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Alien Jul 2024
cruse la frontera
Cruse el mar
Contra las tormentas
Todo para tu mirar
No mi pararon las balas de un güero
Por tu amor mi converti en tu Guerrero
Cruse la frontera por ti mi Mexicana
Para que vivemos juntos en nuestra
Casablanca
Un de ces pieux solitaires
Qui, détachant leur cœur des choses d'ici bas,
Font vœu de renoncer à des biens qu'ils n'ont pas.
Pour vivre du bien de leurs frères,
Un dervis en un mot, s'en allait mendiant
Et priant,
Lorsque les cris plaintifs d'une jeune corneille
Par des parents cruels laissée en son berceau,
Presque sans plume encor, vinrent à son oreille.
Notre dervis regarde, et voit le pauvre oiseau
Allongeant sur son nid sa tête demi-nue :
Dans l'instant, du haut de la nue,
Un faucon descend vers ce nid,
Et, le bec rempli de pâture,
Il apporte sa nourriture
À l'orpheline qui gémit.
Ô du puissant Allah providence adorable !
S'écria le dervis : plutôt qu'un innocent
Périsse sans secours, tu rends compatissant
Des oiseaux le moins pitoyable !
Et moi, fils du très-haut, je chercherais mon pain !
Non, par le prophète j'en jure :
Tranquille désormais, je remets mon destin
À celui qui prend soin de toute la nature.
Cela dit, le dervis, couché tout de son long,
Se met à bayer aux corneilles,
De la création admire les merveilles,
De l'univers l'ordre profond.
Le soir vint, notre solitaire
Eut un peu d'appétit en faisant sa prière :
Ce n'est rien, disait-il ; mon souper va venir.
Le souper ne vient point. Allons, il faut dormir ;
Ce sera pour demain. Le lendemain l'aurore
Paraît, et point de déjeuner.
Ceci commence à l'étonner ;
Cependant il persiste encore,
Et croit à chaque instant voir venir son dîner.
Personne n'arrivait ; la journée est finie,
Et le dervis à jeun voyait d'un œil d'envie
Ce faucon qui venait toujours
Nourrir sa pupille chérie.
Tout-à-coup il l'entend lui tenir ce discours :
Tant que vous n'avez pu, ma mie,
Pourvoir vous-même à vos besoins,
De vous j'ai pris de tendres soins ;
À présent que vous voilà grande,
Je ne reviendrai plus. Allah nous recommande
Les faibles et les malheureux :
Mais être faible, ou paresseux,
C'est une grande différence.
Nous ne recevons l'existence
Qu'afin de travailler pour nous ou pour autrui.
De ce devoir sacré quiconque se dispense
Est puni de la providence
Par le besoin ou par l'ennui.
Le faucon dit et part. Touché de ce langage,
Le dervis converti reconnaît son erreur,
Et, gagnant le premier village,
Se fait valet de laboureur.
Gerardo Manllo Jan 2018
aqui estoy
acostado pensando en ti
donde todo empezo
un año ha pasado
y solo tengo tu recuerdo enjaulado

un sueño cumplido
no deje de ser tu mejor amigo
solo me converti en tu mejor motivo

viajamos juntos
descubrimos juntos
el mundo en nuestras manos
destruido por tus pensamientos vagos

pensar en ti
el sol de la mañana
entrando en la ventana
despertandonos de un sueño
para verme en tu mirada

dormir contigo
despertar a tu lado
vivir el sueño
para siempre enamorados

nunca entendere que paso
nunca podre sacarte de mi corazon

mi mejor amiga
convertida en mi novia
y en menos de un año
te rendiste con nuestra historia
6/12/17
ScaR SavagE Jan 20
Yo soy la hija querida,
La hija perdida,
La hija mayor,
Valiente como un soldado,

Mama es la manzana de donde yo cae,
Mama es la piedra pesada que no pude tirar,

Yo soy la hija amada
La hija malvada,
La hija que tira puños sin una espada,

Lo que madre no sabe es todo mi ardiente me lo quede a mi misma,
Para no darle el sabor de todo mi dolor,

Yo soy la hija chiquita,
La desapareceda,
Yo soy la hija que nunca llora enfrente de otros,
Que se va sin dejar huellas,

Lo que madre no sabe es que en mi orgullo quede tan herida,

Yo soy la hija salvaje,
La antisocial que se siente atrapada entre las paderes,

Lo que madre no sabe es que tenia vergueñza porque me converti en algo que hoy detesto,

Pero yo soy la hija calliente en la calléjera,
La hija al pendiente,
La hija que nunca falta ni tira falsos

-WHAT MOTHER DOESN'T KNOW -
I am the loved daughter,
The lost daughter,
The eldest daughter,
Brave as a soldier,

Mom is the apple from which I fell from,
Mom is the heavy stone that I couldn't throw,

I am the beloved daughter,
The evil daughter,
The daughter who throws fists without a sword,

What mother doesn't know is that all my ardor I kept to myself,
So as not to give her a taste of all my pain,

I am the tiny daughter,
The missing one,
I am the daughter who never cries in front of others,
Who leaves without a trace,

What mother doesn't know is that my pride was hurt and I was left deeply wounded,

I am the savage daughter,
The antisocial one who feels trapped between walls,


What mother doesn't know is that I was ashamed because I became something that I despise today,

But I am the hot-headed daughter roaming the streets,
The attentive daughter,
The daughter who never misses or throws a false claim

-PrimaJean
(English translation version)
Written in spanish

— The End —