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21/F/NY, NY    Enjoy entering the world of my mind.

Poems

Victor Hugo  Jun 2017
À Juvénal
I.

Retournons à l'école, ô mon vieux Juvénal.
Homme d'ivoire et d'or, descends du tribunal
Où depuis deux mille ans tes vers superbes tonnent.
Il paraît, vois-tu bien, ces choses nous étonnent,
Mais c'est la vérité selon monsieur Riancey,
Que lorsqu'un peu de temps sur le sang a passé,
Après un an ou deux, c'est une découverte,
Quoi qu'en disent les morts avec leur bouche verte,
Le meurtre n'est plus meurtre et le vol n'est plus vol.
Monsieur Veuillot, qui tient d'Ignace et d'Auriol,
Nous l'affirme, quand l'heure a tourné sur l'horloge,
De notre entendement ceci fait peu l'éloge,
Pourvu qu'à Notre-Dame on brûle de l'encens
Et que l'abonné vienne aux journaux bien pensants,
Il paraît que, sortant de son hideux suaire,
Joyeux, en panthéon changeant son ossuaire,
Dans l'opération par monsieur Fould aidé,
Par les juges lavé, par les filles fardé,
Ô miracle ! entouré de croyants et d'apôtres,
En dépit des rêveurs, en dépit de nous autres
Noirs poètes bourrus qui n'y comprenons rien,
Le mal prend tout à coup la figure du bien.

II.

Il est l'appui de l'ordre ; il est bon catholique
Il signe hardiment - prospérité publique.
La trahison s'habille en général français
L'archevêque ébloui bénit le dieu Succès
C'était crime jeudi, mais c'est haut fait dimanche.
Du pourpoint Probité l'on retourne la manche.
Tout est dit. La vertu tombe dans l'arriéré.
L'honneur est un vieux fou dans sa cave muré.
Ô grand penseur de bronze, en nos dures cervelles
Faisons entrer un peu ces morales nouvelles,
Lorsque sur la Grand'Combe ou sur le blanc de zinc
On a revendu vingt ce qu'on a payé cinq,
Sache qu'un guet-apens par où nous triomphâmes
Est juste, honnête et bon. Tout au rebours des femmes,
Sache qu'en vieillissant le crime devient beau.
Il plane cygne après s'être envolé corbeau.
Oui, tout cadavre utile exhale une odeur d'ambre.
Que vient-on nous parler d'un crime de décembre
Quand nous sommes en juin ! l'herbe a poussé dessus.
Toute la question, la voici : fils, tissus,
Cotons et sucres bruts prospèrent ; le temps passe.
Le parjure difforme et la trahison basse
En avançant en âge ont la propriété
De perdre leur bassesse et leur difformité
Et l'assassinat louche et tout souillé de lange
Change son front de spectre en un visage d'ange.

III.

Et comme en même temps, dans ce travail normal,
La vertu devient faute et le bien devient mal,
Apprends que, quand Saturne a soufflé sur leur rôle,
Néron est un sauveur et Spartacus un drôle.
La raison obstinée a beau faire du bruit ;
La justice, ombre pâle, a beau, dans notre nuit,
Murmurer comme un souffle à toutes les oreilles ;
On laisse dans leur coin bougonner ces deux vieilles.
Narcisse gazetier lapide Scévola.
Accoutumons nos yeux à ces lumières-là
Qui font qu'on aperçoit tout sous un nouvel angle,
Et qu'on voit Malesherbe en regardant Delangle.
Sachons dire : Lebœuf est grand, Persil est beau
Et laissons la pudeur au fond du lavabo.

IV.

Le bon, le sûr, le vrai, c'est l'or dans notre caisse.
L'homme est extravagant qui, lorsque tout s'affaisse,
Proteste seul debout dans une nation,
Et porte à bras tendu son indignation.
Que diable ! il faut pourtant vivre de l'air des rues,
Et ne pas s'entêter aux choses disparues.
Quoi ! tout meurt ici-bas, l'aigle comme le ver,
Le charançon périt sous la neige l'hiver,
Quoi ! le Pont-Neuf fléchit lorsque les eaux sont grosses,
Quoi ! mon coude est troué, quoi ! je perce mes chausses,
Quoi ! mon feutre était neuf et s'est usé depuis,
Et la vérité, maître, aurait, dans son vieux puits,
Cette prétention rare d'être éternelle !
De ne pas se mouiller quand il pleut, d'être belle
À jamais, d'être reine en n'ayant pas le sou,
Et de ne pas mourir quand on lui tord le cou !
Allons donc ! Citoyens, c'est au fait qu'il faut croire.

V.

Sur ce, les charlatans prêchent leur auditoire
D'idiots, de mouchards, de grecs, de philistins,
Et de gens pleins d'esprit détroussant les crétins
La Bourse rit ; la hausse offre aux badauds ses prismes ;
La douce hypocrisie éclate en aphorismes ;
C'est bien, nous gagnons gros et nous sommes contents
Et ce sont, Juvénal, les maximes du temps.
Quelque sous-diacre, éclos dans je ne sais quel bouge,
Trouva ces vérités en balayant Montrouge,
Si bien qu'aujourd'hui fiers et rois des temps nouveaux,
Messieurs les aigrefins et messieurs les dévots
Déclarent, s'éclairant aux lueurs de leur cierge,
Jeanne d'Arc courtisane et Messaline vierge.

Voilà ce que curés, évêques, talapoins,
Au nom du Dieu vivant, démontrent en trois points,
Et ce que le filou qui fouille dans ma poche
Prouve par A plus B, par Argout plus Baroche.

VI.

Maître ! voilà-t-il pas de quoi nous indigner ?
À quoi bon s'exclamer ? à quoi bon trépigner ?
Nous avons l'habitude, en songeurs que nous sommes,
De contempler les nains bien moins que les grands hommes
Même toi satirique, et moi tribun amer,
Nous regardons en haut, le bourgeois dit : en l'air ;
C'est notre infirmité. Nous fuyons la rencontre
Des sots et des méchants. Quand le Dombidau montre
Son crâne et que le Fould avance son menton,
J'aime mieux Jacques Coeur, tu préfères Caton
La gloire des héros, des sages que Dieu crée,
Est notre vision éternelle et sacrée ;
Eblouis, l'œil noyé des clartés de l'azur,
Nous passons notre vie à voir dans l'éther pur
Resplendir les géants, penseurs ou capitaines
Nous regardons, au bruit des fanfares lointaines,
Au-dessus de ce monde où l'ombre règne encor,
Mêlant dans les rayons leurs vagues poitrails d'or,
Une foule de chars voler dans les nuées.
Aussi l'essaim des gueux et des prostituées,
Quand il se heurte à nous, blesse nos yeux pensifs.
Soit. Mais réfléchissons. Soyons moins exclusifs.
Je hais les cœurs abjects, et toi, tu t'en défies ;
Mais laissons-les en paix dans leurs philosophies.

VII.

Et puis, même en dehors de tout ceci, vraiment,
Peut-on blâmer l'instinct et le tempérament ?
Ne doit-on pas se faire aux natures des êtres ?
La fange a ses amants et l'ordure a ses prêtres ;
De la cité bourbier le vice est citoyen ;
Où l'un se trouve mal, l'autre se trouve bien ;
J'en atteste Minos et j'en fais juge Eaque,
Le paradis du porc, n'est-ce pas le cloaque ?
Voyons, en quoi, réponds, génie âpre et subtil,
Cela nous touche-t-il et nous regarde-t-il,
Quand l'homme du serment dans le meurtre patauge,
Quand monsieur Beauharnais fait du pouvoir une auge,
Si quelque évêque arrive et chante alleluia,
Si Saint-Arnaud bénit la main qui le paya,
Si tel ou tel bourgeois le célèbre et le loue,
S'il est des estomacs qui digèrent la boue ?
Quoi ! quand la France tremble au vent des trahisons,
Stupéfaits et naïfs, nous nous ébahissons
Si Parieu vient manger des glands sous ce grand chêne !
Nous trouvons surprenant que l'eau coule à la Seine,
Nous trouvons merveilleux que Troplong soit Scapin,
Nous trouvons inouï que Dupin soit Dupin !

VIII.

Un vieux penchant humain mène à la turpitude.
L'opprobre est un logis, un centre, une habitude,
Un toit, un oreiller, un lit tiède et charmant,
Un bon manteau bien ample où l'on est chaudement.
L'opprobre est le milieu respirable aux immondes.
Quoi ! nous nous étonnons d'ouïr dans les deux mondes
Les dupes faisant chœur avec les chenapans,
Les gredins, les niais vanter ce guet-apens !
Mais ce sont là les lois de la mère nature.
C'est de l'antique instinct l'éternelle aventure.
Par le point qui séduit ses appétits flattés
Chaque bête se plaît aux monstruosités.
Quoi ! ce crime est hideux ! quoi ! ce crime est stupide !
N'est-il plus d'animaux pour l'admirer ? Le vide
S'est-il fait ? N'est-il plus d'êtres vils et rampants ?
N'est-il plus de chacals ? n'est-il plus de serpents ?
Quoi ! les baudets ont-ils pris tout à coup des ailes,
Et se sont-ils enfuis aux voûtes éternelles ?
De la création l'âne a-t-il disparu ?
Quand Cyrus, Annibal, César, montaient à cru
Cet effrayant cheval qu'on appelle la gloire,
Quand, ailés, effarés de joie et de victoire,
Ils passaient flamboyants au fond des cieux vermeils,
Les aigles leur craient : vous êtes nos pareils !
Les aigles leur criaient : vous portez le tonnerre !
Aujourd'hui les hiboux acclament Lacenaire.
Eh bien ! je trouve bon que cela soit ainsi.
J'applaudis les hiboux et je leur dis : merci.
La sottise se mêle à ce concert sinistre,
Tant mieux. Dans sa gazette, ô Juvénal, tel cuistre
Déclare, avec messieurs d'Arras et de Beauvais,
Mandrin très bon, et dit l'honnête homme mauvais,
Foule aux pieds les héros et vante les infâmes,
C'est tout simple ; et, vraiment, nous serions bonnes âmes
De nous émerveiller lorsque nous entendons
Les Veuillots aux lauriers préférer les chardons !

IX.

Donc laissons aboyer la conscience humaine
Comme un chien qui s'agite et qui tire sa chaîne.
Guerre aux justes proscrits ! gloire aux coquins fêtés !
Et faisons bonne mine à ces réalités.
Acceptons cet empire unique et véritable.
Saluons sans broncher Trestaillon connétable,
Mingrat grand aumônier, Bosco grand électeur ;
Et ne nous fâchons pas s'il advient qu'un rhéteur,
Un homme du sénat, un homme du conclave,
Un eunuque, un cagot, un sophiste, un esclave,
Esprit sauteur prenant la phrase pour tremplin,
Après avoir chanté César de grandeur plein,
Et ses perfections et ses mansuétudes,
Insulte les bannis jetés aux solitudes,
Ces brigands qu'a vaincus Tibère Amphitryon.
Vois-tu, c'est un talent de plus dans l'histrion ;
C'est de l'art de flatter le plus exquis peut-être ;
On chatouille moins bien Henri huit, le bon maître,
En louant Henri huit qu'en déchirant Morus.
Les dictateurs d'esprit, bourrés d'éloges crus,
Sont friands, dans leur gloire et dans leurs arrogances,
De ces raffinements et de ces élégances.
Poète, c'est ainsi que les despotes sont.
Le pouvoir, les honneurs sont plus doux quand ils ont
Sur l'échafaud du juste une fenêtre ouverte.
Les exilés, pleurant près de la mer déserte,
Les sages torturés, les martyrs expirants
Sont l'assaisonnement du bonheur des tyrans.
Juvénal, Juvénal, mon vieux lion classique,
Notre vin de Champagne et ton vin de Massique,
Les festins, les palais, et le luxe effréné,
L'adhésion du prêtre et l'amour de Phryné,
Les triomphes, l'orgueil, les respects, les caresses,
Toutes les voluptés et toutes les ivresses
Dont s'abreuvait Séjan, dont se gorgeait Rufin,
Sont meilleures à boire, ont un goût bien plus fin,
Si l'on n'est pas un sot à cervelle exiguë,
Dans la coupe où Socrate hier but la ciguë !

Jersey, le 5 février 1853.
Leydis Jun 2017
Él no es elegante,
Él no es amable,
Era inculto e inclusive hasta intolerante.
Pero tiene un je ne sais quoi, que me tiene excitada.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
Sus palabras son como un brebaje que sana.
Una mezcla de ternura y picardía,
que enternece, que intriga,
que me arropan los temores.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
La vida no lo bendijo con buena altura,
mas tiene estatura de los dioses romanos.
Es su caminar toda una obra de arte,
es inevitable que a su pasar, se paraliza hasta el aire.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
Tiene carácter de esos que destila aroma de hombre macho.
Tiene aroma de buen amante, de esos que transforman tu vida en un instante.
Sus manos son de seda, cuando tocan;
hipnotizan, hechizan,
encantan, embelesan,
y me atraparon desde el primer día.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
tiene una mirada que cautiva,
que perdona, que transforma,
que emociona,
que resplandece toda oscuridad,
desde que lo mire por primera vez
repudie el opacado brillo del sol antes la radiante luz de sus ojos.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
Sus labios son como el día después de la tormenta,
un arcoíris de sabores inexplicables,
es como si en sus labios, están todas las frutas mescladas.
No lo niego, y nunca pensaría en hacerlo.....
La realidad es que es feo.
Pero tiene, un Je ne sais quoi,
y así, lo AMO!
Es que no lo cambio, ni por William Levy!
LeydisProse
6/5/2017
https://m.facebook.com/LeydisProse/
Mateuš Conrad Jan 2017
i always wondered what
je ne sais pas might sound like in german...
   ah, **** it, let's put
this prosthetic limb together,
you never know, a siamese twin
might just pop out to steal the show...
ich      (je ne sais.... ah.. ha ha ha!
i was thinking of je ne sais qua...
ok ok... je ne sais quoi, quo-oh-e...
    e. e. cummings, come ere!
fiddle this violin to a fine tuning
that a deaf man might 'ear)...
and when language does indeed
as diabolical as this, you really should
stop using Poles as antibiotics to
German then Islamic fascism...
or kidding yourself that it's really
just a pardonable dream you're having...
so the prosthetic limb is coming...
  no point schmoozing me with
anything else... oh please please:
just dance the one legged tango a while
longer, i'm working on it... honest...
  look here... je, ich
   ne, nein, nein-stimme... no steam:
bog **** choo choo!
     meaner: neinschtimme -
   kinder dicht... why would i say kid-tight?
well... ballerinas begin their careers
at an early age... maybe that's why...
   otherwise? dunno...
let's feed this alcoholic cold-sweat -
finding the tutti-frutti hyper-delusion,
trying to say much more than the sound
of knocking on a door can ever provide...
that's one way to go about it, for sure...
and every part of me wants to be a serious
novelist, and be sober, and chop wood,
but then every other part of me
wants the poetry, and the drinking,
    and the scarcity of the adventure...
  to feel, having only slaughtered one pig,
that i was able to feed a billion ching chongs
in Beijing...
           china... ching chong...
a focus on the prefix ch, and the suffix cha cha cha?
no? different joke, on a different continent...
   i swear there was this guy from Bethlehem
who also made the same conclusion...
     can't remember his name...
you know, like: two fish three loafs of bread,
you can satiate a coliseum...
   ah! delirium! that's what alcoholics experience
sometimes... i love delirium...
      it just shows you, that if you're really
serious, you can experience many more facets of
alcoholism...
    hidden gems... and if you're really
hot-headed, have enough crassness about
to write about it...
    delirium... when other drugs have the after-effects
of paranoia, alcohol prescribes you delirium...
   in polish slang also called a delirka...
   but i'm not drinking purple denaturat /
ethynol substitute to chanel no. cinq...
    or should i say: çank?  yep, that ship sank
once it gave a smoochie to an ice-berg...
                                 hail Titanic! ave Titanus!
but i really was trying to find
je ne sais quoi (qua... ******* French,
excessive spelling and a gob that later
says much more throng... and that nasal
cavity needs fixing, seriously -
  but they write so beautifully,
and later slobber it with their local...
or should i say: locál! or perhaps: locállé?!
depends how you make do
with a syllable dissection) -
so how would it go? the je ne sais quoi in
Swabian?
   ich tun nicht was kennt...
              well... there are worse things than
mutilating a language...
      you could do worse, like mutilate a body...
   like in that film...
   with colonel sisi... the last king of scotland...
ah, what's his name? that guy
reminding me to never travel to uganda?
    yeah, had a wife, she cheated on him,
so he cut off her legs and arms, and sewed them
back onto her torso so she really ended up
with a confused pair of cranium hemispheres...
    and i'm the mad one...
just because i drink and have a vocabulary
equivalent of diarrhoea...
       but, so it goes...
   i'll never say the correct way of saying
je ne sais quoi in Swabian... because je ne sais quoi
is a complete package... like faux pas is
a complete package, like carpe diem is a complete
package... like coup d'état is a complete
package... like déjà vu is a complete package...
    there's absolutely no way to unravel it
or furthermore: translate it...
      a German once complimented my language
on the cushion-like effect of the word
  kurva...  *****... he loved the trilled -r-
and the waterfall of -va / wa wa... va to english speakers;
and so he did, relieve himself of stress
saying the word... and with such malice as
to no hurt anyone... and what's happening in
english? social-cool, prescriptive dyslexia...
        one step away from really, i mean
really being o.k. with watching **** and all
forms of perversity, and not o.k. with seeing
the correct spelling of the word ****...
      yes... mm... so ******* agonising seeing
a correct spelling...
                                   i better gouge my eyes
out having seen that....
or that case of ultra-proximity...
     kręt                        vs.      skręt...
kręt (a pathological liar, on a building site in
England usually called a Romanian) -
skręt? a rollie... a cigarette, you know the type,
you buy the tobacco, you buy the papers,
you buy the filter... and you actually roll
a cigarette... a variation of the word skew,
i'm sure... kręt does actually mean a meddler...
a swinddler...  and if you having been exposed
to the reality of a construction site in england...
you should see the ******* that's written
in the toilets...
     i really shouldn't have gone to university,
i wasted my degree in chemistry to merely drink...
**** good wine though, home made juice...
   hyper! hyper! hyper-ventilating on the silence
that's gathering around me...
  and if you ever spotted a lightning bolt
and never heard a thunder... you're bound
to be as itchy as me -
and by the way: the karma term for a German
in Poland is: schwab - or szwab...
              of shvab... it's getting dizzy... pfoo...
bilinguals can't be proud polymaths...
         i'm seeing alternative spelling in different
linguistic geo-political zones.