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Mon Papy.
Mon Papy n'a jamais eu de poème,
Afin de lui faire comprendre à quel point je l'aime.
J'ai donc le devoir de rectifier cette erreur,
Qui, depuis quelques temps, ronge mon coeur.
Depuis que je suis petite, tu m'as fait découvrir la belle vie,
Apprendre à faire du vélo sur deux roues en fait partie.
Tu m'as montré comment jouer aux boules,
Et comment orienter mon cerf-volant pour qu'il s'envole plus haut.
Tu m'as fais goûter le meilleur miel du monde,
Celui que tu allais chercher dans ta combinaison de super-héro.
Moi je pensais que tu étais James Bond,
Tu me disais, "ca roule, ma poule",
Comme si tu n'avais peur de rien,
Même pas des oies qui nous courraient après dans le jardin.
Avec toi je joue au scrabble et aux petits chevaux,
Tu gagnes toujours haut la main, et on ne peut s'empêcher de crier "Bravo!"
Je me souviens de nos soirées Fort Boyard et Koh-Lanta,
Rien de mieux qu'un bon feu, une famille réunie, et du chocolat.
T'avoir dans ma vie est un cadeau de chaque seconde,
Parfois j'aimerai le crier sur le toit du monde,
Pour qu'ils sachent tous la chance que j'ai,
D'avoir un papy comme toi, que je suis si fière d'aimer.
Même **** de toi je te sens près de moi,
Tu réchauffes mon cœur avec des sourires.
Tu sais bien qu'avec toi je ne peux que rire.
Tu m'aides à donner le meilleur de moi-même,
Tu sais bien que ta fierté fait la mienne.
Dans ma tête tes chansons résonnent avec clarté,
De la souris verte à la claire fontaine,
Ta voix berce mes souvenirs chaque jour,
Et mon angoisse disparaît dès que j'en entends les contours.
Mon sourire apparaît dès que je pense à toi,
Et mon cœur se remplit automatiquement de joie.
Kirsten May 2014
Ci lamour, tell ci lointin-
courageux soi l'homme qui ladmet
Care soigneusement , il controle son amour
sachent qun jour, -
Son amour revienderas.
John F McCullagh Jun 2018
Dans les morts de l'hiver est venu
une peur qui n'a pas donné son nom.
Une pensée dont la source ne divulguerait pas
la peur que tous ceux qui vivent le sachent.

Dans les morts de l'hiver est venu
ces jours de courte durée nous passons en vain.
La colère, de courte durée mais intense
à l'amour sans sa récompense.

Dans les morts de l'hiver est venu
un rhume froid sans nom
Maladie qui ne suivrait pas son cours
La pilule amère de notre divorce.

La boisson est la porte du désespoir
et oui, je cherchais du réconfort là-bas,
quand les voix humaines sont toutes allées encore
pour me réchauffer du froid hivernal.
Un marin doit faire face à la fin de son mariage, sa santé défaillante et sa solitude.
IV.

À genoux, à genoux, à genoux sur la terre
Où ton père a son père, où ta mère a sa mère,
Où tout ce qui vécut dort d'un sommeil profond !
Abîme où la poussière est mêlée aux poussières,
Où sous son père encore on retrouve des pères,
Comme l'onde sous l'onde en une mer sans fond !

Enfant ! quand tu t'endors, tu ris ! L'essaim des songes
Tourbillonne, joyeux, dans l'ombre où tu te plonges,
S'effarouche à ton souffle, et puis revient encor ;
Et tu rouvres enfin tes yeux divins que j'aime,
En même temps que l'aube, oeil céleste elle-même,
Entrouvre à l'horizon sa paupière aux cils d'or !

Mais eux, si tu savais de quel sommeil ils dorment !
Leurs lits sont froids et lourds à leurs os qu'ils déforment.
Les anges autour d'eux ne chantent pas en choeur.
De tout ce qu'ils ont fait le rêve les accable.
Pas d'aube pour leur nuit ; le remords implacable
S'est fait ver du sépulcre et leur ronge le coeur.

Tu peux avec un mot, tu peux d'une parole
Faire que le remords prenne une aile et s'envole !
Qu'une douce chaleur réjouisse les os !
Qu'un rayon touche encor leur paupière ravie,
Et qu'il leur vienne un bruit de lumière et de vie,
Quelque chose des vents, des forêts et des eaux !

Oh ! dis-moi, quand tu vas, jeune et déjà pensive,
Errer au bord d'un flot qui se plaint sur sa rive,
Sous des arbres dont l'ombre emplit l'âme d'effroi,
Parfois, dans les soupirs de l'onde et de la brise,
N'entends-tu pas de souffle et de voix qui te dise :
-- Enfant ! quand vous prierez, prierez-vous pas pour moi ? -

C'est la plainte des morts ! - Les morts pour qui l'on prie
Ont sur leur lit de terre une herbe plus fleurie.
Nul démon ne leur jette un sourire moqueur.
Ceux qu'on oublie, hélas ! - leur nuit est froide et sombre,
Toujours quelque arbre affreux, qui les tient sous son ombre,
Leur plonge sans pitié des racines au coeur !

Prie ! afin que le père, et l'oncle, et les aïeules,
Qui ne demandent plus que nos prières seules,
Tressaillent dans leur tombe en s'entendant nommer,
Sachent que sur la terre on se souvient encore,
Et, comme le sillon qui sent la fleur éclore,
Sentent dans leur oeil vide une larme germer !

Mai 1830.

— The End —