Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member

Members

Poems

Ascoltami, i poeti laureati
si muovono soltanto fra le piante
dai nomi poco usati: bossi ligustri o acanti.
Io, per me, amo le strade che riescono agli erbosi
fossi dove in pozzanghere
mezzo seccate agguantano i ragazzi
qualche sparuta anguilla:
le viuzze che seguono i ciglioni,
discendono tra i ciuffi delle canne
e mettono negli orti, tra gli alberi dei limoni.

Meglio se le gazzarre degli uccelli
si spengono inghiottite dall'azzurro:
più chiaro si ascolta il susurro
dei rami amici nell'aria che quasi non si muove,
e i sensi di quest'odore
che non sa staccarsi da terra
e piove in petto una dolcezza inquieta.
Qui delle divertite passioni
per miracolo tace la guerra,
qui tocca anche a noi poveri la nostra parte di ricchezza
ed è l'odore dei limoni.

Vedi, in questi silenzi in cui le cose
s'abbandonano e sembrano vicine
a tradire il loro ultimo segreto,
talora ci si aspetta
di scoprire uno sbaglio di Natura,
il punto morto del mondo, l'anello che non tiene,
il filo da disbrogliare che finalmente ci metta
nel mezzo di una verità
Lo sguardo fruga d'intorno,
la mente indaga accorda disunisce
nel profumo che dilaga
quando il giorno più languisce.
Sono i silenzi in cui si vede
in ogni ombra umana che si allontana
qualche disturbata Divinità

Ma l'illusione manca e ci riporta il tempo
nelle città rumorose dove l'azzurro si mostra
soltanto a pezzi, in alto, tra le cimase.
La pioggia stanca la terra, di poi; s'affolta
il tedio dell'inverno sulle case,
la luce si fa avara - amara l'anima.
Quando un giorno da un malchiuso portone
tra gli alberi di una corte
ci si mostrano i gialli dei limoni;
e il gelo del cuore si sfa,
e in petto ci scrosciano
le loro canzoni
le trombe d'oro della solarità.
Merveilleux tableaux que la
vue découvre à la pensée.
Charles NODIER.


I.

J'aime les soirs sereins et beaux, j'aime les soirs,
Soit qu'ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au **** s'allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
A des archipels de nuages.

Oh ! regardez le ciel ! cent nuages mouvants,
Amoncelés là-haut sous le souffle des vents,
Groupent leurs formes inconnues ;
Sous leurs flots par moments flamboie un pâle éclair.
Comme si tout à coup quelque géant de l'air  
Tirait son glaive dans les nues.

Le soleil, à travers leurs ombres, brille encor ;
Tantôt fait, à l'égal des larges dômes d'or,
Luire le toit d'une chaumière ;
Ou dispute aux brouillards les vagues horizons ;
Ou découpe, en tombant sur les sombres gazons,
Comme de grands lacs de lumière.

Puis voilà qu'on croit voir, dans le ciel balayé,
Pendre un grand crocodile au dos large et rayé,
Aux trois rangs de dents acérées ;
Sous son ventre plombé glisse un rayon du soir ;
Cent nuages ardents luisent sous son flanc noir
Comme des écailles dorées.

Puis se dresse un palais. Puis l'air tremble, et tout fuit.
L'édifice effrayant des nuages détruit
S'écroule en ruines pressées ;
Il jonche au **** le ciel, et ses cônes vermeils
Pendent, la pointe en bas, sur nos têtes, pareils
A des montagnes renversées.

Ces nuages de plomb, d'or, de cuivre, de fer,
Où l'ouragan, la trombe, et la foudre, et l'enfer
Dorment avec de sourds murmures,
C'est Dieu qui les suspend en foule aux cieux profonds,
Comme un guerrier qui pend aux poutres des plafonds
Ses retentissantes armures.

Tout s'en va ! Le soleil, d'en haut précipité,
Comme un globe d'airain qui, rouge, est rejeté
Dans les fournaises remuées,
En tombant sur leurs flots que son choc désunit
Fait en flocons de feu jaillir jusqu'au zénith
L'ardente écume des nuées.

Oh ! contemplez le ciel ! et dès qu'a fui le jour,
En tout temps, en tout lieu, d'un ineffable amour,
Regardez à travers ses voiles ;
Un mystère est au fond de leur grave beauté,
L'hiver, quand ils sont noirs comme un linceul, l'été,
Quand la nuit les brode d'étoiles.

Juin 1828.
Ken Pepiton Feb 14
Gardyloo! Ai, ai, ai,
the splash below,

look out, look up, a way
with words come a tumbling down,

in to the ditch the
crapulous drunk lay dying in,
brabbling on about this
expurgefactor so sudden of a morn.

Perfect words we never heard,
wake me in their future, crying
"Redeem me, make me plain"

trumpery (n.)
mid-15c., "deceit, trickery,"
from Old French tromperie (14c.),
from tromper "to deceive,"
of uncertain origin
(see trump (v.2),
which has influenced the spelling in English).
Meaning "showy but worthless finery"
is first recorded c. 1600.

trump (v.2)

"fabricate, devise," 1690s,
from trump "deceive, cheat" (1510s),
from Middle English trumpen (late 14c.),
from Old French tromper "to deceive,"
of uncertain origin.
Apparently from se tromper de "to mock,"
from Old French tromper "to blow a trumpet."
Brachet explains this as
"to play the horn,
alluding to quacks and mountebanks,
who attracted the public
by blowing a horn, {their own, you may assume}
and then cheated them
into buying ...."
The Hindley Old French dictionary has baillier la trompe
"blow the trumpet" as "act the fool,"
and Donkin connects it rather t
o trombe "waterspout,"
on the notion of turning (someone) around.
Connection with triumph also has been proposed.
Related: *******; trumping.
******* up "false, concocted" first recorded 1728.

https://www.lifehack.org/articles/communication/24-old-english-terms-you-should-start-using-again.html
And all came awake with a ***** from a certain pointed pin with angels demanding manifold attention to the complexity of nexting for better or worse. Meanings are all made up to be deemed meaningful for warning.
Gardyloo is what you yelled before dumping the night's waste. btw.