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Paul d'Aubin Nov 2013
Les être, le cosmos, la terre et le vin
(Dédié à l’incomparable génie Charles Baudelaire)

Les ceps murissent longuement sous l’énigmatique lueur des cieux,
irisés par les ondes astrales du Cosmos et ses grands vents de feu.  
Des gelées de janvier aux averses d’avril, le vigneron soigne ses vignes.  
qui souffrent des fournaises de l’été jusqu’à la bouilloire dorée de l’automne.
Le vin est d’abord fruit des astres et des cieux, mais aussi de la patience et de l’art du vigneron.

Il y a une magie du vin qui vient sceller les noces mystiques de l’azur, de la terre, du cosmos et des graves.
Il existe dans le vin comme une consécration des noces d’or de la terre, des pierres et de l’azur,
Qui lui donne son caractère âpre ou velouté, son goût inimitable, sa vraie signature, son héraldique.
Un palais exercé saura toujours en déceler l’empreinte pour y trouver sa genèse et gouter ses merveilles.
Mais c’est le vigneron qui consacre ces noces avec son savoir, son doigté, sa manière d’opérer le grand œuvre des vendanges.


Le choix de la date des vendanges dépend de l’intuition humaine et correspond au sacre de l’automne.
Au moment où les grappes pèsent et ou les raisins sont gonflés comme de lourds pendentifs,
alors que les raisins mûrs sont prêts à sortir de leur enveloppe dorée pour se transformer en élixir.
Le vigneron prend la décision sacrale de celle dont dépend la qualité du vin à naître.
Et les vendanges vont se mener dans une atmosphère d’excitation et de sentiment de franchissement du danger.

Désormais le vin sorti du pressoir va murir dans des barriques de chêne
Le bois peut apporter sa chauffe méthodique afin que se mêlent au jus   des arômes de bois et de forêts,
C’est sûr, cette année, les forces de la nature et de l’Homme nous préparent un grand vin.
Aussi quel honneur et quel rite magique que d’en boire les premières gorgées dans des coupes d’argent ou des verres de cristal,
avant même que le vin ne soit fait et tiré pour en détecter les grands traits et les failles.

Enfin, vient le moment de boire, comme une élévation des cœurs et des esprits.
L’on ne boit bien qu’en groupe, qu’avec de vrais amis, sa chérie ou des belles.
Boire c’est d’abord humer et découvrir par le nez les secrets d’un terroir et des pampres,
puis humecter ses lèvres afin de s’imprégner des sucs et des saveurs,  
et puis boire surtout, c’est œuvre de finesse, d’expression de l’Esprit et de bonne humeur; qu’il y ait de l’ivresse, fort bien, mais jamais d’ivrognerie

Paul Arrighi ; Toulouse(France), le 3 novembre 2013
Danny Nov 2019
Yesterday I mounted  the wind
Laughing hard as the breeze slapped my face
It tickled like grass under the thighs
A pleasant feeling to be afloat
Rocking with the waves

Supine in the recliner at dusk
Up in the sky on top of the world
Legs crossed, breaking nuts, bottoms up
A vigneron never labours in vain
Supped from my cup my finely brewed wine like a god

Right now I'm purring like a **** in boots
As I ride my roan horse with vigor
Filling every cranny with sunshine
Walking full of life with fire in my bones
Smoke from my mouth is evident

But there's a but,
The fault in our stars
Puddle after the rain
A thought fast moulding fear
A lot of questions clogging the mind
An impending threat

Would the sun shine all day?
Hang around at dusk
Instead of sinking in the west
Stay up through the night
And even till dawn morrows
Or will it again do what it does

Will I still be lurking on cloud nine?
Where the mood is set
And the time is right
A calm in honor of the halcyon
Where there's no need to cheese for the camera
For the smile is always straight up from the soul
Snowblind Aug 2020
Thrashing winds weather worlds to dust
and purpose fades to wanderlust.
Pillars of salt, clad in rust.
Is it sadness found?
Gripping chill cuts to bone through flesh
To ignite memories afresh
To spark the nerves, throw and thresh,
Is it rancor grown?
For years and years you've built this shrine
You've watched the sun set endlesstimes
Vigneron, blind to his own vine.
To lose it all; at last unbound.

— The End —