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Nov 2015
I caress my words, letting them gush as I go
Farther inside my mind. Willing to find the evidence
Why would I be afraid to sink so low
Until a garden that gathers my young existence

Those hills which guarded the painful spike
Preventing it from striking at full force?
I now know what the blow feels like
No longer protected, this is a wound I endorse.

The veiled and shy fair maiden said her name
Under the golden worlds of Victor Hugo, his fame
Crowned me with a genuine jewelry
Coloring my mind with the tears of Poetry.

I knocked on her gates at night
Looking for some of her pure light
Gently scratching the golden necklace
Hoping to unveil her virginal face...

She let me in and opened her palace
Which was so fascinating I could not keep pace
She was noble, her neck exhaled the fine fragrance
Of an infinite and concealed romance

Who would have not fallen for such a beauty?
Her sighs were enough to tease the eternity
Long as she locked me in her love I lived
But deep inside I knew my heart was cleaved.

For my mind adored her, studied her slender secrets
Never was it trapped by bitter regrets
It worshiped her and long as she would please it
It despised my broken heart that begged it to quit,

This delusive reality that tempted my core.
Reluctantly I cursed my mind offering her a last kiss
Being aware it would never repel her bliss
Sometimes, I still hear her rattle, “Can I get an encore?"

I watched my words whine in the distance
Trying to escape to admire her dance
I know that some of them will never forgive me
Her desires defiantly never listened to me!

I had to tear the treasures from her temples
Her blood as stains, symbols of our struggles
While my mind and heart were at war
And she still binds them so far...

I left her luminous palace, left alone
My mind called her name: "Poetry!" But gone
Was the veiled and fair maiden
Buried, banished and loved in her den.

I shed a tear of shame and satisfaction
I had not given in to my addiction
She called back in the loneliest night
But she was out of her mind and I, out of sight!

Nevertheless, I cried I was a damsel in distress
The flow of my dismay ignored by the lioness
When a gentle hand skimmed my spine I shivered
A voice came to my ears my heart had never heard!

While Poetry had not uttered a single song
This touch soothed my soul all night long
I could finally grasp something mystical
Something so sweet, this miracle became lyrical.

I averted my eyes from discovering whoever was speaking
But I sensed his blessing must have come from a king
He pointed at my jewelry and said: "Give me this flower
Otherwise it is soon going to silently wither."

I told him what I had never described to Poetry
How Death sounded like weaving her torn tapestry
With the souls of the ****** and their last breaths
Looking at her grin when she cleaned them in her cold baths.

I told him about my first love and he knew why
It ended with a faded rose offered to Wry
He said he would protect my untouched fleur de lis
If I wanted to use his language for my release...

He took me in his arms and spoke while I repeated
The words and feelings his lips formed as instructed
"Why would have the maiden Poetry sung to you when
You already communicated with her with a pen?

French is your mother tongue but your heart longed for more
Hearing it over and over your heart became sore
Of the sounds and images you wanted the spell
Of unknown mages but you cannot deny for her you fell


Now, mine is English and we both know
That albeit in the beginning we took it slow
Your heart hopes and yearns for my lips
For my taste and touch you drink in sweet sips

While your mind mumbles it misses its mistress
Tell it for now you are my damsel in distress
My tongue disarms you in the strongest embrace
But please, of the unveiled maiden, keep trace!

My name is hers, and if you would like
I can relieve you of the pain of the spike
Because you trusted me and bared your marred back
I will gift you my passion and will never take it back!"

And as I am recalling his gentle touch I ascertain
That he is staying by my side, washing away the stain,
He cannot completely remove though, for if he does
I will forget the bashful sound of Poetry's buzz.



May 5,2014
Lyon, France
D’une infinie et cachée romance

Je caresse mes mots, les laissant jaillir en chemin
Vers la profondeur de mon esprit. Voulant trouver la preuve
Pourquoi devrais-je craindre de tomber si bas
Dans un jardin rassemblant ma jeune existence

Ces collines ont gardé les lances douloureuses
Les empêchant de m’être délivrées de plein fouet ?
Je sais maintenant ce que le coup porté fait
Je ne suis plus protégée, je prends la blessure sur moi.

La voilée et belle vierge donna son nom
Sous les mondes dorés de Victor Hugo, sa renommée
Me couronna avec de vraies pierreries
Colorant mon esprit avec les pleurs de Poésie.

J’ai frappé à sa porte la nuit
Recherchant un éclat de sa pureté qui luit
Grattant doucement le collier doré
Sa coiffe virginale désirant dévoiler…

Elle me laissa entrer, m’ouvrant les portes de son palais
Qui était si impressionnant je ne tenais pas le rythme
Elle était noble, son cou inondé d’un fin parfum
D’une infinie et cachée romance.

Qui aurait résisté pareille beauté ?
Ces soupirs suffisaient à taquiner l’éternité
Aussi longtemps qu’elle m’enferma dans son amour je vis
Mais au plus profond de moi, je sentais mon coeur se fendre…

Car mon esprit l’adorait, étudiait ses secrets sveltes
Et ne fut jamais des regrets amers prisonnier
Il l’adulait, et aussi longtemps qu’elle continuait de lui plaire
Il méprisait mon coeur brisé qui le supplia de quitter,

Cette réalité décevante qui me charmait au plus profond.
Réticente, je maudis mon esprit lui donnant un dernier baiser
Sachant bien qu’il n’éloignera jamais sa béatitude
Je l’entends encore parfois, me dire, traînante, ‘’Donne m’en plus !’’

J’ai observé mes mots gémir au ****
Essayant de s’enfuir pour admirer sa danse
Je sais que certains d’entre eux ne me pardonneront jamais
Ses désirs, sur un ton de défi ne m’ont jamais écouté !

J’ai du déchirer les trésors de ses temples
Son sang, tâches de nos combats
Pendant que mon esprit était en guerre contre mon corps
Et à ce jour, elle les lie toujours…

J’ai déserté son palais lumineux, seule
Mon esprit la héla: “Poésie ! ‘’ Mais ****
Etait la voilée et belle vierge
Enterrée, bannie et aimée dans son repaire.

J’ai versé une larme de honte et de satisfaction
Je n’ai pas laissé entrer mon addiction
Elle me rappela dans la plus solitaire des nuits
Mais j’étais hors de portée, elle hors de mon esprit !

Cependant, j’ai crié au secours
Le flux de mon désarroi ignoré par la lionne
Quand une douce main effleura mon épine dorsale, j’eus un sursaut
Une voix atteint mes sens jamais entendue par mon coeur !

Alors que Poésie n’avait jamais prononcé le moindre mot
Ce toucher apaisa mon âme jusqu’au point du jour
Je pouvais enfin saisir quelque chose de mystique
Quelque chose de si doux, le miracle en devint lyrique

J’interdis à mes yeux de découvrir qui parlait
Mais senti que sa bénédiction devait venir d’un roi
Il désigna mes pierreries et dit: “Donne-moi cette fleur
Sinon elle va bientôt faner dans l’oubli.’’

Je lui ai écris ce que je n’ai jamais pu décrire à Poésie
A quoi ressemblait la Mort cousant ses tapisseries
Avec les âmes des damnés et leurs derniers soupirs
Regardant son sourire, les lavant dans ses bains froids.

Je lui ai parlé de mon premier amour et il sut
Pourquoi il se termina avec une rose offerte à l’ironie
Il promit de protéger mon intacte fleur de lys
Si j’acceptais d’utiliser sa langue pour être libre…

Il me prit dans ses bras, je répétais
Les mots et sensations que ses lèvres formaient, comme demandé
- Pourquoi Poésie aurait-elle chanté pour toi quand
Tu lui parlais déjà avec une plume ?

Le français est ta langue maternelle mais ton coeur en voulut plus
L’entendant encore et encore, il en devint las
Des sons et des images tu voulais le sort
De mages inconnus, mais tu ne peux nier tu es tombée pour elle

Mais la mienne est l’anglais et nous savons tous deux
Que même si au début nous sommes allés pas à pas
Ton coeur espère et envie mes lèvres
Parce que tu bois mon goût et toucher en de douces gorgées

Alors que ton esprit bredouille que sa maîtresse lui manque
Dis lui que pour l’instant tu es ma princesse à secourir
Ma langue te désarme dans la plus puissante des embrassades
Mais je t’en prie, de la vierge voilée, ne perds pas trace !

Mon nom est sien et si tu le souhaites
Je peux t’alléger de la douleur des lances
Parce que tu me fis confiance et dénuda ton dos meurtri
Je te donnerai ma passion et jamais ne la reprendrais.’’

Alors que je ramène à moi son tendre toucher j’établis
Qu’il reste à mes côtés, blanchissant les tâches
Qu’il ne peut pas complètement enlever car s’il le fait
J’oublierai le pudique murmure de Poésie.

5 Mai 2014, Lyon, France
Traduit le 8 Juillet 2015
Appoline Romanens
Written by
Appoline Romanens  24/F/Nancy, France
(24/F/Nancy, France)   
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