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Sep 2019 · 219
A toi, à l'été
Louve Sep 2019
A toi qui me fais chanter,
A ces rêves qui résonnent,
dans cette cage palpitante.

La raison m’échappe;
de ton odeur sur mes draps,
de la douceur de tes mots.
A ces instants,
rien ne me paraît si beau.

Et pourtant,
les échos de tes pensées
se répandent un peu partout,
sur les murs de ma chambre
et même dans cette salle
bruyante,
joviale,  
et sombre.

Mais vraiment rien n’est plus beau,
que nos rires,
que nos regards alambiqués,
dont seuls nous détenons le sens.

Si simple serait-il,
que ton tourbillon
ne m’emporte pas,
que tes vagues
ne m’assomment pas.

Car ta tempête me tord,
bien fort, si fort,
que je ne contemple plus
la Terre tourner.

Bien souvent,
je rêve de cet océan,
où les vagues glissent sur mes pieds,
m’invitant à m’enfoncer.

Mais alors que je rêve,
silencieuse la lame devient,
car surgit la houle
qui me jette sur les rives.

A chaque rêve qui se meurt
naît un nouveau souffle.
Et je perds le sens.
Mais rien n’est plus beau,
rien n’est plus beau que cet été.
Sep 2019 · 187
Reflet immaculé
Louve Sep 2019
I.

Je vis la nuit et rêve le jour
Et parfois je te parle quand mes idées deviennent floues
Les effluves de vin dansent et
Les étoiles n’entendent parler que de toi.
Obstinée, dans ma lancée,
Je leur chante ton sourire.
Ô D.eu, combien de fois les ais-je entendues me dire de partir ?

Mes souvenir se reflètent sur la Seine dormante
Impressionnante mais bienveillante
Il m’est même arrivée de l’entendre me répondre
Alors que mon esprit voguait sur les hauteurs
Lune, quand tu n’es pas là les étoiles chantent

II.

Lassées de m’entendre chanter,
Les étoiles sont parties
Elles m’ont laissées avec toi,
Ton souvenir dansant autour de moi,
Pendant que j’essaie de trouver mon chemin
Mais je me retourne
Vers des routes brûlantes
Mais tu me détournes
Inconsciemment
Sep 2019 · 172
Impressions à l’aube
Louve Sep 2019
L’impression de cueillir une fleur avant qu’elle n’ait éclos,
Un cadavre en guise d’ombre.
Une douleur sombre,
Indéfinissable,
Presque indiscernable.

L’impression d’avoir tué l’éveil d’un souffle,
Pendant que mon cœur se camoufle.
La folie d’y avoir cru anéantie dans un soupir,
Et puis ce doute, le risque de fléchir.

Pardonne moi de ne te donner que des signaux codés,
Chez les autres si simple ça paraissait.
J’y ai cru,
Je l’ai même voulu,
Et je me suis perdue.

L’impression d’avoir arraché une toile à un maître,
L’œuvre est inachevée,
L’arc en ciel côtoyant le vide.
Et tes larmes invisibles, inaudibles,
En bande son.
It always feels wrong to love but leave

— The End —