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Ode XXIX.

Sans avoir lien qui m'estraigne,
Sans cordons, ceinture ny nouds,
Et sans jartiere à mes genous
Je vien dessus ceste montaigne,

Afin qu'autant soit relasché
Mon cœur d'amoureuses tortures,
Comme de nœuds et de ceintures
Mon corps est franc et détaché.

Demons, seigneurs de ceste terre,
Volez en troupe à mon secours,
Combattez pour moi les Amours :
Contre eux je ne veux plus de guerre.

Vents qui soufflez par ceste plaine,
Et vous, Seine, qui promenez
Vos flots par ces champs, emmenez
En l'Océan noyer ma peine.

Va-t'en habiter tes Cytheres,
Ton Paphos, Prince idalien :
Icy pour rompre ton lien
Je n ay besoin de tes mysteres.

Anterot, preste-moy la main,
Enfonce tes fleches diverses ;
II faut que pour moy tu renverses
Cet ennemy du genre humain.

Je te pry, grand Dieu, ne m'oublie !
Sus, page, verse à mon costé
Le sac que tu as apporté,
Pour me guarir de ma folie !

Brusle du soufre et de l'encens.
Comme en l'air je voy consommée
Leur vapeur, se puisse en fumée
Consommer le mal que je sens !

Verse-moy l'eau de ceste esguiere ;
Et comme à bas tu la respans,
Qu'ainsi coule en ceste riviere
L'amour, duquel je me répans.

Ne tourne plus ce devideau :
Comme soudain son cours s'arreste,
Ainsi la fureur de ma *****
Ne tourne plus en mon cerveau.

Laisse dans ce geniévre prendre
Un feu s'enfumant peu à peu :
Amour ! je ne veux plus de feu,
Je ne veux plus que de la cendre.

Vien viste, enlasse-moy le flanc,
Non de thym ny de marjolaine,
Mais bien d'armoise et de vervaine,
Pour mieux me rafraischir le sang.

Verse du sel en ceste place :
Comme il est infertile, ainsi
L'engeance du cruel soucy
Ne couve en mon cœur plus de race.

Romps devant moy tous ses presens,
Cheveux, gands, chifres, escriture,
Romps ses lettres et sa peinture,
Et jette les morceaux aux vens.

Vien donc, ouvre-moy ceste cage,
Et laisse vivre en libertez
Ces pauvres oiseaux arrestez,
Ainsi que j'estois en servage.

Passereaux, volez à plaisir ;
De ma cage je vous delivre,
Comme desormais je veux vivre
Au gré de mon premier desir.

Vole, ma douce tourterelle,
Le vray symbole de l'amour ;
Je ne veux plus ni nuit ni jour
Entendre ta plainte fidelle.

Pigeon, comme tout à l'entour
Ton corps emplumé je desplume,
Puissé-je, en ce feu que j allume,
Déplumer les ailes d'Amour ;

Je veux à la façon antique
Bastir un temple de cyprès,
Où d'Amour je rompray les traits
Dessus l'autel anterotique.

Vivant il ne faut plus mourir,
Il faut du cœur s'oster la playe :
Dix lustres veulent que j'essaye
Le remede de me guarir.

Adieu, Amour, adieu tes flames,
Adieu ta douceur, ta rigueur,
Et bref, adieu toutes les dames
Qui m'ont jadis bruslé le cœur.

Adieu le mont Valerien,
Montagne par Venus nommée,
Quand Francus conduit son armée
Dessus le bord Parisien.
Original French

Dictes moy ou, n'en quel pays,
Est Flora la belle Rommaine,
Archipiades ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo parlant quant bruyt on maine
Dessus riviere ou sus estan,
Qui beaulté ot trop plus q'humaine.
Mais ou sont les neiges d'antan?

Ou est la tres sage Helloïs,
Pour qui chastré fut et puis moyne
Pierre Esbaillart a Saint Denis?
Pour son amour ot ceste essoyne.
Semblablement, ou est la royne
Qui commanda que Buridan
Fust geté en ung sac en Saine?
Mais ou sont les neiges d'antan?

La royne Blanche comme lis
Qui chantoit a voix de seraine,
Berte au grand pié, Beatris, Alis,
Haremburgis qui tint le Maine,
Et Jehanne la bonne Lorraine
Qu'Englois brulerent a Rouan;
Ou sont ilz, ou, Vierge souvraine?
Mais ou sont les neiges d'antan?

Prince, n'enquerez de sepmaine
Ou elles sont, ne de cest an,
Qu'a ce reffrain ne vous remaine:
Mais ou sont les neiges d'antan?


English Translation

Ballad Of The Ladies Of Yore

Tell me where, in what country,
Is Flora the beautiful Roman,
Archipiada or Thais
Who was first cousin to her once,
Echo who speaks when there's a sound
On a pond or a river
Whose beauty was more than human?
But where are the snows of yesteryear?
Where is the leamed Heloise
For whom they castrated Pierre Abelard
And made him a monk at Saint-Denis,
For his love he took this pain,
Likewise where is the queen
Who commanded that Buridan
Be thrown in a sack into the Seine?
But where are the snows of yesteryear?

The queen white as a lily
Who sang with a siren's voice,
Big-footed Bertha, Beatrice, Alice,
Haremburgis who held Maine
And Jeanne the good maid of Lorraine
Whom the English bumt at Rouen, where,
Where are they, sovereign ******?
But where are the snows of yesteryear?

Prince, don't ask me in a week
or in a year what place they are;
I can only give you this refrain:
Where are the snows of yesteryear?
Pren ceste rose aimable comme toy,
Qui sers de rose aux roses les plus belles,
Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles,
Qui sers de Muse aux Muses et à moy.

Pren ceste rose, et ensemble reçoy
Dedans ton sein mon coeur qui n'a point d'ailes :
Il vit blessé de cent playes cruelles,
Opiniastre à garder trop sa foy.

La rose et moy differons d'une chose :
Un Soleil voit naistre et mourir la rose,
Mille Soleils ont veu naistre m'amour

Qui ne se passe, et jamais ne repose.
Que pleust à Dieu que mon amour éclose,
Comme une fleur, ne m'eust duré qu'un jour.
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
En mon cœur n'est point escrite
La rose ny autre fleur,
C'est toy, blanche Marguerite,
Par qui j'ay cette couleur.
N'es-tu celle dont les yeux
Ont surpris
Par un regard gracieux
Mes esprits ?
Puis que ta sœur de haut pris,
Ta sœur, pucelle d'élite,
N'est cause de ma douleur,
C'est donc par toy, Marguerite,
Que j'ay pris ceste couleur.
Ma couleur palle nasquit,
Quand mon cœur
Pour maistresse te requit ;
Mais rigueur
D'une amoureuse langueur
Soudain paya mon mérite,
Me donnant ceste pâleur
Pour t'aimer trop, Marguerite,
Et ta vermeille couleur.
Quel charme pourroit casser
Mon ennuy
Et ma couleur effacer
Avec luy ?
De l'amour que tant je suy
La jouissance subite
Seule osteroit le malheur
Que me donna Marguerite,
Par qui j'ay cette couleur.
Le jour pousse la nuit,
Et la nuit sombre
Pousse le jour qui luit
D'une obscure ombre.

L'Autonne suit l'Esté,
Et l'aspre rage
Des vents n'a point esté
Apres l'orage.

Mais la fièvre d'amours
Qui me tourmente,
Demeure en moy tousjours,
Et ne s'alente.

Ce n'estoit pas moy, Dieu,
Qu'il falloit poindre,
Ta fleche en autre lieu
Se devoit joindre.

Poursuy les paresseux
Et les amuse,
Mais non pas moy, ne ceux
Qu'aime la Muse.

Helas, delivre moy
De ceste dure,
Qui plus rit, quand d'esmoy
Voit que j'endure.

Redonne la clarté
A mes tenebres,
Remets en liberté
Mes jours funebres.

Amour sois le support
De ma pensée,
Et guide à meilleur port
Ma nef cassée.

Tant plus je suis criant
Plus me reboute,
Plus je la suis priant
Et moins m'escoute.

Ne ma palle couleur
D'amour blesmie
N'a esmeu à douleur
Mon ennemie.

Ne sonner à son huis
De ma guiterre,
Ny pour elle les nuis
Dormir à terre.

Plus cruel n'est l'effort
De l'eau mutine
Qu'elle, lors que plus fort
Le vent s'obstine.

Ell' s'arme en sa beauté,
Et si ne pense
Voir de sa cruauté
La récompense.

Monstre toy le veinqueur,
Et d'elle enflame
Pour exemple le coeur
De telle flame,

Qui la soeur alluma
Trop indiscrete,
Et d'ardeur consuma
La Royne en Crete.
(À Villiers de l'Isle-Adam)

Dans un palais, soie et or, dans Ecbatane,
De beaux démons, des satans adolescents,
Au son d'une musique mahométane,
Font litière aux Sept Péchés de leurs cinq sens.

C'est la fête aux Sept Péchés : ô qu'elle est belle !
Tous les désirs rayonnaient en feux brutaux ;
Les Appétits, pages prompts que l'on harcèle,
Promenaient des vins roses dans des cristaux.

Des danses sur des rythmes d'épithalames
Bien doucement se pâmaient en longs sanglots
Et de beaux choeurs de voix d'hommes et de femmes
Se déroulaient, palpitaient comme des flots.

Et la bonté qui s'en allait de ces choses
Était puissante et charmante tellement
Que la campagne autour se fleurit de roses
Et que la nuit paraissait en diamant.

Or, le plus beau d'entre tous ces mauvais anges
Avait seize ans sous sa couronne de fleurs.
Les bras croisés sur les colliers et les franges,
Il rêve, l'oeil plein de flammes et de pleurs.

En vain la fête autour se faisait plus folle,
En vain les Satans, ses frères et ses soeurs,
Pour l'arracher au souci qui le désole,
L'encourageaient d'appels de bras caresseurs :

Il résistait à toutes câlineries,
Et le chagrin mettait un papillon noir
A son cher front tout brûlant d'orfèvreries.
Ô l'immortel et terrible désespoir !

Il leur disait : " Ô vous, laissez-moi tranquille ! "
Puis, les ayant baisés tous bien tendrement,
Il s'évada d'avec eux d'un geste agile,
Leur laissant aux mains des pans de vêtement.

Le voyez-vous sur la tour la plus céleste
Du haut palais avec une torche au poing ?
Il la brandit comme un héros fait d'un ceste,
D'en bas on croit que c'est une aube qui point.

Qu'est-ce qu'il dit de sa voix profonde et tendre
Qui se marie au claquement clair du feu
Et que la lune est extatique d'entendre ?
"Oh ! je serai celui-là qui créera Dieu !

"Nous avons tous trop souffert, anges et hommes,
De ce conflit entre le Pire et le Mieux.
Humilions, misérables que nous sommes,
Tous nos élans dans le plus simple des voeux.

"Ô vous tous, ô nous tous, ô les pécheurs tristes,
Ô les gais Saints, pourquoi ce schisme têtu ?
Que n'avons-nous fait, en habiles artistes,
De nos travaux la seule et même vertu ?

"Assez et trop de ces luttes trop égales !
Il va falloir qu'enfin se rejoignent les
Sept Péchés aux Trois Vertus Théologales !
Assez et trop de ces combats durs et laids !

"Et pour réponse à Jésus qui crut bien faire
En maintenant l'équilibre de ce duel,
Par moi l'enfer dont c'est ici le repaire
Se sacrifie à l'amour universel !"

La torche tombe de sa main éployée,
Et l'incendie alors hurla s'élevant,
Querelle énorme d'aigles rouges noyée
Au remous noir de la fumée et du vent.

L'or fond et coule à flots et le marbre éclate ;
C'est un brasier tout splendeur et tout ardeur ;
La soie en courts frissons comme de l'ouate
Vole à flocons tout ardeur et tout splendeur.

Et les Satans mourants chantaient dans les flammes,
Ayant compris, comme s'ils étaient résignés.
Et de beaux choeurs de voix d'hommes et de femmes
Montaient parmi l'ouragan des bruits ignés.

Et lui, les bras croisés d'une sorte fière,
Les yeux au ciel où le feu monte en léchant,
Il dit tout bas une espèce de prière,
Qui va mourir dans l'allégresse du chant.

Il dit tout bas une espèce de prière,
Les yeux au ciel où le feu monte en léchant...
Quand retentit un affreux coup de tonnerre,
Et c'est la fin de l'allégresse et du chant.

On n'avait pas agréé le sacrifice :
Quelqu'un de fort et de juste assurément
Sans peine avait su démêler la malice
Et l'artifice en un orgueil qui se ment.

Et du palais aux cent tours aucun vestige,
Rien ne resta dans ce désastre inouï,
Afin que par le plus effrayant prodige
Ceci ne fût qu'un vain rêve évanoui...

Et c'est la nuit, la nuit bleue aux mille étoiles ;
Une campagne évangélique s'étend,
Sévère et douce, et, vagues comme des voiles,
Les branches d'arbre ont l'air d'ailes s'agitant.

De froids ruisseaux courent sur un lit de pierre ;
Les doux hiboux nagent vaguement dans l'air
Tout embaumé de mystère et de prière :
Parfois un flot qui saute lance un éclair.

La forme molle au **** monte des collines
Comme un amour encore mal défini,
Et le brouillard qui s'essore des ravines
Semble un effort vers quelque but réuni.

Et tout cela comme un coeur et comme une âme,
Et comme un verbe, et d'un amour virginal
Adore, s'ouvre en une extase et réclame
Le Dieu clément qui nous gardera du mal.
Mateuš Conrad Aug 2021
it always makes sense: to make your own
blueberry ice-cream...
or raspberry ice-cream...
  come to think of it: having watched a lot
of Australia Master-Chef...
hmm... beetroot ice-cream...
basil ice-cream...
                it makes sense because it's
a quintessential happiness...
altogether something different from...
making your own wine...
but this has to be the most pristine base recipe:
2 cups of double cream
half a cup of sugar: perhaps even less...
one quarter to half a cup of sugar...
5 egg yolks...
obvious beaten and when the cream sugar milk
mixture comes up to 165 Fahrenheit...
the ideal temp. for roast chicken: mind you...
i remember those Sundays when
both my mother and grandmother
turned chicken ******* into chalk...
all the men in the house would be gagging for
the dark meat: near the bones...
since that couldn't be overcooked... over-baked...
obviously if i were to compare:
taking out my little culinary chemistry set
when making a curry...
is one thing...
but there's something: i don't have either
noun or adjective to suit this adventure...
it's: ******* blueberry ice-cream...
you could almost reinvent the thrill of riding
a bicycle heavy-traffic when
making ice-cream...
i'm more of a savoury cook...
when it comes to sweet: baking irritates me...
ice-cream i can stand: under...
but cooking sweet is so less alchemical
than cooking savoury...
whiskey ice-cream: it's doable...
double up: coffee-whiskey-caramel ice-cream...
oh... wait... that's tripling up
    on the effort...
sure... some cheap vanilla extract to boot...
but since blueberries are blueberries...
and not raspberries: there was a sly squeeze
of a lemon...
i'm hoping for a good harvest
of grapes this year...
i'm assuring myself to be able to...
squeeze out a dozen bottles of row-zay...
looks ugly: phonetically... no?
i'm not going to introduce an acute on the E
to morph a rose into a: hue...
7am tomorrow... a romance with the bicycle...
and all that's Loon'don...
running through advertisement in the river
of thought of all that's: subliminal...
after all: journalism no journalism no...
they still get that itch from time to time
to replicate the glory days of Woodward & Bernstein...
for me... it was a one off...
these days journalism comes too late:
or too early...
too pawn-brokered...
   i still read the newspapers: mostly like a solipsist...
not that i'm somehow immune
to the everyday: greyish horrors of...
average people: i guess i'm one of them...
because wouldn't i want to think
somehow more of myself:
i can hardly scold... demean the prostitutes
i visit from time to time...
it would leave me supposing an ownership
of a pair of two left hands...
drinking a bottle of 70cl like it might be
a bottle of milk:
thank god i didn't have the "bright" idea
of mixing it up with a shy... 35cl of beer...
sure... it might work in an ice-cream:
coffee... whiskey... caramel...
    this ugly necessity of being agitated: prompted for
no great purpose other:
perhaps... i'd rather not talk...
fixing some shelves in the wardrobe...
making the ice-cream...
hence my demand of propping the advertisers above
the "journalists"...
it's good that i don't have the sort of money
they're gagging me to spend...
insurmountable joy arrives from
the clarity of: not having the sort of money
needed to be spent given the effort
of advertisers to make you: want to spend it...
you don't need to advertise whiskey...
or beer...
Franziskaner Weissbier:
                           but Carlsberg needs the slogan:
probably... it isn't... probably or otherwise:
****-juice at 3.5% at the keg...
the monk's brew i'll buy:
with or without an advertisement campaign...
it's most probably a niche product:
only niche consumers buy it...
i don't suppose the art: is it still called that?
of poetry: ugh... rhyming cripples...
caged rhymers...
    it would be more fun to play a game of:
slap a ball against a brick wall...
to reiterate: i don't Horace ever had a care
for rhyme...

deus inmortalis haberi dum cupit Empedocles,
ardentem frigidus Aetnam insiluit.
Sit ius liceatque perire poetis:
invitum qui servat, idem facit occidenti.
nec semel hoc fecit nec, si restractus erit,
iam fiet **** et ponet fanisae mortis amorem.
nec satis adparet, cur versus factitet, utrum,
minxerit in patrios cineres an triste bidental
moverit incestus: ceste furit ac velut ursus,
obiectos caveae valuit si frangere clatros,
indoctum doctumque fugat recitator acerbus;
quem vero arripuit tenet occiditque legendo,
non missura cutem nisi plena cruoris hirudo...

Empedocles: wanting to become a god...
chilled by old age: was supposed to jump...
into the burning mouth of Etna.
if they want (it), let the poets
have the law unto their death.
who: whom against their will saves,
the suicide double condones (finishes off).
not for the first time:
not so easily said: i am human.
he wants to glorify himself with death.
i write poems. why?
     maybe i ****** on my father's grave,
maybe the place has been struck
with a thunderbolt: spread and is now impure.
like a bear in a fury, breaking the bars (of the cage)
scares the wise & the fools:
thus a wordsmith interloper...
      whoever he will catch... with recitations
puts down... not even with a leech from
the skin will not fall off:
                                           until satiated with blood.

he who (against their will)
               saves: the suicide double condones...
knuckle-head stunts...
not for the first time.
it's not so easily said: it's not easily said...
i am: human.
he wants to gain fame through his death.
i write, poems.

the book fell from my hands... onto the floor...
the floor breathed...
i spoke: no more...
like some ghostly wind...
if i don't translate it proper...
there was some wording about:
******* on one's father's grave...
turning the pages quickly like:
a pigeon might be flapping its wings...
328.... 329...
pages...330 & 331...
a book fell... like...
a woodland pigeons might flap its wings
while i turns the pages... "haphazardly"...
i'm no poet caged to rhyme...
i'm... Horace's horse: prosaic...
i turned the pages like...
the sound and image...
of a pigeon... flustered... wing-clapping-the-wind...
                                               might... just might...

i wash my eyes with cold water...
ensuring the rest of my face is:
welcoming a tiredness of day...
if i done things proper...
i'd throw my naked body into
a bulge of nettles
for: some... adequate... revision of...
what's to be felt...

why?
    maybe i ****** on my father's grave...
maybe the place: thunderstruck... spread...
and he became: impure.
how a bear in a fury...
breaking out from in between
the cages's barricade of bars:
shuns the wise and the idiots....
such wordsmith: poetry minding: ambition...
agitation... whoever it befalls...
with recitation doubles down on:
second-hammering...
a leech will not fall off the skin:
until it is satiated with blood.

one might start calling it an:
agitated wardrobe?!
                the dead leave us pardons:
so many that the living will ever allow:
i don't want to be among the living:
i want to be among the dead...
i want to juice up as many prunes
as there are grapes
and still... leverage what half harvest i might
have from the ..
i forget at what point i'm to care about
being an investment prospect...

i would never say that translating Latin was...
somehow: fun...
wordsmith interloper?!

— The End —