeners of my own
garden of chin neck and cheeks...
side-burns in tow...
and the evil 'tash...
slim on the sides...
and a bulging uvula of hair dangling from
the chin and its vicinity...
the evil 'tash trimmed so i can sip
some god's blood / ms. amber:
forget god's **** and all that's beer and cider...
fake it making to sit hunched until 1am...
push this over the "finish-line" and
say adios today!

perhaps i once "glorified" laying out a tier
of "help" of the 3Ps...
the priest, the psychiatrist, the *******...
of the last?
well... imagine wandering the labyrinth
of the english outer-suburbia for long
enough... fiddling with bricks
with the tips of your fingers until
either rust or diamonds spark of the scratching...
i would do ever so often...
stroke bricks, harshly...
go up to the oak and fiddle with its coarse
bark etchings...
a week would pass and i would
have my fingertips readied
to bring before me an example
of human flesh...
was it was tender as ******* an oyster?

i needed to revive a compensation
of sensation...

i once made myself visit the barber
after a long repose...
did i find the barbershop experience
more: rivetting... than any experience
bound to a brothel?

england: prostitution is legal!
but owning a brothel... isn't...
if in amsterdam i was given both the freedom
to seek the advice of a *******
and... smoke marijuana freely...
this paranoia-shadow of smoking it in england
would... simply fizzle out...
i wouldn't be some obnoxious ****
trying to get my rocks off with the "gateway drug"...

why did i smoke marijuana?
i simply "don't know"... but of course i do!
it gave me an escape from
being congested with parrot narratives
of the cartesian RES COGITANS...
i experienced...
the most unbelievable due of:
RES VANUS... the empty thing...
no more thinking than if i were dead...
tightrope spectacular...
it would seem that nothing bothered me...
there were no petty social rubrics to be cited
or be bungled into: the sire of sight
before me: and a bending crux knee...

but there came a time when
going to a barber was... so much more than
going to a brothel...
of course: you can't appreciate the one
without the other in making the statement that...
the latter overpowers the former...
nothing of my grew that would have
to be trimmed and tended to...
i wasn't magically circumcised in
a brothel via oral *** to allow me to
enjoy *** more...
and since i can't be circumcised:
this caduceus of protruding veins entwining...
and since ******* is...
at best the closest i come to satisfaction...
and all else is: pretending and...
ensuring the other party is satisfied...

no wonder i would allow myself to showcase
all the possibilities...
before having to retract and state...
petting a cat... getting a haircut and having
my beard trimmed...
but since i can trim my beard...
and if i need a haircut...
i'll be satisfied with the Auschwitz
syphilis crew-cut...
so be it...

barbershop... how can these men sit
and stare at themselves...
it's different when you're doing it solo...
but i rather see the vampire
and nothing before the mirror otherwise...
i would love to see myself: "myself"
on the canvas: 'fairest of them all'
in the snow-white fable mirror...
otherwise there's me looking more
like a ******* over-inflated
pupernickle... pumpernickle that uses yeast...
and this bloated ****-head's face...

but also this barber: this harlequin...
i wouldn't mind sitting before a mirror
in a barber shop... if i could also see
this barber-harlequin doing his aesthetic trimming
on an empty space...
so i tended to close my eyes...
while in the brothel my eyes were also open...
this whole: milan kundera debate
about those who **** with their eyes
open and those who **** with their eyes closed...

still... going to a barber was more
than getting a *******...
she... and i just imagined getting
indigestion from binging on gulping down
raw oysters...
and how many oysters would it take
for her **** to be turned into the taj mahal...

come to think of it...
what is best taken from this spew of words?
no rhyme, no meter...
well... there's that umbrella spontaneity...
isn't there?! that ought to be kept...
in spirit of the times when too much
is made predictable...
when predictabilty is certainly least
warranted...

will there be: the evil of my ways?
oh sure sure... walk into a brothel...
see the Nazgûl waiting in the ante-chamber...
and you ask one of them: which one of you?
and this other replies: that is against the rules...
you have to chose...
******* strapped on... then pulled back...
imitation ***** and: evidently
******* ******* is a bit like ****** *******
in movies...
and you do...
but in the back of your mind...
you have: Solomon and his prayer being answered...
his "wisdom"...
and of course the harem...
and then you have David...
prayer or no prayer... sure-as-**** no prayer
when it came to killing Goliath...
and... David's harem of psalms!

but i'm pretty sure that circumcision should
be... something requiring a man's
permission... baptism shma-anabaptism...
abracadabra-water trickle blah blah *******...
that i can survive...

there's still this 15th century german music to mind!
which goes outside of current,
appreciation of escapist music...
shawshank redemption: mozart...
or jazzy jazzy bleu ooh blue...
there's medieval folk...
there's old christian music that's outside of...
and in the measure of retaining:
the Cramp... the Krampfmuschi...
not this ******* coral singing...
no wonder i'm always depressed...
i'm always depressed when they start to coral...
what sort of achievement is merely being born?!
oh... right... when you have an a posteriori
light ahead of you...
when you don't commit suicide...
instead you decide: nothing more fitting
than a public spectacle...
i will not hang myself in "private"...
i will make sure that my psychological agony
of those around that have instigated it...
will need a spectacle!

carol singing out of my own ***...
he might have survived... i don't doubt it...
in all the icons...
the nails were nailed...
not at the wrists...
not in the tarsus talus region...
if they nailed him by the wrists?
and the tarsus talus (leg foot wrist circa)...
oh yeah! he'd be walking! third day!
but if you have a hole in your:
just above the metacarbal digits?
and how modern t.v. portrays crucifixion?
that... he wouldn't be hanging by nails alone...
that his arms would also be tied with
rope?!
what's next ******* spectacular was
to be awaited?!

whatever the clues:
i have a night to catch...
a night that's deserving of my sleep...
and tomorrow...
will be: tomorrow.
Why I need a LABEL
Am I so incapable?
Does certificates of mine
Define me better, than I?

Everybody wants me to score
Each time unsatisfied, quest for more
Can’t I live without that LABEL
That I’m useful even without that paper.

My teachers, my friends
My parents, and even myself
They ask me all to perform
Is that all my life is meant for, for all?

I’m under pressure to get good marks
Even I’m trying very hard
But that one question again comes to my mind
Am I running for a ‘really’ better life?

Can’t we live in a world of peace
Without any struggle, in the world of fantasies
Even in my dreams, people come and shout
‘You Lazy Boy, Stop writing, and go to work ‘now’’.

I do need a LABEL- to live in actual world of ‘chaos’
To sustain and survive, don’t know how?
We’ve to work on set standards;
Maybe, just to become compatible.


-Munyatam Bhardwaj
-XII-B
(Montfort School)
This poem was written by me when I was in 12th class. Never before I felt that pressure from surrounding to perform. It was like my life was hypothetically put at stake and would fail if I didn't succeed to get good marks.
Although I didn't liked this culture, but since it is how the society works, I had to comply with it. And gradually adapt to it.
What I realised was many a times it is not just our aggression that makes us hate the trends around us, but also sometimes it is our laziness which provokes us and we feel rejoiced after criticising  the system and hide the truth from ourselves.

— The End —