Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Mike Arms  Mar 2012
Small Bravado
Mike Arms Mar 2012
a quiet story
before the locked doors or
three way mirrors
a spider whispers

a lesson from a devil on hot
pale scales pipe high virginal
ballads in black smoke broken
by smiling Poussin

bells plunge down towers
sweetening prisons with
spiders clenched recitals
and 24 carat bourbon
Nicholas Poussin was French neoclassic painter.
Tryst May 2014
My genteel shepherd,
                                                      F­ondly I recall
The beauty of your Lignon, where we'd share
Neath monuments around your stately hall,
A fleeting moment free from any care.

Embracing midst that noble rustic arch
With marble stone emblazed with bas relief,
Where Poussin's likeness captivates the heart
To tell the tale of Arcadia's grief,

Those shepherds and their shepherdesses gaze
Upon the tomb, Utopia's demise;
Their faces full of woe for darker days,
As humbly now, your servant bids goodbye.

        Yours always, in memoriam and so,

        Adieu,

                Et in Arcadia ego.
In memory of Lady Elizabeth Anson, nee Yorke (1725 -1760).
On researching the Shepherds monument at Shugborough Hall, I discovered a letter (written in French) from Elizabeth to Thomas Anson, describing with fondness her recent visit to the stately home.  Elizabeth went on to wed George Anson, First Lord of the Admiralty.  The monument features a copy of "Les Bergers d'Arcadie" (The Arcadian Shepherds), a painting by Nicolas Poussin.  The inscription on a tomb within the painting reads "Et In Arcadia Ego" (Even in Arcadia, I am), meaning that even in a place as utopian as Arcadia, Death cannot be avoided.  The monument also features the letters "O.U.O.S.V.A.V.V", which have never been successfully explained, and which ignited my interest in this fascinating story.  This sonnet is a tribute to the Lady, written in the style of a letter, which seemed somehow appropriate.
It's always just when you think...

you find

we're all on the edge

the country's gone stupid

banks all on the brink




madness,

a bit like the monster

but not mad

nor in Scotland.




Bury your head in the Rand

in the Yen or the Dollar

swallow their lies and

when you've heard it all




build that brick wall

and smash your heads

against it.




Poachers everywhere and it's true

that one man's meat is another

man's

poussin




I can relate to it

but don't take to it.




We're all being spatchcocked

opened up and

slow cooked




****** in other words.
IV.

Le firmament est plein de la vaste clarté ;
Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté.
Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure ;
Le champ sera fécond, la vigne sera mûre ;
Tout regorge de sève et de vie et de bruit,
De rameaux verts, d'azur frissonnant, d'eau qui luit,
Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle.
Qu'a donc le papillon ? qu'a donc la sauterelle ?
La sauterelle à l'herbe, et le papillon l'air ;
Et tous deux ont avril, qui rit dans le ciel clair.
Un refrain joyeux sort de la nature entière ;
Chanson qui doucement monte et devient prière.
Le poussin court, l'enfant joue et danse, l'agneau
Saute, et, laissant tomber goutte à goutte son eau,
Le vieux antre, attendri, pleure comme un visage ;
Le vent lit à quelqu'un d'invisible un passage
Du poème inouï de la création ;
L'oiseau parle au parfum; la fleur parle au rayon ;
Les pins sur les étangs dressent leur verte ombelle ;
Les nids ont chaud ; l'azur trouve la terre belle,
Onde et sphère, à la fois tous les climats flottants ;
Ici l'automne, ici l'été ; là le printemps.
Ô coteaux ! ô sillons ! souffles, soupirs, haleines !
L'hosanna des forêts, des fleuves et des plaines,
S'élève gravement vers Dieu, père du jour ;
Et toutes les blancheurs sont des strophes d'amour ;
Le cygne dit : Lumière ! et le lys dit : Clémence
Le ciel s'ouvre à ce chant comme une oreille immense.
Le soir vient ; et le globe à son tour s'éblouit,
Devient un œil énorme et regarde la nuit ;
Il savoure, éperdu, l'immensité sacrée,
La contemplation du splendide empyrée,
Les nuages de crêpe et d'argent, le zénith,
Qui, formidable, brille et flamboie et bénit,
Les constellations, ces hydres étoilées,
Les effluves du sombre et du profond, mêlées
À vos effusions, astres de diamant,
Et toute l'ombre avec tout le rayonnement !
L'infini tout entier d'extase se soulève.
Et, pendant ce temps-là, Satan, l'envieux, rêve.

La Terrasse, avril 1840.

— The End —