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ShamusDeyo Oct 2014
The Little Skiff Slips through the water, following Swamp Trails.
Soft Light of a Bayou Moon in the Mist, on right the splash of Gator Tail
As it hunts in the Moonlight,  Twinkle of Neon Blares through the reeds,
From a Swamp bar Southeast of Lake Charles, Fiddle and Wash board,
Scrap , over Sweet Chords of Accordian Tunes drifting in the mist, As a
Patron of the Bar stirs coals on the bonfire, Drunken Guests Cut a Rug
On rolled out linoleum, Et Toi a Night of Bon temp Roulle on the Bayou
Inside the door, for some Cat fish and Red Beans & Rice with a cold brew
The Old Juke Box Plays Aaron Nevilles "If Tear Drops were Diamonds"
As the Band takes a Break, fiddle laying at Bars end Winks in Orange
To the flash of the Beer Sign, Uncle Solacess Raises his glass to the Moon
A high toast to La lune ete Amour de Coure, A Drunken Fight breaks out
Old Family issues, the contenders hugging and laughing over fresh Beers
As I Stumble out the door, just as the Zydeco strikes up I crank up the skiff
As I float into the fog, Bon Temp Roulle under Bayou Pale Moonlight
C'est bien de te voir, A bientot Au Revoir Bonne Nuit et Beau Reves....
.......................................................­..........JMF 10/114
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Quand je vois des vivants la multitude croître
Sur ce globe mauvais de fléaux infesté,
Parfois je m'abandonne à des pensers de cloître,
Et j'ose prononcer un vœu de chasteté.

Du plus aveugle instinct je me veux rendre maître,
Hélas ! Non par vertu, mais par compassion ;
Dans l'invisible essaim des condamnés à naître,
Je fais grâce à celui dont je sens l'aiguillon.

Demeure dans l'empire innommé du possible,
Ô fils le plus aimé qui ne naîtra jamais !
Mieux sauvé que les morts et plus inaccessible,
Tu ne sortiras pas de l'ombre où je dormais !

Le zélé recruteur des larmes par la joie,
L'amour, guette en mon sang une postérité.
Je fais vœu d'arracher au malheur cette proie ;
Nul n'aura de mon cœur faible et sombre hérité.

Celui qui ne saurait se rappeler l'enfance,
Ses pleurs, ses désespoirs méconnus, sans trembler,
Au bon sens comme au droit ne fera point l'offense
D'y condamner un fils qui lui peut ressembler.

Celui qui n'a pas vu triompher sa jeunesse
Et traîne endoloris ses désirs de vingt ans,
Ne permettra jamais que leur flamme renaisse
Et coure inextinguible en tous ses descendants !

L'homme à qui son pain blanc maudit des populaces
Pèse comme un remords des misères d'autrui,
À l'inégal banquet où se serrent les places
N'élargira jamais la sienne autour de lui !

Non ! Pour léguer son souffle et sa chair sans scrupule,
Il faut être enhardi par un espoir puissant,
Pressentir une aurore au lieu d'un crépuscule
Dans les rougeurs que font l'incendie et le sang ;

Croire qu'enfin va luire un âge sans batailles,
Que la terre s'épure, et que la puberté
Doit aux moissons du fer d'incessantes semailles
Pour que son dernier fruit mûrisse en liberté !

Je ne peux ; j'ai souci des présentes victimes ;
Quels que soient les vainqueurs, je plains les combattants,
Et je suis moins touché des songes magnanimes
Que des pleurs que je vois et des cris que j'entends.

Puisqu'elle est à ce prix, la victoire future
Qui doit fonder si **** la justice et la paix,
Ne vis que dans mon cœur, ô ma progéniture,
Ignore ma tendresse et n'en pâtis jamais ;

Que ta mère demeure imaginaire encore,
Que, vierge, ayant conçu hors de l'***** banal,
Sans avoir à souffrir plus qu'un lis pour éclore,
Elle enfante à l'abri de l'épreuve et du mal.

Sa beauté que j'ai faite et n'ai pas possédée
(car les yeux de mon corps n'ont rien vu de pareil)
Vêt la splendeur pudique et fière de l'idée
Qui fuit l'argile et peut se passer du soleil !

Ainsi, je garderai ma compagne et ma race
Soustraites, en moi-même, aux cruautés du sort,
Et, s'il est vain d'aimer pour qui jamais n'embrasse,
Du moins, exempts du deuil, nous n'aurons qu'une mort !
Traveler Feb 2018
There’s no running from it
It stays right by your side
Every time it starts to knock
It stirs you deep inside
We can’t live without it
It sustains our need to breathe
No need to separate from It
It simply wants to be...
Of coure I speak of poetry
...
Traveler Tim

— The End —