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Paul d'Aubin Feb 2014
Les nèfles de Kabylie

Il est des souvenirs d’enfance qui dominent longtemps l’esprit et ont des goûts de saveurs douces telles les madeleines de Proust.
Pour moi qui suis né à Bougie Ce sont les nèfles de Kabylie.
C’était en mai soit en juin que ces fruits blonds arrivaient sur la table de formica dans des couffins tressés de paille,
comme le signe d’un printemps qui bientôt deviendrait fournaise mais vibrionnant de Soleil.
Il fallait enlever la peau et en séparer les noyaux qui me faisaient penser à des billes Mais leur chair était succulente avec des zestes de vanille. et de bonbons acidulés.

J’avais huit ans, c’était la guerre !

Mais quand les nèfles arrivaient, j’oubliais les soucis des «grands» pour goûter à la chair des nèfles, jouer aux billes avec leurs noyaux.
C’est ainsi que parmi les drames, le regard de l’enfance est lointain.
Car la mort leur reste chimère. bien moins réelle que les jeux et les fruits dorés, bref privilège de l’enfance.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi)
Toulouse- février 2014.
Paul d'Aubin Feb 2014
L’épicerie «Mozabite» d’Akbou

S’il y a un lieu dont je me souviens,
C’est de l’épicerie d’Akbou,
située dans la rue centrale.
J’y accompagnais mes parents,
et pénétrais dans cette échoppe
avec tous mes sens en éveil,
surtout pour humer les senteurs mêlées
des jarres d’olive et de piments rouges.
L’épicier était Mozabite,
avec des pantalons bouffants.
Le roi des commerçants du lieu,
car dans l’espace resserré
jamais rien ne vous y manquait
dans cet incroyable fatras
où le «Mozabite» faisait ses choix.
vous tirant toujours d’embarras.
Il y avait des tonneaux d’olives
vertes ou noires dans leur saumure
avec ce goût qu’elles ont : «là-bas.»
et puis ces senteurs mélangées
de menthe, paprika, cumin
des parfums de fleur d’oranger.
et à la belle saison des dattes
pendaient les «reines» : «Deglet Nour»
Parmi toutes ces friandises
Il en est deux qui pincent mon coeur
Cette galette ronde et si tendre
la «Kesra» plus tendre que le pain.
et les sacs remplis de semoules
qui sont la base du «Couscous» Kabyle
Alors que l’agneau est son prince
Merci à l’épicier d’Akbou
qui sut si bien aiguiser nos sens.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi)
Toulouse - février 2014.
Paul Arrighi was born to "Bougie/Bejaia" in 26 february 1954 any month before of the beginning of the Algerian war
Paul d'Aubin Feb 2015
Pourrais-je un jour; réparer l'injustice
faite à mon père ?


Il fut à vingt ans caché par les bergers du village de Muna parmi de pauvres bergers qui vivaient aussi sainement que sobrement dans leur village parfumé de figuiers et sans route autre qu'un chemin à peine muletier quand l'ordre ****-fascistes tenait l'île sous sa coupe.  Puis mon père  fut mobilisé avec la jeunesse Corse apprit l'anglais sur le tas dans les forces françaises d'aviation formées alors aux Etats-Unis,
La guerre il fit l'école normale de «la Bouzareah» à  Alger puis nommé instituteur en Kabylie ou il rencontra et fut tout de suite Simone, amoureux de notre mère aussi institutrice mais native des Pyrénées,  nommée elle-aussi dans la vallée de la Soummam  ou débuta l'insurrection de la Toussaint 1954 (alors que j'avais sept mois et étais gardé par une nourrice Kabyle nommée Bahia). Mon père dont ses amis enseignants étaient pour la plupart  Corses ou Kabyles prit de sérieux risques en qualité de syndicaliste du SNI; «Libéral politique»   dans un temps porteur pour les  extrémismes et les surenchères   et donc à la fois cible potentielle des ultras des deux bords il n'hésita pas à  faire grève et m'amena manifester à Bougie/Bejaia, ou sur la route je vis une tête coupée qui me hante encore, lorsque sept inspecteurs d'Académie furent exécutés par l'O.A.S.

Nommé de l’hiver au grand froid de 1963, professeur de collège d'Anglais  dans le Comminges cher à son épouse, à Valentine, il n'avait pas encore le permis et sa fameuse  2 CV bleue qui devint légendaire et venait régulièrement nous voir Régis et moi,  qu'il pleuve et/ou  qu'il vente, sur une mobylette jaune.

Il perfectionna régulièrement son anglais tous les soirs en écoutant les programmes radios de la BBC et passa même à ses élèves  sur un magnétophone à banque qu’il avait acquis le succès des Beatles; "Yellow Submarine". Mais il ne comprit rien aux événements de 1968 qui heurtèrent sa vision structurée du Monde  et bouleversèrent tant ma propre vie. Qu'aurait-il pu comprendre, lui l'admirateur de l'homme du 18 juin à  cette  contestation anarchique et multiforme de l'institution scolaire  dans laquelle, il avait donné beaucoup de lui-même ?

Plus ****, ayant pris cette retraite, rare espace de Liberté personnelle, ce grand marcheur se mit enfin à parcourir de nouveau Maquis et Montagnes et ce n'est sur rentré **** le soir dans son humble demeure après avoir déjeuné d'une «bastelle» et d'un bout de fromage de "Giovan Andria «qu’il améliorait sa dans sa chambrette ayant sous les yeux le "dictionnaire de la Piève d'Evisa", pour redonner à la langue Corse sa beauté et sa dignité et restituer par ses propres mots choisis ce vrai temple de la nature et de la Beauté sauvage que forme cette île Méditerranéissime.

Paul Arrighi
Il s'agit d'un bref rappel entre prose , histoire et souvenirs poétiques d'enfance de mon pére André Arrighi ( Professeur d'Anflais) tel que je le perçois maintenant qu'il n'est plus .
Paul d'Aubin Jul 2014
Samedi  12  juillet 2014
"FULGURANCE DES ETRES,  DES LIEUX ET DES MOTS" (RECEUIL DE PAUL ARRIGHI)
J’ai bonheur  de vous faire connaître  l’édition,  ce  mois de juin 2014,    du livret de mes  poésies intitulé : «Fulgurance des êtres, des Lieux et des Mots».
Ce livret édité à compte d’auteur par   "Paul Daubin éditeur" et imprimé par la COREP. Il  comprend 104 pages avec 21 pages d’  illustrations, provenant pour la plupart de mes photographies en couleur.
La belle préface, aussi perspicace qu’emphatique est l’œuvre de mon ami,  l’authentique Poète Toulousain Christian Saint-Paul.  
   Ce Livret traite  sous les cinq chapitres  suivants:
- 1°) « Souvenirs d’Enfance »; ce sont mes  souvenirs les plus lointains de mon enfance en  Kabylie (Bougie et Akbou)  et à Luchon dans les Pyrénées.
-  2° )  Dans « Sur  les Chemins de Toulouse »,  je dépeins le Toulouse des quartiers de ma jeunesse, le faubourg Bonnefoy, Croix-Daurade, le  Lycée Raymond Naves des "années ardentes et tumultueuses" (1965-1972) ,  puis les autres  quartiers  pittoresques de Toulouse où j’ai résidé,   après mon retour en 1992 dans cette belle ville,  sans bien entendu oublier la Bibliothèque de recherche "Périgord" qui est pour beaucoup  mon lieu havre de Paix intérieure et mon  "refuge spirituel".
-  3°) «La Corse, L’ile enchanteresse»,  correspond à des poèmes en Français sur La Corse surtout la région de Vicu et le canton des "Deux Sorru", sur les  lieux et les arbres souvent emblématiques de cette île qui aimante et capte ses amoureux et ses fidèles et leur rend leur attachement au centuple.
- 4°) Les «Poésies de Révolte et de Feu » décrivent mes passions parfois mes indignations. Aujourd’hui que j’ai  atteint soixante ans, l’âge de la sagesse, j’ai encore  gardé vivant cette faculté de m’indigner et parfois  de me révolter. Les poèmes nous parlent  du grand poète Italien Giacomo Leopardi,  de la « Retirada » blessure faite à l’Esprit jamais refermée pour les enfants et les amis de  "Toulouse l'Espagnole",  de Mikis Theodorakis, de l'assassinat de John Lennon et de l'action et de la dérision de  Coluche, etc  
- 5 °) Le  « Renouveau des saisons et petits bonheurs »  traite  des saisons tout particulièrement des somptuosités de l'automne,  des lieux que j’ai aimés,   de la création et de la boisson du  vin et ce n'est pas le moindre de mes reconnaissances,   de nos compagnons les Chiens.
Le prix de vente proposé de dix euros est au strict prix de revient.   Pour l'acquérir  il vous  suffit de m’envoyer un chèque d’un montant de dix euros et une enveloppe timbrée au tarif normal   mentionnant  votre adresse postale  pour que je sois en mesure d'effectuer  l' envoi postal.    
                            
    Paul Arrighi
  
  
Adresse : Paul Arrighi -  20 Bd de Bonrepos- Résidence "La Comtale" - Bat C - Bal 7 - 31000 – Toulouse (Francia)  
  
Courriels : paul54.arrighi@numericable.fr
Paul d'Aubin Nov 2015
Jeudi   le 05     novembre  2015

Très cher (e) s  ami (e)s  de «Hello Poetry»,

J’ai bonheur de vous faire connaître l’édition, ce mois de novembre  2015, de la nouvelle édition de mon  livret de mes  poésies intitulé : «Fulgurance des êtres, des Lieux et des Mots».
Ce livret édité à compte d’auteur par «Paul Daubin éditeur» et imprimé par la COREP. Il comprend 104 pages avec 21 pages d’illustrations, provenant pour la plupart de mes propres  photographies en couleur.
La belle préface, aussi perspicace qu’emphatique est l’œuvre de mon ami, l’authentique Poète Toulousain, Christian Saint-Paul.  
Ce Livret traite sous les cinq chapitres suivants:
- 1°) «Souvenirs d’Enfance»; ce sont mes souvenirs les plus lointains de mon enfance en  Kabylie (Bougie et Akbou) et à Luchon dans les Pyrénées.

- 2° )  Dans «Sur les Chemins de Toulouse»,  je dépeins le Toulouse des quartiers de ma jeunesse, le faubourg Bonnefoy, Croix-Daurade, le  Lycée Raymond Naves des «années ardentes et tumultueuses» (1965-1976),  puis les autres quartiers  pittoresques de Toulouse où j’ai résidé, après mon retour en 1992 dans cette belle ville,  sans bien entendu oublier la Bibliothèque de recherche «Périgord» qui est pour beaucoup mon lieu havre de Paix intérieure et mon «refuge spirituel».

-  3°)  «La Corse, L’ile enchanteresse», correspond à des poèmes en Français sur La Corse surtout la région de Vico et de son pays (les Pièves)  sur les lieux et les arbres souvent emblématiques de cette île qui aimante et capte ses amoureux et ses fidèles et leur rend leur attachement au centuple.

- 4°)  Les «Poésies de Révolte et de Feu» décrivent mes passions parfois mes indignations. Aujourd’hui que j’ai  atteint soixante et un ans,   l’âge de la sagesse, j’ai encore su gardé vivant cette faculté de m’indigner et parfois  de me révolter. Les poèmes nous parlent  du grand poète Italien Giacomo Leopardi,  de la « Retirada » blessure faite à l’Esprit jamais refermée pour les enfants et les amis de  «Toulouse l'Espagnole», de Mikis Theodorakis, de l'assassinat de John Lennon et de l'action et de la dérision de  Coluche, etc.  

- 5 °)  Le  «Renouveau des saisons et petits bonheurs» traite des saisons tout particulièrement des somptuosités de l'automne,  des lieux que j’ai aimés,  de la création et de la boisson du vin et ce n'est pas le moindre de mes reconnaissances, de nos compagnons les Chiens.
Paul Arrighi (Toulouse/Ajaccio)
                                               *
Adresse : Paul Arrighi -  20 Bd de Bon repos- Résidence «La Comtale» - Bat C - Bal 7 - 31000 – Toulouse
Courriel : paul20.arrighi@numericable.fr
Paul d'Aubin Jan 2016
Prolégomènes à un poème sur la disparition de notre Chienne cocker Laïka

Les Chiens et nous-mêmes
Je vous ferais parvenir le poème presque prémonitoire écrit, cet été à Letia en Corse , intitule «notre chien a onze ans»  (en fait elle en avait dix ans et demi).
Ayant déjà eu, un chien cocker de couleur noire; lors mon enfance passée en Kabylie, répondant au nom de «Bambi» (le Faon de la bande dessinée de Walt Disney) j'ai appris à adorer nos meilleurs compagnons avec les chevaux et compte désormais les temps de la vie humaine en durées moyennes de vie passée en compagnie avec ce merveilleux et surtout si fidèle compagnon et ami de l'homme.
C'est à dire que pour une durée de vie moyenne de soixante-quinze ans, au mieux, je considère qu'elle correspond à cinq temps possibles de compagnonnages et d'histoire d'amitié avec un chien (d'un âge maximal au mieux de 15 ans)
Par conséquent, cinq longs temps de bonheurs nous sont donnés par la Nature pour que nous puissions bénéficier des bienfaits et de la compagnie de cet «animal», souvent bien plus «humain» et «gentil» ;  hélas il faut bien l'avouer, que nombre de prétendus humains d'une cruauté inconnu dans la faune dite sauvage.
Nous allons demain et dans les jours qui viennent rechercher, un nouveau compagnon pour rester dans ce cycle de vie magique que je viens de vous révéler.

                                                          *
Notre chienne Cocker a déjà onze ans

Elle a parcouru onze ans de sa vie de Reine,
sans les soucis de l'étiquette et du labeur.
Notre chienne Laïka savoure sa quiétude,
mais se tient toujours près des valises et des sacs,
dès qu'elle observe un zéphyr de départ,
sa courte queue frétille devant sa laisse,
qu’elle prend dans sa gueule comme pour nous montrer le chemin,
car la « meute » doit se rendre ensemble sans jamais l'abandonner.
Ses deux pattes avec lesquelles elle se hisse sur les rebords de la table pour humer les plats.
Et son museau qu’elle love dans le coup de ta maîtresse pour lui signifier son amour.
Chère Laïka quand tes yeux attendrissants de cocker nous fixent je demande au Destin que tu puisses nous accompagner longtemps pour notre bonheur du présent et le demain de nos vies.
Seuls, ton museau blanchi et ta démarche moins vive, nous rappellent tes onze ans.

Paul Arrighi.

— The End —