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unstable Aug 2014
i know what i want to hear and i know what everyone is going to say but i can't subdue this heavy feeling in my chest and he was so different than anyone i've ever met i ******* miss it so much he made me feel like i was floating and he was holding me up he made me smile when i was angry at him and i was ******* happy to be angry at him i was happy that someone could hold up an argument with me and not back down when they were wrong i was happy that he was happy i was happy that when i told a joke he would laugh and he would remember and i was ecstatic that his life revolved around me just like how mine revolved around him

our love wasn't stupid and pointless like everyone elses, it was rooted thick in our veins and stuck in our heads to the point where it filled our dreams with chiche quotes and airborn fruitflies,

our love meant something,
it meant more than anything and everything,

it wasn't a game, but it was, we were always competing and complimenting each others personalities,

and i can honestly say that you made me believe in love, because my heart forever belongs to you and i cant wait until you come back and claim it..

it's waiting for you,

so please

find me
frankie argenzio Apr 2015
sometimes when I drink wiskey
i swear I can hear your court in the creases of my bed sheets
& i sleep on the floor.
i still catch myself running over things you've touched the most, looking for the echoes of your finger tips
i practice things i'll never say to you.
i remember the day you told me you didn't like poetry, how "everythings already been said" how "nothing meaningful can be captured without being chiche"
you know I don't miss you like the sun and the moon, i do not miss you like the tide bent waves crashing on the shoreline, but I mis you like a chernobyl swigset missed children.

and rumor has it drowning is like coming home, that drinking bleach can **** the butterflies in your stomach & I never paid much attention to an abandoned building until i became one
Il me dit qu'il était très riche,
Mais qu'il craignait le choléra ;
- Que de son or il était chiche,
Mais qu'il goûtait fort l'Opéra ;

- Qu'il raffolait de la nature,
Ayant connu monsieur Corot ;
- Qu'il n'avait pas encor voiture,
Mais que cela viendrait bientôt ;

- Qu'il aimait le marbre et la brique,
Les bois noirs et les bois dorés ;
- Qu'il possédait dans sa fabrique
Trois contremaîtres décorés ;

- Qu'il avait, sans compter le reste,
Vingt mille actions sur le Nord ;
Qu'il avait trouvé, pour un zeste,
Des encadrements d'Oppenord ;

- Qu'il donnerait (fût-ce à Luzarches !)
Dans le bric-à-brac jusqu'au cou,
Et qu'au Marché des Patriarches
Il avait fait plus d'un bon coup ;

- Qu'il n'aimait pas beaucoup sa femme,
Ni sa mère ; - mais qu'il croyait  
À l'immortalité de l'âme,
Et qu'il avait lu Niboyet !

- Qu'il penchait pour l'amour physique,
Et qu'à Rome, séjour d'ennui,
Une femme, d'ailleurs phtisique,
Etait morte d'amour pour lui.

Pendant trois heures et demie,
Ce bavard, venu de Tournai,
M'a dégoisé toute sa vie ;
J'en ai le cerveau consterné.

S'il fallait décrire ma peine,
Ce serait à n'en plus finir ;
Je me disais, domptant ma haine :  
« Au moins, si je pouvais dormir ! »

Comme un qui n'est pas à son aise,
Et qui n'ose pas s'en aller,
Je frottais de mon cul ma chaise,
Rêvant de le faire empaler.

Ce monstre se nomme Bastogne ;
Il fuyait devant le fléau.
Moi, je fuirai jusqu'en Gascogne,
Ou j'irai me jeter à l'eau,

Si dans ce Paris, qu'il redoute,
Quand chacun sera retourné,
Je trouve encore sur ma route
Ce fléau, natif de Tournai.
Fable I, Livre V.


« On suivait Paul hier, on le fuit aujourd'hui.
Me direz-vous, monsieur, à quelle circonstance
Il faut imputer l'inconstance
Que le public montre envers lui ? »
Après un moment de silence,
Monsieur l'abbé répond : « Mets d'abord, mets, mon fils,
« Ce bocal sur notre fenêtre.
« Est-il découvert ? - Non. - Découvre-le. - Mon maître,
Il est plein de sirop. - Fais ce que je te dis.
« - Vous en aurez regret. - Peut-être.
« Tu riras si je m'en repens.
« - Ne voyez-vous donc pas quel essaim nous arrive ?
« Voilà déjà plus d'un convive,
« Qui se régale à nos dépens.
« - Il faut que tout le monde vive, »
Répond le sage en souriant.
« Le sucre est un mets très friand ;
« Mais n'est-il fait que pour nos bouches ?
« Et la terre est-elle, entre nous,
« Chiche à ce point d'un mets si doux,
« Qu'on n'en puisse laisser aux mouches ?
« Il nous en reste assez pour toi.
« - Il est vrai. - Quant à Paul, quant à cette injustice
« Dont tu veux savoir le pourquoi,
« Nous en reparlerons ; pour l'instant laisse-moi :
« L'objet vaut qu'on y réfléchisse. »
Cependant autour du bocal
Bourdonne l'essaim parasite,
Et, comme à qui mieux mieux, chacun s'y précipite :
Si vaste qu'elle soit, la panse de cristal
Pour tant de commensaux bientôt est trop petite.
Ce spectacle amusa l'écolier jusqu'au soir.
N'ayant alors plus rien à voir,
Il reprit son propos. « - Un peu de patience.
« Est-ce en un jour, mon fils, que l'on peut tout savoir
« Demain peut-être, grâce à notre expérience,
« En dirai-je un peu plus. » De crainte d'accident,
L'enfant veut recouvrir le vase en attendant.
Mais notre précepteur autrement en décide.
Il avait ses raisons. Le sirop cependant,
De doux qu'il fut, devient acide.
Plus matinal que le soleil,
Notre écolier à son réveil
De courir au bocal. Mais quelle est sa surprise !
Il ne retrouve, au lieu de ce peuple goulu,
Q'une mouche confite, et qui, comme à la glu,
Dans le sucre se trouvait prise.
« D'où provient tout ce changement ?
« - Du motif qui, dans ce moment,
**** du malheureux Paul écarte tous les hommes.
« Les mouches, les amis dans le temps où nous sommes
« Se ressemblent plus qu'on ne croit.
« Cet essaim qui croît ou décroît,
« Suivant que la liqueur est plus douce ou plus aigre,
« T'apprend ce qu'entre humains parfois nous éprouvons,
« Suivant que le sort verse au vase où nous buvons,
« Ou du sirop, ou du vinaigre. »
Ma lune est en Poissons
Mon soleil en Balance
Je suis Scorpion et Pluton
Me gouverne en silence
De l 'axe de mes noeuds lunaires.

Ma lune nage en Poissons
Mon soleil brille en Balance
et mon ascendant en Verseau.
Scorpion, oui, votre Excellence
au pays de Vénus et Mercure.
Scorpion par l 'amour
Scorpion par l 'écriture.

Ma mère est intuitive.
et mon père cyclonique
A quelle sauce les mettre
Dans ce thème astral
Alors que la précession des équinoxes
Nous déplace sur la roue du zodiaque
D'un degré tous les soixante-douze ans.

La cuisine Karmique des Astres et des Auras
Plutôt que celle des Mousquetaires ?
Chiche !

— The End —