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judy smith Jan 2017
Women on the march was the story of the weekend. And so it was with perfect timing that 23 years after he diversified into designing for women, Sir Paul Smith included clothes for women on his Paris catwalk during menswear fashion week for the first time. The designer has scrapped his slot showing womenswear during London fashion week in favour of a blockbuster Paris show in which clothes for both genders are shown together.

There is an industry-wide trend toward unisex catwalks, but the move felt organic for Paul Smith, whose womenswear has its roots in men’s tailoring. First on the catwalk was a woman in a trousersuit in the black-and-green check of Black Watch tartan, alongside a man wearing a tailored coat in the same fabric over beige trousers.

Backstage, the designer said putting the show together has reminded him why he started designing for women in the first place. “Grace Coddington and Liz Tilberis, all these incredible women, were dressing supermodels like Linda Evangelista in my clothes for men,” he recalled.

But one of the secrets of Paul Smith’s cheery, straight-talking brand is that it is more sophisticated than it lets on. The womenswear on the catwalk was not simply borrowed-from-the-boys, but fine-tuned for the female body. The attitude and fabrics are taken from menswear, but the tailoring – a higher and more defined waist, a longer jacket, a strong shoulder – is calibrated to flatter the female form.

A dandy aesthetic running through the men’s velvet suits and fitted waistcoats was adapted for women with colourful Fair Isle-knit sweater dresses, and silk blouses with a painterly feather print.

The show was staged under the glass roof of the grand École Des Beaux-Arts, just a few streets from where Sir Paul Smith staged his very first fashion show in a friend’s apartment on the rue de Vaugirard, that time to an audience of 35 people, with friends as models and a soundtrack he had compiled on a cassette.

But it was very British, not just stylistically but in the emphasis on British-made fabrics – in many cases modern, lightweight versions of fabrics Smith first used in the 1970s. The brightly coloured feathers, which appeared on men’s suit linings as well as silk womenswear, were inspired by an illustrated 18th-century book of British birds.

In the face of the unstoppable rise of a sports aesthetic in menswear, Smith remains a staunch defender of the suit. “People think that suits are stuffy, or that you can’t move in them,” he said backstage. “But it’s not true.” Soft, narrow suits were styled for life outside the office, worn with trainers and with poloneck knits.

The Paul Smith show was followed by Kenzo, also showing men’s and women’s collections together for the first time. In London, Burberry and Vivienne Westwood have both recently merged their collections for men and women. The trend for unisex catwalks, which is driven both by the rise of a genderless, sports-influenced aesthetic and a social media appetite for catwalks that are newsworthy moments, appears unstoppable.Read more at:http://www.marieaustralia.com/bridesmaid-dresses | www.marieaustralia.com/red-carpet-celebrity-dresses
I.

Aux champs, compagnons et compagnes !
Fils, j'élève à la dignité
De géorgiques les campagnes
Quelconques où flambe l'été !

Flamber, c'est là toute l'histoire
Du cœur, des sens, de la saison,
Et de la pauvre mouche noire
Que nous appelons la raison.

Je te fais molosse, ô mon dogue !
L'acanthe manque ? j'ai le thym.
Je nomme Vaugirard églogue ;
J'installe Amyntas à Pantin.

La nature est indifférente
Aux nuances que nous créons
Entre Gros-Guillaume et Dorante ;
Tout pampre a ses Anacréons.

L'idylle volontiers patoise.
Et je ne vois point que l'oiseau
Préfère Haliarte à Pontoise
Et Coronée à Palaiseau.

Les plus beaux noms de la Sicile
Et de la Grèce ne font pas
Que l'âne au fouet soit plus docile,
Que l'amour fuie à moins grand pas.

Les fleurs sont à Sèvre aussi fraîches
Que sur l'Hybla, cher au sylvain ;
Montreuil mérite avec ses pêches
La garde du dragon divin.

Marton nue est Phyllis sans voiles ;
Fils, le soir n'est pas plus vermeil,
Sous son chapeau d'ombre et d'étoiles,
A Blanduse qu'à Montfermeil.

Bercy pourrait griser sept sages ;
Les Auteuils sont fils des Tempés ;
Si l'Ida sombre a des nuages,
La guinguette a des canapés.

Rien n'est haut ni bas ; les fontaines
Lavent la pourpre et le sayon ;
L'aube d'Ivry, l'aube d'Athènes,
Sont faites du même rayon.

J'ai déjà dit parfois ces choses,
Et toujours je les redirai ;
Car du fond de toutes les proses
Peut s'élancer le vers sacré.

Si Babet a la gorge ronde,
Babet égale Pholoé.
Comme Chypre la Beauce est blonde.
Larifla descend d'Evohé.

Toinon, se baignant sur la grève,
A plus de cheveux sur le dos
Que la Callyrhoé qui rêve
Dans le grand temps d'Abydos.

Ça, que le bourgeois fraternise
Avec les satyres cornus !
Amis, le corset de Denise
Vaut la ceinture de Vénus.

II.

Donc, fuyons Paris ! plus de gêne !
Bergers, plantons là Tortoni !
Allons boire à la coupe pleine
Du printemps, ivre d'infini.

Allons fêter les fleurs exquises,
Partons ! quittons, joyeux et fous,
Pour les dryades, les marquises,
Et pour les faunes, les voyous !

Plus de bouquins, point de gazettes !
Je hais cette submersion.
Nous irons cueillir des noisettes
Dans l'été, fraîche vision.

La banlieue, amis, peut suffire.
La fleur, que Paris souille, y naît.
Flore y vivait avec Zéphire
Avant de vivre avec Brunet.

Aux champs les vers deviennent strophes ;
A Paris, l'étang, c'est l'égout.
Je sais qu'il est des philosophes
Criant très haut : « Lutèce est tout !

« Les champs ne valent pas la ville ! »
Fils, toujours le bon sens hurla
Quand Voltaire à Damilaville
Dit ces calembredaines-là.

III.

Aux champs, la nuit est vénérable,
Le jour rit d'un rire enfantin ;
Le soir berne l'orme et l'érable,
Le soir est beau ; mais le matin,

Le matin, c'est la grande fête ;
C'est l'auréole où la nuit fond,
Où le diplomate a l'air bête,
Où le bouvier a l'air profond.

La fleur d'or du pré d'azur sombre,
L'astre, brille au ciel clair encor ;
En bas, le bleuet luit dans l'ombre,
Etoile bleue en un champ d'or.

L'oiseau court, les taureaux mugissent ;
Les feuillages sont enchantés ;
Les cercles du vent s'élargissent
Dans l'ascension des clartés.

L'air frémit ; l'onde est plus sonore ;
Toute âme entr-ouvre son secret ;
L'univers croit, quand vient l'aurore,
Que sa conscience apparaît.

IV.

Quittons Paris et ses casernes.
Plongeons-nous, car les ans sont courts,
Jusqu'au genoux dans les luzernes
Et jusqu'au cœur dans les amours.

Joignons les baisers aux spondées ;
Souvenons-nous que le hautbois
Donnait à Platon des idées
Voluptueuses, dans les bois.

Vanvre a d'indulgentes prairies ;
Ville-d'Avray ferme les yeux
Sur les douces gamineries
Des cupidons mystérieux.

Là, les Jeux, les Ris, et les Farces
Poursuivent, sous les bois flottants,
Les chimères de joie éparses
Dans la lumière du printemps.

L'onde à Triel est bucolique ;
Asnière a des flux et reflux
Où vogue l'adorable clique
De tous ces petits dieux joufflus.

Le sel attique et l'eau de Seine
Se mêlent admirablement.
Il n'est qu'une chose malsaine,
Jeanne, c'est d'être sans amant.

Que notre ivresse se signale !
Allons où Pan nous conduira.
Ressuscitons la bacchanale,
Cette aïeule de l'opéra.

Laissons, et même envoyons paître
Les bœufs, les chèvres, les brebis,
La raison, le garde-champêtre !
Fils, avril chante, crions bis !

Qu'à Gif, grâce à nous, le notaire
Et le marguillier soient émus,
Fils, et qu'on entende à Nanterre
Les vagues flûtes de l'Hémus !

Acclimatons Faune à Vincenne,
Sans pourtant prendre pour conseil
L'immense Aristophane obscène,
Effronté comme le soleil.

Rions du maire, ou de l'édile ;
Et mordons, en gens convaincus,
Dans cette pomme de l'idylle
Où l'on voit les dents de Moschus.
MN Apr 2020
Dear Stranger

I don’t know what you thought of me
When you saw me
But we were somewhere on the same journey
Our shadows followed each other
When we walked by the Vaugirard street
And shared a lifetime of seconds
When we sat
On that park bench
Far from the frenzied crowd
We watched the sky
Under the dark cloud
The salty rain
Tickled our necks
We counted the droplets
Imagined reaching for them,
Like for each other
Black clothes, leather gloves
You’re on the other end of café de flore
Everything feels so intense
You wave at me
I ignore you with a glance
Then the thunderstorm lined our heartbeats
And we fell so much harder
Than we ever had before
And there’s no remedy for memory
Like Lana’s painful poetry
For your gaze
That night
Have struck a match in my head
Igniting a blaze of melody
Melting my soul,
You saw the radiant glow in my eyes
Then walked away like a stranger
Watching me burn
And I’ll never know
Who you were dear ”stranger”
Cause you are just a figment of my imagination
in between lectures
Experimenting how to turn unsatisfying reality
Into this world of imagination;
In Freud’s eyes
pervasive disappointment was indeed inevitable

— The End —