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Il est des cœurs épris du triste amour du laid.

Tu fus un de ceux-là, peintre à la rude brosse

Que Naples a salué du nom d'Espagnolet.


Rien ne put amollir ton âpreté féroce,

Et le splendide azur du ciel italien

N'a laissé nul reflet dans ta peinture atroce.


Chez toi, l'on voit toujours le noir Valencien,

Paysan hasardeux, mendiant équivoque,

More que le baptême à peine a fait chrétien.


Comme un autre le beau, tu cherches ce qui choque :

Les martyrs, les bourreaux, les gitanos, les gueux

Étalant un ulcère à côté d'une loque ;


Les vieux au chef branlant, au cuir jaune et rugueux,

Versant sur quelque Bible un flot de barbe grise,

Voilà ce qui convient à ton pinceau fougueux.


Tu ne dédaignes rien de ce que l'on méprise ;

Nul haillon, Ribeira, par toi n'est rebuté :

Le vrai, toujours le vrai, c'est ta seule devise !


Et tu sais revêtir d'une étrange beauté

Ces trois monstres abjects, effroi de l'art antique,

La Douleur, la Misère et la Caducité.


Pour toi, pas d'Apollon, pas de Vénus pudique ;

Tu n'admets pas un seul de ces beaux rêves blancs

Taillés dans le paros ou dans le pentélique.


Il te faut des sujets sombres et violents

Où l'ange des douleurs vide ses noirs calices,

Où la hache s'émousse aux billots ruisselants.


Tu sembles enivré par le vin des supplices,

Comme un César romain dans sa pourpre insulté,

Ou comme un victimaire après vingt sacrifices.


Avec quelle furie et quelle volupté

Tu retournes la peau du martyr qu'on écorche,

Pour nous en faire voir l'envers ensanglanté !


Aux pieds des patients comme tu mets la torche !

Dans le flanc de Caton comme tu fais crier

La plaie, affreuse bouche ouverte comme un porche !


D'où te vient, Ribeira, cet instinct meurtrier ?

Quelle dent t'a mordu, qui te donne la rage,

Pour tordre ainsi l'espèce humaine et la broyer ?


Que t'a donc fait le monde, et, dans tout ce carnage,

Quel ennemi secret de tes coups poursuis-tu ?

Pour tant de sang versé quel était donc l'outrage ?


Ce martyr, c'est le corps d'un rival abattu ;

Et ce n'est pas toujours au cœur de Prométhée

Que fouille l'aigle fauve avec son bec pointu.


De quelle ambition du ciel précipitée,

De quel espoir traîné par des coursiers sans frein,

Ton âme de démon était-elle agitée ?


Qu'avais-tu donc perdu pour être si chagrin ?

De quels amours tournés se composaient tes haines,

Et qui jalousais-tu, toi, peintre souverain ?


Les plus grands cœurs, hélas ! ont les plus grandes peines ;

Dans la coupe profonde il tient plus de douleurs ;

Le ciel se venge ainsi sur les gloires humaines.


Un jour, las de l'horrible et des noires couleurs,

Tu voulus peindre aussi des corps blancs comme neige,

Des anges souriants, des oiseaux et des fleurs,


Des nymphes dans les bois que le satyre assiège,

Des amours endormis sur un sein frémissant,

Et tous ces frais motifs chers au moelleux Corrège ;


Mais tu ne sus trouver que du rouge de sang,

Et quand du haut des cieux apportant l'auréole,

Sur le front de tes saints l'ange de Dieu descend,


En détournant les yeux, il la pose et s'envole !
Canção Do Verbo Encarnado

*
Minha geração foi assim,
começou pelo quando
e acabou pelo fim.

O amor escorreu pelos cantos
e quando cantamos
a canção do amor armado,

Thiago de Melo estava em Berlim
mergulhado no verde dos olhos
da alemãzinha da ACNUR ,

nossa orquestra saiu de cena
e nossa guerra de guerrilhas
acabou no maior calor...

O suor que expelia seu odor
era o suor frio dos tiranos
nos porões mórbidos da ditadura
executando nossos irmãos.

O ar jazia cheio de sangue
e nós estávamos congelados
nas câmaras de gás dos IMLs.

Vínhamos de todos os lados,
desde os vales profundos do Ribeira,
das chapadas mais íngremes do Araguaia
ou dos guetos subumanos da urbe.

Éramos nós o odor de fumaça
que agredia as narinas alheias
com a catinga de carne queimada.

Éramos nós o encanto das canções de protesto
cantadas na avenida com euforia
para engendrar os projetos do futuro,

como somos nós os ignorados da história,
os estranhos os comícios,
a cadeira vazia das reuniões oficiais,

pois somos nós que chegamos e partimos
sem ninguém saber quem somos
e que vamos lá adiante,

distantes da balburdia alienante
e quando vós menos  esperais
somos nós que nos imolamos
às vossas portas
contra a apatia com que nos matais.

Como todos vós podeis ver,
a minha geração é assim:
começa pelo quando
e acaba pelo fim,
mas não fica à toa na vida
pro seu amor lhe chamar
e ver a banda passar
tocando coisas de amor...

Visite....http://blogdopoetacabral.blogspot.com.br/
Victor Marques Sep 2013
Carrazeda de Ansiães

Terra linda que santos e pelourinhos tu tens,
Planalto que se estende no horizonte,
Castelo pomposo de Ansiães,
S.Lourenço e bendita fonte.

Coleja, Linhares e Codecais,
Senhora da Ribeira e Pinhal Do Norte,
Tua, Fiolhal com pintassilgos e pardais,
Ribalonga e Nosso Senhor da boa morte.

Vilarinho e Mogo de Ansiães,
Beira Grande terra do além,
Parambos, Luzelos e Arnal,
Areias e Zedes sem igual.

Samorinha e Amedo numa tela,
Belver , Pombal e Paradela.
lavanderia e Selores,
Seixo e seus amores.


Brunheda, Fontelonga e Marzagão,
Todas as aldeias em união,
Não direi mais por falta de inspiração,

Carrazeda no coração...

Um abraço a todos
Victor Marques

— The End —