Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Courtney O Sep 2019
You are the easy answer
You are a tinsel cilice
you are full of meaning
you are not the solution...
unless we take a resolution
You are the easy path
getting lost in my problems
writing poems
but it's a maze, leading nowhere
You light me up
What is this fuss about?

And I see you again,
and I know I will sin
but I know also right now
things are not what they seem.

The mind is wider than you and me
I will never forget you, but ah,
I see ****...
And I know other lips...
I want to kiss you, but dear
your tinsel cilice made them bleed.
I'm trapped between bodies.
I don't mind if I die like this.
Francie Lynch Nov 2017
I escaped the lion's den.
So, I am done with hand wringing,
Dragging my palm down my nape.
Forefinger and thumb squeezing the bridge,
Encircling my chin, to the point.

The time has come to discard my hair-shirt,
To loosen the cilice;
Stop the self-flagellation,
And smear balm on my mortified back.

I shall repose, indulge in a repast.
And prepare for the proclivities of the flesh,
To revel in the concupiscence of humanity.
Cast off chastity, poverty and obedience.

We are not saints or martyrs.
The cause is not worth the pain.
I am forgiven.
I forgive.
You could too.
Sonnet.


J'ai deux tentations, fortes également,
Le duvet de la rose et le crin du cilice :
Une rose du moins qui jamais ne se plisse,
Un cilice qui morde opiniâtrement ;

Car les répits ne font qu'attiser le tourment,
Et le plus léger trouble est le pire supplice,
S'il traverse la vie aux heures de délice :
Plutôt le franc malheur que le bonheur qui ment !

Un jeûne incorruptible ou bien l'ivresse entière !
Maintenir vierge en soi l'horreur de la matière,
Ou, moins beau, sans remords en épuiser l'amour !

Mais, pur et vil, je sens le charbon d'Isaïe
Et le trop cher baiser de la femme ennemie
Châtier ou flatter mes lèvres tour à tour.
J'ai ri d'abord.
J'étais dans mon champ plein de roses.
J'errais. Âme attentive au clair-obscur des choses,
Je vois au fond de tout luire un vague flambeau.
C'était le matin, l'heure où le bois se fait beau,
Où la nature semble une immense prunelle
Éblouie, ayant Dieu presque visible en elle.
Pour faire fête à l'aube, au bord des flots dormants,
Les ronces se couvraient d'un tas de diamants ;
Les brins d'herbe coquets mettaient toutes leurs perles ;
La mer chantait ; les geais causaient avec les merles ;
Les papillons volaient du cytise au myrtil.
Entre un ami. - Bonjour. Savez-vous ? Me dit-il,
On vient de vous brûler sur la place publique.
- Où ça ? - Dans un pays honnête et catholique.
- Je le suppose. - Peste ! Ils vous ont pris vivant
Dans un livre où l'on voit le bagne et le couvent,
Vous ont brûlé, vous diable et juif, avec esclandre,
Ensuite ils ont au vent fait jeter votre cendre.
- Il serait peu décent qu'il en fût autrement.
Mais quand ça ? - L'autre jour. En Espagne. - Vraiment.
- Ils ont fait cuire au bout de leur grande pincette
Myriel, Jean ValJean, Marius et Cosette,
Vos Misérables, vous, toute votre âme enfin.
Vos êtes un de ceux dont Escobar a faim.
Vous voilà quelque peu grillé comme Voltaire.
- Donc j'ai chaud en Espagne et froid en Angleterre.
Tel est mon sort. - La chose est dans tous les journaux.
Ah ! Si vous n'étiez pas chez ces bons huguenots !
L'ennui, c'est qu'on ne peut jusqu'ici vous poursuivre.
Ne pouvant rôtir l'homme, on a flambé le livre.

- C'est le moins. - Vous voyez d'ici tous les détails.
De gros bonshommes noirs devant de grands portails,
Un feu, de quoi brûler une bibliothèque.
- Un évêque m'a fait cet honneur ! - Un évêque ?
Morbleu ! Pour vous damner ils se sont assemblés,
Et ce n'est pas un seul, c'est tous. ? Vous me comblez. -
Et nous rions.

Et puis je rentre, et je médite.
Ils en sont là.

Du temps de Vénus Aphrodite,
Parfois, seule, écoutant on ne sait quelles voix,
La déesse errait nue et blanche au fond des bois ;
Elle marchait tranquille, et sa beauté sans voiles,
Ses cheveux faits d'écume et ses yeux faits d'étoiles,
Étaient dans la forêt comme une vision ;
Cependant, retenant leur respiration,
Voyant au **** passer cette clarté, les faunes
S'approchaient ; l'ægipan, le satyre aux yeux jaunes,
Se glissaient en arrière ivres d'un vil désir,
Et brusquement tendaient le bras pour la saisir,
Et le bois frissonnait, et la surnaturelle,
Pâle, se retournait sentant leur main sur elle.
Ainsi, dans notre siècle aux mirages trompeurs,
La conscience humaine a d'étranges stupeurs ;
Lumineuse, elle marche en notre crépuscule,
Et tout à coup, devant le faune, elle recule.
Tartuffe est là, nouveau Satan d'un autre éden.
Nous constatons dans l'ombre, à chaque instant, soudain,
Le vague allongement de quelque griffe infâme
Et l'essai ténébreux de nous prendre notre âme.
L'esprit humain se sent tâté par un bourreau.
Mais doucement. On jette au noir quemadero
Ce qu'on peut, mais plus **** on fera mieux peut-être,
Et votre meurtrier est timide ; il est prêtre.
Il vous demanderait presque permission.
Il allume un brasier, fait sa procession,
Met des bûches au feu, du bitume au cilice,
Soit ; mais si gentiment qu'après votre supplice
Vous riez.

Grillandus n'est plus que Loyola.
Vous lui dites : ma foi, c'est drôle. Touchez là.

Eh bien, riez. C'est bon. Attendez, imbéciles !
Lui qui porte en ses yeux l'âme des noirs Basiles,
Il rit de vous voir rire. Il est Vichnou, Mithra,
Teutatès, et ce feu pour rire grandira.
Ah ! Vous criez : bravo ! Ta rage est ma servante.
Brûle mes livres. Bien, très bien ! Pousse à la vente !
Et lui songe. Il se dit : - La chose a réussi.
Quand le livre est brûlé, l'écrivain est roussi.
La suite à demain. - Vous, vous raillez. Il partage
Votre joie, avec l'air d'un prêtre de Carthage.
Il dit : leur cécité toujours me protégea.
Sa mâchoire, qui rit encor, vous mord déjà.
N'est-ce pas ? Ce brûleur avec bonté nous traite,
Et son autodafé n'est qu'une chaufferette !
Ah ! Les vrais tourbillons de flamme auront leur tour.
En elle, comme un œuf contient le grand vautour,
La petite étincelle a l'incendie énorme.
Attendez seulement que la France s'endorme,
Et vous verrez.

Peut-on calculer le chemin
Que ferait pas à pas, hier, aujourd'hui, demain,
L'effroyable tortue avec ses pieds fossiles ?
Qui sait ? Bientôt peut-être on aura des conciles !
On entendra, qui sait ? Un homme dire à Dieu :
- L'infaillible, c'est moi. Place ! Recule un peu. -
Quoi ! Recommence-t-on ? Ciel ! Serait-il possible
Que l'homme redevînt pâture, proie et cible !
Et qu'on revît les temps difformes ! Qu'on revît
Le double joug qui tue autant qu'il asservit !
Qu'on revît se dresser sur le globe, vil bouge,
Près du sceptre d'airain la houlette en fer rouge !
Nos pères l'ont subi, ce double pouvoir-là !
Nuit ! Mort ! Melchisédech compliqué d'Attila !
Ils ont vu sur leurs fronts, eux parias sans nombre,
Le côte à côte affreux des deux sceptres dans l'ombre ;
Ils entendaient leur foudre au fond du firmament,
Moins effrayante encor que leur chuchotement.
- Prends les peuples, César. - Toi, Pierre, prends les âmes.
- Prends la pourpre, César. - Mais toi, qu'as-tu ? - Les flammes.
- Et puis ? - Cela suffit. - Régnons.

Âges hideux !
L'homme blanc, l'homme sombre. Ils sont un. Ils sont deux.
Là le guerrier, ici le pontife ; et leurs suites,
Confesseurs, massacreurs, tueurs, bourreaux, jésuites !
Ô deuil ! Sur les bûchers et les sanbenitos
Rome a, quatre cents ans, braillé son vil pathos,
Jetant sur l'univers terrifié qui souffre
D'une main l'eau bénite et de l'autre le soufre.
Tous ces prêtres portaient l'affreux masque aux trous noirs ;
Leurs mitres ressemblaient dans l'ombre aux éteignoirs ;
Ils ont été la Nuit dans l'obscur moyen-âge ;
Ils sont tout prêts à faire encor ce personnage,
Et jusqu'en notre siècle, à cette heure engourdi,
On les verrait, avec leur torche en plein midi,
Avec leur crosse, avec leurs bedeaux, populace,
Reparaître et rentrer, s'ils trouvaient de la place
Pour passer, ô Voltaire, entre Jean-Jacques et toi !

Non, non, non ! Reculez, faux pouvoir, fausse foi !
Oh ! La Rome des frocs ! Oh ! L'Espagne des moines !
Disparaissez ! Prêcheurs captant les patrimoines !
Bonnets carrés ! Camails ! Capuchons ! Clercs ! Abbés !
Tas d'horribles fronts bas, tonsurés ou nimbés !
Ô mornes visions du tison et du glaive !

Exécrable passé qui toujours se relève
Et sur l'humanité se dresse menaçant !
Saulx-Tavanne, écumant une écume de sang,
Criant : égorgez tout ! Dieu fera le triage !
La juive de seize ans brûlée au mariage
De Charles deux avec Louise d'Orléans,
Et dans l'autodafé plein de brasiers béants
Offerte aux fiancés comme un cierge de noce ;
Campanella brisé par l'église féroce ;
Jordan Bruno lié sous un ruisseau de poix
Qui ronge par sa flamme et creuse par son poids ;
D'Albe qui dans l'horreur des bûchers se promène
Séchant sa main sanglante à cette braise humaine ;
Galilée abaissant ses genoux repentants ;
La place d'Abbeville où Labarre à vingt ans,
Pour avoir chansonné toute cette canaille,
Eut la langue arrachée avec une tenaille,
Et hurla dans le feu, tordant ses noirs moignons ;
Le marché de Rouen dont les sombres pignons
Ont le rouge reflet de ton supplice, ô Jeanne !
Huss brûlé par Martin, l'aigle tué par l'âne ;
Farnèse et Charles-Quint, Grégoire et Sigismond,
Toujours ensemble assis comme au sommet d'un mont,
À leurs pieds toute l'âme humaine épouvantée
Sous cet effrayant Dieu qui fait le monde athée ;
Ce passé m'apparaît ! Vous me faites horreur,
Croulez, toi monstre pape, et toi monstre empereur !
D'illusions fantastiques

Quel doux esprit t'a bercé ?

Qui t'a dit ces airs antiques,

Ces contes du temps passé ?

Que j'aime quand tu nous chantes

Ces complaintes si touchantes,

Ces cantiques de la foi,

Que m'avait chantés mon père,

Et que chanteront, j'espère,

Ceux qui viendront après moi.


Quand le soir, à la chaumière,

La lampe unit tristement

La pâleur de sa lumière

Au vif éclat du sarment,

Assis dans le coin de l'âtre,

Sans doute tu vis le pâtre

Rappeler des anciens jours,

Récits d'amour, de constance.

Et redire à l'assistance

Ces airs qu'on retient toujours.


Il a de vieilles ballades,

Il a de joyeux refrains :

Et pour les brebis malades

Des remèdes souverains :

Il connaît les noirs présages :

Perçant le voile des âges

Son œil lit dans l'avenir,

Il donne des amulettes,

Et prédit aux bachelettes

Quand l'amour doit leur venir.


Il ta montré la relique

Et la croix qu'un pénitent

A la sainte basilique

A fait bénir en partant.

Il t'a dit les eaux fangeuses

Où dans les nuits orageuses

Errent de pâles lueurs,

Puis sur l'autel de la Vierge

Il fa fait brûler un cierge

A la mère des douleurs.


Il a deviné ta peine,

Il t'a conseillé parfois

D'aller faire une neuvaine

A Notre-Dame-des-Bois ;

De partir pour la Galice ;

Ou, vêtu du noir cilice

D'aller, pieux voyageur,

Déposer ton humble hommage

Au pied de la vieille image

De Saint Jacques-le-Majeur.


Dans une chapelle basse,

Devers la Saint-Jean d'été,

Il t'a fait baiser la châsse

Dont l'antique sainteté

Donne à la foi populaire

Le précieux scapulaire

Qui du malin nous défend,

Et sans travail, ni souffrance,

Abrège la délivrance

Des femmes en mal d'enfant.


Il t'a fait dans les bruyères

Voir, de ****, les lieux maudits

Où l'on dit que les sorcières

S'assemblent les samedis ;

Où pour d'impurs sortilèges

A leurs festins sacrilèges

S'asseoit l'archange déchu ;

Où le voyageur qui passe

S'enfuit en voyant la trace

Qu'y grava son pied fourchu.


Mais à l'angle de deux routes

Il te recommande à Dieu :

Il part ; et toi tu l'écoutes

Après qu'il t'a dit adieu.

Puis tu reviens et nous chantes

Ces complaintes si touchantes,

Ces cantiques de la foi

Que m'avait chantés mon père,

Et que chanteront, j'espère.

Ceux qui viendront après moi.
Pour aller en Galice
Expier mes amours,
Demain, sous un cilice,
J'éteindrai mes beaux jours.

Ma fidèle servante,
Ceignez-moi mon manteau ;
Sa couleur représente
La cendre du tombeau.

Adieu ma chevelure,
Tes nœuds sont trop pesants ;
Je rends à la nature
D'inutiles présents.

La joie évanouie
Laisse comme un remord ;
Et, seule dans ma vie,
Je suis triste à la mort.

Ma patronne m'appelle ;
Et, lasse de souffrir,
Je m'en vais auprès d'elle
Achever de mourir.

Sous mes pieds nus, sans doute,
Le chemin sera dur :
Et je vois sur ma route
La demeure d'Arthur.

Penché sur sa fenêtre,
Dira-t-il : « Elle a froid ? »
Et, sans me reconnaître,
Priera-t-il Dieu pour moi ?

À mon pèlerinage,
Dieu, prêtez votre appui ;
Et placez un nuage
Entre mon âme et lui !
fox Aug 27
i sit in a vague fugue as the flies buzz through the open window
they know death is near, blood seeping through the thin cotton of a school uniform. integrals curl up into manifolds as my vision blurs
i think of a rope around the neck, a bullet through the head, a clarity
from the yellow-wallpapered fluorescent hum
an eyelid twitches, mirroring the left leg. i push my knuckles against the edge of the desk. sharp metal bites a quick counter-subject to my mental funeral march.
i pick up my pen; the lecture wriggles back into the cerebellum with silver-tipped pincers and many many legs.
to deal with constant dissociation and chronic pain i handmade a cilice to wear. it is as dostoyevsky said; i only wanted to be worthy of my own suffering.
Ephraim Feb 2021
Dear Eve,

the bathroom stinks
the dishes need washing
not a clean sock in the flat
dinner sits cold on the stove
you glare pits into my stomach.

******* do something about it.

My mind, a clogged drain
chokes on the insults
you hurl with an icy tongue.

I cannot look into your eyes
blue-grey full moons
drowned me at high tide
and my ***** drowned in you
a log swept into a storm drain.
The tide is out
not coming back
I stick out of the sand
just rotting driftwood now.

I know how to push things down
hide the stains
flecks of grimy sticky nuisance
nothing that won’t scrub away.

Clear the **** smell from the sink.
Do the dishes.
Recite the laundry sermon forwards then backwards.
Warm dinner...then hand wash my sackcloth,
polish my cilice to the luster of a halo,
knot my cattail,
do whatever it takes
to live through this inquisition.

Staring at your feet
follow them wherever they go.
Can’t talk to you.
Your voice is too loud.
So I take a shard
to my skin
inscribe the thousands of unsaid things
and become a book of blood
that you will never read.

— The End —