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Flames for a martyr
16/M/Broomfield, Colorado    Im Ethan. Im a single 15 year old guy I have no style I have no place I like poetry. Im just me.
I am a Banker by profession...poetry writing for me is a hobby. I enjoy writing narrative poems as well as the Japanese forms of poetry ...

Poems

Wuji Jul 2012
With a smile the martyr ascends.
Killing for peace.
Dieing for peace.
Thrives for peace.

With a smile the martyr ascends.
Paradise in eyes they die.
Tears in eyes they die.
Twisted ties of us all seem to die.

With a smile the martyr ascends.
As he ascends he lives on.
Everyone mocks the martyr and where he will live on.
Some claim he will not live on.

Martyr martyr I believe you live on.
Your cross can carry you,
Into the caressing arms of your dreams.
Martyr martyr can you take me?
I've wanted to be happy for so long.

With a smile the martyr ascends.
They all laugh.
Shunning him they all laugh.
Mocking his one hit or miss chance to finally find peace they all laugh.

With a smile the martyr ascends.
They all think less of you I am sorry.
They all hate you for your sacrifice I am sorry.
Your god will reward you because it too will be sorry.

Martyr martyr I believe you live on.
Your cross can carry you,
Into the caressing arms of your dreams.
Martyr martyr can you take me?
I've wanted to be happy for so long.
Stop laughing at him.
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
Caro  Apr 15
Martyr
Caro Apr 15
Where do I martyr myself?
I ask
And I come up blank
I listen to my mother talk to a potential marketing team
For her political campaign
Republican
And I find me there
The little martyr
Writing poetry in her Mother’s kitchen
An artistic soul
Poor artistic soul
Being so good
So humble and just
Looking so inward
Daring to challenge herself
Against the backdrop of oppression
Religion
Shame
Republicans
You see my mom doesn’t believe anyone is gay
And I am bisexual
She thinks parents should be involved in children’s education and schooling
And as a child she abused me with her conservative ideals and punishments
And yet
I love her anyway
Here is the martyr
The brave little progressive
Here I am
In this beautiful kitchen
Cooking breakfast from groceries
I didn’t pay for
In a house I don’t pay for
And yet I find myself feeling
Utterly self righteous
In my sensitivity
In my progressive ideals
Even in my forgiveness of her slights against me
Even as the so called forgiven slights stand up and wave their flags readily and say “remember me! remember me!”
Even as my records shout that it’s not safe to forgive
Because you see her personal views make me feel
Uncomfy
The martyr runs wild in the spaces
Where I forget my privilege
I’ve never known my privilege to be so great
As I know it to be now
And my level of privilege has not evolved or dipped or lifted a hair
But I’ve been given the opportunity to be aware
And I do believe I’m brave
But my martyr live on the extremes
My martyr lives in the narrative
Around my choices
In the narratives I fabricate around other peoples beliefs and behaviors and choices
The little martyr lays down and disappears
For now
I’m sure she will reappear and pick up her flag later today or tomorrow
When I try on a pair of pants
And marvel at the way I used to suffer so
Oh, how much I have overcome
To now enjoy my body and not hate every dimple and curve
I see that my martyr thrives not only
In the blindness to my privilege
But also in the agreement to recall suffering
It gets caught somewhere between
A decision to not suffer today
And a decision to always compare todays lack of suffering to the ways I have suffered in the past
Because agreeing to forget the suffering
Takes trust
Much much trust
That in forgetting I will not
Fall back into the familiar arms of suffering and abuse
But I think those days are past
I am brave and smart
And I know a good thing when I see it
No need to hit me over the head
Maybe the martyr dies a little more today
As I sign a new agreement to
Not suffer today and to also detach from past sufferings
With blowing breeze that tickles my back
On this late spring day
When all I need to do is enjoy