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Uomo, mi hanno condotta dall'estremo
dove vivevo intera la "mia" vita
al Tuo opposto tremendo di giustizia:
che cosa dedurranno dal confronto
dei nostri due insondabili princìpi?
Qualcuno certo, conscio del Tuo inizio,
tratteneva i Tuoi volti successivi
in un travaglio cieco di rapporti
ma io, ancor prima che gli anelli tutti
della mia vita fossero congiunti,
mi distaccai precipite dal nulla
e proclamai la carne concepita.
Uomo Perfetto, cosa dannerai
di questo seme che, nel modularsi,
s'è rinforzato solo di se stesso
senza estasiarsi in giochi di virtù?
Certo conoscerai che equilibrando
ogni comandamento che mi esorta
a saturarmi tutta di peccato,
che riportando a questo intendimento
la perfezione delle mie lacune,
confluirei con adeguato passo
verso una vita lineare e assente.
Ma per ora, il peccato del mio tutto,
resta la tappa ultima e possente
ed un ritmo incessante di condanna
mi rigetta dal muovermi comune.
Quando, fanciulla appena, mi concessi,
quando mi sciolsi per la prima volta
da quel bruciore acuto di purezza
che sublimava ambiguità tremende,
sentii l'impegno che covavo dentro
crescere, quasi a forza di missione.
Non ** altra virtù che di condurmi
a prodigiose altezze di consenso
e una stanchezza illimite mi prende
se non mi adagio sopra un'altra forma...
Allineando tutte le mie ombre
volte perdutamente verso terra,
posso durare un tempo indefinito
accentrata in un'unica figura.
Ma che dolore sale le mie braccia
reggenti il grave fascio di me stessa:
l'essere dura giova solamente
a questa dubbia resistenza mia...
Sotto il piede che immagino sicuro
cerco il terreno viscido di sempre:
la tentazione è come un tempo lungo
ch'io devo bere, abbrividendo, in fretta...
Guarda, perché previeni il Tuo guardarmi
con errata coscienza di pudore?
Guarda, senza sapere l'astinenza,
queste carni purgate dal piacere,
questi occhi sinceri nell'orgoglio,
questi capelli dal profumo intenso
di vita e di memorie...
Peccato questo vivere me stessa?
So che la santità germoglierebbe
esercitando in me falsi connubi,
ma asségnami una giusta tolleranza
se l'indulgenza nega questo passo,
fa che il ritorno al vivere di sempre
non sprofondi nel buio di un abisso
e che non mi si dia maggiore colpa
se come gli altri, e con eguale indugio,
gioco il distacco dalla mia matrice.
Paul d'Aubin May 2016
Le manifestant

Il avait manifesté, tant et plus.
Dans l'après 68, casqué,
parmi tant de jeunes copines et copains.
Il courait vite alors et cela valait mieux.
Car la police n'était pas tendre.
Mais c'était comme un rituel
de courses, de lacrymos
et de chevelures dénouées.
L'époque semblait alors grand ouverte,
à la jeunesse, aux guitares et aux robes à fleurs.
Tandis que les posters du «Che» régnaient sur les murs des chambres d'adolescents.
Lorsque Franco, le cacochyme, l’infâme,
voulut, avant de mourir, accroître sa moisson de victimes.
Cela chauffa fort devant le consulat
Espagnol, à Toulouse.
Il fallait maîtriser la peur des détonations,
et se tenir bien droit dans la chaîne,
lorsque les hommes casqués qui
avaient aussi peur que nous,
reçurent l'ordre de charger.
Sales moments pour les services d'ordre,
Entre chocs de casques contre casques,
Tels des chevaliers des temps jadis,
avec leurs heaumes.
Puis les années passèrent, les copains s'égayèrent.
La venue de l'âge adulte déboulait dans nos vies,
avec sa part de réalisations et d'oublis des serments.
Certains tournèrent complètement casaque,
et commencèrent à se prendre au sérieux,
en jouant aux patrons branches ou aux conseilleurs officieux.
D'autres furent laissés pour compte.
et s'en prirent aux plus faibles qu'eux,
votèrent pour le borgne et sa fille
qui leur promettaient de rendre de
rebâtir la France en rendant la vie
plus dure a de pauvres hères basanés.
qu'ils suspectaient si sottement
de réduire leur part de droits sociaux.
C'était des temps bien médiocres à
l'haleine fétide.
Dans les cafés, les propos volaient bas,
Comme des projectiles
et les plus hargneux régnaient par leurs outrances,
comme le loup cervier sur la meute apeurée.
Et puis, fut élu, François Hollande, non par son charisme mais surtout par défaut.
Il avait l'air bonhomme paraissait bienveillant.
Et puis Sarko nous avait épuisés
et exaspères,
par son ego de montgolfière, son agitation incessante,
et sa manie de dresser les uns contre les autres,
et de courir sus aux boucs émissaires.
Nous n'attendions pas un Zorro, mais nous eûmes droit au sergent Garcia,
Et funeste erreur, ce Président apaisé, trop tranquille,
fit appel à Manuel Valls, ce querelleur, cet hidalgo ombrageux.
Alors s'instaura le temps des reniements et des provocations répétées,
ou il fallait battre sa coulpe et ne plus prononcer le mot «socialisme».
C’était l’éternelle fable du nouveau et des vieux !
Mais ce nouveau avait un air et un goût de ranci et de Finances aussi.
Comme comme une cerise bien amère sur le gâteau et ces goûts d'alcool frelaté,
surgit la «loi Travail» comme un pied de nez
fait à celles et ceux qui en manquaient
Et dont le cout baissait incessamment
Nous fumes beaucoup à nous réveiller hagards,
et à reprendre le chemin des manifs,
Ou nous virent des «robocops» super équipés,
nous serrer de trop près; ambiance détestable,
pendant que nos mandants, élus pour faire tout autre chose.
S'efforçaient de nous enfumer et de créer maintes diversions.
C'était moins marrant qu'en notre jeunesse.
Mais il fallait ne pas lâcher, pour transmettre l'Esprit et la Flamme.
Nous avions quand même, la gorge serrée,
de voir d'ancien amis raconter des salades,
et se battre désormais pour la préservation de leurs postes,
Et de quelques prébendes.
Mais comment était-ce arrive ?
Comment avaient-ils pu oublier ce qu'ils avaient été !
Et venir défendre ce qu'ils avaient combattu ?
L'histoire est bien cyclique et l'être fragile comme un roseau.
Ça ne fait rien, j'étais redevenu manifestant, opposant.
Je gardais comme l'oiseau bleu ma conscience pour moi.
Et je pourrais dire un Jour à mon enfant,
«Le plus beau diamant est ta vérité intérieure et ta conscience
Maintien ton Esprit pur avant que de prétendre changer le Monde.»

Paul Daubin
Rui Serra Jan 2014
Somos seres de voluptuosas paixões,
vultos que pranteiam na escuridão,
presos nas trevas obscuras desta prisão,
pela tristeza que inunda os nossos corações.

Nossas almas repletas de ilusões,
vagueiam pelas sombras da solidão,
na procura incessante da razão,
esquecida num mundo de maldições.

São lágrimas negras, vertidas,
que em fel são convertidas,
e rolam por uma face triste.

De traje lúgubre e sombrio,
vivendo num mundo ***** e frio,
um mundo utópico que não existe.
I

No intervalo do incessante
Para lá do perceptível
emaranhado numa zona incerta
quando a noite é mais de trevas
E um quarto bem estreito
é exageradamente infindo
ora ali o oniromante

De outrora letargo
de outro nome alcunhado
que agora desperto
aprende a dormir

recônditos respiros
rebuliços arredores
vasos sanguíneos
coléricas vozes
vislumbra o enfermo
sem remédio
sem cura
Um quadro preto
um naufrágio

II

Jaz adormecido
em cama de pedras
com colcha de espinhos

Lá dentro avenidas movimentadas sussurram verdades
cheias de  agudos
ângulos, retos, obtusos
com vértices nas curvas semicirculares

Um rompante inaudível
turbilhões de incertezas
de vozes cegas
emergindo da fresta tenebrosa
que brilha o **** cobiçado
de seios
de coxas
de longos cabelos loiros
de pele negra
de pele vermelha
de pele amarela
peles tão alvas quanto a neve
Uma avalanche de inseguranças
Correntes de ferro
enferrujadas
que rasgam a carne
com tétano
e o sangue escorre
num rio plácido
repleto de peixes e tartarugas
de ondinas e sereias
onde banham as musas
que cantam o canto de Morfeu
como eólia lira
que entorpece e inspira
o oniromante
que ali adormeceu

III

No sonho de um sonho
há um sonho esquecido
guardado a sete fechos
no fundo inflexível

de imagens arquetípicas
de desejos obscuros
de visões aterradoras
de um jovem bem febril

devagar vai adentrando
nessa estranha entrelinha
qual razão do desconexo
desconstrói o findo dia

tenazes vozes em seus ouvidos
reproduzidas como brados
brotam atroadas
de estrondosas trovejadas

Neste tempo sem um tempo
há tempos transcorrido
inesperados fragmentos
reprimidos e esquecidos

Por frações de um instante
trafegando entre a memória
dos dias das noites do futuro
do passado e das histórias

Clareiam-se como cruz
como carga no caminho
Cultuando a culpa a luz
jaz oculta na cova deslembrada

Estreitos fios a lumiar o teto escuro
tomam forma entrelaçada da aurora
Rompe o limiar do céu noturno
E abre os olhos pra não perder a hora





On est moins seul au fond d'une église déserte :
De son père inquiet c'est la porte entr'ouverte ;
Lui qui bénit l'enfant, même après son départ,
Lui, qui ne dit jamais : « N'entrez plus, c'est trop **** ! »

Moi, j'ai tardé, seigneur, j'ai fui votre colère,
Comme l'enfant qui tremble à la voix de son père,
Se dérobe au jardin tout pâle, tout en pleurs,
Retient son souffle et met sa tête dans les fleurs ;
J'ai tardé ! Retenant le souffle de ma plainte,
J'ai levé mes deux mains entre vous et ma crainte ;
J'ai fait la morte ; et puis, en fermant bien les yeux,
Me croyant invisible aux lumières des cieux,
Triste comme à ténèbre au milieu de mon âme,
Je fuyais. Mais, Seigneur ! votre incessante flamme,
Perçait de mes détours les fragiles remparts,
Et dans mon cœur fermé rentrait de toutes parts !

C'est là que j'ai senti, de sa fuite lassée,
Se retourner vers vous mon âme délaissée ;
Et me voilà pareille à ce volage enfant,
Dépouillé par la ville, et qui n'a bien souvent
Que ses débiles mais pour voiler son visage,
Quand il dit à son père : Oh ! que n'ai-je été sage !
Rui Serra Sep 2015
exilado em mim
busco a luz,
um sinal.
sob a incessante chuva
vou mais além
abro os portões

oh misteriosa dama
faz-me voar pela noite fria

vamos eu e tu
vamos vaguear por entre os relâmpagos
vamos juntos
libertar as almas atormentadas
nesta noite que não mais tem fim.
Mariana Seabra Sep 2022
Não são os outros! Nunca foram os outros.

Não é o lugar! Nunca foi o lugar.

Sou eu!



Já quis partir em retiros para o Tibete. Ou em viagens espirituais para a Tailândia. Já quis correr o mundo à procura de algo que só podia encontrar em mim. Parece-me interessante, aliás, ainda o quero fazer pela pura necessidade que tenho de experienciar. No entanto, é inútil. É mirar ao fracasso, e é condenação interior a uma busca incessante que não traz paz, só traz correria desenfreada, sem meta final onde possa descansar, uma armadilha que me obriga a jogar por algo que nem vale a pena ganhar.
Prefiro a tranquilidade que me consigo proporcionar. Em vez de correr, prefiro caminhar. Prefiro aceitar a incompletude, para não ter de me andar a perseguir por lugares onde nem sequer passei. Prefiro pensar no que tenho. Prefiro aceitar o que tenho. Prefiro limar o que tenho. Prefiro amar o que tenho. Não me falta peça nenhuma! Só me falta descobrir uma maneira de lhes dar sentido... de me ordenar.

É inútil acharmos que temos de sair do sítio para viver e, consequentemente, evoluir ou mudar, ou correr de lugar para lugar, à procura da essência mais profunda que nos constrói. Quando as raízes são profundas, não há razão para temer o vento! O nosso cérebro não sabe distinguir entre a experiência vivida e a experiência imaginada, para ele é tudo igual. Somos biliões de informações! a que este magnífico pedaço de ***** cinzenta atribui significado. Experiências reais ou imaginárias, que se convertem em memórias, memórias que ganham uma nova vida de cada vez que as recordamos, histórias que repetimos a nós e aos outros, até sermos só pedaços daquilo que lhes contamos.

Prefiro esquecer!
Escrevo as histórias que nunca contei, para depois as tentar esquecer...

Só me oriento pelas minhas próprias pegadas e, quando escrevo é apenas através de experiência pessoal. Não recorro à generalização de vivências tão únicas, mas, como admito ser-humana, sei que por muitos outros são partilhadas, e sem o meu consentimento, generalizadas. Nasci para escrever poesia, mas não sei se nasci para ser poeta. A escrita é um dissecar do próprio íntimo. Escrever é sangrar para o papel. E se o que eu escrevo fizer sentido para um outro alguém, então ótimo, é como se partilhássemos o mesmo abraço enquanto o meu poema durar. E se o que eu escrevo não fizer sentido para ninguém, não importa. Escrevo para mim. Qualquer outra pessoa que me tente ler, irá observar-me através de um vidro duplamente espelhado. O que pensa observar de mim é, nada mais nada menos, do que o seu reflexo a acenar de volta para si. Porque a poesia é assim! dizem-me que não pertence a quem a escreve
mas sim
a quem a lê.
Sou do contra, não vivo à vossa mercê! A poesia é minha! O amor é meu! A dor é minha! E se a estou a partilhar, não é por motivos altruístas, não quero ser vista nem entendida. E se a estou a partilhar, é só porque estava sufocada, porque o poema já me estava a arder nas veias, muito antes do próprio poema começar. E se o estou a partilhar, é porque não tive escolha, era escrever ou morrer! e depois de estar cá fora, depois do fogo apagar, depois das cinzas pousarem e da ferida parar de jorrar... só depois, muito depois, é que uso o meu discernimento, volto atrás no tempo e decido se o vou partilhar, ou se é só meu, e de quem me veio inspirar.

Sou líder de mim mesma!

Sento-me na mesa-redonda do Eu e converso com todos os meus familiares, amigos, parceiros, desconhecidos, inimigos, anjos e demónios, todos com a minha cara, todos com a minha maneira de pensar, todos a olhar de volta para mim à espera que comece a falar...Quem diria, que de uma mesa tão cheia e diversificada, poderia comprimi-la, agrupa-la numa só pessoa, com uma única fachada virada para o exterior! Adoro a complexidade que de mim emana! Adoro ser várias, e ao mesmo tempo ser coesa. Ser o sol que mantém todas de mim em órbita, a força universal que me mantém presa,
Fiel a quem sou,
Com alma pura e coração digno de entrar na corte real da nobreza.
Entro em longos debates com todas as versões de mim, sobre qual de nós seguir. Creio que, desde tenra idade, tornei-me boa ouvinte para dentro. O dito mundo real não me bastava, muito menos me alegrava ou inspirava, então, recuei. Retraí-me para o vasto mundo interior da minha mente e, inventei mundos novos. Foi assim que descobri a melhor companhia que podia ter. Nunca me sentia sozinha, desde que me tivesse presente. Depois de aprender a escutar o que vem de dentro, aprendi a escutar o que vem de fora. No final do debate, decido seguir a mim mesma. Nenhuma de mim ficará para trás! Nem as que já morreram e tive de enterrar! mesmo que não saiba para onde seguir. Talvez em frente. Diria que, por esta altura, seguir em frente é uma especialização minha.  

Como qualquer líder, às vezes também me falho.

Como qualquer líder, debruço-me obsessivamente sobre as falhas até descobrir como as preencher. Puno-me por elas e, finalmente, permito-me aprender.  

Como qualquer líder, sou consumidora assídua de pequenas e grandes lições.

Como qualquer líder, cometo erros. E, como qualquer líder, tento não repetir os mesmos.  

Só não sou como qualquer líder. Não nasci para guiar outros, porque também eu estou perdida. Não quero que me sigam! Aliás, se for possível, sigam o caminho oposto ao meu. E não me peçam para vos seguir! Só me sei seguir a mim, e mal.  

Nasci para desbravar o mato à machadada, na exata medida em que for avançando nele. Não me ofereçam florestas já desbravadas! Fiquem lá com elas. Não me ofereçam sonhos que não me pertencem! Prefiro deitar-me mais cedo para ter os meus. Não me vendam a vossa verdade! É um negócio sujo, onde eu ficaria sempre a perder. A verdade do outro, que fique o outro com ela. Prefiro explorar a minha.  

Deixem-me ir!

Quero ver por mim. Ouvir por mim. Tocar por mim. Cheirar por mim. Saborear por mim. Cair por mim. Levantar pela minha própria mão. Vivam as vossas experiências e deixem-me viver as minhas!  

Deixem-me tirar as minhas próprias conclusões! Tomá-las como certas, só para mais tarde descobrir que estão erradas. E está tudo bem, crescer é mesmo isso.  

Deixem-me ser mutável! Não me queiram vendada, de ideias fixas ou radicalizadas. Sou adepta do equilíbrio, apesar de nem sempre o conseguir manter. No meu mundo tudo tem permissão para existir, simultaneamente. Todos têm permissão para ser. Há um espaço invisível sem paredes para o delimitar, um lugar inspirado no Lavoisier, onde nada se perde, nada se cria, tudo se pode transformar.

Deixem-me ser! Só peço que me deixem ser! E serei feliz, mesmo na minha profunda infelicidade.  

Nasci para ser uma selvagem autodomada. Uma líder seletivamente dedicada. Uma humana fortemente frágil, com uma beleza feia, como me dizia uma bela cigana, e obcecada com a sua própria caminhada.  

Posso viajar para o sítio mais lindo do universo! Posso deslocar os olhos pelas mais belas paisagens! Posso conhecer os seres mais fascinantes! Posso ler as palavras mais requintadas! Poderia até beber da fonte da juventude eterna!  

Mas se eu não estiver em mim, se não estiver comigo, não há nada. Não há nada! Não há coisa alguma que chegue até mim se eu não estiver dentro de casa para a receber, para lhe abrir a porta, cumprimenta-la com um sorriso, um olhar cativo de quem está lá para a acolher. Não há beleza que me toque, porque não há ninguém cá dentro para ser tocado. Às vezes, viro uma casa assombrada. Abandonada, com vida morta. Há o receptáculo! Esse fica, até que a Terra decida vir recuperá-lo e, com todo o direito, levá-lo de volta para si.  Há o corpo em piloto automático, só não há a alma que o irradia, ou que o faça completo.  

Sei quando estou comigo. Tal como sei quando me abandono. "Só não sei para onde vou de cada vez que me decido abandonar", isto foi outra coisa que aquela bela cigana que me disse, ou estarei a sonhar? A realidade e o imaginário tornam-se mais difíceis de separar.
Onde me escondo de mim mesma?
Sou mestre a desaparecer, sem aviso prévio de quando irei voltar...se irei voltar. Que péssimo hábito! Que mecanismo de defesa ridículo! Foi uma maldição que me deitaram e, agora, tenho de a conseguir quebrar.
Tenho de me quebrar!...
Abrir-me até ao meu interior, olhar para dentro do poço, mesmo que me dê vontade de vomitar, principalmente, quando me dá vontade de vomitar...por mais que me custe olhar. Não posso desviar o olhar! Tenho de remexer nas minhas entranhas, sentir nas minhas mãos o que está avariado, e descobrir como o remendar.
E quebro-me! vezes sem conta. E pego nas peças que estilhacei contra o chão, e corto-me com elas, e brinco com elas, e algures, a meio desta sádica brincadeira, há uma ou outra que decide encaixar, e dão-me sentido, uma nova forma, um eu mais polido, mais perto de nunca ser perfeito e completo.

Percebo quando me vou. Fica tudo mais *****. O vazio absorve-me. O mundo desaponta-me. A poesia desaparece. O barulho do silêncio torna-se ensurdecedor. O corpo mexe-se, mas não age. O olhar fica turvo e as lentes que uso não me permitem ver com clareza. A empatia vira apatia. A falta de emoções torna-me robotizada. Não há amor! É ensurdecedor! Não há amor...

A magia que me move decide esconder-se de mim. Não sei se para brincar comigo, não sei se para me provocar, não sei se para despertar a besta que dorme sossegada. Só sei que, de tempo a tempo, a minha alma decide jogar à apanhada e é a primeira a escapar. Alma rebelde e insurreta! Nunca te ensinei a ficar! Perdoa-me, por favor, também não me ensinaram a mim. Mas, ao menos, ensinei-te a voltar. Depois, como que por infantilidade, ou talvez por vontade de regressar a casa, começa a sussurrar-me...Ouço-a chamar baixinho por mim e, lá vou eu toda contente atrás dela, deixo o seu jogo continuar, só por curiosidade de desvendar até onde é que ela vai, onde é que ela pretende levar-me.

Quanto mais me aproximo de mim, mais cores se erguem à minha volta. A paz invade-me e reconquista o seu devido território no meu peito. A poesia ressurge e faz-me ressurgir.  O silêncio volta a ser música para esta alma sensível. O corpo age com intenção. O olhar fica cristalino e escolho ver o mundo através de lentes que o retratam mais bondoso, pelo menos para mim. As emoções retomam o seu percurso natural no meu sistema, com a intensidade de vulcões ativos. A empatia é reflexo do amor que sinto e que transborda. A magia mastiga-me e cospe-me para o mundo em forma de luz.  



De tempo a tempo, perco-me de mim.

De tempo a tempo, reencontro-me.  

E, deste tempo que se aproxima, só quero uma coisa: quero voltar a mim!

Quero abraçar-me! como se estivesse a despedir-me do amor da minha vida, às portas do aeroporto. Quero acarinhar-me e amar-me. Quero voltar a mim!

Quero ver o que vou encontrar quando a mim regressar.  

Perco-me de mim. Demasiadas vezes, perco-me de mim.  

Quando me reencontro, já não estou no ponto onde me perdi. Já sou uma mistura entre aquela que se perdeu e a que está prestes a renascer. Diria que passo muito tempo no limbo da existência e da não existência. 

Quando me reencontro, sou algo diferente. Quem sabe melhor, quem sabe pior...essas reflexões deixo para os que me oferecem opiniões não solicitadas. Sei que sou algo diferente, o resto é ruído.  

Nasci para criar. Nasci para me reinventar.  

Dito isto, acolho a destruição e o caos que vem de dentro como parte do meu processo de criação pessoal.  

Disto isto, quando me reencontrar, é só uma questão de tempo a tempo para me voltar a perder.
Rafael Barcellos Jun 2018
O magnetismo que leva
Meus olhos até os teus
E prende, eleva
Já não sou mais só meu.

Nego-teu.

Nesse eterno descobrir de diferenças
Similaridades, mudanças
Seguimos no incessante demonstrar
Do que não precisamos falar

Sentimento.

Somos Sol-Mar
A brilhar e navegar
Aquecer e balançar
Iluminar e molhar.

Geramos vida junto
Ilumino o teu mais profundo-fundo
E me permito, em ti, me banhar
Porque agora sei onde quero me encontrar:
Em teus doces braços, abraços, meu Rei-Mar.
Despotique, pesant, incolore, l'Eté,
Comme un roi fainéant présidant un supplice,
S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice
Et bâille. L'homme dort **** du travail quitté.

L'alouette au matin, lasse, n'a pas chanté,
Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse
Ou ride cet azur implacablement lisse
Où le silence bout dans l'immobilité.

L'âpre engourdissement a gagné les cigales
Et sur leur lit étroit de pierres inégales
Les ruisseaux à moitié taris ne sautent plus.

Une rotation incessante de moires
Lumineuses étend ses flux et ses reflux...
Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires.
Je voudrais, les prunelles closes,
Oublier, renaître, et jouir
De la nouveauté, fleur des choses,
Que l'âge fait évanouir.

Je resaluerais la lumière,
Mais je déplierais lentement
Mon âme vierge et ma paupière
Pour savourer l'étonnement ;

Et je devinerais moi-même
Les secrets que nous apprenons ;
J'irais seul aux êtres que j'aime
Et je leur donnerais des noms ;

Émerveillé des bleus abîmes
Où le vrai Dieu semble endormi,
Je cacherais mes pleurs sublimes
Dans des vers sonnant l'infini ;

Et pour toi, mon premier poème,
Ô mon aimée, ô ma douleur,
Je briserais d'un cri suprême
Un vers frêle comme une fleur.

Si pour nous il existe un monde
Où s'enchaînent de meilleurs jours,
Que sa face ne soit pas ronde,
Mais s'étende toujours, toujours...

Et que la beauté, désapprise
Par un continuel oubli,
Par une incessante surprise
Nous fasse un bonheur accompli.
Le bonheur de saigner sur le cœur d'un ami,

Le besoin de pleurer bien longtemps sur son sein,

Le désir de parler à lui, bas à demi,

Le rêve de rester ensemble sans dessein !


Le malheur d'avoir tant de belles ennemies,

La satiété d'être une machine obscène,

L'horreur des cris impurs de toutes ces lamies.

Le cauchemar d'une incessante mise en scène !


Mourir pour sa Patrie ou pour son Dieu, gaîment,

Ou pour l'autre, en ses bras, et baisant chastement

La main qui ne trahit, la bouche qui ne menti


Vivre **** des devoirs et des saintes tourmentes

Pour les seins clairs et pour les yeux luisant d'amantes,

Et pour le... reste ! vers telles morts infamantes !
Uomo, mi hanno condotta dall'estremo
dove vivevo intera la "mia" vita
al Tuo opposto tremendo di giustizia:
che cosa dedurranno dal confronto
dei nostri due insondabili princìpi?
Qualcuno certo, conscio del Tuo inizio,
tratteneva i Tuoi volti successivi
in un travaglio cieco di rapporti
ma io, ancor prima che gli anelli tutti
della mia vita fossero congiunti,
mi distaccai precipite dal nulla
e proclamai la carne concepita.
Uomo Perfetto, cosa dannerai
di questo seme che, nel modularsi,
s'è rinforzato solo di se stesso
senza estasiarsi in giochi di virtù?
Certo conoscerai che equilibrando
ogni comandamento che mi esorta
a saturarmi tutta di peccato,
che riportando a questo intendimento
la perfezione delle mie lacune,
confluirei con adeguato passo
verso una vita lineare e assente.
Ma per ora, il peccato del mio tutto,
resta la tappa ultima e possente
ed un ritmo incessante di condanna
mi rigetta dal muovermi comune.
Quando, fanciulla appena, mi concessi,
quando mi sciolsi per la prima volta
da quel bruciore acuto di purezza
che sublimava ambiguità tremende,
sentii l'impegno che covavo dentro
crescere, quasi a forza di missione.
Non ** altra virtù che di condurmi
a prodigiose altezze di consenso
e una stanchezza illimite mi prende
se non mi adagio sopra un'altra forma...
Allineando tutte le mie ombre
volte perdutamente verso terra,
posso durare un tempo indefinito
accentrata in un'unica figura.
Ma che dolore sale le mie braccia
reggenti il grave fascio di me stessa:
l'essere dura giova solamente
a questa dubbia resistenza mia...
Sotto il piede che immagino sicuro
cerco il terreno viscido di sempre:
la tentazione è come un tempo lungo
ch'io devo bere, abbrividendo, in fretta...
Guarda, perché previeni il Tuo guardarmi
con errata coscienza di pudore?
Guarda, senza sapere l'astinenza,
queste carni purgate dal piacere,
questi occhi sinceri nell'orgoglio,
questi capelli dal profumo intenso
di vita e di memorie...
Peccato questo vivere me stessa?
So che la santità germoglierebbe
esercitando in me falsi connubi,
ma asségnami una giusta tolleranza
se l'indulgenza nega questo passo,
fa che il ritorno al vivere di sempre
non sprofondi nel buio di un abisso
e che non mi si dia maggiore colpa
se come gli altri, e con eguale indugio,
gioco il distacco dalla mia matrice.
Uomo, mi hanno condotta dall'estremo
dove vivevo intera la "mia" vita
al Tuo opposto tremendo di giustizia:
che cosa dedurranno dal confronto
dei nostri due insondabili princìpi?
Qualcuno certo, conscio del Tuo inizio,
tratteneva i Tuoi volti successivi
in un travaglio cieco di rapporti
ma io, ancor prima che gli anelli tutti
della mia vita fossero congiunti,
mi distaccai precipite dal nulla
e proclamai la carne concepita.
Uomo Perfetto, cosa dannerai
di questo seme che, nel modularsi,
s'è rinforzato solo di se stesso
senza estasiarsi in giochi di virtù?
Certo conoscerai che equilibrando
ogni comandamento che mi esorta
a saturarmi tutta di peccato,
che riportando a questo intendimento
la perfezione delle mie lacune,
confluirei con adeguato passo
verso una vita lineare e assente.
Ma per ora, il peccato del mio tutto,
resta la tappa ultima e possente
ed un ritmo incessante di condanna
mi rigetta dal muovermi comune.
Quando, fanciulla appena, mi concessi,
quando mi sciolsi per la prima volta
da quel bruciore acuto di purezza
che sublimava ambiguità tremende,
sentii l'impegno che covavo dentro
crescere, quasi a forza di missione.
Non ** altra virtù che di condurmi
a prodigiose altezze di consenso
e una stanchezza illimite mi prende
se non mi adagio sopra un'altra forma...
Allineando tutte le mie ombre
volte perdutamente verso terra,
posso durare un tempo indefinito
accentrata in un'unica figura.
Ma che dolore sale le mie braccia
reggenti il grave fascio di me stessa:
l'essere dura giova solamente
a questa dubbia resistenza mia...
Sotto il piede che immagino sicuro
cerco il terreno viscido di sempre:
la tentazione è come un tempo lungo
ch'io devo bere, abbrividendo, in fretta...
Guarda, perché previeni il Tuo guardarmi
con errata coscienza di pudore?
Guarda, senza sapere l'astinenza,
queste carni purgate dal piacere,
questi occhi sinceri nell'orgoglio,
questi capelli dal profumo intenso
di vita e di memorie...
Peccato questo vivere me stessa?
So che la santità germoglierebbe
esercitando in me falsi connubi,
ma asségnami una giusta tolleranza
se l'indulgenza nega questo passo,
fa che il ritorno al vivere di sempre
non sprofondi nel buio di un abisso
e che non mi si dia maggiore colpa
se come gli altri, e con eguale indugio,
gioco il distacco dalla mia matrice.

— The End —