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Paul d'Aubin Dec 2016
Ce Matin-là !

(Il est encore Minuit dans notre nouveau siècle)

Ce Matin-là, six heures,
Le ciel est couleur plomb fondu
Et **** de nos lits chauds de France,
Là-bas, dans ce croissant qui fut autrefois fertile,
La loi de l'humiliation maximale
Et de l’épuisement de nos réflexes
Vitaux de dignité et d'honneur
Vient encore d'abaisser le niveau d’où l'être devra
encore plus plier l'échine et user de la reptation
pour faire admettre et tolérer
Ses petites et grandes lâchetés.
Et ces nouveaux « grands cimetières sous la lune »
Ou sont enfouis leur monceaux de victimes
données en sacrifice à ce nouveau Dieux Moloch
de l'indifférence et de la mort, des guerres de religion.
des ingérences internationales, des haines et rivalités régionales.
Nous n'avons plus, pour fonder ce grand vide,
Que certains flamboiements du passe,
Qui ont perdu leur valeur d'exemple et leur force propulsive.
Et ce nouveau Tsar, aussi prodige en Oukases et en menaces
qu'il l'est de myriades de « Guernica renouvelés ».
Il est aujourd'hui, de nouveau, « Minuit dans notre nouveau siècle »
Sans que l'on sache discerner quels sont les acteurs réels et les responsables majeurs
De ce désastre humain,
Dans son entre lac de rivalité et de tumultes
Pressant la gorge d'une nation agonisante dépecée aux quatre horizons de ses points cardinaux.
Les simplificateurs de nos raisons de mourir et leurs distributeurs d'indulgences plénières
et de permis de tuer,
Ont du mal à convaincre leurs habituels condottiere de l'idéal.
Et jamais l'odeur de mort ne fut moins masquée que dans ce combat de désespérés et de furieux,
Nos présentes guerres ont bien du mal à se la jouer chevaleresques et « justes causes »
Ce qui n'empêche pas les enfants de souffrir et de mourir,
dans cette « Terre de Cham » de tous les cauchemars et de toutes les souffrances,
pas si **** des hauteurs béantes où la citadelle d'Alamut reste fidèle à son sombre et meurtrier prestige.
Tu n'as vu jusqu'ici naître aucun message de vie, neuf, pour les êtres,
Et ton chaudron de haine et de vengeances engendre sa part nouvelle de serpents et de dragons,
Qui viennent répandre l'épouvante dans les endroits et les lieux de notre douce France
et mêmes dans ce Molenbeeck Belge.
Méfions-nous de la haute nuit ou se déroulent ces sabbat de tueurs.
Car il est de ces nuits noires qui glacent le sang et exportent de sombres guerriers.
Il est aussi de nouveaux « vieux de la Montagne » qui nous envoient leurs nouveaux « haschischins » et leurs messagers porteurs de meurtres cruels.
Là où il faudrait des paroles d'amour et des impositions de mains.
La guerre ne sait nourrir que la guerre !
Et toute diplomatie n' est que trop souvent l'antichambre de l'art de tuer et de terroriser
en brouillant les cartes.
Il est comme aujourd'hui des périodes,
Ou dans le creux des lits et du val de France surgissent des tueurs blêmes,
Et des menaces à prendre au sérieux.
Mais hélas, l'on ne peut impunément demander à vivre en Paix
si près des brasiers rallumés et des guerres de cent années rouvertes.

Paul Arrighi

(Ce texte crépusculaire a été écrit à Toulouse le 22 décembre 2016, date ultime de la « chute » d ' Alep)
(Ce texte crépusculaire a été écrit à Toulouse le 22 décembre 2016, date ultime de la « chute » d ' Alep)
Zack Apr 3
Fermer ses yeux si fort,
Que je peux discerner des couleurs,
Des arabesques, des tâches, puis l'incolore.
Ce soir, ce mythe se fait peu prometteur...

Rouverts comme deux portes maudites,
Mes pupilles ne regardent que la lumière
De l'étoile levante et hypocrite:
"Ah ! Quel caractère !"

Pas un rêve ne m'a émancipé.
La lune n'est d'aucun réconfort,
Mais le soleil a bien plus de torts.

Nuls cauchemars
Ne réparent
Ma lucidité...
Tu les feras pleurer, enfant belle et chérie,
Tous ces bambins, hommes futurs,
Qui plus **** suspendront leur jeune rêverie
Aux cils câlins de tes yeux purs.

Ils aiment de ta voix la roulade sonore,
Mais plus **** ils sentiront mieux
Ce qu'ils peuvent à peine y discerner encore,
Le timbre au charme impérieux ;

Ils touchent, sans jamais en sentir de brûlure,
Tes boucles pleines de rayons,
Dont l'or fait ressembler ta fauve chevelure
À celle des petits lions.

Ils ne devinent pas, aux jeux dont tu te mêles,
Qu'en leur jetant au cou tes bras,
Rieuse, indifférente et douce, tu décèles
Tout le mal que tu leur feras.

Tu t'exerces déjà, quand tu crois que tu joues,
En leur abandonnant ton front ;
Tes lèvres ont déjà, plus faites que tes joues,
La grâce dont ils souffriront.
J'entendais parler tout à l'heure
D'une femme supérieure.
Ce n'est, ma Mignonne... pas Toi...
Car... que sais-tu faire en ce monde,
Petite reine toute ronde
Faite au tour pour le bal du roi ?

Oui, raconte-nous tes affaires ;
Ah ! voilà longtemps que les verres
De ta quenouille sont cassés !
Tu ne sais faire, ni couture...
Les pommes au lard, par nature !
Soit ! mais, franchement, est-ce assez ?

Tu ne sais rien faire que lire ;
Cependant, Tu pourrais écrire,
Sculpter, peindre... l'homme et les cieux ;
Mais on voit ta crainte profonde
De n'arriver que la seconde
Et surtout derrière un monsieur.

Si Tu cultivais la Musique,
Ah !... quel enchantement physique !
Quels chefs-d'œuvre de Passion !
Mais Tu passes ton temps à lire
Tout, de l'excellent jusqu'au pire,
« À titre d'information ».

Tu ne sais rien faire qu'entendre,
Discerner, saisir, et comprendre
Que tout est clair comme le jour.
Car la femme supérieure,
Tu vois bien que c'est la meilleure,
Celle qui fait le mieux l'amour.

Celle qui garde sous ses tresses
Le plus grand trésor de caresses ;
Les baisers les plus triomphants,
Qui cherche à dépasser sa mère
Et fait tous ses efforts pour faire,
Pour faire les plus beaux enfants.

Car la femme qui peint les anges,
Qui signe des romans étranges,
Qui fait des vers, bien mieux que moi,
De la musique, et la meilleure,
Peut bien être supérieure
Aux autres femmes - pas à Toi.

Car la femme qui fait la femme
Avec son Corps où brûle une âme,
Dans un lit, troublant, pour le roi,
Qui de baisers dévore l'heure,
Peut bien être supérieure
À tous les hommes - pas à Toi.
Ken Pepiton Apr 22
Spheres of lucidity, using terms assumed defined,
to bits, parts, pieces, tasks and roles.

Picking peculiar people
from the mob, the masses who pled
with reality
to be led
to learn, and learn
to use the senses given honest pointed reason
idios level sense in Greek logos
of look and see,
your POV, we

balance
on believing there is some reason
in natural just knowing,

survival

of natural survivor types, believed bred
to craft mental power access tools, sayings

to say,
to speak up,
to talk down,
to pray asking Tellers
to speak out,
to call in,
to say
spiritually, as any weform,
how mental are we, really… made real, realized
we are mental and only so… the flesh is weak,

literally lacking capacity to
hold the sacred ideal holy,
gaseous we telepathically,
experimentally, ideally make good,

itching ear dis-liesure, good,
pleasure
effortless use
of elemental whying,
easily dismist as too much trouble
exceptional willingness
to drift away,

- Bible College Honorary, PhD.
- Wisdom is thus shown known
- Wisdom is the dread of Hell.

Surety, stranger, that's a yoke.
Why in this reality would good gods
be angry when we leave of unbelief

tov ra, towb ra' beauty hard, not evil.

So no hell, okeh,

but Madoff and his ilk,

those yokers gotstapay, justice… so

Gehenna, then, let's say

As long as eleven months, minus a day.

Aitia, she is risen, unpolished, she is blue.
On the breastplate of right use, her use
excuses total ignorance of religion.

I have time to burn, I live to learn,
I got in on a curse that worked,
if you can learn to survive,
fifty years living to prove

this experience, this weform theywe
speaking with all the authority,
of sixth graders exhorting peers,

aspire to inspire, never ever conspire.
Fret not, there is no hell, my grandpa said.

For all, worst ever is a Joseph Smith
telestial kingdom's even worse
outer utter darkness, at thought speed…

- we'ld all agree, mitzvah that,
- sorry we became depraved,
- but, we had no solid proof.
- Writ wrote, now we got it

Provide
an excuse
for each role, each occupational
situation
on an internetted plain existance
ever after today
either real or memorized
as when one speaks of dreams
being ****, chthonic roots,
with holy aspirations

what manner
of being are we,
as mere ideas
in each other's minds,
no quest-ion asking your reaction,

as mere words you all knew once,
who are we in the grand game,
aggrandize the chosen few,
compete for profit, say
when the tried spirit fails,

as ministry training in uses of gifts…
Chari, chari bayaybee…

is it chari-ty or chari-sma that poisons the well?

"arts and devices
        of ambitious priests
            for attaining and holding
                temporal power
                     and social control" (1680s).

Avra cadavera

Stumbling stones, priest craft, perpendicular  

Perfected uprightness vertical verity, try me.

Crosswise beam
to post,
to pillar,
to covering shelter peace

Being in mind,
on mind concentrating, as a we
breathe concerning criteria for the worst

formed
from information
on this - screen awe some magic

tremendum fancium -- guessed eh but Ai got it:
Tremendum fancium

It appears there might be a slight typo
in your query.
You likely meant
to ask about "tremendum fascinans,"
which is part
of Rudolf Otto's concept
of the numinous experience.

whitespace experience to here

- Hendrix, not Rogan, yet- mental

religit religamental mindset ties minds let
be in any ready reader with electric jamming

part of life in the present peace of mind,
used to make today, stay
thinkably just right…

According
to Otto, the numinous experience
has two distinct poles
of feeling-content:
- this is ai, but I read it so I sorta know it
- I thought this was part of that, long form
mysterium tremendum and mysterium fascinans.

Mysterium tremendum
refers
to a sense
of something mysterious,
overwhelming, and daunting,
which elicits feelings
of humility and submission.

On the other hand,
mysterium fascinans
describes a sense
of fascination, attraction,
and comfort, inviting one
into a state
of spiritual joy or bliss

Both poles are not synthesized
in our consciousness
but are synthesized
in the "wholly other" numen present
to us,
which is the foundation
of religion
throughout history and the world

--- so, in my future we interact
with all known prepositions
knowns, so far as our will
to know works here
we ask
to know and judge here
after literally reading answers, as to
who is handling truth discernment now

wonder iffing and what iffing
with all known
how did the business
of religion occur sui generis
peculiarly common
idioumai
peculiar sapien symbionts, formed and informed,

led
by trained trainers
of vines
of thinking, forming

mind winding tendrils
of vines we think through,

impulse
to Impulse idea virality we thunk, into

sinking
to new depths
of depraved will to umph,

eh, try, umph, Trump, bent
by patho-logical will
to be triumphantly fantastic and unbelievable…

all at once,
as that which
harnesses money itself, will

of the presiding executive discerner, aim
to SKD… accusing all that ever was called
anuminously, but funny in a way
ste-alk-ill-des-troy all
opposition sets
off some say
by God, a good honest business deal,

"The borrower serves the lender, deal
  broker gets the credit, in history,

    wait, who uses whose money,

      musterion and on and on

          The Great Game,
     for few it gets old, others
   bet once, all in on Wisdom Ra'
as fortune's developers gamble

the surfeit
of holy authorized royal land grants,
and monopolies
on commercial exploits using
old time mysterium tremendum
to hide the fact that no resupply is coming.

As the masses become NPCs
with MEMORIES,

Oi! Way, the very pain we fear, that one, comes.
test
Ken Pepiton Feb 3
Many things to think

about at on in out
after wherein here after

great negative debt in truth
taking burden grievous for naught

I have made up my mind that now

I am among the happiest of men kind,
a discerner of the essential other wise

when the radio waves, across the
solmization spectra
sibilance
signal
sing do re mi
I have returned, to the joy
of my child hood, the grin giving

my intentions grief, ai, did I laugh,
to myself, indeed, we did, I laugh

you know more than Galileo, you do,
but that won't buy a piece of gum,

here's where I invested my two cents,
circa 1965,

every time I find a penny,
bright nor shiny I don't mind,

I jus' usem t'buy me gum.

Bazooka, for the fortune
considered sidereally accurate,
kept me from being a nervous ***…

Sleeping Prophet, feed a mind
some Edgar Cayceian Atlantean lore,
spiritual convergence around 1851,

a surge, saccades, jolts, on century clocks.

In one hundred years,
mankind's native Earthian memory
of causes and reactions and accountings,

used to…
remind us when we read, today, is there,

here was earlier, even if it had been today.

Tom Campbell and I existed simultaneously
I never heard of him, then I did,

perhaps the thinking let be thunk,
sends a steady message making peace
resonate morphing clouds into temples, there

a thinkably easily entreated point on Wisdom,
applied as first principle,
imperative, per haps
used happily,
today.
Just making thinking feel thunk through...
Qualyxian Quest Sep 2020
The Madame Curie School
Amazing students from India

Though I am the teacher
I am the learner

May I also be a discerner.

— The End —