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Le poète.

Du temps que j'étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s'asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Son visage était triste et beau :
À la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu'au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.

Comme j'allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d'un arbre vint s'asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d'une main,
De l'autre un bouquet d'églantine.
Il me fit un salut d'ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.

À l'âge où l'on croit à l'amour,
J'étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s'asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D'une main il montrait les cieux,
Et de l'autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu'un soupir,
Et s'évanouit comme un rêve.

À l'âge où l'on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s'asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ;
J'étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s'asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d'épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.

Je m'en suis si bien souvenu,
Que je l'ai toujours reconnu
À tous les instants de ma vie.
C'est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J'ai vu partout cette ombre amie.

Lorsque plus ****, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J'ai voulu m'exiler de France ;
Lorsqu'impatient de marcher,
J'ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d'une espérance ;

À Pise, au pied de l'Apennin ;
À Cologne, en face du Rhin ;
À Nice, au penchant des vallées ;
À Florence, au fond des palais ;
À Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;

À Gênes, sous les citronniers ;
À Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l'Atlantique ;
À Venise, à l'affreux Lido,
Où vient sur l'herbe d'un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;

Partout où, sous ces vastes cieux,
J'ai lassé mon cœur et mes yeux,
Saignant d'une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M'a promené sur une claie ;

Partout où, sans cesse altéré
De la soif d'un monde ignoré,
J'ai suivi l'ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J'ai revu ce que j'avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;

Partout où, le long des chemins,
J'ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j'ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;

Partout où j'ai voulu dormir,
Partout où j'ai voulu mourir,
Partout où j'ai touché la terre,
Sur ma route est venu s'asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j'aime la Providence.
Ta douleur même est sœur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l'Amitié.

Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m'avertir.
Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t'appeler.
Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !

Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître.
C'était par une triste nuit.
L'aile des vents battait à ma fenêtre ;
J'étais seul, courbé sur mon lit.
J'y regardais une place chérie,
Tiède encor d'un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.

Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d'amour.

Tout ce passé me criait à l'oreille
Ses éternels serments d'un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du cœur par le cœur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !

J'enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu'ici-bas ce qui dure,
C'est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d'oubli.
De tous côtés j'y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, **** des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.

J'allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire,
En pleurant j'en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t'en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?

Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce cœur de glace
Emportez l'orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m'avez fait.

Partez, partez ! la Nature immortelle
N'a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n'a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?

Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ;
Elle vient s'asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j'aperçois dans ce miroir ?

Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n'a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l'ombre où j'ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?

La vision.

- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l'ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j'aime, je ne sais pas
De quel côté s'en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.

Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m'as nommé par mon nom
Quand tu m'as appelé ton frère ;
Où tu vas, j'y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.

Le ciel m'a confié ton cœur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
David Nelson Mar 2010
Wee Wee Missure

excusez-moi pendant que je prends un pipi
gardez votre imagination les chaussures haut refaites un talon de la voie
les cris si désolés j'ai un pauvre but
projetait de le fixer plus **** aujourd'hui

si triste que je ne garde pas de contrôle
le monsieur partez s'il vous plaît
envoyez-moi la facture faisante le ménage
Je mendie humblement votre clémence

Translater translation2.paralink

excuse me while I take a ***
keep your fancy high heeled shoes out of the way
whoops so sorry I have a poor aim
was planning to fix that later today

so sad that I do not keep control
mister please will you move away
send the cleaning bill over to me
I humbly beg your mercy

Gomer LePoet...
Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si **** d'ici ?
Voyez-vous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N'est que souci ?

Vous qui croyez qu'une amour délaissée
De la pensée
S'enfuit ainsi,
Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée,
Votre fumée
S'envole aussi.

Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si **** de nous ?
J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Etait si doux.
En route, mauvaise troupe !
Partez, mes enfants perdus !
Ces loisirs vous étaient dus :
La Chimère tend sa croupe.

Partez, grimpés sur son dos,
Comme essaime un vol de rêves
D'un malade dans les brèves
Fleurs vagues de ses rideaux.

Ma main tiède qui s'agite
Faible encore, mais enfin
Sans fièvre, et qui ne palpite
Plus que d'un effort divin,

Ma main vous bénit, petites
Mouches de mes soleils noirs
Et de mes nuits blanches. Vites,
Partez, petits désespoirs,

Petits espoirs, douleurs, joies,
Que dès hier renia
Mon coeur quêtant d'autres proies.
Allez, 'aegri somnia'.
Mateuš Conrad Apr 2020
my neighbour is having a solitary moment
with a wee bonfire in the backyard...
don't ask me... i watched his father trim the grass
a few hours ago...
maybe he's burning that...
or... whatever the reason... it's in the corner
of my eye... and the flame is big...
and small enough... that.. if warranted...
would make a great... theatre of soliloquy...
i'm yet to see a shadow enlarged
and gesticulating that it's talking...
with a raised arm... the other arm playing
the gratified ballerina when the applause comes...
hand entombing the heart...
      i'm yet to see a skull hamlet & co.
             "moment"...
                       so that's my neighbour...
i'm perched on a windowsill sitting on a folded
leg...
           and trying to crackle my throat
like a perched crow...
                the jay bird is of the same family...
        it's a crackle... i'm pretty sure the bird becomes
its new: "revised" distinct when bound to flight...
it's very hard to find...
boredom and existential exhaustion as...
synonyms... however back you look down the
entymological route...
   i couldn't have scribble: if only...
     i couldn't have scribbled this out of...
borne from a compliment to make "boredom":
a necessity...

          perhaps i am... existentially exhausted...
wouldn't you be?
if i were drinking some kalimotxo...
               or 20 beers... there would be an incremental
effect being felt...
which is what makes drinking a fun:
a social... something to borrow from:
"celebration": disinhibition?
                           only because of this one series
drama: sharp object... which made...
led zeppelin somehow "cool" again...
   in the evening... which didn't make it to...
the: the best of - led zeppelin double **** album...
either...
           so my neighbour is having a bonfire...
and there's nothing eerie about the silence...
esp. when there's a humming...
a fire is talking... but it's not the sort of fire
most associated with pine needles...
pine cones... and ancient oak...
           so he's doing that... i'm smiling... perched...
and drinking ms. know-it-all *****...
and... that's the problem with *****:
you have to wait for it... then again:
merely waiting is not a desirable affair...
and preoccupying myself with: "something else"
for a span of 20 minutes...
       waiting for a k.o. instead getting to play
the fiddle of grand itch-maestro with...
a if it isn't a cat nicknamed by schrodinger...
then all bets are on Pavlov...
                   but it's such a tiresome debacle...
had i made a video and had it... (x, y, x) of traction...
yadda-yadda...
          all the drama: soap-opera i could have
enjoyed... an imaginary street...
with imaginary squabbles...
        but none of the very translate-worthy
orientations of minor frictions...
         the bonfire is dying off...
the fire hasn't been fed dry pine needles...
or pine cones... or merchant oak retelling the story
of marco polo and... to the fire with me:
none of this... mahagonny sheen:
i fancy... a rough stone turned into a marble-esque
sheen?
                         it might just serve
a wooden hammer... to tell the difference between...
well... my initial presumption...
should lady justice be coupled with a gorgon?
lady justice and medussa?
  iustitia (who holds a sword and scales)
& prudentia (who holds a mirror and a snake)...

perhaps if Iustitia is blind-folded...
prudence can have her mouth stitched up?

but i'm still waiting for the ***** to kick in...
and so much for "fun" trying to find oneself:
with all the readily available knowledge and...
not... not: plagiarizing...
     or "jumping ship"...

   there truly isn't some sort of worthy compenation...
the served platter: the swedish table of...
all the foods presented... and you come
and stab at the nibbles... in a congregation of
those: given the advent of eating where:
no heart or its content is of a debate-worthiness...

beside the ancient roman glutton...
and... the well trained oesophagus...
          and regurgitation... and what was once
the celebrated icon: the snake...
would sooner or later have to be replaced
with a tapeworm...

    the serpent has had its day... and marble...
time... for the lesser creature... then again: perhaps not...

in "celebrating a drink of *****":
well... so much for... hunting a mammoth...
or... sitting beside a bonfire and...
telling stories or: dancing ****-naked
and dancing...

         i see no circus(es): beside the heaps and
heaps of bread: a character "assassination"
in writing...
sooner i'll catch a glimpse of a ballet choreographer
pirouette...
than know the difference between:
spinning an uncooked egg...
an egg soft-boiled and an egg: hard-boiled...

a racing track... equivalent to...
being hypnotized by... a spinning vinyl...
because... yore! that beacon of yawn rummaging
in the background of ambience...
and refrigerator drizzle of:
when falling rain became infused with...
electricity...

- alt. to "say" shish-kebab (let's be swabian...
and... "forget" the hyphen...)
like a toothless dog...
indeed... sometimes the tip of the tongue
teases the palet(t)e... hard or soft...
but sometimes the tongue-tip teases the top
frontal incissors: teeth...

where is the concept of the: rhapsodic...
the rattle-R... the quick... imitation
juggling of the tongue against the palete...
where the breath that involves
the uvula to swing like:
"for whom the bell tolls"?

                   do you see anyone taming
a ******* coch draig... anywhere?
this? this being "this"... "vicinity" of da-sein?
there-being: there's (there is)...
          on the moon... the alpaca trail...
in el dorado... in how the zulu tribe announced
a pristine: sod it...
          if only bulls were used instead
of horses: all that grit and armour...
notably of the cataphract...
                       if only bulls were used...
but: who's here to "rewrite" history
of that already, past... and inevitable?

the terrible has... already happened...
               í hiechyd ac tragwyddoldeb!
                          to health and eternity!
chiral: no...
     cheaper: no...
              i will find the "hark"...
   chosen... no no no...
                    similar (soft) to kid...
hybrid esque...
                 that "h" is not a surd...
verbatin 'e hie'....

                Olav! Dmitri!
Igor! meine hoonds!
                  ч - cheap... ah... roaming
in and around Midlothian...
                    loch ness! no prefix to suit up
a tux into... comes as a "surprise"
with the suffix: a loch...
                       х: hardly... k, s or c... or z...
xenophone: yuppy... aye aye...

              trag-wyd-dol-deb!
  zee velsh: sometimes the added same,
consonant... nurse! scalpel...
makes way for perfecting the syllable
incision... like so... trag-wyd-dol-deb!

   the lights have been dimmed on the tablet...
the battery life's longevity: expoinential explosion...
it takes so much little electric conversion
to feed the sap of sound...
that it takes to create blinking
and not blinking: murmur:
picadilly circus phantasmagoria of u.v. -

you can be crowned king deaf...
fall asleep with the radio... when the lights
are dimmed...
       no sooner me: no sooner you...
but... i'd much prefer the sound
of a fox at night...
than teeth gnashing... frothing: idly hungry...

all and no science: "or"...
all and no politics... "or" all of politics and all
of science... and most probably:
when the priest would wear a gown...
and the vatican remained neutral...
      
       etc. etc.              beside the vote:
or: woe... or woo...
        and such is the suffix association
with:      -man...
                    that there's some sexually
pervasive: attachment of either:
wooed by woe...
or... or...           to be woed by a woo...
  the beta gang would be singing:
bigmouth strikes again in a placebo
rendition...
                 because when you want to pirate
the original: it better sound just
a little bit more than then most...
    effeminate male available...
a morrisey will do jack ****...
you have to go full-tilt hindu and back
into transgender with
                                  a brian molko...

or at least that's how i concern myself
when managing to sit through
a production of tchaikovsky's ballet...
   beside the feet: what am i looking at?
spandex... the bulge?
     like it might be some covert name
for a battle, crisp on a piece of paper:
before the puff of a battle of crisps goes: pop!
in between the fudge of marrow
and the shrapnel of bone...
              here... i find my throne...
in a memory that's at best:
an amnesia...

             and somehow lodged in:
the... would-be... renting bums of dreams...
the squaters... the dream circuit...
when... in 1973... england drew 1 - 1
with poland...
                when being... just 7 years old
from 1966... an epitome for a very befitting
ending...
a closure... like any other...
             grandp'ah once said... once said...
and great-grandp'ah once said... once said...
sure as **** the logbow men of the 100 year war
weren't english... last time i heard
that churchill "mishandled" his V...
the original V voz viz zee velsh...
             index and ******* at
the fwench knights... since... if caught...
they'd cut 'em off!

                 V-salute! salute!
                           the blitzkireg overture...
         compound! no spaces in between: no hyphens!
der blitzkriegouvertüre...
        
   "together" come "together:... the disenfranchised
speculation of... what it was like...
to borrow from the first sequence
of the 20th century...

       and pass it into... what was it like...
acid neon: blonde... the culprit of bringing
the "congregation"
   past-participle: a romania a yugoslavia...
and a poland... nerve-riddled lithuania
and whittle estonia: etc.

      that grand boag bear o' ruzzia...
             wit' its ever persistent euro-fetish...
windows! windows! we need to see!
kandinsky translated into wind!

       on this democratic canvas...
           on this democratic canvas...
einz! zwei! drei!
     raz! dwa! trzy!
                   hey presto:
               on this demokratischleinwand!
meine stimme...
   meine: boo!
              meine: ghulrückzug!
               ich: bin zu sein gehört... ja?!
  
          this grand idea of a(n) european family:
get together...
   under the banner of: der VierteReich...
                the penned scribbles of
could always replace the boom-boom-'ombs...
and the brit-thai... would sit it out:
gob-smacked into shackles
and halos and angelic wings found
in the replica bargain of dry twigs...

the english sovereignty found among...
romanian root and fruit pickers...
              and if i too weren't lazy enough...
i'd have managed to find an atom-bomb...
glued my shadow to a wall...
and started a macaques' dance of freedom
from the magpie's cackle...
#metoo!

                   the cure and depeche mode made
it under the iron curtain...
the smiths? sorry... but i'm twice as likely
to appreciate them...

     the bass rummaging from fleetwood mac's
the chain...
and the bass rummaging from
pulp's wickerman...
            
                              canys y Çymraeg!
r. s. thomas...
                 that... battle of the season...
who is to know... beside auld lang syne:
whether the scots 'ave some gaelic in 'em...
except for the orthography: the diacritical & dialect
of somewhere akin to Glasgow...

  - that "unnecessary" war within the confines
of: the proud and selected: "empirical" and by invitation:
the trope... the welsh are...
are a silenced minority... and all that would
require "us" to confine "us" to "do"...
would be...
to stop thinking of england...
as a nation...
and... australia... or h'america...
as... a diaspora...

              clearly: "they" want to be at best:
and at worst: the distinct: genesis:
valkyrie first raiders...
in that non-essential war:
if the 1st world war wasn't...
seigl pandering lizzy...
sweden wuz neutralz...

                      woz she'iz notz?
            a pwetty pwetty: cobweb riddled face
like that of chris cornell...
               glue eyed but a background all
lacking in dimension for the sort
of immediacy of a curtain! cobain...
     yes: this is me... ******* on and dancing
on a grave:
last time i chequered my patience...
i found... the al fresco museum in a graveyard...
and the 3rd party artist working
on the marble... by gesture of wind and rain
and sun...

             how: exhausted by...
you cannot write an opera in italian...
to later translate it into german...
nor... clarity! sha! shtil!
                you can't... translate syllables:
like so... from... a japanese haiku...
into a... at best... a hiatus! a european sorting
factory of minor minded details...
of: adventure when licking a seal
on an envelope or...
a footnote that becomes a peacock
and a post-stamp when... detailing the affairs
of a piece of paper being governed by:
grieving having paired with it...
the metsphor / metaphysical aid of wings...

flake me: sire...
     boxing champ burroughs and all those
lost narratives that will never make it:
market a slow attention-span;
that's already available...

                          the muse my muse...
past the bob dylan and dylan thomas...
the priest and a cardiff...
        if only cardiff could boast akin
to how edinburgh can boast about
the old town and the royal mile...
and arthur's seat... and the craggs...

and... what women want...
mereditch brooks would never become
the next: the next to what next
of a... alanis morissette...
              never becoming... or being...
but all of that: for a continued cultural presence
of being in the recital rubric?
thank god for that...

quiet frankly? the la's": there she goes...
a little bit... a "little bit" irrelevant...
when you listen to the whole album...

the trouble with falling in love...
      is the trouble of: falling out of "love"
with one's mother...
                pursuit of the details
of a foetus... and all those details
of an unread book that staged its "fright"
on a bookshelf for circa close to a century...

             welcome party! or not so welcome!
i'd love to hear more about
welsh nationalism... since: on topic...
the scots have forgotten gaelic...
because of glasgow and being: oh so all
so-over pristine & perfect...
at least the welsh! oh god...
the welsh! on these isles!

hyphen! enter!
cymeradwyaeth

               cym-era-dwy-aeth
                      cym-erad-wyaeth

applause!­ and i'm trying: so trying...
to live for a liszt and lady gaga
as a summary of the jealous eyes
thst gave birth to bitter-tears...
yeah... fame...
and the cosmopolitan web of c.c.t.v.
"fame"...
the one already arrived at...
and the one pampered... with glitches
                               of editorial staff...

gu an cuimreach!
   - the escapade of keeping strict rigour / rubric
of being fed by adverts...
to have a buying impetus...
but not... the selling / haggling impetus...
from the cheap-*** moors and
the myriad of marrakesh:
   the berber: a latin for: hard-time:
quitting-time blues of...
            there are people still involved with
the a, z, via x q and... no readily available:
ph and th...
         because they were never...
the sort of brits... about to celebrate...
being conquered by ancient rome...
and ancient rome bulimia...
somewhere "circa": the baltic sea...

               - there's a "need" to be "coincidental":
pristine the developed mandibles
and the surname akin to singh...
        or... khan...
                   double that... for whatever reason...
and call it: Wales...
and then... the english-speaking conundrum:
"conundrum"...
and at best... nostalgia for 1990s
h'americana cultural export of:
fwends...

                    then: at best...
Wales is... Silesia... but at worst...
                    Ruthenia... and / or... Galicia...
that now Masovia is...
and how the Prussians were once
the fabled lot of the germanic left-over pieces
of a people: "******" by the standard
of teutons... or... what part of the glorification
of ancient rome...
oh, right... the parts not making
the germans the antagonists...
the "paraphrase" of the unexplored...

                    that only the english...
were to be so proud of...
a much later "digest" of... to have a "comfort"
within the confines...
last time i checked... there was pride in being
graffiti riddled as the afghanistan of
the ancient period...

             the unique history of island-dwelling
folk...
that they are... and i... can write
in their lingo: as... being devoid...
of... root...
              what is the great wall of china...
when what's already available...
given the la manche...
                                                       ­                 is...      
is not...
                 such a most pristine choice
of gentleman... and all!
and all! and all were tio be advocates!
and vote bound to stress!
king and country and the pickwick society
of: loitering gimps for worth of letters!

half a face divulging shadow...
half of which encompasses a play:
a ghost riddled... humanoid loiter
of exaspersation... and none... which,
would be most available...
to loiter... for the apple of Judas and
tht clinging... #30 pieces of silver...

thus wed: las vegas english...
      loitering actors' spew:
awound an Ilfowd 'n' Bawking 'n'
Dagenham... yo popsickle
'ipe and joy-c-c / jewc...
or whatsemfwench callz: sauz...
via dat: zu-not-my-*******-zoo.. ju...
plonkers & sons. (available)
jue: not juice 'ough...
******* kite-fliers!

            talks a cokckey slang like
a cherry... and that's...
the last left-over before mr. bangladesh
    before: quckie does one speakin'
"smart" did anyone any 'ood...

'oved up a 'arry 'n' the 'etter 'alf
of the... non-essential...
sounding "smart"
in cockeny: to be made export:
"loading essentials"...
is... hardly... the right sort of
***** avenue of:
escape from cwawddyff:
you... poke you poke my eyez
out... you... better start sounding
cockney shmartz...
eh: ja: herr?!

       **** it... whatever...
elt'z and etc. this bogus party back to...
and so call itz...
a limboz partez!
Mayte Sep 2019
Leurs imaginations conservent toujours l'espoir
De comprendre la signification de ce grand voyage
Peut être un jour ils se retrouveront
A l'endroit où le calme et l’ innocence l’emportent

Vite!, résolvez vos énigmes
Vite!, avant que la lumière dans vos yeux ne s'éteigne
Découvrez dans vos rides,
Les secrets bien gardés de la vie et de la mémoire

Pour vous, le temps n'est qu'un simple mot
Un oiseau qui a depuis longtemps débuté son vol
Les beaux moments peu à peu disparaissent
Comme un petit bateau au **** dans l'horizon

Ne trouvez vous pas que c'est affreux?
De se détacher lentement de son corps
Par l'absence de vie et l'excès de vide

Et d'essayer de trouver une place dans ce monde
En étant si désactualisé?

Ne partez pas encore, on vous en prie
Laissez nous le temps d'y réfléchir
Partagez avec nous vos découvertes
Et les ombres et démons que vous avez libérés
Vous partez, chers amis ; la bise ride l'onde,

Un beau reflet ambré dore le front du jour ;

Comme un sein virginal sous un baiser d'amour,

La voile sous le vent palpite et se fait ronde.


Une écume d'argent brode la vague blonde,

La rive fuit. - Voici Mante et sa double tour,

Puis cent autres clochers qui filent tour à tour ;

Puis Rouen la gothique et l'Océan qui gronde.


Au dos du vieux lion, terreur des matelots,

Vous allez confier votre barque fragile,

Et flatter de la main sa crinière de flots.


Horace fit une ode au vaisseau de Virgile :

Moi, j'implore pour vous, dans ces quatorze vers,

Les faveurs de Thétis, la déesse aux yeux verts.
Jadis je vous disais : « Vivez, régnez, Madame !
Le salon vous attend ! le succès vous réclame !
Le bal éblouissant pâlit quand vous partez !
Soyez illustre et belle ! aimez ! riez ! chantez !
Vous avez la splendeur des astres et des roses !
Votre regard charmant, où je lis tant de choses,
Commente vos discours légers et gracieux.
Ce que dit votre bouche étincelle en vos yeux.
Il semble, quand parfois un chagrin vous alarme,
Qu'ils versent une perle et non pas une larme.
Même quand vous rêvez, vous souriez encor,
Vivez, fêtée et fière, ô belle aux cheveux d'or ! »
Maintenant vous voilà pâle, grave, muette,
Morte, et transfigurée, et je vous dis : « Poète !
Viens me chercher ! Archange ! être mystérieux !
Fais pour moi transparents et la terre et les cieux !
Révèle-moi, d'un mot de ta bouche profonde,
La grande énigme humaine et le secret du monde !
Confirme en mon esprit Descarte ou Spinosa !
Car tu sais le vrai nom de celui qui perça,
Pour que nous puissions voir sa lumière sans voiles,
Ces trous du noir plafond qu'on nomme les étoiles !
Car je te sens flotter sous mes rameaux penchants ;
Car ta lyre invisible a de sublimes chants !
Car mon sombre océan, où l'esquif s'aventure,
T'épouvante et te plaît ; car la sainte nature,
La nature éternelle, et les champs, et les bois,
Parlent de ta grande âme avec leur grande voix ! »

Paris, 1840. - Jersey, 1855.

— The End —