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Miro' Siegel Oct 2017
The depictions of
the gods are headless.
The pillars have crumbled.
The spirit has atrophied
and the wonder has gone.

No longer for Dionysus,
a temple to Aion.

Profaned by order and rule,
rigidity takes the place of passion.
In the name of culture,
the wealthy get wealthier.

No longer for Dionysus,
a temple to Plutus.

Blind to what is before them,
passerby’s idolize themselves.
The ancient amphitheater;
a backdrop for plastic portraits.

No longer for Dionysus,
a temple to Narcissus.

Power shifts in the modern age.
Worship changes form.
Fable IX, Livre V.


Fier de sa charge magnifique,
Fier de porter, je ne sais où,
Pour je ne sais qui, l'or du Chili, du Pérou,
Et du Potose et du Mexique,
Un gros vaisseau marchand revenait d'Amérique.
Le joyeux équipage était des plus complets :
Passagers, matelots, soldats, maîtres, valets,
Favoris de Plutus, de Mars ou de Neptune,
L'emplissaient, l'encombraient de la cave au grenier
Ou du fond de cale à la hune,
Pour parler en vrai marinier.
De Noé l'arche était moins pleine.
Un rat cependant grimpe à bord,
Et, sans montrer de passe-port,
Sans saluer le capitaine,
S'établit parmi les agrès.
Un pareil commensal ne vit pas à ses frais.
Aussi s'aperçoit-on, tant au lard qu'au fromage,
Grignotés, écornés par l'animal rongeur,
Qu'on nourrissait un voyageur,
Qui n'avait pas payé passage.
Le conseil de guerre entendu,
Vu l'urgence, un décret rendu
Hors la loi met la pauvre bête.
En maint lieu maint piège est tendu,
Et des mâts maint chat descendu
De maint côté se met en quête ;
Le proscrit, qui d'un coin oyait et voyait tout,
Et tremblait un peu pour sa tête,
Dès que le conseil se dissout,
Au patron, d'un peu ****, présente sa requête.
« Pitié, pardon, grâce, seigneur !
« Je renonce à la friandise.
« Foi de rat, foi d'homme d'honneur,
« Je vous paierai le tort qu'a fait ma gourmandise.
« Seigneur, qu'on me débarque au port le plus voisin,
« J'y trouverai quelque cousin,
« Ou rat de cave ou rat d'église,
« Mais gens à vous payer tout prêts.
« Le continent doit être près.
« Que ce soit Angleterre, ou Chine, ou France, ou Perse,
« J'ai partout là des intérêts
« Ou de famille ou de commerce ;
« J'ai partout là crédit. - Ni crédit, ni pardons
« Pour les escroqueurs de lardons,
Dit en jurant l'homme à moustache.
« Force à la loi : Raton ! Minet ! » Le rat se cache.
Gascon, fils de Normand, il savait plus d'un tour.
Mais à quoi bon ? La nuit, le jour,
Cerné, guetté, chassé, harcelé sans relâche,
Il ne mange, boit, ni ne dort.
Peut-il échapper à son sort ?
Partout on a mis des ratières,
Partout on a fait des chatières,
Partout la peur, partout la mort !
Elle est préférable à la vie,
De terreurs ainsi poursuivie !
Mourons donc, mais en homme, et vengeons-nous d'abord.
Il dit, et de ses dents, meilleures que les nôtres,
Usant, limant, rongeant, perçant en maint endroit
La nef qui sur le Styx s'en va voguer tout droit,
Dans l'abîme qu'il s'ouvre il entraîne les autres.
Je tiens même d'un souriceau,
Qu'heureux plus que Samson au jour de sa revanche,
À la ruine du vaisseau
Il échappa sur une planche.

En préceptes, lecteur ami,
Ce petit apologue abonde.
Si je l'en crois, en ce bas monde
Il n'est pas de faible ennemi.
De plus, le sage en peut induire,
Et l'homme puissant doit y voir
Qu'il est dangereux de réduire
Le petit même au désespoir.
what death screeching and incomparable will possess our feral skies bursting fissured eyes in stygian oceans of sound

what hell pharaonic and incestuous will enwomb us pyrophorically screeching into the crepuscular welkin

plutus' now plutonian name is laid out before us in the amaranthine caverns of a conflagrant mind

a resignation to wallow in the acrimonious sea of the harsh torrent of life perpetually thrashing in retrogression through the stinging rain

as shadows splatter in atramentous mirth gaily dancing in the shimmering waters of a decrepit planet poisoning itself

an oasis of debauchery grotesque agony crying through its darkened halls that screams out for liberty
Sumit Ganguly Dec 2016
He says,
    In your lovely eyes you have
    a combination of blue and grey,
    a pair of strong magnets,
    and a ton of sunshine smiles.

    You have gait and posture of a Pine,
    movements of a classical dancer
    spontaneity as of waterfall
    and matching beauty of the nature.

    I love to have your company.
    We may toss the world on our terms,
    rainbow will be around us
    can you hold my hand for life?

She says,
    You are a tall and handsome man,
    boiling with dazzling flamboyance,
    of all the stallions of the college
    you are old tortoise.
    Your father is a Plutus- god of wealth
    you fly in high branches.
    For Love's sake please let me move
    in my rustic way.

    14.12.2016
Fable IV, Livre II.


Dans l'Olympe on s'ennuie. - Y pensez-vous, grands Dieux !
- Oui, Messieurs ; oui, j'y pense, et je veux le redire :
Dans l'Olympe on s'ennuie, ainsi qu'en d'autres lieux
Qui souffrent peu le mot pour rire.
Dieux d'en-haut, Dieux d'en-bas, vous jetez quelquefois
Des regards envieux sur la fange où nous sommes.
Il est beau d'être dieux, il est bon d'être rois ;
Mais il est doux parfois d'être hommes.
Jupiter le pensait ainsi ;
Un soir, libre de tout souci,
Voulant se divertir sans user son tonnerre,
Or ça, dit-il aux Dieux, amusons-nous ici
Comme on s'amuse sur la terre.
Momus, un jeu bien *** ! - Bien *** ! dit l'égrillard,
Qui des jeux dans sa tête a tout le répertoire ;
Jouons un jeu d'enfants ; si vous voulez m'en croire,
Nous ferons un Colin-Maillard.
En quatre mois, il fait connaître
Le jeu terrestre à la céleste cour ;
Comment on prend, comment on est pris tour à tour.
Junon prête un mouchoir : c'est au plus jeune à l'être ;
Le plus jeune c'était l'Amour,
L'enfant, qui déjà n'y voit goutte,
Un bandeau de plus sur les yeux,
Va d'un côté, de l'autre ; et les éclats joyeux
De l'Olympe étonné font retentir la voûte.
Les Dieux, qui riaient fort, comptaient rire encor plus,
Quand notre espiègle eut mis la main sur la Justice.
Cet autre aveugle au jeu n'entendra pas malice ;
Elle est là pour longtemps disait surtout Momus.
Il se trompait. Elle entre en lice,
Et, dès le premier pas, elle attrapa Plutus.
Celui-là devait-il s'attendre
À jamais sortir d'embarras ?
Il est quelque peu lourd Venus, tu m'apprendras
Comment il a fait pour te prendre.
Lorsque le fils d'Alcmène, après ses longs travaux,
Fut reçu dans le ciel, tous les dieux s'empressèrent
De venir au devant de ce fameux héros.
Mars, Minerve, Vénus, tendrement l'embrassèrent.
Junon même lui fit un accueil assez doux.
Hercule transporté les remerciait tous,
Quand Plutus, qui voulait être aussi de la fête,
Vient d'un air insolent lui présenter la main.
Le héros irrité passe en tournant la tête.
Mon fils, lui dit alors Jupin,
Que t'a donc fait ce dieu ? D'où vient que la colère,
À son aspect, trouble tes sens ?
- C'est que je le connais, mon père,
Et presque toujours sur la terre
Je l'ai vu l'ami des méchants.
Tatenda Ncube Oct 2020
to lose control, to get lost in her soul
to want to give her the whole world,
when he owns not even a grain of it's sand
to call her the prettiest, adorn her with ornaments
to love her with love that sickens even Cupid and stirs hate in Hathor
to make her his queen, clothe her with Plutus's finest linen
To let her drink from his heart, his love her wine

All this he would want
He would want all this
Ryan O'Leary Apr 26
Rumours

Rumours are clouds, so full of rains

from heavens above they fertilise plains.

Rumours are made in river water mills

each turn of the wheel and another one spills.

Rumours grow wings and then they take flight

nocturnal as well so they don't not need no light.

Rumours are echoes that wail in the halls

some say graffiti that are scribbled on walls.

Rumours are goods trains brimming with thought

but sometimes bad news can often be brought.

Rat a tat rumours speak to the sleepers

and when they wake they tell the grim reapers.

Some rumours are known not to be true

oh how we’d act different if only we knew.

Rumours have echoes bouncing like *****

but rarely those juggled eventually falls.

RumuR like this is a spelt palindrome

goes out and comes back but never at home.

Rumours increase and then multiply

but by no calculation could one verify.

Rumours are whispers, Chinese on the vine

though not for 3 monkeys who never drink wine.

Rumours are fables that begin with no end

it’s rare that one hears one which doesn’t offend.

Rumours are stories by authors all gone

when asked of the source they’re always anon.

Rumours are secrets that didn’t survive

they always need someone with which to connive.

Rumours when lost can always be found

a nod and a wink and one ear to the ground.

Priests they hear rumours, often confessed

just say 3 Hail Mary’s and then you are blessed.

A rumour’s a tumour once started it grows

delivered by storks and it reared by the crows.

Rumours have beaks that look like a nose

they start out as sonnets and end up in prose.

A rumour can rhyme and can live in a phone

in a Limerick or haiku it’s never alone.

A rumour can mutter can stammer or stutter

but just like a bread slice it’s nought without butter.

I heard a rumour that my sister was dead

by then she was buried but no family said.

I heard a rumour I was barred from the grave

and security told, that I was a knave.

A rumour that “Plutus” the god of great wealth

from her will, removed me, but I’d prefer health.

But these stories are gossip and some even rumour

and sure what does it matter, I’ve still got my humour.

— The End —