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SimpleWritings Dec 2018
"You're such an extrovert!" They loudly claim
"I'm nothing but a loner" I secretly say

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loneliness is the most familiar feeling of them all. i'm a thinker. i sometimes wish i weren't. but i am. i constantly feel like i am detached from everyday life. too much of an analyser to immerse myself in it without feeling like i'm acting. i have always felt and still feel lonely. the odd one out amongst siblings. the only child of a mother's second marriage. the people in my life are too different to bond beyond shallow communication. i love my family and friends but our connection is too superficial for my needs. even though i go out, i laugh and play the part, i sometimes feel that something is missing. i sometimes feel that no one really knows the real me. i don't even know if i know the real me. sixth form is now over and i am starting uni next week. will i continue to feel this lonely? being depressed and suicidal at home whilst being ms perfect at school was my reality for the past 7 years. i can't believe how proficient i have become at hiding my feelings and expressing only what i want to express. no matter how hard i try to let loose and stop overthinking, i find no one else like me in my life. i feel like i have nothing in common with anyone. i feel trapped in a world that judges me at every turn and yet never bothers to try to help or understand.
Partout s'étalait, se répandait, s'ébaudissait le peuple en vacances. C'était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d'animaux et les boutiquiers ambulants, pour compenser les mauvais temps de l'année.

En ces jours-là il me semble que le peuple oublie tout, la douleur et le travail ; il devient pareil aux enfants. Pour les petits c'est un jour de congé, c'est l'horreur de l'école renvoyée à vingt-quatre heures. Pour les grands c'est un armistice conclu avec les puissances malfaisantes de la vie, un répit dans la contention et la lutte universelles.

L'homme du monde lui-même et l'homme occupé de travaux spirituels échappent difficilement à l'influence de ce jubilé populaire. Ils absorbent, sans le vouloir, leur part de cette atmosphère d'insouciance. Pour moi, je ne manque jamais, en vrai Parisien, de passer la ***** de toutes les baraques qui se pavanent à ces époques solennelles.

Elles se faisaient, en vérité, une concurrence formidable : elles piaillaient, beuglaient, hurlaient. C'était un mélange de cris, de détonations de cuivre et d'explosions de fusées. Les queues-rouges et les Jocrisses convulsaient les traits de leurs visages basanés, racornis par le vent, la pluie et le soleil ; ils lançaient, avec l'aplomb des comédiens sûrs de leurs effets, des bons mots et des plaisanteries d'un comique solide et lourd comme celui de Molière. Les Hercules, fiers de l'énormité de leurs membres, sans front et sans crâne, comme les orang-outangs, se prélassaient majestueusement sous les maillots lavés la veille pour la circonstance. Les danseuses, belles comme des fées ou des princesses, sautaient et cabriolaient sous le feu des lanternes qui remplissaient leurs jupes d'étincelles.

Tout n'était que lumière, poussière, cris, joie, tumulte ; les uns dépensaient, les autres gagnaient, les uns et les autres également joyeux. Les enfants se suspendaient aux jupons de leurs mères pour obtenir quelque bâton de sucre, ou montaient sur les épaules de leurs pères pour mieux voir un escamoteur éblouissant comme un dieu. Et partout circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture qui était comme l'encens de cette fête.

Au bout, à l'extrême bout de la rangée de baraques, comme si, honteux, il s'était exilé lui-même de toutes ces splendeurs, je vis un pauvre saltimbanque, voûté, caduc, décrépit, une ruine d'homme, adossé contre un des poteaux de sa cahute ; une cahute plus misérable que celle du sauvage le plus abruti, et dont deux bouts de chandelles, coulants et fumants, éclairaient trop bien encore la détresse.

Partout la joie, le gain, la débauche ; partout la certitude du pain pour les lendemains ; partout l'explosion frénétique de la vitalité. Ici la misère absolue, la misère affublée, pour comble d'horreur, de haillons comiques, où la nécessité, bien plus que l'art, avait introduit le contraste. Il ne riait pas, le misérable ! Il ne pleurait pas, il ne dansait pas, il ne gesticulait pas, il ne criait pas ; il ne chantait aucune chanson, ni gaie ni lamentable, il n'implorait pas. Il était muet et immobile. Il avait renoncé, il avait abdiqué. Sa destinée était faite.

Mais quel regard profond, inoubliable, il promenait sur la foule et les lumières, dont le flot mouvant s'arrêtait à quelques pas de sa répulsive misère ! Je sentis ma gorge serrée par la main terrible de l'hystérie, et il me sembla que mes regards étaient offusqués par ces larmes rebelles qui ne veulent pas tomber.

Que faire ? À quoi bon demander à l'infortuné quelle curiosité, quelle merveille il avait à montrer dans ces ténèbres puantes, derrière son rideau déchiqueté ? En vérité, je n'osais ; et, dût la raison de ma timidité vous faire rire, j'avouerai que je craignais de l'humilier. Enfin, je venais de me résoudre à déposer en passant quelque argent sur une de ses planches, espérant qu'il devinerait mon intention, quand un grand reflux de peuple, causé par je ne sais quel trouble, m'entraîna **** de lui.

Et, m'en retournant, obsédé par cette vision, je cherchai à analyser ma soudaine douleur, et je me dis : Je viens de voir l'image du vieil homme de lettres qui a survécu à la génération dont il fut le brillant amuseur ; du vieux poëte sans amis, sans famille, sans enfants, dégradé par sa misère et par l'ingratitude publique, et dans la baraque de qui le monde oublieux ne veut plus entrer !
The Dedpoet Jan 2018
Dedpoet,
Eulogy given in the third person
In the third degree,

        Burn....

You were ideal and even convenient,
Sweet liar,
A movement unto your stillness.  
     I'll  see you never nowhere
Which is where the whispers echo,
     I am here DedOne....
Feel nothing as I speak no more,
Writ life in actions
Preserving a poem's noun,
     Verbiage of time taking
toll on you,
     You died a thousand times
And your sonnet never bloomed.
      Deep thinker,
Martyr of words,
He'll hath no fury like time
off a cycle,
And  I am here,
    Only God can stop me.

I Am because I choose to be,
Dedpoet alphabetical madman
    Analyser of life in the stillness of your mind,
    The occasional poetical
Token on superfluous spectrums,
You only spoke HELLO....
But poetry was the effect,
I want to live Cause!
And you were space in an
        Stuttering
    On broken moons,
You lived on a paper boats
And had that sinking feeling.

For The Poet,
Words on fire on a slab of jade,
Fool,
The fire was inside you,
Burning the yearn for
The quivering touch of
Her arched back as the fluid moon
Light kissed her curve...
Shone in the darkest sunrise,
      In the dark was always the light,
I am reborn,
R.I.P. Dedpoet,

I drop my penn like the Mic,
Undertones,
And I Live the poem,
Beast of the acrylic void filled
with hunger,
Passion,
Vigor....

Life has just begun.

— The End —