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581 · Oct 2019
October pop
Thomas Oct 2019
The sun has fallen
And september came

October settled
With his autumn rain

The sun resist
But he is so cold

He made a fight
To protect us

But darkness rising
And they are so strong

And attractive
And beautiful
167 · Jan 2022
On reste
Thomas Jan 2022
Cette ville écrasée sous les signaux hallucinés
De commerces blindés et de business débridé
Jonchée des ordures mentales et des pourritures verbales,
à grignoté cet espace comme un rat patriarcal

Hantés par les chimères implantées au scalpel
Qui s’éclipsent dans un râle à chaque fois qu’on se réveille
Sur des trottoirs miteux qu'on arpente avec peine
Avec la boue sous nos pieds, et la crasse dans nos veines

On a plié sous le poids de ce que la ville nous a privé.
Dans les formes sa nuit odorante et gluante
Influencés par les gangs d'une valeur anarchisante
Et plongés en abimes au fond de cette nuit sanguine

On voudrait tout rejouer, vacillant, comme le phare
Qui contemple, hagard, la ruée des cafards
Et dans un dernier effort pour nous hypnotiser,
La ville nous livre en pâture aux chiens carbonisés

Le tintement des coupes dans la brume artificielle
Neutralise les rampants de cette tour de Babel
Et les sons du stylos sur papier parano
Sont remplacés par les cris des couteaux tranchant la peau

Et la chair et les os
Et du sang et des larmes
Du vacarme infernal
Des détonations cérébrales
Des entrailles putréfiées
Jailli un souffle empoisonné
Et nous restons médusé
Par l'absence d'humanité

Les rues scintillantes
Éclairées par la tété
La lueur violente  
Des bouches noircies et enfumées
Les grouillants salissants
Anonymes agonisants
Des cris que personne n’entend,
Des invisibles que personne ne défend

Figé comme crétin qui de colère crispe les poings
Étranger parmi les siens humilié comme un larbin
On reste allongés dans la poussière face contre terre
Mais on reste assuré que notre rage est salutaire

Déjà ça tremble sous les pieds des biens pensants
Déjà ça grogne aux oreilles des bienveillants
Alors on reste là à observer impunément
Des remparts occultants qui se fissurent singulièrement

Et du fond des cimetières revient une herbe un peu plus verte
Et du fond des ghettos un asticot rejoint la secte
De ceux qui croulent sous la promesse d'une existence
Qui maintiendra leur cerveau dans un état de complaisance

Mais on sait qu’un jour, notre printemps reviendra
Et on sait qu’un jour la chaleur nous stimulera
Et la lumière brillera pour tous les anges et les salauds
Et elle consumera tous les faisans et collabo

Et ils sentiront toute la menace des renégats
Et ils comprendront que c'en est fini ici-bas
Et ils trembleront devant la détermination
De ceux qui n'ont rien a perdre armés de pierres et de bâtons

Enfin on pourra se tirer
Briser les chaines a nos poignets
Et on pourra se libérer
De la douleur et de la fièvre
Finis les temps répréhensifs
Emplis de ténèbres et de peines
On cherchera la saveur
Et le parfum des jours meilleurs

Mais y'a personne aux commandes
Et dans une crise d'indifférence
On supprimera de nos états
Le ciment de paranoïa
Et on pourra s'envoler
Vers une idée de liberté
Et on pourra se reposer
Car on n'est pas fait pour vivre de cauchemars et de haine
153 · Oct 2019
Hope
Thomas Oct 2019
I found Hope
During my life
Always when I need
145 · Jun 2020
Useful virus
Thomas Jun 2020
God is a mad scientist
He wants to save the mankind
in his secret lab he cooked
a cure what ails the globe

a virus to find them all
a virus to catch them all
a virus to split them all
and in the hate, inflame them

a virus to degrade them
a virus to isolate them
a virus to control them
and in the darkness, enslave them

a virus to stop them
a virus to muzzle them
a virus to tie them
an into the sorrow, immerse them

a virus to hypnotise them
a virus to lie to them
a virus to wrinke them
and in the fear, keep them

Just, give up, give up, give up the future
Lives saved are the same, same, same
139 · Aug 2021
Paradis de la haine
Thomas Aug 2021
quand les anges sont des salauds
on quitte le paradis pour l'enfer
peuplé de gens anormaux
c'est pas pire qu'un cimetière

je juge pas, je blâme pas, mais j'aime pas les schémas
la vie ne justifie pas qu'on se lie les bras
j'ai shooté dans ce piège et j'me suis cassé
on m'a jeté des braises de haine et d'avidité

mauvais partenaire a la rue comme à la guerre
j'ai figé des âmes de reproches en raté
j'ai pas suivie la voie je suis un mystère
différent donc inquiétant, limite dépravé

les englués du paradis sont fiers de leurs pavés
ils regardent en bas et s'emmerdent tristement
tirent a boulets rouge, sûrs de leurs arguments
férocement attachés a leur futilité
136 · Jun 2020
Soon the Spring
Thomas Jun 2020
un trait de lumière crève le temps
la couleur libère son spectre
le monde de la torpeur est derrière
car soudain jaillit le printemps
115 · Mar 2020
wet jacket
Thomas Mar 2020
My perf is wet
And my beer is full of water
the street is shiny
and I had nowhere to go

That warm become heavy
It make me alone
invisible to the spark
wandering ghost

— The End —