Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member

Classics

Charles Bukowski

Members

CharlesC
A Colorado native....born in Durango, living now in Colorado Springs. Retired from Air Force. Interested in non duality relating to spirituality, religion, and modern life.
Richard Smith
47/M    Married with 5 children and 3 grandchildren British Army veteran of 24 years
Don Bouchard
65/M/Minnesota    Married 44 years (& counting) to the one love of my life. College professor, Rancher, Grandpa (Papa), Friend of God

Poems

Here are two pupils
whose moons of black
transform to cripples
all who look:

each lovely lady
who peers inside
take on the body
of a toad.

Within these mirrors
the world inverts:
the fond admirer's
burning darts

turn back to injure
the thrusting hand
and inflame to danger
the scarlet wound.

I sought my image
in the scorching glass,
for what fire could damage
a witch's face?

So I stared in that furnace
where beauties char
but found radiant Venus
reflected there.
kalpana nayak Jun 2015
Jee aur aieee k sadme k mare ** jte h anjne anokhe unvrsts k hawale,nya clg nya jgh nye dost sb kch hta h nw nw,clg k strtng s hr ksi k dil m hta h rgng ka dar....2nd yr m cnr bnne ka hta h sbko gurur,frnds kai grp m bat jte h,hr koi dkhte h nye luks m,3rd yr m sbko ati h apni jimedari ka ahsas aur fnl yr ata h dston m fasle bdhte h...rah dkhe the is din k kbse,age k sapne saja rkhe the njane kbse,sb bde utavle the yhn se jne ko,zndgi ko dusre trke se dkhne ko....pr njane aj dil m kch aur he ata h,piche ja k waqt ko rok k apne andr sare lmhe ko samet lne ka jee krta h....at d strtng f btech kha krte the bdi muskil s y 4 sal bitenge lkn kse pta tha y sb chd k jne ka mn ni krga...na vulne wali kch yadein reh *** o yadein jo ab jine ka sahara bn ***...na jne aj q un palon k yad bht ati h jin baton ko lekar tab rote the ,aj un palon ko yad kar bht hsi ati h....y sch k ankhein nam ** jte h k mri tang ab kn kncha krga,m apne bton s kska sar khaungi,pranks ksk 7 krngi,ab mjhe kn itna jhlga,ksk smne ntnki krngi,jin dst p lakh kurban whn 1 rupye k ly  kn ldhnge,kaun rat vr bina soye bt krga,kaun bina pche 1 dusre ka chj istml krga,kaun nya nm rkhga,bina ksi bt k m ab ksse ldhungi,bina ks tpc k fal2 bt kn krga,bkws q kn krga,xam k ek din phle o tyri o rate,kn rat var 7 jag kr pdhga,kn fail hne p dilasa dlyga,y hasin pal ab ksk 7 jiungi....yad ati h o rec k choti si cntn bar bar jhn kch v ni mlta mre yar fr v na jane q hum gye hnge so bar...tum jse kmine dost khn mlnge jo khai m v dhaka de ayen sale srs mtr ko v joke m cnvrt kr de,par fr tmhe bachane khud v kud jye....mre hrkton se nakhro se jid s prsan kn hga ,ksk 7 brng lctrs jhlngi..bina mtlb k ksko v dkh kr pglon k trh hsna,na jne y fr kb hga....ky hm y sb fr krpaenge....bdy clbrt,ek h rm p bth k 1 dusre s wtsap p bt krna...rat k 3-4 bje khna pkana....bina ksi mtlb k rat ko chilana....mlk pina...pgl jse hrkt krna..mlk ghumna....kaun mjhe apni kabiliat pr vrosa aur jyda hawa m udne pr zamin p lyga....mre khusi m sch m khus kn hga,mre gam m mjhse jyda dukhi kn hga....keh do doston y dubara kb hga....dil m ek kasak hoti h jb hr ankhein nam hti h,fir mlne k wade se hm ek dusre se juda hte h,kv na akle rhne wle dost bas yadon k sahare zndgi bitate h....lkn jb v y clg k din yad ate h ankhon m hasin aur ansu ek 7 late h...engnr bnne k khusi v ansu rok na pai ,q k njr aa rai t doston s judai...ab jo hna tha o ** gya akhir m sbse juda ** h gye....aj v un palon ko yad kr k ansun rok ni pte h ....nkl he jte h...aur yuhi lkh lkh k apko pka rai hn....char sal yu he gye hmri beet..ab khn mlnge wo dost wo mit...dua krt hn sb k ly race y zndgi k jao tm jit....
I ms my clg clg dys.....
Le prêtre portera l'étole blanche et noire
Lorsque les saints flambeaux pour vous s'allumeront.
Et de leurs longs cheveux voilant leurs fronts d'ivoire
Les jeunes filles pleureront.
A. Guiraud.

I.

Pourquoi m'apportez-vous ma lyre,
Spectres légers ? - que voulez-vous ?
Fantastiques beautés, ce lugubre sourire
M'annonce-t-il votre courroux ?
Sur vos écharpes éclatantes
Pourquoi flotte à longs plis ce crêpe menaçant ?
Pourquoi sur des festons ces chaînes insultantes,
Et ces roses, teintes de sang ?

Retirez-vous : rentrez dans les sombres abîmes...
Ah ! que me montrez-vous ?... quels sont ces trois tombeaux ?
Quel est ce char affreux, surchargé de victimes ?
Quels sont ces meurtriers, couverts d'impurs lambeaux ?
J'entends des chants de mort, j'entends des cris de fête.
Cachez-moi le char qui s'arrête !...
Un fer lentement tombe à mes regards troublés ; -
J'ai vu couler du sang... Est-il bien vrai, parlez,
Qu'il ait rejailli sur ma tête ?

Venez-vous dans mon âme éveiller le remord ?
Ce sang... je n'en suis point coupable !
Fuyez, vierges ; fuyez, famille déplorable :
Lorsque vous n'étiez plus, je n'étais pas encor.
Qu'exigez-vous de moi ? J'ai pleuré vos misères ;
Dois-je donc expier les crimes de mes pères ?
Pourquoi troublez-vous mon repos ?
Pourquoi m'apportez-vous ma lyre frémissante ?
Et des remords à vos bourreaux ?

II.

Sous les murs entourés de cohortes sanglantes,
Siège le sombre tribunal.
L'accusateur se lève, et ses lèvres tremblante
S'agitent d'un rire infernal.
C'est Tainville : on le voit, au nom de la patrie,
Convier aux forfaits cette horde flétrie
D'assassins, juges à leur tour ;
Le besoin du sang le tourmente ;
Et sa voix homicide à la hache fumante
Désigne les têtes du jour.

Il parle : ses licteurs vers l'enceinte fatale
Traînent les malheureux que sa fureur signale ;
Les portes devant eux s'ouvrent avec fracas ;
Et trois vierges, de grâce et de pudeur parées,
De leurs compagnes entourées,
Paraissent parmi les soldats.
Le peuple, qui se tait, frémit de son silence ;
Il plaint son esclavage en plaignant leurs malheurs,
Et repose sur l'innocence
Ses regards las du crime et troublés par ses pleurs.

Eh quoi ! quand ces beautés, lâchement accusées,
Vers ces juges de mort s'avançaient dans les fers,
Ces murs n'ont pas, croulant sous leurs voûtes brisées,
Rendu les monstres aux enfers !
Que faisaient nos guerriers ?... Leur vaillance trompée
Prêtait au vil couteau le secours de l'épée ;
Ils sauvaient ces bourreaux qui souillaient leurs combats.
Hélas ! un même jour, jour d'opprobre et de gloire,
Voyait Moreau monter au char de la victoire.
Et son père au char du trépas !

Quand nos chefs, entourés des armes étrangères,
Couvrant nos cyprès de lauriers,
Vers Paris lentement reportaient leurs bannières,
Frédéric sur Verdun dirigeait ses guerriers.
Verdun, premier rempart de la France opprimée,
D'un roi libérateur crut saluer l'armée.
En vain tonnaient d'horribles lois ;
Verdun se revêtit de sa robe de fête,
Et, libre de ses fers, vint offrir sa conquête
Au monarque vengeur des rois.

Alors, vierges, vos mains (ce fut là votre crime !)
Des festons de la joie ornèrent les vainqueurs.
Ah ! pareilles à la victime,
La hache à vos regards se cachait sous des fleurs.
Ce n'est pas tout ; hélas ! sans chercher la vengeance,
Quand nos bannis, bravant la mort et l'indigence,
Combattaient nos tyrans encor mal affermis,
Vos nobles cœurs ont plaint de si nobles misères ;
Votre or a secouru ceux qui furent nos frères
Et n'étaient pas nos ennemis.

Quoi ! ce trait glorieux, qui trahit leur belle âme,
Sera donc l'arrêt de leur mort !
Mais non, l'accusateur, que leur aspect enflamme,
Tressaille d'un honteux transport.
Il veut, vierges, au prix d'un affreux sacrifice,
En taisant vos bienfaits, vous ravir au supplice ;
Il croit vos chastes cœurs par la crainte abattus.
Du mépris qui le couvre acceptez le partage,
Souillez-vous d'un forfait, l'infâme aréopage
Vous absoudra de vos vertus.

Répondez-moi, vierges timides ;
Qui, d'un si noble orgueil arma ces yeux si doux ?
Dites, qui fit rouler dans vos regards humides
Les pleurs généreux du courroux ?
Je le vois à votre courage :
Quand l'oppresseur qui vous outrage
N'eût pas offert la honte en offrant son bienfait,
Coupables de pitié pour des français fidèles,
Vous n'auriez pas voulu, devant des lois cruelles,
Nier un si noble forfait !

C'en est donc fait ; déjà sous la lugubre enceinte
A retenti l'arrêt dicté par la fureur.
Dans un muet murmure, étouffé par la crainte,
Le peuple, qui l'écoute, exhale son horreur.
Regagnez des cachots les sinistres demeures,
O vierges ! encor quelques heures...
Ah ! priez sans effroi, votre âme est sans remord.
Coupez ces longues chevelures,
Où la main d'une mère enlaçait des fleurs pures,
Sans voir qu'elle y mêlait les pavots de la mort !

Bientôt ces fleurs encor pareront votre tête ;
Les anges vous rendront ces symboles touchants ;
Votre hymne de trépas sera l'hymne de fête
Que les vierges du ciel rediront dans leurs chants.
Vous verrez près de vous, dans ces chœurs d'innocence,
Charlotte, autre Judith, qui vous vengea d'avance ;
Cazotte ; Elisabeth, si malheureuse en vain ;
Et Sombreuil, qui trahit par ses pâleurs soudaines
Le sang glacé des morts circulant dans ses veines ;
Martyres, dont l'encens plaît au Martyr divin !

III.

Ici, devant mes yeux erraient des lueurs sombres ;
Des visions troublaient mes sens épouvantés ;
Les spectres sur mon front balançaient dans les ombres
De longs linceuls ensanglantés.
Les trois tombeaux, le char, les échafauds funèbres,
M'apparurent dans les ténèbres ;
Tout rentra dans la nuit des siècles révolus ;
Les vierges avaient fui vers la naissante aurore ;
Je me retrouvai seul, et je pleurais encor
Quand ma lyre ne chantait plus !

Octobre 1818.