Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
C'était la plus belle soirée de ma vie
J'aimerais m'en rappeler comme si c'était hier
C'était la plus horrible journée de ma vie
J'aimerais oublier comme si ce n'était hier:

Je suis dans une gare, le train n'arrive pas
Je me soumet la question, ce que j'aimerais m’éviter
J'attend ma belle et elle n'arrive pas
Je perds le temps que j’essaie de gagner

Je parle aux voyageurs antipathiques
Pour tuer le temps perdu
Coincé dans ce gâchis esthétique.
Avant que le temps ne me tue
Je quitte ce café pathétique,
Purgatoire pour excommuniés
Avant, je commande un autre verre, foutu tic,
Foutue expatriation, je veux t'oublier

Je me retrouve donc dans un carrefour sombre
Où se rencontrent les civilisations
Pas un arbre pour profiter de l’ombre
Il n’y a plus de lumière ni plus de son
On me noie
Au milieu d’une mer de gens qui n’ont pas vécus
Je suis assoiffé d’un ami
Au milieu du désert avec personne en vue
Dans ma propre ville je suis intru.
L’anonymat de l’exil,
On me connait bien à l’institut,
Je m’y reconnais dans chaque tuile,
Dans ses murs peints à l’huile
Je suis ici, et je suis là
Je m’imagine ailleurs mais c’est futile
Détachez-moi, je ne fuirais pas !

Je suis rescapé,
Je suis perdu !
Les heures m’ont échappées,
Le temps m’est perdu
Comment s’en sortir quand on est un débauché ?
Je suis mort, je suis pendu !
Comment repartir quand le train a déraillé ?
Quel guet-apen l’on m’a tendu !

On me somme de rentrer chez moi,
Le dernier train est passé, et je ne l’ai pas pris
Mes oeufs dans le même panier, et j’ai fais le mauvais choix
Je ne me reconnais plus, qu’est-ce qui m’as pris ?

J’essaie de me souvenir
Ce n’est certes pas la dernière fois
On m’a pris mes souvenirs
Comment me suis-je retrouvé là ?

Au retour d'une aventure (rêverie) que je regrette
Mes amis me dévisagent en traître
Je me défend en phrases toutes faites
Ah, si j’avais appris de mes ancêtres...

J’y retourne chaque matin,
Dans l’espoir de retrouver celui-ci (l’espoir)
Pas de libre arbitre pour un pantin
Chaque fois on m’affirme que je ne viens pas d’ici (chaque soir).

L’élégance d’une mort heureuse
Je ne pense plus au car de la malheureuse,
J’attend celui qui me portera **** de ces malheurs;
Jamais n'est-il à l’heure.
Daan Sep 2022
Als ik jou zie, zie ik niets anders dan jou.
Niet meer, niet minder, jij, jezelf.
*** je lief bent voor de hond,
*** je in je eigen mooi-zijn secondelijks bestond.
En elke dag bestaat.
Dat je echt bent, ten aanzien mijn insziens, is
soms aanzienlijk onecht om in te zien.

Als ik jou knuffel, voel ik vliegende flodderende
fladderaars overal rond en in mijn buik.
Ik voel dan verse thee en broodjes met kaneel
en glunderende oorbellen die nog net niet je mondhoeken
vergezellen.

Ik doe mijn best om er te zijn, hopelijk niet te veel,
hopelijk nog fijn,
nog lang nog fijn,
nog lang dat schort met dat konijn, kokerellend
met mijn hart.

Als ik te binnen schiet
dat jij echt bij mij bent,
in dit leven, dan geloof ik niet
hoeveel apen in de ruimte hebben neergetypt om dit prachtige verhaal te schrijven. God en ja
en dan kan het me beklijven
als een natte regen plakboes, klevend door een windvlaag.
Je bent erin geslaagd, je vliegt en bent gevlaagd en
mijn raamkleppen kletteren, klappen en applaudiseren nog.

Ik krijg jou niet meer uit.
En vroeger was dat angstaanjagend
soms.
En nu,
als ik daar nu aan denk
dan wil ik nooit meer andersoms.
Soms soms soms

— The End —