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On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
O patria mia, vedo le mura e gli archi
E le colonne e i simulacri e l'erme
Torri degli avi nostri,
Ma la la gloria non vedo,
Non vedo il lauro e il ferro ond'eran carchi
I nostri padri antichi. Or fatta inerme
Nuda la fronte e nudo il petto mostri,
Oimè quante ferite,
Che lívidor, che sangue! Oh qual ti veggio,
Formesissima donna!
Io chiedo al cielo e al mondo: dite dite;
Chi la ridusse a tale? E questo è peggio,
Che di catene ha carche ambe le braccia,
Sì che sparte le chiome e senza velo
Siede in terra negletta e sconsolata,
Nascondendo la faccia
Tra le ginocchia, e piange.
Piangi, che ben hai donde, Italia mia,
Le genti a vincer nata
E nella fausta sorte e nella ria.
Se fosser gli occhi tuoi due fonti vive,
Mai non potrebbe il pianto
Adeguarsi al tuo danno ed allo scorno;
Che fosti donna, or sei povera ancella.
Chi di te parla o scrive,
Che, rimembrando il tuo passato vanto,
Non dica: già fu grande, or non è quella?
Perché, perché? Dov'è la forza antica?
Dove l'armi e il valore e la costanza?
Chi ti discinse il brando?
Chi ti tradì? Qual arte o qual fatica
0 qual tanta possanza,
Valse a spogliarti il manto e l'auree bende?
Come cadesti o quando
Da tanta altezza in così basso loco?
Nessun pugna per te? Non ti difende
Nessun dè tuoi? L'armi, qua l'armi: ío solo
Combatterà, procomberò sol io.
Dammi, o ciel, che sia foco
Agl'italici petti il sangue mio.
Dove sono i tuoi figli?. Odo suon d'armi
E di carri e di voci e di timballi
In estranie contrade
Pugnano i tuoi figliuoli.
Attendi, Italia, attendi. Io veggio, o parmi,
Un fluttuar di fanti e di cavalli,
E fumo e polve, e luccicar di *****
Come tra nebbia lampi.
Nè ti conforti e i tremebondi lumi
Piegar non soffri al dubitoso evento?
A che pugna in quei campi
L'itata gioventude? 0 numi, o numi
Pugnan per altra terra itali acciari.
Oh misero colui che in guerra è spento,
Non per li patrii lidi e per la pia
Consorte e i figli cari, Ma da nemici altrui
Per altra gente, e non può dir morendo
Alma terra natia,
La vita che mi desti ecco ti rendo.
Oh venturose e care e benedette
L'antiche età, che a morte
Per la patria correan le genti a squadre
E voi sempre onorate e gloriose,
0 tessaliche strette,
Dove la Persia e il fato assai men forte
Fu di poch'alme franche e generose!
Lo credo che le piante e i sassi e l'onda
E le montagne vostre al passeggere
Con indistinta voce
Narrin siccome tutta quella sponda
Coprir le invitte schiere
Dè corpi ch'alla Grecia eran devoti.
Allor, vile e feroce,
Serse per l'Ellesponto si fuggia,
Fatto ludibrio agli ultimi nepoti;
E sul colle d'Antela, ove morendo
Si sottrasse da morte il santo stuolo,
Simonide salia,
Guardando l'etra e la marina e il suolo.
E di lacrime sparso ambe le guance,
E il petto ansante, e vacillante il piede,
Toglicasi in man la lira:
Beatissimi voi,
Ch'offriste il petto alle nemiche lance
Per amor di costei ch'al Sol vi diede;
Voi che la Grecia cole, e il mondo ammira
Nell'armi e nè perigli
Qual tanto amor le giovanette menti,
Qual nell'acerbo fato amor vi trasse?
Come si lieta, o figli,
L'ora estrema vi parve, onde ridenti
Correste al passo lacrimoso e, duro?
Parea ch'a danza e non a morte andasse
Ciascun dè vostri, o a splendido convito:
Ma v'attendea lo scuro
Tartaro, e l'ond'a morta;
Nè le spose vi foro o i figli accanto
Quando su l'aspro lito
Senza baci moriste e senza pianto.
Ma non senza dè Persi orrida pena
Ed immortale angoscia.
Come lion di tori entro una mandra
Or salta a quello in tergo e sì gli scava
Con le zanne la schiena,
Or questo fianco addenta or quella coscia;
Tal fra le Perse torme infuriava
L'ira dè greci petti e la virtute.
Vè cavalli supini e cavalieri;
Vedi intralciare ai vinti
La fuga i carri e le tende cadute,
E correr frà primieri
Pallido e scapigliato esso tiranno;
vè come infusi e tintí
Del barbarico sangue i greci eroi,
Cagione ai Persi d'infinito affanno,
A poco a poco vinti dalle piaghe,
L'un sopra l'altro cade. Oh viva, oh viva:
Beatissimi voi
Mentre nel mondo si favelli o scriva.
Prima divelte, in mar precipitando,
Spente nell'imo strideran le stelle,
Che la memoria e il vostro
Amor trascorra o scemi.
La vostra tomba è un'ara; e qua mostrando
Verran le madri ai parvoli le belle
Orme dei vostro sangue. Ecco io mi prostro,
0 benedetti, al suolo,
E bacio questi sassi e queste zolle,
Che fien lodate e chiare eternamente
Dall'uno all'altro polo.
Deh foss'io pur con voi qui sotto, e molle
Fosse del sangue mio quest'alma terra.
Che se il fato è diverso, e non consente
Ch'io per la Grecia i mororibondi lumi
Chiuda prostrato in guerra,
Così la vereconda
Fama del vostro vate appo i futuri
Possa, volendo i numi,
Tanto durar quanto la, vostra duri.
A governor it was proclaimed this time,
When all who would come seeking in New Hampshire
Ancestral memories might come together.
And those of the name Stark gathered in Bow,
A rock-strewn town where farming has fallen off,
And sprout-lands flourish where the axe has gone.
Someone had literally run to earth
In an old cellar hole in a by-road
The origin of all the family there.
Thence they were sprung, so numerous a tribe
That now not all the houses left in town
Made shift to shelter them without the help
Of here and there a tent in grove and orchard.
They were at Bow, but that was not enough:
Nothing would do but they must fix a day
To stand together on the crater’s verge
That turned them on the world, and try to fathom
The past and get some strangeness out of it.
But rain spoiled all. The day began uncertain,
With clouds low trailing and moments of rain that misted.
The young folk held some hope out to each other
Till well toward noon when the storm settled down
With a swish in the grass. “What if the others
Are there,” they said. “It isn’t going to rain.”
Only one from a farm not far away
Strolled thither, not expecting he would find
Anyone else, but out of idleness.
One, and one other, yes, for there were two.
The second round the curving hillside road
Was a girl; and she halted some way off
To reconnoitre, and then made up her mind
At least to pass by and see who he was,
And perhaps hear some word about the weather.
This was some Stark she didn’t know. He nodded.
“No fête to-day,” he said.

“It looks that way.”
She swept the heavens, turning on her heel.
“I only idled down.”

“I idled down.”

Provision there had been for just such meeting
Of stranger cousins, in a family tree
Drawn on a sort of passport with the branch
Of the one bearing it done in detail—
Some zealous one’s laborious device.
She made a sudden movement toward her bodice,
As one who clasps her heart. They laughed together.
“Stark?” he inquired. “No matter for the proof.”

“Yes, Stark. And you?”

“I’m Stark.” He drew his passport.

“You know we might not be and still be cousins:
The town is full of Chases, Lowes, and Baileys,
All claiming some priority in Starkness.
My mother was a Lane, yet might have married
Anyone upon earth and still her children
Would have been Starks, and doubtless here to-day.”

“You riddle with your genealogy
Like a Viola. I don’t follow you.”

“I only mean my mother was a Stark
Several times over, and by marrying father
No more than brought us back into the name.”

“One ought not to be thrown into confusion
By a plain statement of relationship,
But I own what you say makes my head spin.
You take my card—you seem so good at such things—
And see if you can reckon our cousinship.
Why not take seats here on the cellar wall
And dangle feet among the raspberry vines?”

“Under the shelter of the family tree.”

“Just so—that ought to be enough protection.”

“Not from the rain. I think it’s going to rain.”

“It’s raining.”

“No, it’s misting; let’s be fair.
Does the rain seem to you to cool the eyes?”

The situation was like this: the road
Bowed outward on the mountain half-way up,
And disappeared and ended not far off.
No one went home that way. The only house
Beyond where they were was a shattered seedpod.
And below roared a brook hidden in trees,
The sound of which was silence for the place.
This he sat listening to till she gave judgment.

“On father’s side, it seems, we’re—let me see——”

“Don’t be too technical.—You have three cards.”

“Four cards, one yours, three mine, one for each branch
Of the Stark family I’m a member of.”

“D’you know a person so related to herself
Is supposed to be mad.”

“I may be mad.”

“You look so, sitting out here in the rain
Studying genealogy with me
You never saw before. What will we come to
With all this pride of ancestry, we Yankees?
I think we’re all mad. Tell me why we’re here
Drawn into town about this cellar hole
Like wild geese on a lake before a storm?
What do we see in such a hole, I wonder.”

“The Indians had a myth of Chicamoztoc,
Which means The Seven Caves that We Came out of.
This is the pit from which we Starks were digged.”

“You must be learned. That’s what you see in it?”

“And what do you see?”

“Yes, what do I see?
First let me look. I see raspberry vines——”

“Oh, if you’re going to use your eyes, just hear
What I see. It’s a little, little boy,
As pale and dim as a match flame in the sun;
He’s groping in the cellar after jam,
He thinks it’s dark and it’s flooded with daylight.”

“He’s nothing. Listen. When I lean like this
I can make out old Grandsir Stark distinctly,—
With his pipe in his mouth and his brown jug—
Bless you, it isn’t Grandsir Stark, it’s Granny,
But the pipe’s there and smoking and the jug.
She’s after cider, the old girl, she’s thirsty;
Here’s hoping she gets her drink and gets out safely.”

“Tell me about her. Does she look like me?”

“She should, shouldn’t she, you’re so many times
Over descended from her. I believe
She does look like you. Stay the way you are.
The nose is just the same, and so’s the chin—
Making allowance, making due allowance.”

“You poor, dear, great, great, great, great Granny!”

“See that you get her greatness right. Don’t stint her.”

“Yes, it’s important, though you think it isn’t.
I won’t be teased. But see how wet I am.”

“Yes, you must go; we can’t stay here for ever.
But wait until I give you a hand up.
A bead of silver water more or less
Strung on your hair won’t hurt your summer looks.
I wanted to try something with the noise
That the brook raises in the empty valley.
We have seen visions—now consult the voices.
Something I must have learned riding in trains
When I was young. I used the roar
To set the voices speaking out of it,
Speaking or singing, and the band-music playing.
Perhaps you have the art of what I mean.
I’ve never listened in among the sounds
That a brook makes in such a wild descent.
It ought to give a purer oracle.”

“It’s as you throw a picture on a screen:
The meaning of it all is out of you;
The voices give you what you wish to hear.”

“Strangely, it’s anything they wish to give.”

“Then I don’t know. It must be strange enough.
I wonder if it’s not your make-believe.
What do you think you’re like to hear to-day?”

“From the sense of our having been together—
But why take time for what I’m like to hear?
I’ll tell you what the voices really say.
You will do very well right where you are
A little longer. I mustn’t feel too hurried,
Or I can’t give myself to hear the voices.”

“Is this some trance you are withdrawing into?”

“You must be very still; you mustn’t talk.”

“I’ll hardly breathe.”

“The voices seem to say——”

“I’m waiting.”

“Don’t! The voices seem to say:
Call her Nausicaa, the unafraid
Of an acquaintance made adventurously.”

“I let you say that—on consideration.”

“I don’t see very well how you can help it.
You want the truth. I speak but by the voices.
You see they know I haven’t had your name,
Though what a name should matter between us——”

“I shall suspect——”

“Be good. The voices say:
Call her Nausicaa, and take a timber
That you shall find lies in the cellar charred
Among the raspberries, and hew and shape it
For a door-sill or other corner piece
In a new cottage on the ancient spot.
The life is not yet all gone out of it.
And come and make your summer dwelling here,
And perhaps she will come, still unafraid,
And sit before you in the open door
With flowers in her lap until they fade,
But not come in across the sacred sill——”

“I wonder where your oracle is tending.
You can see that there’s something wrong with it,
Or it would speak in dialect. Whose voice
Does it purport to speak in? Not old Grandsir’s
Nor Granny’s, surely. Call up one of them.
They have best right to be heard in this place.”

“You seem so partial to our great-grandmother
(Nine times removed. Correct me if I err.)
You will be likely to regard as sacred
Anything she may say. But let me warn you,
Folks in her day were given to plain speaking.
You think you’d best tempt her at such a time?”

“It rests with us always to cut her off.”

“Well then, it’s Granny speaking: ‘I dunnow!
Mebbe I’m wrong to take it as I do.
There ain’t no names quite like the old ones though,
Nor never will be to my way of thinking.
One mustn’t bear too ******* the new comers,
But there’s a dite too many of them for comfort.
I should feel easier if I could see
More of the salt wherewith they’re to be salted.
Son, you do as you’re told! You take the timber—
It’s as sound as the day when it was cut—
And begin over——’ There, she’d better stop.
You can see what is troubling Granny, though.
But don’t you think we sometimes make too much
Of the old stock? What counts is the ideals,
And those will bear some keeping still about.”

“I can see we are going to be good friends.”

“I like your ‘going to be.’ You said just now
It’s going to rain.”

“I know, and it was raining.
I let you say all that. But I must go now.”

“You let me say it? on consideration?
How shall we say good-bye in such a case?”

“How shall we?”

“Will you leave the way to me?”

“No, I don’t trust your eyes. You’ve said enough.
Now give me your hand up.—Pick me that flower.”

“Where shall we meet again?”

“Nowhere but here
Once more before we meet elsewhere.”

“In rain?”

“It ought to be in rain. Sometime in rain.
In rain to-morrow, shall we, if it rains?
But if we must, in sunshine.” So she went.
Paul d'Aubin Oct 2013
Sonnet pour mon épagneul anglais Nils
De son smoking de noir vêtu,
mêmes quand il court dans les rues,
à un artiste de gala
il semble emprunter le pas

Ton ventre est blanc comme une hermine.
Sur ton museau blanc, une truffe
Son dos de noir tout habillé.
Sur le front, il se fait doré.

De « prince », il s’attire le nom
Tant sa démarche est altiere ;
mais de « Nils », il a le surnom,
Car autant qu’un jar, il est fier.

Assis, il paraît méditer,
Sur le monde sa vanité.
De ses yeux noirs il vous regarde,
Comme un reproche qui s’attarde.

Quand il court, parmi les genêts,
Il fend l’air comme un destrier ;
Et le panache de sa queue
En flottant, vous ravit les yeux.

Mon épagneul est très dormeur,
Et aux sofas, il fait honneur.
Mais lorsque se lève le jour,
A se promener, il accourt.

Quand il dort, il est écureuil,
mais jamais, il ne ferme l’œil.
Un léger murmure l’éveille
Tant aérien est son sommeil.
Il semble emprunter le pas

Lorsqu’un aboiement le réveille
De sa voix, il donne l’éveil.
Et les chats, les chiens maraudeurs,
Il met en fuite avec bonheur.

Lorsque dans mes bras, il vient,
Son pelage se fait câlin.
Et la douceur de sa vêture
Lui fait une jolie voilure.

Sur ma table, sa tête repose
Lorsque je taquine la prose,
Comme pour dire ; même par-là,
je veux que tu restes avec moi.

Sous ma caresse, il se blottit,
comme le ferait un petit.
De ma tristesse, il vient à bout,
tant le regard qu’il pose est doux.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi), Toulouse.

                     *

Poème à ma chienne Laika dite «Caquine»

Tu as un gros museau,
Cocker chocolatine,
Des yeux entre amandes et noisettes
Teintés  d’une humeur suppliante.

Ta fourrure est quelque peu rêche
Mais prend l’éclat de la noisette
et le reflet du renard roux.
La caresse se fait satin.

Ma fille Célia t’appelle : «Caquine»
Pour des raisons que je ne peux
Au lecteur dévoiler ici,
Mais toute ta place tu tiens.

A ta maitresses adorée
Tu dresses ton gros museau
Et te blottis pour la garder
En menaçant ceux qui approchent.

Tu es peureuse comme un lézard,
Et sait ramper devant Célia.
Mais ton museau, sur mes genoux
Au petit déjeuner veille et guette.

Quand je te sors, tu tires en laisse
Jusqu’à m’en laisser essoufflé,
Après avoir d’énervement
Dans ta gueule, mes chaussons saisis.

Sur les sentiers de senteur,
Ton flair à humer se déploie.
Tu es, ma chienne, compagnie.
De mes longues après-midi.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi), Toulouse.
Mateuš Conrad Jun 2016
it's hard to imagine gin gin gin a pseudo-ariθmeτic behind every coupled word utilising the Logos, a -logy, because what is the motivational word behind it, truly? it could be any word, mind me saying. logistically speaking each compound aligning itself to some -logy (logistics) will know the parameters, in question π, the infinity basis, the irrational ever-after, 3 point whatever, we can scrutinise with millimetre, and the infinitely regressive divide of the circle, hell, heading toward the nanometre, but still the compact, intact π... but there has to be some ariθmetic involved! the easiest to understand logic of mathematics is buried in arithmetic... but words are too large to suit patterns in consistently changing: try fitting a word like apple through a keyhole denoting five one three (513 / five hundred and thirteen, arithmetic conjunctions, spelling)... in the end all you need is A... that's what happens when you riddle the stupidity, you can't make-up 26 units with the craze of ∞, not so much 1 0 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0  1, no algorithm bouncy castle: no hip hip hooray! i mean, what logic is there behind these philosophical words, what arithmetic? what words are required to say 1 + 1 = 2 ontologically? i have an etymological example, but prior to the example i was told to state: certain phonetic encodings are for aesthetic purposes, the C and the K, musicology, cat, clever, clover, kettle, keenly etc. - existence of aesthetic purposes, and dyslexia - we write in complex encoding for the encoding to look the ***** - otherwise we'd be writing like salvaged Latin of Giuseppe Gioacchino Belli (famous for his sonnets, e.g.): the city (acronym c, i know, unitary acronym, the wonder) - both S & K whenever the lady minds to change her posture of SIX P's, popes, priests, princes, prostitutes, parasites and the poor - in poem, the lost aesthetic, excess spelling, no diacritical reprimand: starting with the word cappuccino - perfectó! (ó, not like a Polish u morph, but like a shove, a throw, like an olé! tremor prior to the gesture... a Mexican wave at a football match, the build up... oooooooooo lé! that included no W - see, the tetragrammaton coupled with a systematic vocabulary does wonders, hence the necessary shortening... OH LÉ! catch a breath, catch a breath... take two. the two hatches of the tetragrammaton are more than a deja vu, they're more like jugglers of vowels, the first extends, the second curbs - i might not love the Jews but i love the geometry of YHWH... love it to the extreme, never have i come across people who desire nationhood but are so reluctant to settle there, the intelligent ones preferring exile (the exodus) than hope for a genesis (Zionism). i swear i was supposed to write an etymological poem, sidetracked mentioning Giuseppe and cappuccinos... chinos or khaki? never mind...
vio sentite una madre. ammalappena la cratura c'ha
ffatta ha cquarche ggiorno, ggià è la prima cratura der contorno,
e ssi jje dite che nun è, vve mena -
he salvaged the ******* Titanic of all Titanics and left it aesthetically ugly - look at the alphabet, ugly as **** in the practice of composition, what did he do? look at it! gee gee, if two letters joined necessary, clones, there exists no law to coerce them into a grapheme, like in cappuccino - or Gucci, or Coco Chanel - can't make a tongue-tie within cappuccino if you don't know the basics: like Chino, Chai Tea Latte... siberian grizzly... rrrrraaa... mimic schizophrenia,  the best advice is to mimic a Roman Forum, democracy, make writing democratic, this is democracy, we will not have authoritarian rule of a rigid narrator! burn 'em! burn 'em! no peeping toms here, no omni-voyeurism. but you'd be lucky to pick out the slobbering with accents to a piquant stress worthy of distinguished notation, say it's all Cockney and you'll throw pears down a few ladders; oh yeah, ****'s stable: Coco Shanel but written Chanel - and we're selling chastity while burrowing in chimneys on the shly.

seriously... an etymological poem, using one word:
skleroza* (yes, colon and italics after, a heresy, i know,
but a necessary double emphasis).

paranoia and pronoun usage: the notorious they and he.

so, skleroza, etymological root-prefix: sklera-
or, simply sclera, i.e. adjectives opaque,
fibrous, protective - Westminster Abbey bells at
a wedding - ding ****, ding **** -
so relating to the eye, pertaining if you must -
now what to do with the suffix -roza?
well... there's Barbarossa - pinkish, i say,
although stressed to a geographic region a rose
is actually róża - yes, rose - couple them
together and you get: a rosy blankness -
simulation of momentary dementia -
****! where did i leave the keys?! skleroza
is a short-lived memory gap, a momentary
loss of memory, a funny sort, means you're
abstracting, abstracting a pain akin to
the arithmetic of, e.g. 1 + √43 + 23 - 100 x 2 ÷ 50 + 1000...
a weird sort of pain trying to work that one out...
so, to the limit of the what's behind skleroza,
utilising the arithmetic of etymology:
a rosy blankness - the automated form of forgetting,
that's protective, in terms of a permanent association
of forgetfulness - the easiest burden:
so there you have it, etymology, the logic infuriated with
linear associations and modulations using +, -, x and ÷.
Aryan Sam Mar 2018
akhiyan taras gaiyan
Ve tainu vekhan nu
Mera fukke kaalja ve
Teri galwakdi  nu

Khaure kehre des geya
Jitho ve murhda nahi
Aardassa karda
Nitt peer manauna aa

Tere deedar di taang rehndi
he menu majajne
pata nai kithe kho gaye ** tuci
pata nai kithe chale gaye ** tuci

har pase thuhanu labda rehnda ha
har choore wali nu eh soch ke dekhda ha
ki shyad thuhada chehra dekhan nu mil jawe
par sirf iko cheez mildi he
mayuusi

menu pata *** thuhanu
koi farak nai penda mere to
menu eh bi pata ki *** thuhanu
mere mare te bi koi fark ni pena
dukh hi sale ewe de dite ne me

par me sach kaha
thuhade samne ni anda ***
bus jo bi he
ethe likhda rahunga
shyad kade thuhanu read karn da time mil jawe

sala likhde likhde akhan wich paani a gea

ena jajbati pata nai kad to ban gea me

but eh agg bujan nai deni me kade
eh tadap kade mukkan nai deni me kade

thuhuhanu hasda dekhan lai
thuhade samne bi na awanga me

kush reho te ghar basao apna
te us bande nu bi kush rakheo
jide naal *** ** tuci
Paul d'Aubin Jan 2016
Prolégomènes à un poème sur la disparition de notre Chienne cocker Laïka

Les Chiens et nous-mêmes
Je vous ferais parvenir le poème presque prémonitoire écrit, cet été à Letia en Corse , intitule «notre chien a onze ans»  (en fait elle en avait dix ans et demi).
Ayant déjà eu, un chien cocker de couleur noire; lors mon enfance passée en Kabylie, répondant au nom de «Bambi» (le Faon de la bande dessinée de Walt Disney) j'ai appris à adorer nos meilleurs compagnons avec les chevaux et compte désormais les temps de la vie humaine en durées moyennes de vie passée en compagnie avec ce merveilleux et surtout si fidèle compagnon et ami de l'homme.
C'est à dire que pour une durée de vie moyenne de soixante-quinze ans, au mieux, je considère qu'elle correspond à cinq temps possibles de compagnonnages et d'histoire d'amitié avec un chien (d'un âge maximal au mieux de 15 ans)
Par conséquent, cinq longs temps de bonheurs nous sont donnés par la Nature pour que nous puissions bénéficier des bienfaits et de la compagnie de cet «animal», souvent bien plus «humain» et «gentil» ;  hélas il faut bien l'avouer, que nombre de prétendus humains d'une cruauté inconnu dans la faune dite sauvage.
Nous allons demain et dans les jours qui viennent rechercher, un nouveau compagnon pour rester dans ce cycle de vie magique que je viens de vous révéler.

                                                          *
Notre chienne Cocker a déjà onze ans

Elle a parcouru onze ans de sa vie de Reine,
sans les soucis de l'étiquette et du labeur.
Notre chienne Laïka savoure sa quiétude,
mais se tient toujours près des valises et des sacs,
dès qu'elle observe un zéphyr de départ,
sa courte queue frétille devant sa laisse,
qu’elle prend dans sa gueule comme pour nous montrer le chemin,
car la « meute » doit se rendre ensemble sans jamais l'abandonner.
Ses deux pattes avec lesquelles elle se hisse sur les rebords de la table pour humer les plats.
Et son museau qu’elle love dans le coup de ta maîtresse pour lui signifier son amour.
Chère Laïka quand tes yeux attendrissants de cocker nous fixent je demande au Destin que tu puisses nous accompagner longtemps pour notre bonheur du présent et le demain de nos vies.
Seuls, ton museau blanchi et ta démarche moins vive, nous rappellent tes onze ans.

Paul Arrighi.
S'e kisha njoft veten
Po sdi pse quditna kur s'e njoh hala
Cdo dite e njoftoj veten me veten
Kom pritje edhe e paragjykoj is ni
T'huj

By Rreze Hoxha
Albanian poem
O patria mia, vedo le mura e gli archi
E le colonne e i simulacri e l'erme
Torri degli avi nostri,
Ma la la gloria non vedo,
Non vedo il lauro e il ferro ond'eran carchi
I nostri padri antichi. Or fatta inerme
Nuda la fronte e nudo il petto mostri,
Oimè quante ferite,
Che lívidor, che sangue! Oh qual ti veggio,
Formesissima donna!
Io chiedo al cielo e al mondo: dite dite;
Chi la ridusse a tale? E questo è peggio,
Che di catene ha carche ambe le braccia,
Sì che sparte le chiome e senza velo
Siede in terra negletta e sconsolata,
Nascondendo la faccia
Tra le ginocchia, e piange.
Piangi, che ben hai donde, Italia mia,
Le genti a vincer nata
E nella fausta sorte e nella ria.
Se fosser gli occhi tuoi due fonti vive,
Mai non potrebbe il pianto
Adeguarsi al tuo danno ed allo scorno;
Che fosti donna, or sei povera ancella.
Chi di te parla o scrive,
Che, rimembrando il tuo passato vanto,
Non dica: già fu grande, or non è quella?
Perché, perché? Dov'è la forza antica?
Dove l'armi e il valore e la costanza?
Chi ti discinse il brando?
Chi ti tradì? Qual arte o qual fatica
0 qual tanta possanza,
Valse a spogliarti il manto e l'auree bende?
Come cadesti o quando
Da tanta altezza in così basso loco?
Nessun pugna per te? Non ti difende
Nessun dè tuoi? L'armi, qua l'armi: ío solo
Combatterà, procomberò sol io.
Dammi, o ciel, che sia foco
Agl'italici petti il sangue mio.
Dove sono i tuoi figli?. Odo suon d'armi
E di carri e di voci e di timballi
In estranie contrade
Pugnano i tuoi figliuoli.
Attendi, Italia, attendi. Io veggio, o parmi,
Un fluttuar di fanti e di cavalli,
E fumo e polve, e luccicar di *****
Come tra nebbia lampi.
Nè ti conforti e i tremebondi lumi
Piegar non soffri al dubitoso evento?
A che pugna in quei campi
L'itata gioventude? 0 numi, o numi
Pugnan per altra terra itali acciari.
Oh misero colui che in guerra è spento,
Non per li patrii lidi e per la pia
Consorte e i figli cari, Ma da nemici altrui
Per altra gente, e non può dir morendo
Alma terra natia,
La vita che mi desti ecco ti rendo.
Oh venturose e care e benedette
L'antiche età, che a morte
Per la patria correan le genti a squadre
E voi sempre onorate e gloriose,
0 tessaliche strette,
Dove la Persia e il fato assai men forte
Fu di poch'alme franche e generose!
Lo credo che le piante e i sassi e l'onda
E le montagne vostre al passeggere
Con indistinta voce
Narrin siccome tutta quella sponda
Coprir le invitte schiere
Dè corpi ch'alla Grecia eran devoti.
Allor, vile e feroce,
Serse per l'Ellesponto si fuggia,
Fatto ludibrio agli ultimi nepoti;
E sul colle d'Antela, ove morendo
Si sottrasse da morte il santo stuolo,
Simonide salia,
Guardando l'etra e la marina e il suolo.
E di lacrime sparso ambe le guance,
E il petto ansante, e vacillante il piede,
Toglicasi in man la lira:
Beatissimi voi,
Ch'offriste il petto alle nemiche lance
Per amor di costei ch'al Sol vi diede;
Voi che la Grecia cole, e il mondo ammira
Nell'armi e nè perigli
Qual tanto amor le giovanette menti,
Qual nell'acerbo fato amor vi trasse?
Come si lieta, o figli,
L'ora estrema vi parve, onde ridenti
Correste al passo lacrimoso e, duro?
Parea ch'a danza e non a morte andasse
Ciascun dè vostri, o a splendido convito:
Ma v'attendea lo scuro
Tartaro, e l'ond'a morta;
Nè le spose vi foro o i figli accanto
Quando su l'aspro lito
Senza baci moriste e senza pianto.
Ma non senza dè Persi orrida pena
Ed immortale angoscia.
Come lion di tori entro una mandra
Or salta a quello in tergo e sì gli scava
Con le zanne la schiena,
Or questo fianco addenta or quella coscia;
Tal fra le Perse torme infuriava
L'ira dè greci petti e la virtute.
Vè cavalli supini e cavalieri;
Vedi intralciare ai vinti
La fuga i carri e le tende cadute,
E correr frà primieri
Pallido e scapigliato esso tiranno;
vè come infusi e tintí
Del barbarico sangue i greci eroi,
Cagione ai Persi d'infinito affanno,
A poco a poco vinti dalle piaghe,
L'un sopra l'altro cade. Oh viva, oh viva:
Beatissimi voi
Mentre nel mondo si favelli o scriva.
Prima divelte, in mar precipitando,
Spente nell'imo strideran le stelle,
Che la memoria e il vostro
Amor trascorra o scemi.
La vostra tomba è un'ara; e qua mostrando
Verran le madri ai parvoli le belle
Orme dei vostro sangue. Ecco io mi prostro,
0 benedetti, al suolo,
E bacio questi sassi e queste zolle,
Che fien lodate e chiare eternamente
Dall'uno all'altro polo.
Deh foss'io pur con voi qui sotto, e molle
Fosse del sangue mio quest'alma terra.
Che se il fato è diverso, e non consente
Ch'io per la Grecia i mororibondi lumi
Chiuda prostrato in guerra,
Così la vereconda
Fama del vostro vate appo i futuri
Possa, volendo i numi,
Tanto durar quanto la, vostra duri.
O patria mia, vedo le mura e gli archi
E le colonne e i simulacri e l'erme
Torri degli avi nostri,
Ma la la gloria non vedo,
Non vedo il lauro e il ferro ond'eran carchi
I nostri padri antichi. Or fatta inerme
Nuda la fronte e nudo il petto mostri,
Oimè quante ferite,
Che lívidor, che sangue! Oh qual ti veggio,
Formesissima donna!
Io chiedo al cielo e al mondo: dite dite;
Chi la ridusse a tale? E questo è peggio,
Che di catene ha carche ambe le braccia,
Sì che sparte le chiome e senza velo
Siede in terra negletta e sconsolata,
Nascondendo la faccia
Tra le ginocchia, e piange.
Piangi, che ben hai donde, Italia mia,
Le genti a vincer nata
E nella fausta sorte e nella ria.
Se fosser gli occhi tuoi due fonti vive,
Mai non potrebbe il pianto
Adeguarsi al tuo danno ed allo scorno;
Che fosti donna, or sei povera ancella.
Chi di te parla o scrive,
Che, rimembrando il tuo passato vanto,
Non dica: già fu grande, or non è quella?
Perché, perché? Dov'è la forza antica?
Dove l'armi e il valore e la costanza?
Chi ti discinse il brando?
Chi ti tradì? Qual arte o qual fatica
0 qual tanta possanza,
Valse a spogliarti il manto e l'auree bende?
Come cadesti o quando
Da tanta altezza in così basso loco?
Nessun pugna per te? Non ti difende
Nessun dè tuoi? L'armi, qua l'armi: ío solo
Combatterà, procomberò sol io.
Dammi, o ciel, che sia foco
Agl'italici petti il sangue mio.
Dove sono i tuoi figli?. Odo suon d'armi
E di carri e di voci e di timballi
In estranie contrade
Pugnano i tuoi figliuoli.
Attendi, Italia, attendi. Io veggio, o parmi,
Un fluttuar di fanti e di cavalli,
E fumo e polve, e luccicar di *****
Come tra nebbia lampi.
Nè ti conforti e i tremebondi lumi
Piegar non soffri al dubitoso evento?
A che pugna in quei campi
L'itata gioventude? 0 numi, o numi
Pugnan per altra terra itali acciari.
Oh misero colui che in guerra è spento,
Non per li patrii lidi e per la pia
Consorte e i figli cari, Ma da nemici altrui
Per altra gente, e non può dir morendo
Alma terra natia,
La vita che mi desti ecco ti rendo.
Oh venturose e care e benedette
L'antiche età, che a morte
Per la patria correan le genti a squadre
E voi sempre onorate e gloriose,
0 tessaliche strette,
Dove la Persia e il fato assai men forte
Fu di poch'alme franche e generose!
Lo credo che le piante e i sassi e l'onda
E le montagne vostre al passeggere
Con indistinta voce
Narrin siccome tutta quella sponda
Coprir le invitte schiere
Dè corpi ch'alla Grecia eran devoti.
Allor, vile e feroce,
Serse per l'Ellesponto si fuggia,
Fatto ludibrio agli ultimi nepoti;
E sul colle d'Antela, ove morendo
Si sottrasse da morte il santo stuolo,
Simonide salia,
Guardando l'etra e la marina e il suolo.
E di lacrime sparso ambe le guance,
E il petto ansante, e vacillante il piede,
Toglicasi in man la lira:
Beatissimi voi,
Ch'offriste il petto alle nemiche lance
Per amor di costei ch'al Sol vi diede;
Voi che la Grecia cole, e il mondo ammira
Nell'armi e nè perigli
Qual tanto amor le giovanette menti,
Qual nell'acerbo fato amor vi trasse?
Come si lieta, o figli,
L'ora estrema vi parve, onde ridenti
Correste al passo lacrimoso e, duro?
Parea ch'a danza e non a morte andasse
Ciascun dè vostri, o a splendido convito:
Ma v'attendea lo scuro
Tartaro, e l'ond'a morta;
Nè le spose vi foro o i figli accanto
Quando su l'aspro lito
Senza baci moriste e senza pianto.
Ma non senza dè Persi orrida pena
Ed immortale angoscia.
Come lion di tori entro una mandra
Or salta a quello in tergo e sì gli scava
Con le zanne la schiena,
Or questo fianco addenta or quella coscia;
Tal fra le Perse torme infuriava
L'ira dè greci petti e la virtute.
Vè cavalli supini e cavalieri;
Vedi intralciare ai vinti
La fuga i carri e le tende cadute,
E correr frà primieri
Pallido e scapigliato esso tiranno;
vè come infusi e tintí
Del barbarico sangue i greci eroi,
Cagione ai Persi d'infinito affanno,
A poco a poco vinti dalle piaghe,
L'un sopra l'altro cade. Oh viva, oh viva:
Beatissimi voi
Mentre nel mondo si favelli o scriva.
Prima divelte, in mar precipitando,
Spente nell'imo strideran le stelle,
Che la memoria e il vostro
Amor trascorra o scemi.
La vostra tomba è un'ara; e qua mostrando
Verran le madri ai parvoli le belle
Orme dei vostro sangue. Ecco io mi prostro,
0 benedetti, al suolo,
E bacio questi sassi e queste zolle,
Che fien lodate e chiare eternamente
Dall'uno all'altro polo.
Deh foss'io pur con voi qui sotto, e molle
Fosse del sangue mio quest'alma terra.
Che se il fato è diverso, e non consente
Ch'io per la Grecia i mororibondi lumi
Chiuda prostrato in guerra,
Così la vereconda
Fama del vostro vate appo i futuri
Possa, volendo i numi,
Tanto durar quanto la, vostra duri.
Placida notte, e verecondo raggio
Della cadente luna; e tu che spunti
Fra la tacita selva in su la rupe,
Nunzio del giorno; oh dilettose e care
Mentre ignote mi fur l'erinni e il fato,
Sembianze agli occhi miei; già non arride
Spettacol molle ai disperati affetti.
Noi l'insueto allor gaudio ravviva
Quando per l'etra liquido si volve
E per li campi trepidanti il flutto
Polveroso dè Noti, e quando il carro,
Grave carro di Giove a noi sul capo,
Tonando, il tenebroso aere divide.
Noi per le balze e le profonde valli
Natar giova trà nembi, e noi la vasta
Fuga dè greggi sbigottiti, o d'alto
Fiume alla dubbia sponda
Il suono e la vittrice ira dell'onda.
Bello il tuo manto, o divo cielo, e bella
Sei tu, rorida terra. Ahi di cotesta
Infinita beltà parte nessuna
Alla misera Saffo i numi e l'empia
Sorte non fenno. À tuoi superbi regni
Vile, o natura, e grave ospite addetta,
E dispregiata amante, alle vezzose
Tue forme il core e le pupille invano
Supplichevole intendo. A me non ride
L'aprico margo, e dall'eterea porta
Il mattutino albor; me non il canto
Dè colorati augelli, e non dè faggi
Il murmure saluta: e dove all'ombra
Degl'inchinati salici dispiega
Candido rivo il puro seno, al mio
Lubrico piè le flessuose linfe
Disdegnando sottragge,
E preme in fuga l'odorate spiagge.
Qual fallo mai, qual sì nefando eccesso
Macchiommi anzi il natale, onde sì torvo
Il ciel mi fosse e di fortuna il volto?
In che peccai bambina, allor che ignara
Di misfatto è la vita, onde poi scemo
Di giovanezza, e disfiorato, al fuso
Dell'indomita Parca si volvesse
Il ferrigno mio stame? Incaute voci
Spande il tuo labbro: i destinati eventi
Move arcano consiglio. Arcano è tutto,
Fuor che il nostro dolor. Negletta prole
Nascemmo al pianto, e la ragione in grembo
Dè celesti si posa. Oh cure, oh speme
Dè più verd'anni! Alle sembianze il Padre,
Alle amene sembianze eterno regno
Diè nelle genti; e per virili imprese,
Per dotta lira o canto,
Virtù non luce in disadorno ammanto.
Morremo. Il velo indegno a terra sparto
Rifuggirà l'ignudo animo a Dite,
E il crudo fallo emenderà del cieco
Dispensator dè casi. E tu cui lungo
Amore indarno, e lunga fede, e vano
D'implacato desio furor mi strinse,
Vivi felice, se felice in terra
Visse nato mortal. Me non asperse
Del soave licor del doglio avaro
Giove, poi che perir gl'inganni e il sogno
Della mia fanciullezza. Ogni più lieto
Giorno di nostra età primo s'invola.
Sottentra il morbo, e la vecchiezza, e l'ombra
Della gelida morte. Ecco di tante
Sperate palme e dilettosi errori,
Il Tartaro m'avanza; e il prode ingegno
Han la tenaria Diva,
E l'atra notte, e la silente riva.
I giudici se vogliono giudicare bisogna che si facciano eleggere
i giornalisti se vogliono scrivere non devono criticare
i sindacalisti devono alzarsi in piedi quando mi vedono entrare
l'opposizione non deve opporsi se no non vale
e insomma una buona volta lasciatemi lavorare
** sei ville in Sardegna e le bollette da pagare
e forse dovrei farmi ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa anomalia in questa società violenta

I giudici se vogliono restare non ci devono arrestare
la stampa estera l'Italia non la deve riguardare
e io a casa mia mangio con chi mi pare
e insomma Bettino smettila di telefonare
più di quello che ** fatto proprio non lo posso fare
** sei televisioni sulle spalle da mantenere
e forse mi dovrei far ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa finanza in questa società violenta

E i tre saggi se sono saggi non si devono impicciare
e la Rai deve essere complementare
e perdio spiegatemi cosa vuol dire complementare
e non dite che non so l'italiano che mi fate incazzare
e i giudici i processi li devono stipulare
e i giornalisti non devono esageracerbare
e forse mi dovrei far ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa poca Fininvest in questa società violenta

E i giudici si alzino in piedi prima di giudicare
e se la mafia mi vota cosa ci posso fare
e il milione di posti l'avevo detto per scherzare
e voglio tremila guardie del corpo che mi devono guardare
e un ritratto di sei metri vestito da imperatore
e che sono fascista non me lo dovete dire
e i giornalisti prima di scrivere si facciano eleggere
e i rigori contro il Milan non li dovete dare
e gli agit-prop vadano in Russia ad agitproppare
e non chiamatemi Bokassa o vi faccio fucilare
e i giudici il paese non lo possono sventrare
e a me gli avvisi di garanzia non li dovete mandare
e forse mi dovrei un po' calmare
ma se io sono Dio cosa ci posso fare
Mi consenta mi consenta senta
no c'è più religione in questa società violenta.
Lucas Pilleul Jun 2017
-  J'aimerai t'embrasser comme le ciel embrasse les nuages.
T'observer comme le renard observe sa proie.  
Et je voudrai te dévorer comme l'ogre dévore les Hommes.

- Je préférerai m'enfuir, me cacher dans les feuillages.
T'oublier, ecraser mes souvenirs comme les herbes qu'on broie.
Et je souhaiterai ne plus jamais te revoir, en somme.

- Oublies tu ces journées entières passées en ma compagnie ?
Ces belles matinées, voir se lever le soleil.
Et ces soirées, où je te regardais l'espace d'un instant.
Où tu pensais à l'avenir, à notre vie future.

- Crois tu que je renie mon passé, quelle est cette manie ?
Ce sentiment inexplicable, tu sais je te surveille.
Et cette idée insupportable que tu gardes indéfiniment,
Qui consistait simplement à m'exposer, comme une peinture.

- Vois tu, bien que bonne, soit l'étendue de ton âme,
Je ne puis imaginer autre fin à cette terrible histoire.
La folie n'a pas de corps, mais tu n'es que furie.
Emplie de jalousie, de vanité, comment puis-je m'en défaire ?

- Sais tu au moins si réel est ce drame ?
Tes reproches, je m'en fou bien, tu manques de mémoire.
Folie sans corps et furie sans nom, Pardi !
Qu'en est il de ta déviance affolante ? Peuchère !

- Une fois la chose dite, jamais tu ne pourras la retirer.
Sais tu au moins de quoi je t'ai sauvée ?
La reconnaissance l'oublie tu, si pas même tu acceptes tes erreurs
Un jour viendra ou tu seras obligée de te débrouiller sans moi.

- En toi je n'ai jamais eu la foi !
Je vois que tu as toujours l'esprit farceur.
Si un jour de la noyade tu m'avais retirée,
M'en souviendrais-je sans doute.

                                                         ­ - C'était un soir d'été,
Quelle honte m'infliges-tu là !
Si un jour j'avais su qu'on en finirait ainsi,
Jamais avec toi je serai parti.

- Crois tu que j'étais avec toi par bonté ?
Mon seul but était d'éviter chez moi le pugilat.
Entre nous il n'y avait même pas d'amour
Cette histoire me fait trop de peine, finissons en un jour
#10
Con cartas sus mensajeros   el rey al Carpio envió:
Bernardo, como es discreto,   de traición se receló:
las cartas echó en el suelo   y al mensajero habló:
-Mensajero eres, amigo,   no mereces culpa, no,
mas al rey que acá te envía   dígasle tú esta razón:
que no le estimo yo a él   ni aun a cuantos con él son;
mas por ver lo que me quiere   todavía allá iré yo.
Y mandó juntar los suyos,   de esta suerte les habló:
-Cuatrocientos sois, los míos,   los que comedes mi pan:
los ciento irán al Carpio   para el Carpio guardar,
los ciento por los caminos,   que a nadie dejen pasar;
doscientos iréis conmigo   para con el rey hablar;
si mala me la dijere,   peor se la he de tornar.
Por sus jornadas contadas   a la corte fue a llegar:
-Dios os mantenga, buen rey,   y a cuantos con vos están.
-Mal vengades vos, Bernardo,   traidor, hijo de mal padre,
dite yo el Carpio en tenencia,   tú tómaslo en heredad.
-Mentides, el rey, mentides,   que no dices la verdad,
que si yo fuese traidor,   a vos os cabría en parte;
acordáseos debía   de aquella del Encinal,
cuando gentes extranjeras   allí os trataron tan mal,
que os mataron el caballo   y aun a vos querían matar;
Bernardo, como traidor,   de entre ellos os fue a sacar.
Allí me diste el Carpio   de juro y de heredad,
prometísteme a mi padre,   no me guardaste verdad.
-Prendedlo, mis caballeros,   que igualado se me ha.
-Aquí, aquí los mis doscientos,   los que comedes mi pan,
que hoy era venido el día   que honra habemos de ganar.
El rey, de que aquesto viera,   de esta suerte fue a hablar:
-¿Qué ha sido aquesto, Bernardo;   que así enojado te has?
¿Lo que hombre dice de burla   de veras vas a tomar?
Yo te dó el Carpio, Bernardo,   de juro y de heredad.
-Aquestas burlas, el rey   no son burlas de burlar;
llamásteme de traidor,   traidor, hijo de mal padre:
el Carpio yo no lo quiero,   bien lo podéis vos guardar,
que cuando yo lo quisiere,   muy bien lo sabré ganar.
Afin que ton renom s'étende par la plaine,
Autant qu'il monte au ciel engravé dans un Pin,
Invoquant tous les Dieux, et répandant du vin,
Je consacre à ton nom cette belle Fontaine.

Pasteurs, que vos troupeaux frisez de blanche laine
Ne paissent (1) à ces bords ; y fleurisse le Thym,
Et tant de belles fleurs qui s'ouvrent au matin,
Et soit dite à jamais la Fontaine d'Hélène.

Le passant, en été, s'y puisse reposer.
Et assis dessus l'herbe à l'ombre composer
Mille chansons d'Hélène, et de moi lui souvienne !

Quiconque en boira, qu'amoureux il devienne ;
Et puisse, en la humant, une flamme puiser
Aussi chaude qu'au cœur je sens chaude la mienne !


1. Paissent : Paître.
I giudici se vogliono giudicare bisogna che si facciano eleggere
i giornalisti se vogliono scrivere non devono criticare
i sindacalisti devono alzarsi in piedi quando mi vedono entrare
l'opposizione non deve opporsi se no non vale
e insomma una buona volta lasciatemi lavorare
** sei ville in Sardegna e le bollette da pagare
e forse dovrei farmi ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa anomalia in questa società violenta

I giudici se vogliono restare non ci devono arrestare
la stampa estera l'Italia non la deve riguardare
e io a casa mia mangio con chi mi pare
e insomma Bettino smettila di telefonare
più di quello che ** fatto proprio non lo posso fare
** sei televisioni sulle spalle da mantenere
e forse mi dovrei far ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa finanza in questa società violenta

E i tre saggi se sono saggi non si devono impicciare
e la Rai deve essere complementare
e perdio spiegatemi cosa vuol dire complementare
e non dite che non so l'italiano che mi fate incazzare
e i giudici i processi li devono stipulare
e i giornalisti non devono esageracerbare
e forse mi dovrei far ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa poca Fininvest in questa società violenta

E i giudici si alzino in piedi prima di giudicare
e se la mafia mi vota cosa ci posso fare
e il milione di posti l'avevo detto per scherzare
e voglio tremila guardie del corpo che mi devono guardare
e un ritratto di sei metri vestito da imperatore
e che sono fascista non me lo dovete dire
e i giornalisti prima di scrivere si facciano eleggere
e i rigori contro il Milan non li dovete dare
e gli agit-prop vadano in Russia ad agitproppare
e non chiamatemi Bokassa o vi faccio fucilare
e i giudici il paese non lo possono sventrare
e a me gli avvisi di garanzia non li dovete mandare
e forse mi dovrei un po' calmare
ma se io sono Dio cosa ci posso fare
Mi consenta mi consenta senta
no c'è più religione in questa società violenta.
Placida notte, e verecondo raggio
Della cadente luna; e tu che spunti
Fra la tacita selva in su la rupe,
Nunzio del giorno; oh dilettose e care
Mentre ignote mi fur l'erinni e il fato,
Sembianze agli occhi miei; già non arride
Spettacol molle ai disperati affetti.
Noi l'insueto allor gaudio ravviva
Quando per l'etra liquido si volve
E per li campi trepidanti il flutto
Polveroso dè Noti, e quando il carro,
Grave carro di Giove a noi sul capo,
Tonando, il tenebroso aere divide.
Noi per le balze e le profonde valli
Natar giova trà nembi, e noi la vasta
Fuga dè greggi sbigottiti, o d'alto
Fiume alla dubbia sponda
Il suono e la vittrice ira dell'onda.
Bello il tuo manto, o divo cielo, e bella
Sei tu, rorida terra. Ahi di cotesta
Infinita beltà parte nessuna
Alla misera Saffo i numi e l'empia
Sorte non fenno. À tuoi superbi regni
Vile, o natura, e grave ospite addetta,
E dispregiata amante, alle vezzose
Tue forme il core e le pupille invano
Supplichevole intendo. A me non ride
L'aprico margo, e dall'eterea porta
Il mattutino albor; me non il canto
Dè colorati augelli, e non dè faggi
Il murmure saluta: e dove all'ombra
Degl'inchinati salici dispiega
Candido rivo il puro seno, al mio
Lubrico piè le flessuose linfe
Disdegnando sottragge,
E preme in fuga l'odorate spiagge.
Qual fallo mai, qual sì nefando eccesso
Macchiommi anzi il natale, onde sì torvo
Il ciel mi fosse e di fortuna il volto?
In che peccai bambina, allor che ignara
Di misfatto è la vita, onde poi scemo
Di giovanezza, e disfiorato, al fuso
Dell'indomita Parca si volvesse
Il ferrigno mio stame? Incaute voci
Spande il tuo labbro: i destinati eventi
Move arcano consiglio. Arcano è tutto,
Fuor che il nostro dolor. Negletta prole
Nascemmo al pianto, e la ragione in grembo
Dè celesti si posa. Oh cure, oh speme
Dè più verd'anni! Alle sembianze il Padre,
Alle amene sembianze eterno regno
Diè nelle genti; e per virili imprese,
Per dotta lira o canto,
Virtù non luce in disadorno ammanto.
Morremo. Il velo indegno a terra sparto
Rifuggirà l'ignudo animo a Dite,
E il crudo fallo emenderà del cieco
Dispensator dè casi. E tu cui lungo
Amore indarno, e lunga fede, e vano
D'implacato desio furor mi strinse,
Vivi felice, se felice in terra
Visse nato mortal. Me non asperse
Del soave licor del doglio avaro
Giove, poi che perir gl'inganni e il sogno
Della mia fanciullezza. Ogni più lieto
Giorno di nostra età primo s'invola.
Sottentra il morbo, e la vecchiezza, e l'ombra
Della gelida morte. Ecco di tante
Sperate palme e dilettosi errori,
Il Tartaro m'avanza; e il prode ingegno
Han la tenaria Diva,
E l'atra notte, e la silente riva.
Placida notte, e verecondo raggio
Della cadente luna; e tu che spunti
Fra la tacita selva in su la rupe,
Nunzio del giorno; oh dilettose e care
Mentre ignote mi fur l'erinni e il fato,
Sembianze agli occhi miei; già non arride
Spettacol molle ai disperati affetti.
Noi l'insueto allor gaudio ravviva
Quando per l'etra liquido si volve
E per li campi trepidanti il flutto
Polveroso dè Noti, e quando il carro,
Grave carro di Giove a noi sul capo,
Tonando, il tenebroso aere divide.
Noi per le balze e le profonde valli
Natar giova trà nembi, e noi la vasta
Fuga dè greggi sbigottiti, o d'alto
Fiume alla dubbia sponda
Il suono e la vittrice ira dell'onda.
Bello il tuo manto, o divo cielo, e bella
Sei tu, rorida terra. Ahi di cotesta
Infinita beltà parte nessuna
Alla misera Saffo i numi e l'empia
Sorte non fenno. À tuoi superbi regni
Vile, o natura, e grave ospite addetta,
E dispregiata amante, alle vezzose
Tue forme il core e le pupille invano
Supplichevole intendo. A me non ride
L'aprico margo, e dall'eterea porta
Il mattutino albor; me non il canto
Dè colorati augelli, e non dè faggi
Il murmure saluta: e dove all'ombra
Degl'inchinati salici dispiega
Candido rivo il puro seno, al mio
Lubrico piè le flessuose linfe
Disdegnando sottragge,
E preme in fuga l'odorate spiagge.
Qual fallo mai, qual sì nefando eccesso
Macchiommi anzi il natale, onde sì torvo
Il ciel mi fosse e di fortuna il volto?
In che peccai bambina, allor che ignara
Di misfatto è la vita, onde poi scemo
Di giovanezza, e disfiorato, al fuso
Dell'indomita Parca si volvesse
Il ferrigno mio stame? Incaute voci
Spande il tuo labbro: i destinati eventi
Move arcano consiglio. Arcano è tutto,
Fuor che il nostro dolor. Negletta prole
Nascemmo al pianto, e la ragione in grembo
Dè celesti si posa. Oh cure, oh speme
Dè più verd'anni! Alle sembianze il Padre,
Alle amene sembianze eterno regno
Diè nelle genti; e per virili imprese,
Per dotta lira o canto,
Virtù non luce in disadorno ammanto.
Morremo. Il velo indegno a terra sparto
Rifuggirà l'ignudo animo a Dite,
E il crudo fallo emenderà del cieco
Dispensator dè casi. E tu cui lungo
Amore indarno, e lunga fede, e vano
D'implacato desio furor mi strinse,
Vivi felice, se felice in terra
Visse nato mortal. Me non asperse
Del soave licor del doglio avaro
Giove, poi che perir gl'inganni e il sogno
Della mia fanciullezza. Ogni più lieto
Giorno di nostra età primo s'invola.
Sottentra il morbo, e la vecchiezza, e l'ombra
Della gelida morte. Ecco di tante
Sperate palme e dilettosi errori,
Il Tartaro m'avanza; e il prode ingegno
Han la tenaria Diva,
E l'atra notte, e la silente riva.
Aryan Sam Mar 2018
Me ta sad song hi
Sunne band kr dite
Ewe dimag khrab krde c
I giudici se vogliono giudicare bisogna che si facciano eleggere
i giornalisti se vogliono scrivere non devono criticare
i sindacalisti devono alzarsi in piedi quando mi vedono entrare
l'opposizione non deve opporsi se no non vale
e insomma una buona volta lasciatemi lavorare
** sei ville in Sardegna e le bollette da pagare
e forse dovrei farmi ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa anomalia in questa società violenta

I giudici se vogliono restare non ci devono arrestare
la stampa estera l'Italia non la deve riguardare
e io a casa mia mangio con chi mi pare
e insomma Bettino smettila di telefonare
più di quello che ** fatto proprio non lo posso fare
** sei televisioni sulle spalle da mantenere
e forse mi dovrei far ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa finanza in questa società violenta

E i tre saggi se sono saggi non si devono impicciare
e la Rai deve essere complementare
e perdio spiegatemi cosa vuol dire complementare
e non dite che non so l'italiano che mi fate incazzare
e i giudici i processi li devono stipulare
e i giornalisti non devono esageracerbare
e forse mi dovrei far ricoverare
Mi consenta mi consenta senta
c'è troppa poca Fininvest in questa società violenta

E i giudici si alzino in piedi prima di giudicare
e se la mafia mi vota cosa ci posso fare
e il milione di posti l'avevo detto per scherzare
e voglio tremila guardie del corpo che mi devono guardare
e un ritratto di sei metri vestito da imperatore
e che sono fascista non me lo dovete dire
e i giornalisti prima di scrivere si facciano eleggere
e i rigori contro il Milan non li dovete dare
e gli agit-prop vadano in Russia ad agitproppare
e non chiamatemi Bokassa o vi faccio fucilare
e i giudici il paese non lo possono sventrare
e a me gli avvisi di garanzia non li dovete mandare
e forse mi dovrei un po' calmare
ma se io sono Dio cosa ci posso fare
Mi consenta mi consenta senta
no c'è più religione in questa società violenta.

— The End —