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WRITTEN FOR HIS MOTHER

Dame du ciel, regents terrienne,
Emperiere des infemaux palus....

Lady of Heaven and earth, and therewithal
Crowned Empress of the nether clefts of Hell,—

I, thy poor Christian, on thy name do call,
Commending me to thee, with thee to dwell,
Albeit in nought I be commendable.

But all mine undeserving may not mar
Such mercies as thy sovereign mercies are;
Without the which (as true words testify)
No soul can reach thy Heaven so fair and far.
Even in this faith I choose to live and die.
Unto thy Son say thou that I am His,
And to me graceless make Him gracious.
Said Mary of Egypt lacked not of that bliss,
Nor yet the sorrowful clerk Theopbilus,
Whose bitter sins were set aside even thus
Though to the Fiend his bounden service was.
Oh help me, lest in vain for me should pass
(Sweet ****** that shalt have no loss thereby!)
The blessed Host and sacring of the Mass
Even in this faith I choose to live and die.

A pitiful poor woman, shrunk and old,
I am, and nothing learn'd in letter-lore.
Within my parish-cloister I behold
A painted Heaven where harps and lutes adore,
And eke an Hell whose ****** folk seethe full sore:
One bringeth fear, the other joy to me.
That joy, great Goddess, make thou mine to be,—
Thou of whom all must ask it even as I;
And that which faith desires, that let it see.
For in this faith I choose to live and die.

O excellent ****** Princess! thou didst bear
King Jesus, the most excellent comforter,
Who even of this our weakness craved a share
And for our sake stooped to us from on high,
Offering to death His young life sweet and fair.
Such as He is, Our Lord, I Him declare,
And in this faith I choose to live and die.


Dante Gabriel Rossetti, trans.
Paul d'Aubin Jul 2016
De l'embarquement à la traversée sur le cargo «Le Girolata»  

Le plus dur, quand vous allez en Corse, n'est pas la traversée qui relève d'un enchantement, c'est le cérémonial de l'embarquement qui nécessite patience et comme ce coup de dernier collier avant d'être saisi par un univers de liberté et de vacances,
En effet, dès que vous avez franchi le seuil de votre première jeunesse, ou le confort, apanage des êtres fatigués par les coups du sort de la vie, compte bien moins que les découvertes, des amis et des femmes; heureuse période des êtres ou un sac a dos, un fauteuil de pont et surtout un ami et plus **** une amoureuse suffisent a votre ardent goût de vivre que la mer exhale et les étendues marines lavent du fatras des soucis aussi intempestifs que vains.
La traversée rompt avec la monotonie de la quotidienneté suscitant ses magies propres et vous désamarrant des chaînes de l'habitude
Il y a dans cette traversée comme une forme de croisière bien plus libre et moins convenue.
La traversée est reine de la mer alors que l'embarquement se rattache encore aux obligations des terres, a ses empiètements constants sur vos libertés.
Il faut donc franchir et laisser dernière soi, l'embarquement comme un vêtement désormais inutile pour être admis a jouir de cette  autre dimension qui n'est plus terrienne mais exclusivement marine ou océanique.
C'est un autre tempo que celui de la mer ou des océans se substituant a l'ordre contraignant des terres et de leurs frontières.
Dès que vous atteignez les ponts votre esprit est en état d'éveil et de réceptivité. accru de cet appel du large qui s'ouvre sur les infinis virtualités et libertés des horizons non clos.

Paul Arrighi

— The End —