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Paul d'Aubin Apr 2014
Couchers  de Soleil sur la Comtale
ou un vaisseau sur la ville

Il est en Toulouse, le soir
comme un vaste vaisseau fantôme
Jetant sa proue sur le canal
et filant droit sur le cap Saint-Sernin,
c'est la Comtale en son écrin.
Comme une  enchanteresse de couleurs,
mêlée d'ocre du soir et d'orange soleil
peignant les voiles de ce vaisseau.

La luminosité en terrasse
en fait un bel observatoire
de la palette des nuages,
des jeux infinis du soleil
et des sourires de la lune
qui scintillent sur Saint Sernin,
font resplendir les grands grues
de l'ancienne Toulouse, réveillée de son sommeil.

Quand le vent d'autan  souffle fort,
comme un orchestre laissé seul
sans partition et sans baguette,
«La Comtale» frémit sous le choc
et ce noble vaisseau de pierres
voit ses terrasses dévastées,
par les outils de jardinage
et les plantes taillées menues.

Mais chère et haute nef, «La Comtale»,
tu n’es jamais toi-même que lorsque le soleil luit
et fait rougeoyer les briques ocres,
transforme tes terrasses en jardins étagées
à l’ombre des stores tirés
des plantes aromatiques et des cactées
qui parfument de menthe, de poivre et de miel
nos thés glacés et limonades sirotées avec joie.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi), Toulouse
(02 avril 2014)
Paul d'Aubin Jul 2014
Samedi  12  juillet 2014
"FULGURANCE DES ETRES,  DES LIEUX ET DES MOTS" (RECEUIL DE PAUL ARRIGHI)
J’ai bonheur  de vous faire connaître  l’édition,  ce  mois de juin 2014,    du livret de mes  poésies intitulé : «Fulgurance des êtres, des Lieux et des Mots».
Ce livret édité à compte d’auteur par   "Paul Daubin éditeur" et imprimé par la COREP. Il  comprend 104 pages avec 21 pages d’  illustrations, provenant pour la plupart de mes photographies en couleur.
La belle préface, aussi perspicace qu’emphatique est l’œuvre de mon ami,  l’authentique Poète Toulousain Christian Saint-Paul.  
   Ce Livret traite  sous les cinq chapitres  suivants:
- 1°) « Souvenirs d’Enfance »; ce sont mes  souvenirs les plus lointains de mon enfance en  Kabylie (Bougie et Akbou)  et à Luchon dans les Pyrénées.
-  2° )  Dans « Sur  les Chemins de Toulouse »,  je dépeins le Toulouse des quartiers de ma jeunesse, le faubourg Bonnefoy, Croix-Daurade, le  Lycée Raymond Naves des "années ardentes et tumultueuses" (1965-1972) ,  puis les autres  quartiers  pittoresques de Toulouse où j’ai résidé,   après mon retour en 1992 dans cette belle ville,  sans bien entendu oublier la Bibliothèque de recherche "Périgord" qui est pour beaucoup  mon lieu havre de Paix intérieure et mon  "refuge spirituel".
-  3°) «La Corse, L’ile enchanteresse»,  correspond à des poèmes en Français sur La Corse surtout la région de Vicu et le canton des "Deux Sorru", sur les  lieux et les arbres souvent emblématiques de cette île qui aimante et capte ses amoureux et ses fidèles et leur rend leur attachement au centuple.
- 4°) Les «Poésies de Révolte et de Feu » décrivent mes passions parfois mes indignations. Aujourd’hui que j’ai  atteint soixante ans, l’âge de la sagesse, j’ai encore  gardé vivant cette faculté de m’indigner et parfois  de me révolter. Les poèmes nous parlent  du grand poète Italien Giacomo Leopardi,  de la « Retirada » blessure faite à l’Esprit jamais refermée pour les enfants et les amis de  "Toulouse l'Espagnole",  de Mikis Theodorakis, de l'assassinat de John Lennon et de l'action et de la dérision de  Coluche, etc  
- 5 °) Le  « Renouveau des saisons et petits bonheurs »  traite  des saisons tout particulièrement des somptuosités de l'automne,  des lieux que j’ai aimés,   de la création et de la boisson du  vin et ce n'est pas le moindre de mes reconnaissances,   de nos compagnons les Chiens.
Le prix de vente proposé de dix euros est au strict prix de revient.   Pour l'acquérir  il vous  suffit de m’envoyer un chèque d’un montant de dix euros et une enveloppe timbrée au tarif normal   mentionnant  votre adresse postale  pour que je sois en mesure d'effectuer  l' envoi postal.    
                            
    Paul Arrighi
  
  
Adresse : Paul Arrighi -  20 Bd de Bonrepos- Résidence "La Comtale" - Bat C - Bal 7 - 31000 – Toulouse (Francia)  
  
Courriels : paul54.arrighi@numericable.fr
Paul d'Aubin Jan 2016
Blackine, notre chiot cocker  

Blackine, petite boule noire,  aux yeux enfoncés,  déjà tellement brillants. Tu es entrée dans notre vie après le décès de la cocker  Laika,  dont nous avions décidé en guise de deuil,  de rendre heureuse une nouvelle chienne Cocker. Ton pelage est noir de geai,  tu as les dents morbilleuses,  et t'efforce de lover ton fin museau dans notre cou. Cette fois ci; nous sommes allés te chercher dans le Gers,  cher pays de vallons, de collines, de cocagne et de cockers,  Pour te ramener à «La Comtale»,  ou les terrasses sont au neuvième étage. Ta vitalité surprend l’homme au mitan de sa vie que je suis. J’avais oublié ces fureurs de mordre Et ce goût inlassable de jouer. Tu as vite repéré la porte de l’appartement,  et même le bruit de l’ascenseur ne t’effraie plus mais te passionne, tant tu aimes déjà tant  sortir. Chère Blackine, tout de noir vêtu,  Tu amènes avec toi jeunesse et goût de vivre.  

Paul Arrigh
Paul d'Aubin Nov 2015
Jeudi   le 05     novembre  2015

Très cher (e) s  ami (e)s  de «Hello Poetry»,

J’ai bonheur de vous faire connaître l’édition, ce mois de novembre  2015, de la nouvelle édition de mon  livret de mes  poésies intitulé : «Fulgurance des êtres, des Lieux et des Mots».
Ce livret édité à compte d’auteur par «Paul Daubin éditeur» et imprimé par la COREP. Il comprend 104 pages avec 21 pages d’illustrations, provenant pour la plupart de mes propres  photographies en couleur.
La belle préface, aussi perspicace qu’emphatique est l’œuvre de mon ami, l’authentique Poète Toulousain, Christian Saint-Paul.  
Ce Livret traite sous les cinq chapitres suivants:
- 1°) «Souvenirs d’Enfance»; ce sont mes souvenirs les plus lointains de mon enfance en  Kabylie (Bougie et Akbou) et à Luchon dans les Pyrénées.

- 2° )  Dans «Sur les Chemins de Toulouse»,  je dépeins le Toulouse des quartiers de ma jeunesse, le faubourg Bonnefoy, Croix-Daurade, le  Lycée Raymond Naves des «années ardentes et tumultueuses» (1965-1976),  puis les autres quartiers  pittoresques de Toulouse où j’ai résidé, après mon retour en 1992 dans cette belle ville,  sans bien entendu oublier la Bibliothèque de recherche «Périgord» qui est pour beaucoup mon lieu havre de Paix intérieure et mon «refuge spirituel».

-  3°)  «La Corse, L’ile enchanteresse», correspond à des poèmes en Français sur La Corse surtout la région de Vico et de son pays (les Pièves)  sur les lieux et les arbres souvent emblématiques de cette île qui aimante et capte ses amoureux et ses fidèles et leur rend leur attachement au centuple.

- 4°)  Les «Poésies de Révolte et de Feu» décrivent mes passions parfois mes indignations. Aujourd’hui que j’ai  atteint soixante et un ans,   l’âge de la sagesse, j’ai encore su gardé vivant cette faculté de m’indigner et parfois  de me révolter. Les poèmes nous parlent  du grand poète Italien Giacomo Leopardi,  de la « Retirada » blessure faite à l’Esprit jamais refermée pour les enfants et les amis de  «Toulouse l'Espagnole», de Mikis Theodorakis, de l'assassinat de John Lennon et de l'action et de la dérision de  Coluche, etc.  

- 5 °)  Le  «Renouveau des saisons et petits bonheurs» traite des saisons tout particulièrement des somptuosités de l'automne,  des lieux que j’ai aimés,  de la création et de la boisson du vin et ce n'est pas le moindre de mes reconnaissances, de nos compagnons les Chiens.
Paul Arrighi (Toulouse/Ajaccio)
                                               *
Adresse : Paul Arrighi -  20 Bd de Bon repos- Résidence «La Comtale» - Bat C - Bal 7 - 31000 – Toulouse
Courriel : paul20.arrighi@numericable.fr
Paul d'Aubin May 2016
Le Géranium d'Alger
(dédié à mon ami Abder).

C'était un plant de géranium,
sans racine apparente
qui avait poussé à Alger,
sous le soleil si vif
de la terre d'Afrique.
L’ami Abder, me l'avait apporté,
comme un présent choisi
d'orange ou de soleil
Il venait de «La bas»,
que nous feignons d'oublier
Mais ou tant de souvenirs
nous relient, par-delà l'amertume
Tant de haine et de préjugés.
Même si des plaies restent à vif
maigres les porteurs de braises
et les vaine vengeances
entretenant les feux.
au lieu de les éteindre
et de jeter leurs forces
pour rapprocher nos Peuples
préserver notre même mer.
Notre Méditerranée lustrale
qui borde nos deux rives
et de rechercher ensemble
l'eau qui étanchera les soifs
de demain, quels que soient
nos Dieux ou nos idéaux.
Je craignais pour ce géranium
aux radicelles menues,
qu'il succombe au vent d'autan
et à ce printemps si pluvieux
mais l'hôte d'Alger
était de bonne souche
accrochée à la vie
et soucieux d'embellir
«Tolosa la belle»,
qui brille et resplendit
sur ces terrasses solaires
de «la Comtale»
nous faisant oublier
que nous vivons en ville
et goûter ce bonheur.
emplissant mes yeux
d'une multiplicité de plantes
Méditerranéennes; bien sûr,
irisées pas les fluides solaires
arrosées par tant de couchers de soleil
et les levers de lune.
Ce géranium à trois têtes
courbées par ces vents
si fréquents,
côtoie la menthe,
le fenouil et la sauge
et scelle une amitié profonde
de natifs des rives
de notre même Méditerranée.

Paul Arrighi

— The End —