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jalalium Oct 2015
Adam est fade tellement il est ordinaire
La gravite est monotone, elle date d'avant Terre
Adam aime tout le monde, haïr est inique
La gravite me permet d'attirer, or je n'ai rien d'unique
Adam, vous; humains; vous comptez en milliards
Gravite, de l'atome a Adam, rien n’échappe a ton radar
Adam se sent serein au sein de sa famille
La gravite arrange les atomes pesés en harmonie
Ève vit Adam et ne trouva rien a lui reprocher
Electricité domine toute gravite dans les distances rapprochées
Ève trouve l'homme, la stabilité, la nécessaire et suffisante distraction
L'electricite se moque des dimensions, seule compte l'attraction
Ève, douée du sentiment, cède et concède par peur du changement
L'electricite en mariant les atomes force leur rattachement
Ève et Adam devinrent un couple, une eve et un adam
L'electricite, égalisatrice, meurt sous les yeux de l'éternelle gravite
Ciel Noir Oct 2018
interdimensionnel
  infini                     éternel
                 ça gravite                               fusionnelle                 
une orbite                                    arc-en-ciel  
tous les ondes                                    rayonnant        
tous les mondes                               scintillant           
                    éternel                     comme espoir       
dans le ciel sacré-noir
Vois, ce spectacle est beau. Ce paysage immense
Qui toujours devant nous finit et recommence ;
Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant aux yeux ;
Ce chaume où l'on entend rire un groupe joyeux ;
L'océan qui s'ajoute à la plaine où nous sommes ;
Ce golfe, fait par Dieu, puis refait par les hommes,
Montrant la double main empreinte en ses contours,
Et des amas de rocs sous des monceaux de tours ;
Ces landes, ces forêts, ces crêtes déchirées ;
Ces antres à fleur d'eau qui boivent les marées ;
Cette montagne, au front de nuages couvert,
Qui dans un de ses plis porte un beau vallon vert,
Comme un enfant des fleurs dans un pan de sa robe ;
La ville que la brume à demi nous dérobe,
Avec ses mille toits bourdonnants et pressés ;
Ce bruit de pas sans nombre et de rameaux froissés,
De voix et de chansons qui par moments s'élève ;
Ces lames que la mer amincit sur la grève,
Où les longs cheveux verts des sombres goémons  
Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts ;
Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue ;
Ici cette charrue, et là-bas cette proue,
Traçant en même temps chacune leur sillon ;
Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon ;
Et là-bas, par-delà les collines lointaines,
Ces horizons remplis de formes incertaines ;
Tout ce que nous voyons, brumeux ou transparent,
Flottant dans les clartés, dans les ombres errant,
Fuyant, debout, penché, fourmillant, solitaire,
Vagues, rochers, gazons, - regarde, c'est la terre !

Et là-haut, sur ton front, ces nuages si beaux
Où pend et se déchire une pourpre en lambeaux ;
Cet azur, qui ce soir sera l'ombre infinie ;
Cet espace qu'emplit l'éternelle harmonie ;
Ce merveilleux soleil, ce soleil radieux
Si puissant à changer toute forme à nos yeux
Que parfois, transformant en métaux les bruines,
On ne voit plus dans l'air que splendides ruines,
Entassements confus, amas étincelants
De cuivres et d'airains l'un sur l'autre croulants,
Cuirasses, boucliers, armures dénouées,
Et caparaçons d'or aux croupes des nuées ;
L'éther, cet océan si liquide et si bleu,
Sans rivage et sans fond, sans borne et sans milieu,
Que l'oscillation de toute haleine agite,
Où tout ce qui respire, ou remue, ou gravite,
A sa vague et son flot, à d'autres flots uni,
Où passent à la fois, mêlés dans l'infini,
Air tiède et vents glacés, aubes et crépuscules,
Bises d'hiver, ardeur des chaudes canicules,
Les parfums de la fleur et ceux de l'encensoir,
Les astres scintillant sur la robe du soir,
Et les brumes de gaze, et la douteuse étoile,
Paillette qui se perd dans les plis noirs du voile,
La clameur des soldats qu'enivre le tambour,
Le froissement du nid qui tressaille d'amour,
Les souffles, les échos, les brouillards, les fumées,
Mille choses que l'homme encor n'a pas nommées,
Les flots de la lumière et les ondes du bruit,
Tout ce qu'on voit le jour, tout ce qu'on sent la nuit ;
Eh bien ! nuage, azur, espace, éther, abîmes,
Ce fluide océan, ces régions sublimes
Toutes pleines de feux, de lueurs, de rayons,
Où l'âme emporte l'homme, où tous deux nous fuyons,
Où volent sur nos fronts, selon des lois profondes,
Près de nous les oiseaux et **** de nous les mondes,
Cet ensemble ineffable, immense, universel,
Formidable et charmant, contemple, c'est le ciel !

Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe ;
Mais quand ton sein palpite et quand ton oeil reluit,
Quand ton pas gracieux court si léger sur l'herbe
Que le bruit d'une lyre est moins doux que son bruit ;

Lorsque ton frais sourire, aurore de ton âme,
Se lève rayonnant sur moi qu'il rajeunit,
Et de ta bouche rose, où naît sa douce flamme,
Monte jusqu'à ton front comme l'aube au zénith ;

Quand, parfois, sans te voir, ta jeune voix m'arrive,
Disant des mots confus qui m'échappent souvent,
Bruit d'une eau qui se perd sous l'ombre de sa rive
Chanson d'oiseau caché qu'on écoute en rêvant ;

Lorsque ma poésie, insultée et proscrite,
Sur ta tête un moment se repose en chemin ;
Quand ma pensée en deuil sous la tienne s'abrite,
Comme un flambeau de nuit sous une blanche main ;

Quand nous nous asseyons tous deux dans la vallée ;
Quand ton âme, soudain apparue en tes yeux,
Contemple avec les pleurs d'une soeur exilée,
Quelque vertu sur terre ou quelque étoile aux cieux ;

Quand brille sous tes cils, comme un feu sous les branches,
Ton beau regard, terni par de longues douleurs ;
Quand sous les maux passés tout à coup tu te penches,
Que tu veux me sourire et qu'il te vient des pleurs ;

Quand mon corps et ma vie à ton souffle résonnent,
Comme un tremblant clavier qui vibre à tout moment ;
Quand tes doigts, se posant sur mes doigts qui frissonnent,
Font chanter dans mon coeur un céleste instrument ;

Lorsque je te contemple, ô mon charme suprême !
Quand ta noble nature, épanouie aux yeux,
Comme l'ardent buisson qui contenait Dieu même,
Ouvre toutes ses fleurs et jette tous ses feux ;

Ce qui sort à la fois de tant de douces choses,
Ce qui de ta beauté s'exhale nuit et jour,
Comme un parfum formé du souffle de cent roses,
C'est bien plus que la terre et le ciel, c'est l'amour !
I

L'année en s'enfuyant par l'année est suivie.
Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ;
Encore une limite atteinte dans la vie !
Encore un sombre hiver jeté sur nos printemps !

Le temps ! les ans ! les jours ! mots que la foule ignore !
Mots profonds qu'elle croit à d'autres mots pareils !
Quand l'heure tout à coup lève sa voix sonore,
Combien peu de mortels écoutent ses conseils !

L'homme les use, hélas ! ces fugitives heures,
En folle passion, en folle volupté,
Et croit que Dieu n'a pas fait de choses meilleures
Que les chants, les banquets, le rire et la beauté !

Son temps dans les plaisirs s'en va sans qu'il y pense.
Imprudent ! est-il sûr de demain ? d'aujourd'hui ?
En dépensant ses jours sait-il ce qu'il dépense ?
Le nombre en est compté par un autre que lui.

A peine lui vient-il une grave pensée
Quand, au sein du festin qui satisfait ses voeux,
Ivre, il voit tout à coup de sa tête affaissée
Tomber en même temps les fleurs et les cheveux ;

Quand ses projets hâtifs l'un sur l'autre s'écroulent ;
Quand ses illusions meurent à son côté ;
Quand il sent le niveau de ses jours qui s'écoulent
Baisser rapidement comme un torrent d'été.

Alors en chancelant il s'écrie, il réclame,
Il dit : Ai-je donc bu toute cette liqueur ?
Plus de vin pour ma soif ! plus d'amour pour mon âme !
Qui donc vide à la fois et ma coupe et mon coeur ?

Mais rien ne lui répond. - Et triste, et le front blême,
De ses débiles mains, de son souffle glacé,
Vainement il remue, en s'y cherchant lui-même,
Ce tas de cendre éteint qu'on nomme le passé !

II

Ainsi nous allons tous. - Mais vous dont l'âme est forte,
Vous dont le coeur est grand, vous dites : - Que m'importe
Si le temps fuit toujours,
Et si toujours un souffle emporte quand il passe,
Pêle-mêle à travers la durée et l'espace,
Les hommes et les jours !

Car vous avez le goût de ce qui seul peut vivre ;
Sur Dante ou sur Mozart, sur la note ou le livre,
Votre front est courbé.
Car vous avez l'amour des choses immortelles ;
Rien de ce que le temps emporte sur ses ailes
Des vôtres n'est tombé !

Quelquefois, quand l'esprit vous presse et vous réclame,
Une musique en feu s'échappe de votre âme,
Musique aux chants vainqueurs,
Au souffle pur, plus doux que l'aile des zéphires,
Qui palpite, et qui fait vibrer comme des lyres
Les fibres de nos coeurs !

Dans ce siècle où l'éclair reluit sur chaque tête,
Où le monde, jeté de tempête en tempête,
S'écrie avec frayeur,
Vous avez su vous faire, en la nuit qui redouble,
Une sérénité qui traverse sans trouble
L'orage extérieur !

Soyez toujours ainsi ! l'amour d'une famille,
Le centre autour duquel tout gravite et tout brille ;
La soeur qui nous défend ;
Prodigue d'indulgence et de blâme économe ;
Femme au coeur grave et doux ; sérieuse avec l'homme,
Folâtre avec l'enfant !

Car pour garder toujours la beauté de son âme,
Pour se remplir le coeur, riche ou pauvre, homme ou femme,
De pensers bienveillants,
Vous avez ce qu'on peut, après Dieu, sur la terre,
Contempler de plus saint et de plus salutaire,
Un père en cheveux blancs !
Mateuš Conrad Mar 2021
i understand: it takes time...
it probably takes so much time (in fact)
that the time needed
has to be allocated
to a post-mortem...

with regard to what?
readership!
one example is nibbling at
30-thousand views...

30-thousand...
i'll use cricket before football...
the full capacity at Lord's
stands at 28-thousand...
i passed that by eager
readers alone...
i didn't have to utilise
a stage and perform all
regurgitating nervousness upon
it... spill my guts...

no, i'm still strapped high-up
in my "ivory tower"...
it helps to inquire into
what it is the hell i have
"accomplished"...

it takes time, though...
i would sacrifice everything to not feel
this immediacy of "passing"...
of leaving something readily
available for scrutiny: for audience...
me and making a video...
not enough wine
for what i'd want to entertain with:
no exasperated staging of
ooh: ah... etc.

         there's never ever enough wine
for what's absolutely necessary...
but what has to be surrendered to is
this measure of dimensions...
a single poo'em of mine
managed to attract an audience
that... if ever the Lord's cricket
stadium could fill...
then England would have to be
guaranteed to win the Ashes...

ashes? some idiosyncratic tournament
that only matters on these isles...

it takes time though:
i appreciate the fact that i can leave
something freshly
archaeological...

    
let's brush this notation
under the carpet...  /ˌɑːkɪəˈlɒdʒɪk(ə)l/

it simply... quite simply doesn't work
on a bilingual...

it truly takes time:
of which i know so much
of so much i know so little but also know
that space can sometimes diverge from
time...
time can diverge from purpose
when the purpose of 5minutes is
to boil a runny yoke egg in a shell...

lately i transcended the bully
of a poached egg: perfecting it...
but having to sorrow myself
over overdoing the soft yoke
egg in a shell: prim-ready to be
poked at / dipped into by
toasted bread slithers of
"soldiers"...

i distrust words that gravite
toward grand events
of which they are not part of...
even if Homer was a cook
in the Trojan...
he evidently wasn't going
to be either Achilles or Ulises...
spare a thought:
if i were to go back in time
would i go back as a "plagiarist"
writing Shakespeare before
shaking-the-pear was...

    well: i i left behind something
from this time,
i'd probably leave much more
than a wince than what
some original arrived at
having it kept thus...
against what's kept
and can't be "invigorated" or denounced...
claustrophobic i
having to weave around this...

it is raining
and i'm only happy because that's
not important and because
i'm listening to Beethoven's
ode to joy on my earphones
and there's no gramophone
no opera house to usher
in an addition of volume...

egregious: no alternatively wiping my
own ***:
etymologically... egregious...
best in deutsche: for comparisons...
ungeheuerlich -

yes.. the usually assorted "oops"...
because that's how best to invest
in "looking back"
at structures such as words:
one minute an atom...
a word a brick...
then fudge or custard...
of spinach-spew...

octopus fiddly.. fickle and
morose: which could be a colour
code - associated with maroon...
or...
claret...
which is less diarrhoea onomatopoeia
than: any: syllable:
scrutiny...

or excess vowels with, borrowed,
ancient Pompeii and mt. Vizu-Visu...

it takes time and sometimes
it doesn't... luckily for me i'm banging on
prospect for: when i'm... ash...
god and no god...
dog to the leash...
cat held by a whisker's get-funny... va!

something terrible might happen
should very little be written...
i exact conscience (at idea: no
practice involving moral dichotomies:
if such could be allowed
to exist)...
on a small matter of:
purpose without perpetuation...

solo project scrutiny...
   Lenin i suppose was no *******
Mongol...
            Tartar... or Uzbekh:
                  heaving mother superior
and... the nibble of the Caucaus...
loot Siberia i still say...
even if salt is elemental in what's
required for food to transcend mere
animal...
if the sub-continent of India
was not sourcing gold etc.
then it had the spices...
blue indian spices
the mile up the skyline of Doha
or Dubai couldn't conjure...
for time and extending into...

              the crest...
"they" kept them counting teeth
and pearls and praise for
their advanced cuisine...
not much can be said
about the raw dough of the Cherokee...
can it?
it would it must be necessarily
allowed or ****-faced forced into
a cook...

they survived basing their strategy on
their cooking...
perhaps the whole Hindu
reincarnation dog-in-a-kennel worked
but i'm pretty sure
fenugreek and cardamom and
that plethora of spices worked more
miracles
around a broken elbow than...
Tibetan raw dough surprises...

lick this spoon, ******, Xi;
being dragged into the salt mines
an echo of.... EL-EVEN!
EL-EVEN!
              
         -  i can't find enough i what's enough
to be "trusted" / yielded
of an exasperation tactic
at best made summary within the confines
of a "haiku":

the wine is drunk... raw...
like a pepper or an onion might be
eaten.. raw...
no spices are added...
there's so much less of what's allowed
a breath and a living that might
gravitate toward a wage...

- toward the fore of death's grinding
grip... knuckle-counting
a clench that's a pear of a fist: too...
i heave a breaking of the tooth:
to craze for the marrow of bone(s)...
words to instruct:

stare widzi... mi... sie...

           contrasting contractions of:
pospolite anglo-saskie...
  bed the widow...
call her the ****** of Aquitaine...
call "her" otherwise
the nibble and tonsure sheath...
upon the altar
of the tongue the uvula
und bell...
ripe bleu tender meat:

warm ***** and well-done
doubly-butchered beef...
Wittgenstein & tautology vs.
the thesaurus...
red wine: for getting drunk: purpose
solved... raw carrots for
fluorescent teeth: for teeth that apparently
might glow with a tinge
of lavender in the dork-poise of:
exfoliation of schatten...

concentrated balsamic vinegar...
allowed a "hightening"
with a dash of:             dzius: juice:
               herbivore diet: peel me
a grape like than mythological blonde
jazz shinger...
tells you to: whip(ping) cream readied...

something about linear B:
like it might be cryptic and no one knows:
true:
few have, interest in this...
falling asleep to christopher young's
hellraiser soundtrack...

yes... so much effort for the otherwise
blaise
"omelette" /  shrivel of a floral bouquet
of a worth of ****...
like it might shrivel and god-forbid
a karma sutra excavation
of ***** envy... in reverse:
coalmining ****** giggle...
  
   she 'as a trout's worth of a length
& elbow... still she's screaming
******* und... creaming softest juice
parody pairing... with a poaching
of pears...

for the dog that's allowed to befriend
a leash...
a cat's must: concerning a pillow...
a grain of a mother's mother...
grand as prefect...
for no purpose other than...
making summary.

— The End —