Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
jalalium Oct 2015
Adam est fade tellement il est ordinaire
La gravite est monotone, elle date d'avant Terre
Adam aime tout le monde, haïr est inique
La gravite me permet d'attirer, or je n'ai rien d'unique
Adam, vous; humains; vous comptez en milliards
Gravite, de l'atome a Adam, rien n’échappe a ton radar
Adam se sent serein au sein de sa famille
La gravite arrange les atomes pesés en harmonie
Ève vit Adam et ne trouva rien a lui reprocher
Electricité domine toute gravite dans les distances rapprochées
Ève trouve l'homme, la stabilité, la nécessaire et suffisante distraction
L'electricite se moque des dimensions, seule compte l'attraction
Ève, douée du sentiment, cède et concède par peur du changement
L'electricite en mariant les atomes force leur rattachement
Ève et Adam devinrent un couple, une eve et un adam
L'electricite, égalisatrice, meurt sous les yeux de l'éternelle gravite
First born of Chaos, who so fair didst come
        From the old *****’s darksome womb!
        Which when it saw the lovely Child,
The melancholly Mass put on kind looks and smil’d.

Thou Tide of Glory which no Rest dost know,
        But ever Ebb, and ever Flow!
        Thou ******* of a true Jove!
Who does in thee descend, and Heav’n to Earth make Love!

Hail active Natures watchful Life and Health!
        Her Joy, her Ornament, and Wealth!
        Hail to thy Husband Heat, and Thee!
Thou the worlds beauteous Bride, the ***** Bridegroom He!

Say from what Golden Quivers of the Sky,
        Do all thy winged Arrows fly?
        Swiftness and Power by Birth are thine:
From thy Great Sire they came, thy Sire the word Divine.

’Tis, I believe, this Archery to show,
        That so much cost in Colours thou,
        And skill in Painting dost bestow,
Upon thy ancient Arms, the Gawdy Heav’nly Bow.

Swift as light Thoughts their empty Carriere run,
        Thy Race is finisht, when begun,
        Let a Post-Angel start with Thee,
And Thou the Goal of Earth shalt reach as soon as He:

Thou in the Moons bright Chariot proud and gay,
        Dost thy bright wood of Stars survay;
        And all the year dost with thee bring
Of thousand flowry Lights thine own Nocturnal Spring.

Thou Scythian-like dost round thy Lands above
        The Suns gilt Tent for ever move,
        And still as thou in pomp dost go
The shining Pageants of the World attend thy show.

Nor amidst all these Triumphs dost thou scorn
        The humble Glow-worms to adorn,
        And with those living spangles gild,
(O Greatness without Pride!) the Bushes of the Field.

Night, and her ugly Subjects thou dost fright,
        And sleep, the lazy Owl of Night;
        Asham’d and fearful to appear
They skreen their horrid shapes with the black Hemisphere.

With ’em there hasts, and wildly takes the Alarm,
        Of painted Dreams, a busie swarm,
        At the first opening of thine eye,
The various Clusters break, the antick Atomes fly.

The guilty Serpents, and obscener Beasts
        Creep conscious to their secret rests:
        Nature to thee does reverence pay,
Ill Omens, and ill Sights removes out of thy way.

At thy appearance, Grief it self is said,
        To shake his Wings, and rowse his Head.
        And cloudy care has often took
A gentle beamy Smile reflected from thy Look.

At thy appearance, Fear it self grows bold;
        Thy Sun-shine melts away his Cold.
        Encourag’d at the sight of Thee,
To the cheek Colour comes, and firmness to the knee.

Even Lust the Master of a hardned Face,
        Blushes if thou beest in the place,
        To darkness’ Curtains he retires,
In Sympathizing Night he rowls his smoaky Fires.

When, Goddess, thou liftst up thy wakened Head,
        Out of the Mornings purple bed,
        Thy Quire of Birds about thee play,
And all the joyful world salutes the rising day.

The Ghosts, and Monster Spirits, that did presume
        A Bodies Priv’lege to assume,
        Vanish again invisibly,
And Bodies gain agen their visibility.

All the Worlds bravery that delights our Eyes
        Is but thy sev’ral Liveries,
        Thou the Rich Dy on them bestowest,
Thy nimble Pencil Paints this Landskape as thou go’st.

A Crimson Garment in the Rose thou wear’st;
        A Crown of studded Gold thou bear’st,
        The ****** Lillies in their White,
Are clad but with the Lawn of almost Naked Light.

The Violet, springs little Infant, stands,
        Girt in thy purple Swadling-bands:
        On the fair Tulip thou dost dote;
Thou cloath’st it in a gay and party-colour’d Coat.

With Flame condenst thou dost the Jewels fix,
        And solid Colours in it mix:
        Flora her self envyes to see
Flowers fairer then her own, and durable as she.

Ah, Goddess! would thou could’st thy hand withhold,
        And be less Liberall to Gold;
        Didst thou less value to it give,
Of how much care (alas) might’st thou poor Man relieve!

To me the Sun is more delighful farr,
        And all fair Dayes much fairer are.
        But few, ah wondrous few there be,
Who do not Gold preferr, O Goddess, ev’n to Thee.

Through the soft wayes of Heaven, and Air, and Sea,
        Which open all their Pores to Thee;
        Like a cleer River thou dost glide,
And with thy Living Stream through the close Channels slide.

But where firm Bodies thy free course oppose,
        Gently thy source the Land oreflowes;
        Takes there possession, and does make,
Of Colours mingled, Light, a thick and standing Lake.

But the vast Ocean of unbounded Day
        In th’ EmpyrÆan Heaven does stay.
        Thy Rivers, Lakes, and Springs below
From thence took first their Rise, thither at last must Flow.
Samy Ounon Sep 2013
Je beaucoup cherchais
Poussant les immeubles j’ai pensé de savoir
Creusant les endroits qui me griffées
Tirant les rideaux
Mes crayons, mes bras, et ma pelle ont m’a dit,
« Ceci, C’est tout. Donc regarde le soleil même si ça fait mal,
Et sans même devoir lui parlé, tu sais ce dont
tu ne sois jamais l’une qui goûte l’or, parce que
c’est partout »

Mais après avoir eu mes doutes
Comme quand la lune n’était pas la chose terrible
Dans le ciel qui marque la condescendance dans la terreur
Mais elle s’est levée avec du calme
Et notamment quand la fugue de ma pelle m’a fait découvert la lumière jeune
Par accident, j’ai frappé une énigme consacré

C’était quand je suis parti ma grotte
Le monde a l'envers
Et trop lumineux
Et trop tangible
Et plus vaste et réelle que je n'avais jamais connu

Je mets mes lunettes
Et avec l'aide
Moi- un univers d'atomes- je suis devenue un atome dans l'univers
C'est plutôt le sabbat du second Faust que l'autre.

Un rhythmique sabbat, rhythmique, extrêmement

Rhythmique. - Imaginez un jardin de Lenôtre,

Correct, ridicule et charmant.


Des ronds-points ; au milieu, des jets d'eau ; des allées

Toutes droites ; sylvains de marbre ; dieux marins

De bronze ; çà et là, des Vénus étalées ;

Des quinconces, des boulingrins ;


Des châtaigniers ; des plants de fleurs formant la dune ;

Ici, des rosiers nains qu'un goût docte effila ;

Plus ****, des ifs taillés en triangles. La lune

D'un soir d'été sur tout cela.


Minuit sonne, et réveille au fond du parc aulique

Un air mélancolique, un sourd, lent et doux air

De chasse : tel, doux, lent, sourd et mélancolique,

L'air de chasse de Tannhauser.


Des chants voilés de cors lointains où la tendresse

Des sens étreint l'effroi de l'âme en des accords

Harmonieusement dissonnants dans l'ivresse ;

Et voici qu'à l'appel des cors


S'entrelacent soudain des formes toutes blanches,

Diaphanes, et que le clair de lune fait

Opalines parmi l'ombre verte des branches,

- Un Watteau rêvé par Raffet ! -


S'entrelacent parmi l'ombre verte des arbres

D'un geste alangui, plein d'un désespoir profond ;

Puis, autour des massifs, des bronzes et des marbres

Très lentement dansent en rond.


- Ces spectres agités, sont-ce donc la pensée

Du poète ivre, ou son regret, ou son remords,

Ces spectres agités en tourbe cadencée,

Ou bien tout simplement des morts ?


Sont-ce donc ton remords, ô rêvasseur qu'invite

L'horreur, ou ton regret, ou ta pensée, - hein ? - tous

Ces spectres qu'un vertige irrésistible agite,

Ou bien des morts qui seraient fous ? -


N'importe ! ils vont toujours, les fébriles fantômes,

Menant leur ronde vaste et morne et tressautant

Comme dans un rayon de soleil des atomes,

Et s'évaporent à l'instant


Humide et blême où l'aube éteint l'un après l'autre

Les cors, en sorte qu'il ne reste absolument

Plus rien - absolument - qu'un jardin de Lenôtre,

Correct, ridicule et charmant.
Sonnet.


Ceux qui ne sont pas nés, les peuples de demain,
Entendent vaguement, comme de sourds murmures,
Les grands coups de marteaux et les grands chocs d'armures
Et tous les battements des pieds sur le chemin.

Ce tumulte leur semble un immense festin,
Dans un doux bruit de flots, sous de folles ramures ;
Et déjà, tressaillant au sein des vierges mûres,
Tous réclament la vie et le bonheur certain.

Il n'est donc pas un mort qui, de retour dans l'ombre
Leur dise que cet hymne est fait de cris sans nombre
Et qu'ils dorment en paix sur un enfer béant,

Afin que ces heureux qui n'ont ni pleurs ni rire
Écoutent sans envie, autour de leur néant,
Le tourbillon maudit des atomes bruire ?
Le maître du suspense disait :
"Film your murders like love scenes
And film your love scenes like murders"

En matière de meurtre
Comme en matière d'amour
Il faut se rendre aux évidences.
Assouvir les fantasmes d'une hydre muse
C'est assouvir en même temps neuf petites morts
De concert en une seule et unique nuée ardente d'aludes
Au-dessus d'une forêt de brume.
Pour que la petite mort soit presque parfaite
Il ne suffit pas de composer M pour MUSE
Et il en faut plus qu'une tige
Aussi frénétique soit-elle
Pour mordre les fesses offertes
Et laisser son empreinte immortelle
Dans les fantasmes des muses.
Ce n'est une question ni de calibre
Ni d'âge ni d'atomes crochus.
C'est une question purement biologique
Les coqs n'ont pas de dents
Qu'ils soient coqs de bruyère
Ou coqs-games ou coq des prés
Les coqs n'ont pas de dents
Mais des crêtes.
Et même s'ils peuvent picorer
Le grain d'or des muses
Et lui faire rendre leur café volcanique
Ce n'est pas par leurs crêtes rouge sang qu'ils les séduisent
Ni par leur bec ni par leur queue
Ni par leur bréchet ni par leurs cuisses
Ni par leurs suprêmes
Ce n'est pas par leurs crêtes piquées à cent degrés au four de la distance.
C'est le sang du coq et non son chant qui fait sa garniture aromatique
La sangre del gallo
The rooster's blood
A sangue do galo
San a kokla
C'est le sang du coq, le chant nu, L'ethos sans poil ni plume,
La cendre braconnière qui fertilise
De sa lave visqueuse
La forêt luxuriante des hydres-muses,
Le pays où fleurissent les sources du poème.

— The End —