Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Frères, je me confesse, et vais vous confier

Mon sort, pour vous instruire et vous édifier.


Un jour, je me sentis le désir de connaître

Ce qu'enfermait en soi le secret de mon être,

Ignorant jusque-là, je brûlai de savoir ;

J'examinai mon âme et j'eus peur à la voir.

Alors, et quand je l'eus à souhait regardée,

Que je la connus bien, il me vint à l'idée

De m'enquérir un peu pourquoi j'étais ainsi,

Et d'où je pouvais m'être à ce point endurci :

Car je ne pouvais pas me faire à la pensée

Qu'elle se fût si vite et si bas affaissée,

Car j'étais tout confus, car, en y bien cherchant,

Il me semblait à moi n'être pas né méchant.

En effet, je pouvais être bon. Mais j'espère

Que Dieu pardonne et fait miséricorde au père

Qui veut trop pour son fils, et lui fait désirer

Un sort où la raison lui défend d'aspirer !

Mon malheur vient de là, d'avoir pu méconnaître

L'humble condition où Dieu m'avait fait naître.

D'avoir tâché trop ****, et d'avoir prétendu

A m'élever plus haut que je ne l'aurais dû !

Hélas ! j'allai partout, chétif et misérable.

Traîner péniblement ma blessure incurable ;

Comme un pauvre à genoux au bord d'un grand chemin,

J'ai montré mon ulcère, et j'ai tendu la main ;

Malheureux matelot perdu dans un naufrage.

J'ai crié ; mais ma voix s'est mêlée à l'orage ;

Mais je n'ai rencontré personne qui voulût

Me plaindre, et me jeter la planche de salut.

Et moi, je n'allai point, libre et sans énergie.

Exhaler ma douleur en piteuse élégie.

Comme un enfant mutin pleure de ne pouvoir

Atteindre un beau fruit mûr qu'il vient d'apercevoir.

Je gardai mon chagrin pour moi, j'eus le courage

De renfermer ma haine et d'étouffer ma rage,

Personne n'entrevit ce que je ressentais.

Et l'on me crut joyeux parce que je chantais.

Tel s'est passé pour moi cet âge d'innocence

Où des songes riants bercent l'adolescence.

Sans jouir de la vie, et sans avoir jamais

Vu contenter un seul des vœux que je formais :

Jamais l'Illusion, jamais le doux Prestige,

Lutin capricieux qui rit et qui voltige,

Ne vint auprès de moi, dans son vol caressant,

Secouer sur mon front ses ailes en passant,

Et jamais voix de femme, harmonieuse et tendre,

N'a trouvé de doux mots qu'elle me fit entendre.

Une fois, une fois pourtant, sans le savoir,

J'ai cru naître à la vie, au bonheur, j'ai cru voir

Comme un éclair d'amour, une vague pensée

Qui vint luire à mon âme et qui l'a traversée,

A ce rêve si doux je crus quelques instants ;

- Mais elle est sitôt morte et voilà si longtemps !


Je me livrai dès lors à l'ardeur délirante

D'un cerveau maladif et d'une âme souffrante ;

J'entrepris de savoir tout ce que recelait

En soi le cœur humain de difforme et de laid ;

Je me donnai sans honte à ces femmes perdues

Qu'a séduites un lâche, ou qu'un père a vendues.

J'excitai dans leurs bras mes désirs épuisés,

Et je leur prodiguai mon or et mes baisers :

Près d'elles, je voulus contenter mon envie

De voir au plus profond des secrets de la vie.

J'allai, je descendis aussi **** que je pus

Dans les sombres détours de ces cœurs corrompus,

Trop heureux, quand un mot, un signe involontaire

D'un vice, neuf pour moi, trahissait le mystère,

Et qu'aux derniers replis à la fin parvenu,

Mon œil, comme leurs corps, voyait leur âme à nu.


Or, vous ne savez pas, combien à cette vie,

A poursuivre sans fin cette fatale envie

De tout voir, tout connaître, et de tout épuiser,

L'âme est prompte à s'aigrir et facile à s'user.

Malheur à qui, brûlant d'une ardeur insensée

De lire à découvert dans l'homme et sa pensée.

S'y plonge, et ne craint pas d'y fouiller trop souvent,

D'en approcher trop près, et d'y voir trop avant !

C'est ce qui m'acheva : c'est cette inquiétude

A chercher un cœur d'homme où mettre mon étude,

C'est ce mal d'avoir pu, trop jeune, apercevoir

Ce que j'aurais mieux fait de ne jamais savoir.

Désabusé de tout, je me suis vu ravie

La douce illusion qui fait aimer la vie,

Le riant avenir dont mon cœur s'est flétri,

Et ne pouvant plus croire à l'amour, j'en ai ri :

Et j'en suis venu là, que si, par occurrence,

- Je suis si jeune encore, et j'ai tant d'espérance !

- Une vierge aux doux yeux, et telle que souvent

J'en voyais autrefois m'apparaître en rêvant,

Simple, et croyant encore à la magie antique

De ces traditions du foyer domestique.

M'aimait, me le disait, et venait à son tour

Me demander sa part de mon âme en retour ;

Vierge, il faudrait me fuir, et faire des neuvaines

Pour arracher bientôt ce poison de tes veines,

Il faudrait me haïr, car moi, je ne pourrais

Te rendre cet amour que tu me donnerais,

Car je me suis damné, moi, car il faut te dire

Que je passe mes jours et mes nuits à maudire,

Que, sous cet air joyeux, je suis triste et nourris

Pour tout le genre humain le plus profond mépris :

Mais il faudrait me plaindre encore davantage

De m'être fait si vieux et si dur à cet âge,

D'avoir pu me glacer le cœur, et le fermer

A n'y laisser l'espoir ni la place d'aimer.
A cocachos aprendí
mi labor de colegial
en el Colegio Fiscal
del barrio donde nací.
Tener primaria completa
era raro en mi niñez
(nos sentábamos de a tres
en una sola carpeta).
Yo creo que la palmeta
la inventaron para mí,
de la vez que una rompí
me apodaron "mano 'e fierro",
y por ser tan mataperro
a cocachos aprendí.
Juguetón de nacimiento,
por dedicarme al recreo
sacaba Diez en Aseo
y Once en Aprovechamiento.
De la Conducta ni cuento
pues, para colmo de mal
era mi voz general
"¡chócala pa' la salida!"
dejando a veces perdida
mi labor de colegial.
¡Campeón en lingo y bolero!
¡Rey del trompo con huaraca!
¡Mago haciéndome "la vaca"
y en bolitas, el primero...!
En Aritmética, Cero.
En Geografía, igual.
Doce en examen oral,
Trece en examen escrito.
Si no me "soplan" repito
en el Colegio Fiscal.
Con esa nota mezquina
terminé mi Quinto al tranco,
tiré el guardapolvo blanco
(de costalitos de harina).
Y hoy, parado en una esquina
lloro el tiempo que perdí:
los otros niños de allí
alcanzaron nombre egregio.
Yo no aproveché el Colegio
del barrio donde nací...
TBDutton Jan 2019
I was youthful then,
My expectations and understanding of the world,
not in the slightest developed.
To me.
The immensity of a common situation,
Perhaps,
One you take for granted,
Put my mind, body and soul in peril.
Weird how time develops a mind.
Youth searching for answers,
Does.
One day find the keys to his doors.
For many of mine were locked,
but light doth shine fuller and brighter each time the key turns.
In those days,
It is most unfortunate the limited expanse of my mind;
For if I had been more developed,
the severity of such a situation would have been extinguished with care.
And diligence.
One can not conceptualize HELL,
Unless one has lived it.
Situations exist where evil lies,
We must do our best not to disturb his slumber.
He sources the weak.
The undisciplined.
Those who cherish raw emotion and think only of pain.
Such was my experience...
and try i have,
to forget the days where I burned inside;
my brains melting outside my head,
spinning,
falling,
crashing into the depths.
¿Miras este Gigante corpulento
Que con soberbia y gravedad camina?
Pues por de dentro es trapos y fajina,
Y un ganapán le sirve de cimiento.
Con su alma vive y tiene movimiento,
Y adonde quiere su grandeza inclina,
Mas quien su aspecto rígido examina
Desprecia su figura y ornamento.
Tales son las grandezas aparentes
De la vana ilusión de los Tiranos,
Fantásticas escorias eminentes.
¿Veslos arder en púrpura, y sus manos
En diamantes y piedras diferentes?
Pues asco dentro son, tierra y gusanos.
La pendule, sonnant minuit,
Ironiquement nous engage
A nous rappeler quel usage
Nous fîmes du jour qui s'enfuit :
- Aujourd'hui, date fatidique,
Vendredi, treize, nous avons,
Malgré tout ce que nous savons,
Mené le train d'un hérétique ;

Nous avons blasphémé Jésus,
Des Dieux le plus incontestable !
Comme un parasite à la table
De quelque monstrueux Crésus,
Nous avons, pour plaire à la brute,
Digne vassale des Démons,
Insulté ce que nous aimons
Et flatté ce qui nous rebute ;

Contristé, servile bourreau
Le faible qu'à tort on méprise ;
Salué l'énorme Bêtise,
La Bêtise au front de taureau ;
Baisé la stupide Matière
Avec grande dévotion,
Et de la putréfaction
Béni la blafarde lumière ;

Enfin, nous avons, pour noyer
Le vertige dans le délire,
Nous, prêtre orgueilleux de la Lyre,
Dont la gloire est de déployer
L'ivresse des choses funèbres,
Bu sans soif et mangé sans faim !...
- Vite soufflons la lampe, afin
De nous cacher dans les ténèbres !
I


Les prêtres avaient dit : « En ce temps-là, mes frères,

On a vu s'élever des docteurs téméraires,

Des dogmes de la foi censeurs audacieux :

Au fond du Saint des saints l'Arche s'est refermée,

Et le puits de l'abîme a vomi la fumée

Qui devait obscurcir la lumière des cieux.


L'Antéchrist est venu, qui parcourut la terre :

Tout à coup, soulevant un terrible mystère,

L'impie a remué de profanes débats ;

Il a dressé la tête : et des voix hérétiques

Ont outragé la Bible, et chanté les cantiques

Dans le langage impur qui se parle ici-bas.


Mais si le ciel permet que l'Église affligée

Gémisse pour un temps, et ne soit point vengée ;

S'il lui plaît de l'abattre et de l'humilier :

Si sa juste colère, un moment assoupie.

Dans sa gloire d'un jour laisse dormir l'impie,

Et livre ses élus au bras séculier ;


Quand les temps sont venus, le fort qui se relève

Soudain de la main droite a ressaisi le glaive :

Sur les débris épars qui gisaient sans honneur

Il rebâtit le Temple, et ses armes bénites

Abattent sous leurs coups les vils Madianites,

Comme fait les épis la faux du moissonneur.


Allez donc, secondant de pieuses vengeances,

Pour vous et vos parents gagner les indulgences ;

Fidèles, qui savez croire sans examen,

Noble race d'élus que le ciel a choisie,

Allez, et dans le sang étouffez l'hérésie !

Ou la messe, ou la mort !» - Le peuple dit : Amen.


II


A l'hôtel de Soissons, dans une tour mystique,

Catherine interroge avec des yeux émus

Des signes qu'imprima l'anneau cabalistique

Du grand Michel Nostradamus.

Elle a devant l'autel déposé sa couronne ;

A l'image de sa patronne,

En s'agenouillant pour prier.

Elle a dévotement promis une neuvaine,

Et tout haut, par trois fois, conjuré la verveine

Et la branche du coudrier.


« Les astres ont parlé : qui sait entendre, entende !

Ils ont nommé ce vieux Gaspard de Châtillon :

Ils veulent qu'en un jour ma vengeance s'étende

De l'Artois jusqu'au Roussillon.

Les pieux défenseurs de la foi chancelante

D'une guerre déjà trop lente

Ont assez couru les hasards :

A la cause du ciel unissons mon outrage.

Périssent, engloutis dans un même naufrage.

Les huguenots et les guisards ! »


III


C'était un samedi du mois d'août : c'était l'heure

Où l'on entend de ****, comme une voix qui pleure,

De l'angélus du soir les accents retentir :

Et le jour qui devait terminer la semaine

Était le jour voué, par l'Église romaine.

A saint Barthélémy, confesseur et martyr.


Quelle subite inquiétude

A cette heure ? quels nouveaux cris

Viennent troubler la solitude

Et le repos du vieux Paris ?

Pourquoi tous ces apprêts funèbres,

Pourquoi voit-on dans les ténèbres

Ces archers et ces lansquenets ?

Pourquoi ces pierres entassées,

Et ces chaînes de fer placées

Dans le quartier des Bourdonnais ?


On ne sait. Mais enfin, quelque chose d'étrange

Dans l'ombre de la nuit se prépare et s'arrange.

Les prévôts des marchands, Marcel et Jean Charron.

D'un projet ignoré mystérieux complices.

Ont à l'Hôtel-de-Ville assemblé les milices,

Qu'ils doivent haranguer debout sur le perron.


La ville, dit-on, est cernée

De soldats, les mousquets chargés ;

Et l'on a vu, l'après-dînée.

Arriver les chevau-légers :

Dans leurs mains le fer étincelle ;

Ils attendent le boute-selle.

Prêts au premier commandement ;

Et des cinq cantons catholiques,

Sur l'Évangile et les reliques,

Les Suisses ont prêté serment.


Auprès de chaque pont des troupes sont postées :

Sur la rive du nord les barques transportées ;

Par ordre de la cour, quittant leurs garnisons,

Des bandes de soldats dans Paris accourues

Passent, la hallebarde au bras, et dans les rues

Des gens ont été vus qui marquaient des maisons.


On vit, quand la nuit fut venue,

Des hommes portant sur le dos

Des choses de forme inconnue

Et de mystérieux fardeaux.

Et les passants se regardèrent :

Aucuns furent qui demandèrent :

- Où portes-tu, par l'ostensoir !

Ces fardeaux persans, je te prie ?

- Au Louvre, votre seigneurie.

Pour le bal qu'on donne ce soir.


IV


Il est temps ; tout est prêt : les gardes sont placés.

De l'hôtel Châtillon les portes sont forcées ;

Saint-Germain-l'Auxerrois a sonné le tocsin :

Maudit de Rome, effroi du parti royaliste,

C'est le grand-amiral Coligni que la liste

Désigne le premier au poignard assassin.


- « Est-ce Coligni qu'on te nomme ? »

- « Tu l'as dit. Mais, en vérité,

Tu devrais respecter, jeune homme.

Mon âge et mon infirmité.

Va, mérite ta récompense ;

Mais, tu pouvais bien, que je pense,

T'épargner un pareil forfait

Pour le peu de jours qui m'attendent ! »

Ils hésitaient, quand ils entendent

Guise leur criant : « Est-ce fait ? »


Ils l'ont tué ! la tête est pour Rome. On espère

Que ce sera présent agréable au saint père.

Son cadavre est jeté par-dessus le balcon :

Catherine aux corbeaux l'a promis pour curée.

Et rira voir demain, de ses fils entourée,

Au gibet qu'elle a fait dresser à Montfaucon.


Messieurs de Nevers et de Guise,

Messieurs de Tavanne et de Retz,

Que le fer des poignards s'aiguise,

Que vos gentilshommes soient prêts.

Monsieur le duc d'Anjou, d'Entrague,

Bâtard d'Angoulême, Birague,

Faites armer tous vos valets !

Courez où le ciel vous ordonne,

Car voici le signal que donne

La Tour-de-l'horloge au Palais.


Par l'espoir du butin ces hordes animées.

Agitant à la main des torches allumées,

Au lugubre signal se hâtent d'accourir :

Ils vont. Ceux qui voudraient, d'une main impuissante,

Écarter des poignards la pointe menaçante.

Tombent ; ceux qui dormaient s'éveillent pour mourir.


Troupes au massacre aguerries,

Bedeaux, sacristains et curés,

Moines de toutes confréries.

Capucins, Carmes, Prémontrés,

Excitant la fureur civile,

En tout sens parcourent la ville

Armés d'un glaive et d'un missel.

Et vont plaçant des sentinelles

Du Louvre au palais des Tournelles

De Saint-Lazare à Saint-Marcel.


Parmi les tourbillons d'une épaisse fumée

Que répand en flots noirs la résine enflammée,

A la rouge clarté du feu des pistolets,

On voit courir des gens à sinistre visage,

Et comme des oiseaux de funeste présage,

Les clercs du Parlement et des deux Châtelets.


Invoquant les saints et les saintes,

Animés par les quarteniers,

Ils jettent les femmes enceintes

Par-dessus le Pont-aux-Meuniers.

Dans les cours, devant les portiques.

Maîtres, écuyers, domestiques.

Tous sont égorgés sans merci :

Heureux qui peut dans ce carnage,

Traversant la Seine à la nage.

Trouver la porte de Bussi !


C'est par là que, trompant leur fureur meurtrière,

Avertis à propos, le vidame Perrière,

De Fontenay, Caumont, et de Montgomery,

Pressés qu'ils sont de fuir, sans casque, sans cuirasse.

Échappent aux soldats qui courent sur leur trace

Jusque sous les remparts de Montfort-l'Amaury.


Et toi, dont la crédule enfance,

Jeune Henri le Navarrois.

S'endormit, faible et sans défense,

Sur la foi que donnaient les rois ;

L'espérance te soit rendue :

Une clémence inattendue

A pour toi suspendu l'arrêt ;

Vis pour remplir ta destinée,

Car ton heure n'est pas sonnée,

Et ton assassin n'est pas prêt !


Partout des toits rompus et des portes brisées,

Des cadavres sanglants jetés par les croisées,

A des corps mutilés des femmes insultant ;

De bourgeois, d'écoliers, des troupes meurtrières.

Des blasphèmes, des pleurs, des cris et des prières.

Et des hommes hideux qui s'en allaient chantant :


« Valois et Lorraine

Et la double croix !

L'hérétique apprenne

Le pape et ses droits !

Tombant sous le glaive.

Que l'impie élève

Un bras impuissant ;

Archers de Lausanne,

Que la pertuisane

S'abreuve de sang !


Croyez-en l'oracle

Des corbeaux passants,

Et le grand miracle

Des Saints-Innocents.

A nos cris de guerre

On a vu naguère,

Malgré les chaleurs,

Surgir une branche

D'aubépine franche

Couverte de fleurs !


Honni qui pardonne !

Allez sans effroi,

C'est Dieu qui l'ordonne,

C'est Dieu, c'est le roi !

Le crime s'expie ;

Plongez à l'impie

Le fer au côté

Jusqu'à la poignée ;

Saignez ! la saignée

Est bonne en été ! »


V


Aux fenêtres du Louvre, on voyait le roi. « Tue,

Par la mort Dieu ! que l'hydre enfin soit abattue !

Qu'est-ce ? Ils veulent gagner le faubourg Saint-Germain ?

J'y mets empêchement : et, si je ne m'abuse,

Ce coup est bien au droit. - George, une autre arquebuse,

Et tenez toujours prête une mèche à la main.


Allons, tout va bien : Tue ! - Ah. Cadet de Lorraine,

Allez-vous-en quérir les filles de la reine.

Voici Dupont, que vient d'abattre un Écossais :

Vous savez son affaire ? Aussi bien, par la messe,

Le cas était douteux, et je vous fais promesse

Qu'elles auront plaisir à juger le procès.


Je sais comment la meute en plaine est gouvernée ;

Comment il faut chasser, en quel temps de l'année.

Aux perdrix, aux faisans, aux geais, aux étourneaux ;

Comment on doit forcer la fauve en son repaire ;

Mais je n'ai point songé, par l'âme de mon père,

A mettre en mon traité la chasse aux huguenots ! »
Borges Jun 2014
Savior that momento thou meanest man,
thou should knowest if this play it,
could I see if I can,

how sorrowfull is that time,
proclibities in Xibalba,
el Popul Vuh y la calma,

el examen de Julio,
y el invierno de Russia,
y la cara de nadie,

lo sustantivo y lo exacto,
futura experimenta recuerdas
mis manos, como no te ignore,
controlas mi fé,

Adultos se volveran poemas,
y los ojos veran atraves de
mañanas las terminables
distancias de encontrables
intructores.

Mañana
Libros Ficciones
Hummmm.
Mon Immortelle, mes aïeux !
Comme tu es appétissante !
Je n'en crois pas mes yeux !
J'ai agrandi ta photo jusqu'à ce qu'elle crève l 'écran.
J 'aurais pu t'embrasser si je l 'avais voulu,
Tellement tu étais proche, magnifiée !
Mais je me suis retenu
et j 'ai décidé de détourner le regard de ta chair et de me concentrer sur les accessoires
car le risque d'atteindre une illumination visuelle à distance aurait été grand
si j 'avais seulement pris le temps de m'attarder
Une demi-seconde sur le lac de tes yeux profonds
et la moue sur tes lèvres couleur aubergine
Je me suis donc consacré exclusivement à l 'examen minutieux,
Détail après détail,  
de tes accessoires, de tes épices.
Oh ne m'en veux pas
Si ce n 'était pas toi, la déesse, que je regardais défiler
Sur l 'écran à vitesse lente chevauchant une tigresse blanche
Mais tes accessoires
Et tes accessoires en disent long sur ton essentiel !
Ce sont des accessoires magiques, physiques, magnétiques, chimiques
Un simple verre de vin de letchi devient entre tes doigts du divin jus de jade
Tes boucles d'oreille et ton collier  d'argent assorti d'une fleur blanche odorante majestueuse!
Jasmin ? Frangipanier ? Rose ? Orchidée ? Lotus ? Dis moi !
Tes bagues dorées au majeur et à l 'annulaire, main droite comme main gauche, deux par main
Des fleurs, encore des boutons de fleurs !
De veuvage ? De mariage ? De fiançailles ?
Tes deux bracelets  d'argent au poignet gauche
Sans oublier ta robe bleue imprimée à fleurs
Et tes mocassins bleus assortis.
Et ton pantalon blanc bien évidemment !
Laissons de côté ce sublime rouge à lèvres couleur aubergine !
Bref j 'ai passé en ***** tout ce qui t'enlumine et t'illumine
Sans être toi tout en étant toi.
Comme ton sac en bandoulière et ce verre de vin de letchi ou de jade que tu presses entre tes doigts.
Tes accessoires sont la voie royale vers ton essentiel !
Et je sais désormais que tu es fleur caméléon,
Je sais les couleurs de ta quintessence :
Tigresse de jade blanc aux oreilles et au cou
Dorée au bout des doigts
et marron et blanche sur fond bleu,
Toute de lianes et feuilles et clochettes
Toute fleurs de  safran, gingembre, curcuma
Piment, tamarin et cannelle
Des épaules aux cuisses !
Me voilà bien avancé, n 'est-ce pas, ma fleur,
Dragon de jade, sur ton chemin de Compostelle ! ?
De pronto, como un breve latigazo,
mi nombre, Friedt, estalló en el aula.
Yo me puse de pie, y un poco trémulo
avancé hacia la mesa, entre las bancas.
Era el examen último del curso
y al que tenía más miedo: la gramática.
Hice girar resuelto el bolillero
Las dieciséis bolillas del programa
resonaron en él lúgubremente
y un eco levantaron en mi alma.
Extraje dos: adverbio y sustantivo.

Me dieron a elegir una de ambas
y elegí la segunda. -¿Y qué es el nombre?
díjome uno y me asestó las gafas.
Sentí luego un sudor por todo el cuerpo,
se me puso la boca seca, amarga,
y comprendí, con un terror creciente
que yo del nombre no sabía nada.
Revolvía allá adentro, pero en vano,
me quedé en absoluto sin palabras.

Y empecé a ver la quinta en qué vivíamos:
el camino de arena, cierta planta,
el hermano pequeño, mi perrito,
el té con leche, el dulce de naranja,
¡qué alegría jugar a aquellas horas!
Y sonreía mientras recordaba.
-¡Pero señor -rugió una voz terrible-,
el nombre sustantivo, una pavada!-
Tiré a la realidad: sobre la mesa
los dedos de un señor tamborileaban,
cabeceaba blandamente el otro,
el tercero bebía de una taza.

Hacía gran calor. Yo tengo una
cara redonda, simple, colorada,
los ojos grises y los labios gruesos,
el pelo rubio, la sonrisa clara.
Yo quería jugar, no dar examen
darlo otro día, sí, por la mañana...

Se me nubló la vista de repente,
los profesores se me borroneaban,
adquirió el bolillero proporciones
gigantescas, fantásticas,
oí como entre sueños: Señor mío,
puede sentarse... -Y me llené de lágrimas.
L'ennui de vivre avec les gens et dans les choses

Font souvent ma parole et mon regard moroses.


Mais d'avoir conscience et souci dans tel cas

Exhausse ma tristesse, ennoblit mon tracas.


Alors mon discours chante et mes yeux de sourire

Où la divine certitude s'en vient luire.


Et la divine patience met son sel

Dans mon long bon conseil d'usage universel.


Car non pas tout à fait par effet de l'âge

A mes heures je suis une façon de sage,


Presque un sage sans trop d'emphase ou d'embarras.

Répandant quelque bien et faisant des ingrats.


Or néanmoins la vie et son morne problème

Rendent parfois ma voix maussade et mon front blême.


De ces tentations je me sauve à nouveau

En des moralités juste à mon seul niveau ;


Et c'est d'un examen méthodique et sévère,

Dieu qui sondez les reins ! que je me considère.


Scrutant mes moindres torts et jusques aux derniers,

Tel un juge interroge à fond des prisonniers.


Je poursuis à ce point l'humeur de mon scrupule,

Que de gens ont parlé qui m'ont dit ridicule.


N'importe ! en ces moments est-ce d'humilité ?

Je me semble béni de quelque charité,


De quelque loyauté, pour parler en pauvre homme.

De quelque encore charité. - Folie en somme !


Nous ne sommes rien. Dieu c'est tout. Dieu nous créa,

Dieu nous sauve. Voilà ! Voici mon aléa :


Prier obstinément. Plonger dans la prière,

C'est se tremper aux flots d'une bonne rivière


C'est faire de son être un parfait instrument

Pour combattre le mal et courber l'élément.


Prier intensément. Rester dans la prière

C'est s'armer pour l'élan et s'assurer derrière.


C'est de paraître doux et ferme pour autrui

Conformément à ce qu'on se rend envers lui.


La prière nous sauve après nous faire vivre,

Elle est le gage sûr et le mot qui délivre


Elle est l'ange et la dame, elle est la grande sœur

Pleine d'amour sévère et de forte douceur.


La prière a des pieds légers comme des ailes ;

Et des ailes pour que ses pieds volent comme elles ;


La prière est sagace ; elle pense, elle voit,

Scrute, interroge, doute, examine, enfin croit.


Elle ne peut nier, étant par excellence

La crainte salutaire et l'effort en silence.


Elle est universelle et sanglante ou sourit,

Vole avec le génie et court avec l'esprit.


Elle est ésotérique ou bégaie, enfantine

Sa langue est indifféremment grecque ou latine,


Ou vulgaire, ou patoise, argotique s'il faut !

Car souvent plus elle est bas, mieux elle vaut.


Je me dis tout cela, je voudrais bien le faire,

Seigneur, donnez-moi de m'élever de terre


En l'humble vœu que seul peut former un enfant

Vers votre volonté d'après comme d'avant.


Telle action quelconque en tel temps de ma vie

Et que cette action quelconque soit suivie


D'un abandon complet en vous que formulât

Le plus simple et le plus ponctuel postulat,


Juste pour la nécessité quotidienne

En attendant, toujours sans fin, ma mort chrétienne.
Jake Jackson Feb 2014
Hola Clase!
Tengo una Examen hoy,
para ellos!

maldito...
Autumn Whipple May 2017
Getting older
Doesn't mean I've grown up
My coming of age story
Won't be one that's read in English class.
Is adulthood a dramatic change
Or a series of small steps?
What defines me as a child
An adult
Will others one day examen my life, circle a section, and say,
Yes, this is where she had her coming of age.
I'm an adult but I don't feel like anything's changed in Me.
On y revient ; il faut y revenir moi-même.
Ce qu'on attaque en moi, c'est mon temps, et je l'aime.
Certes, on me laisserait en paix, passant obscur,
Si je ne contenais, atome de l'azur,
Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.

Hier le citoyen, aujourd'hui le poète ;  
Le « romantique » après le « libéral ». -  Allons,
Soit ; dans mes deux sentiers mordez mes deux talons.
Je suis le ténébreux par qui tout dégénère.
Sur mon autre côté lancez l'autre tonnerre.

Vous aussi, vous m'avez vu tout jeune, et voici
Que vous me dénoncez, bonhomme, vous aussi ;
Me déchirant le plus allégrement du monde,
Par attendrissement pour mon enfance blonde.
Vous me criez : « Comment, Monsieur ! qu'est-ce que c'est ?
- La stance va nu-pieds ! le drame est sans corset !
- La muse jette au vent sa robe d'innocence !
- Et l'art crève la règle et dit : C'est la croissance ! »
Géronte littéraire aux aboiements plaintifs,
Vous vous ébahissez, en vers rétrospectifs,
Que ma voix trouble l'ordre, et que ce romantique
Vive, et que ce petit, à qui l'Art Poétique
Avec tant de bonté donna le pain et l'eau,
Devienne si pesant aux genoux de Boileau !
Vous regardez mes vers, pourvus d'ongles et d'ailes,
Refusant de marcher derrière les modèles,
Comme après les doyens marchent les petits clercs ;
Vous en voyez sortir de sinistres éclairs ;
Horreur ! et vous voilà poussant des cris d'hyène
A travers les barreaux de la Quotidienne.

Vous épuisez sur moi tout votre calepin,
Et le père Bouhours et le père Rapin ;
Et m'écrasant avec tous les noms qu'on vénère,
Vous lâchez le grand mot : Révolutionnaire.

Et, sur ce, les pédants en choeur disent : Amen !
On m'empoigne ; on me fait passer mon examen ;
La Sorbonne bredouille et l'école griffonne ;
De vingt plumes jaillit la colère bouffonne :
« Que veulent ces affreux novateurs ? ça des vers ?
- Devant leurs livres noirs, la nuit, dans l'ombre ouverts,
- Les lectrices ont peur au fond de leurs alcôves.
- Le Pinde entend rugir leurs rimes bêtes fauves,
- Et frémit. Par leur faute aujourd'hui tout est mort ;
- L'alexandrin saisit la césure, et la mord ;
- Comme le sanglier dans l'herbe et dans la sauge,
- Au beau milieu du vers l'enjambement patauge ;
- Que va-t-on devenir ? Richelet s'obscurcit.
- Il faut à toute chose un magister dixit.
- Revenons à la règle, et sortons de l'opprobre ;
- L'hippocrène est de l'eau ; donc le beau, c'est le sobre.
- Les vrais sages ayant la raison pour lien,
- Ont toujours consulté, sur l'art, Quintilien ;
- Sur l'algèbre, Leibnitz; sur la guerre, Végèce. »

Quand l'impuissance écrit, elle signe : Sagesse.

Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu'à d'autres j'ai dit sans leur montrer le poing.
Eh bien, démasquons-nous ! c'est vrai, notre âme est noire ;
Sortons du domino nommé forme oratoire.
On nous a vus, poussant vers un autre horizon
La langue, avec la rime entraînant la raison,

Lancer au pas de charge, en batailles rangées,
Sur Laharpe éperdu, toutes ces insurgées.
Nous avons au vieux style attaché ce brûlot :
Liberté ! Nous avons, dans le même complot,
Mis l'esprit, pauvre diable, et le mot, pauvre hère ;
Nous avons déchiré le capuchon, la haire,
Le froc, dont on couvrait l'Idée aux yeux divins.
Tous on fait rage en foule. Orateurs, écrivains,
Poètes, nous avons, du doigt avançant l'heure,
Dit à la rhétorique : - Allons, fille majeure,
Lève les yeux ! - et j'ai, chantant, luttant, bravant,
Tordu plus d'une grille au parloir du couvent ;
J'ai, torche en main, ouvert les deux battants du drame ;
Pirates, nous avons, à la voile, à la rame,
De la triple unité pris l'aride archipel ;
Sur l'Hélicon tremblant j'ai battu le rappel.
Tout est perdu ! le vers vague sans muselière !
A Racine effaré nous préférons Molière ;
O pédants ! à Ducis nous préférons Rotrou.
Lucrèce Borgia sort brusquement d'un trou,
Et mêle des poisons hideux à vos guimauves ;
Le drame échevelé fait peur à vos fronts chauves ;
C'est horrible ! oui, brigand, jacobin, malandrin,
J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ;
Les mots de qualité, les syllabes marquises,
Vivaient ensemble au fond de leurs grottes exquises,
Faisaient la bouche en coeur et ne parlant qu'entre eux,
J'ai dit aux mots d'en bas : Manchots, boiteux, goîtreux,
Redressez-vous ! planez, et mêlez-vous, sans règles,
Dans la caverne immense et farouche des aigles !
J'ai déjà confessé ce tas de crimes-là ;
Oui, je suis Papavoine, Érostrate, Attila :
Après ?

Emportez-vous, et criez à la garde,
Brave homme ! tempêtez ! tonnez ! je vous regarde.

Nos progrès prétendus vous semblent outrageants ;
Vous détestez ce siècle où, quand il parle aux gens,
Le vers des trois saluts d'usage se dispense ;
Temps sombre où, sans pudeur, on écrit comme on pense,
Où l'on est philosophe et poète crûment,
Où de ton vin sincère, adorable, écumant,
O sévère idéal, tous les songeurs sont ivres.
Vous couvrez d'abat-jour, quand vous ouvrez nos livres,
Vos yeux, par la clarté du mot propre brûlés ;
Vous exécrez nos vers francs et vrais, vous hurlez
De fureur en voyant nos strophes toutes nues.
Mais où donc est le temps des nymphes ingénues,
Qui couraient dans les bois, et dont la nudité
Dansait dans la lueur des vagues soirs d'été ?
Sur l'aube nue et blanche, entr'ouvrant sa fenêtre,
Faut-il plisser la brume honnête et *****, et mettre
Une feuille de vigne à l'astre dans l'azur ?
Le flot, conque d'amour, est-il d'un goût peu sûr ?
Ô Virgile, Pindare, Orphée ! est-ce qu'on gaze,
Comme une obscénité, les ailes de Pégase,
Qui semble, les ouvrant au haut du mont béni,
L'immense papillon du baiser infini ?
Est-ce que le soleil splendide est un cynique ?
La fleur a-t-elle tort d'écarter sa tunique ?
Calliope, planant derrière un pan des cieux,
Fait donc mal de montrer à Dante soucieux
Ses seins éblouissants à travers les étoiles ?
Vous êtes un ancien d'hier. Libre et sans voiles,
Le grand Olympe nu vous ferait dire : Fi !
Vous mettez une jupe au Cupidon bouffi ;
Au clinquant, aux neuf soeurs en atours, au Parnasse
De Titon du Tillet, votre goût est tenace ;
Apollon vous ferait l'effet d'un Mohican ;
Vous prendriez Vénus pour une sauvagesse.

L'âge - c'est là souvent toute notre sagesse -

A beau vous bougonner tout bas : « Vous avez tort,
- Vous vous ferez tousser si vous criez si fort ;
- Pour quelques nouveautés sauvages et fortuites,
- Monsieur, ne troublez pas la paix de vos pituites.
- Ces gens-ci vont leur train ; qu'est-ce que ça vous fait ?
- Ils ne trouvent que cendre au feu qui vous chauffait.
- Pourquoi déclarez-vous la guerre à leur tapage ?
- Ce siècle est libéral comme vous fûtes page.
- Fermez bien vos volets, tirez bien vos rideaux,
- Soufflez votre chandelle, et tournez-lui le dos !
- Qu'est l'âme du vrai sage ? Une sourde-muette.
- Que vous importe, à vous, que tel ou tel poète,
- Comme l'oiseau des cieux, veuille avoir sa chanson ;
- Et que tel garnement du Pinde, nourrisson
- Des Muses, au milieu d'un bruit de corybante,
- Marmot sombre, ait mordu leur gorge un peu tombante ? »

Vous n'en tenez nul compte, et vous n'écoutez rien.
Voltaire, en vain, grand homme et peu voltairien,
Vous murmure à l'oreille : « Ami, tu nous assommes ! »
- Vous écumez ! - partant de ceci : que nous, hommes
De ce temps d'anarchie et d'enfer, nous donnons
L'assaut au grand Louis juché sur vingt grands noms ;
Vous dites qu'après tout nous perdons notre peine,
Que haute est l'escalade et courte notre haleine ;
Que c'est dit, que jamais nous ne réussirons ;
Que Batteux nous regarde avec ses gros yeux ronds,
Que Tancrède est de bronze et qu'Hamlet est de sable.
Vous déclarez Boileau perruque indéfrisable ;
Et, coiffé de lauriers, d'un coup d'oeil de travers,
Vous indiquez le tas d'ordures de nos vers,
Fumier où la laideur de ce siècle se guinde
Au pauvre vieux bon goût, ce balayeur du Pinde ;
Et même, allant plus ****, vaillant, vous nous criez :
« Je vais vous balayer moi-même ! »

Balayez.

Paris, novembre 1834.
Aquí estoy...
En este mundo todavía... Viejo y cansado... Esperando
        a que me llamen...
Muchas veces he querido escaparme por la puerta maldita
        y condenada
y siempre un ángel invisible me ha tocado en el hombro
        y me ha dicho severo:
No, no es la hora todavía... hay que esperar...
Y aquí estoy esperando...
con el mismo traje viejo de ayer,
haciendo recuentos y memoria,
haciendo examen de conciencia,
escudriñando agudamente mi vida...
¡Qué desastre!... ¡Ni un talento!... Todo lo perdí.
Sólo mis ojos saben aún llorar. Esto es lo que me queda...
Y mi esperanza se levanta para decir acongojada:
Otra vez lo haré mejor, Señor,
porque... ¿no es cierto que volvemos a nacer?
¿No es cierto que de alguna manera volvemos a nacer?
Creo que Dios nos da siempre otra vida,
otras vidas nuevas,
otros cuerpos con otras herramientas,
con otros instrumentos... Otras cajas sonoras
donde el alma inmortal y viajera se mueva mejor
para ir corrigiendo lentamente,
muy lentamente, a través de los siglos,
nuestros viejos pecados,
nuestros tercos pecados...
para ir eliminando poco a poco
el veneno original de nuestra sangre
que viene de muy lejos.
Corre el tiempo y lo derrumba todo, lo transforma todo.
Sin embargo pasan los siglos y el alma está, en otro sitio...
        ¡pero está!
Creo que tenemos muchas vidas,
que todas son purgatorios sucesivos,
y que esos purgatorios sucesivos, todos juntos,
constituyen el infierno, el infierno purificador,
al final del cual está la Luz, el Gran Dios, esperándonos.
Ni el infierno... ni el fuego y el dolor son eternos.
Sólo la Luz brilla sin tregua,
diamantina,
infinita,
misericordiosa,
perdurable por los siglos de los siglos...
Ahí está siempre con sus divinos atributos.
Sólo mis ojos hoy son incapaces de verla...
estos pobres ojos que no saben aún más que llorar.
NGANGO HONORÉ Jan 2022
So let’s speak beloveth of God.

Les gens nous disent souvent qu’avoir une relation, être en couple nous préparent à ce qui, nous attends dans le mariage. Ceux-ci nous équipent et nous ouvrent les yeux sur les réalités futures, qui nous attendent.

Aujourd’hui dans ma méditation, Dieu m’a appris que :
Notre vie avec Jésus-Christ,
La marche chrétienne est un mariage en soi.
Au début, notre nouvelle vie carbure à l’amour pur, à l'excitation et un zèle débordant pour les choses de notre époux.
Avec le temps, elle commence à se lasser.
Le réservoir de notre confiance, prend des coups, se déforme et se perce parfois.
On perd l'intérêt pour les choses de notre amoureux.
Ce qui se passe dehors commence à nous captiver.
Et comme si ça ne suffisait pas ; il y a d'autres hommes qui nous font des propositions ; 
Ils prétendent pouvoir nous offrir : plus, mieux.
La bonne question qu’on apprend à se poser est : où étaient-ils quand j'étais seule, ?
Abandonné, rejeté ?
Et non : est-ce vrai ? 
Qu’on t-il à m'offrir ?

Alors dearest children of God.
Disons à ses amis qui veulent nous attirer dans ce qu’ils ont choisi. Non merci pour tes cours-préparatoires. Mais chaque jour dans ma marche avec Dieu est un examen et IL me préparent ainsi en seconde position pour l’examen blanc qui est le mariage (si c’est dans mon cursus). 
Dieu veut lui-même nous enseigner ce qu'on doit savoir.

Alors Leute, don’t forget, you ain’t be afraid to take yours results every day before God
“ How was my walk today Father “ ?
MAY GOD REVEAL HIMSELF TO YOU AS YOU READ.
Merida Aug 2017
What does it feel like you can't utter just a single word?
How does it feel like you can't express it through words?
Am I born to be in this way?
Or
Am I born because I'm unlucky enough to live a better life?

You are very blessed to speak out your heart what you want to
You are very blessed you can express what you feel
And you are very blessed that someone's hearing you r precious voice

I looked at the world full of people
Like an aquarium full of pebble
Hoping to hear their loud voices
And even their deafening angry noises.

I asked...
Why is God unfair?
Why didn't He created me like others
Why is God unfair?
That He didn't give me voice to utter
Is this really what He wants me to be?
To be mocked by everyone?
To be ignored when you need someone?
It's so hard.

I stare at them
And they looked at me
They're all smiling
Like a bright star shining
I wanna own them
Like a precious gem
Then someone asked
And I want to answer back
But I'm afraid
That they might hear my words fade
I'm afraid
That they might just hear noise
Not words
But just works.

I responded
I swallowed
I tried my best to speak
But hum is all I ever give
I tried my best to talk
But all I received was a mock
This is it.
Like I was hit
This what scares me
Like someone's dragging me.

I walked out
In a room full of bad mouth
Criticism started to spread out
Judgments like I'm in a trial court
I wanna say something
I wanna scream
But all I can do is crying
Is this a dream?
'Coz I can't wake
Like I was drowning in the deepest lake
My heart's clenching
Like a furious fist punching
Is this really where I belong to be?
In the world full of an enemy?
Is this where I really have to be?
In a place full of greedy?

I cried.
"Coz I'm tired
I want to die
Because the world seems a lie.
I can't even speak my heart out
So what's the point of my existence?
If I can't even express my feelings out?
I want t make friends
But all I ever received is an examen
Can't they just accept me?
Like I'm no different?
Without worries
Without problems.

But I think this is really the way I am
Thinking that I am one of them
Accepting for what I am
That I am just an emblem
To get the precious gem
Thanking God because I'm here
Even though I can't hear
Waves of laughter that I want to cherish
But all I see is perish
I know that I am precious
Like a diamond's luminous
Produces very bright color
That I wish I can be too.

Yes, I can't fly like a dove
But my heart is full of love
That all I can give to everyone
That refused to give to someone

I may not hear
But I will always be here
I may not speak
But your words are in my heart stick
Even the world is full of disagreements
But I know I'm a gift of encouragement.
NGANGO HONORÉ Jun 2021
Nos pères nos Héros
Pour eux, ne soyons pas des zéros

On se plaint souvent que les exemples et les exercices sont plus faciles que les devoirs de maison et les épreuves à l'examen

Avec nos papas, c'est différent
Ils affrontent la vie à manches retroussées
Sans gangs, ils boxent
Tout ça pour nous offrir des gangs quand nous seront dans le ring
Et les protège-dents qu'ils n'ont pas eu


Dans le froid
Sous un soleil ardent
Dans une pluie torrentielle
Il continuent de travailler et de bosser dur
Leurs seuls boucliers qu'ils ont contre les  intempéries de mère nature c'est notre amour et notre l'affection
Leur cœur est la machine la plus robuste carburé à l'amour qu'il ont pour nous


Même quand les médecins les imposent le repos 
Ils n'arrivent pas à se reposer si on manque le nécessaire


Nos papas sont nos premiers modèle de succès
Ils ne nous cachent pas leurs erreurs
Nos tremplins pour le succès
Leur assiduité
Leur volonté
Leur minutieuxité et
Leur détermination
doivent être notre inspiration

Ce n'est pas Parcequ'Ils n'ont pas des bibliographies dans les "best-sellers"
Que nous devons les dévaloriser
En fait, ils partagent leur expérience avec nous,
Pour que nous les partageons avec le reste du monde

Nos papas ne sont pas une mesure de ce qu'il ont
Mais de ce qu'ils sont
Dites moi si vous voulez la suite
NGANGO HONORÉ Sep 2020
je suis la a me préparé me donner a fond pour un examen qu je recompose ,

il faut rééquilibrer la balance et augurer

mais je sais pas si je vais passer cette fois, mais le plus beau c'est que :
ma seule espérance c'est ;  
MON DIEU  


Encore je compose deux concours demain et après demain
je ne peut que jouer mon rôle,  m'enrôler et faire usage du temps impartie
je laisse le reste à : MON DIEU

après sa une route s'est  dessinée
une que j'avais pas il ya 2 semaine
tout sa c'est ;
MON DIEU

je dois aussi ménager mon temps malgré mes préparation et les aléas de la vie
pour qu'Il me revigore
Qui sa ; MON DIEU
sans Lui je vais sombrer
Je dis Merci a MON DIEU je  l'honore L'adore Le Respecte .
Je viens vous invitez ,
venez avec Moi et Passons du temps de qualité avec un Dieu qui Remplit tout vide en Nous ,
L'homme le plus riche de la terre sans ce  Dieu est vide et malheureux, les possession ne satisfait pas l'âme,
il a besoin de son concepteur ;  
MON DIEU
Daan Jun 2019
Mijn examen is geweest
Ik ben bedeesd naar huis gegaan.
Of ik erdoor ben, is niet zeker
Maar kijkend naar de maan
Besef ik dat de wereld blijft bestaan
Ik til zo minder zwaar en
Het leven kan weer doorgaan.
Oempf. Beetje oefenen ja
no Feb 2020
one day I was driving
along a long country road
when I spotted a  bird with a *****
is was  so long and thick
I strangely wanted just one lick

I just stared for a  long time
I looked like a bate on a fishing line
I pulled over in a hurry
and scraned down a whole McFlurry

I lay down in the grass net  in hand
slowly crawling across the land
I swung  my net as fast I can
It got  trapped under the net and I took it home to do a thorough scan

I skidded into my drive
with a gleaming look in my eyes
I sprinted up stars to my bed
it was so confused by the whole thing I did not haft to hit it with led

I pinned it down to examen
and waited to se what would happen
many hours later I was sufficed and I put the poor thing down with a led pipe

— The End —