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Anna Jul 2016
der er violer der gror i min hals.
de bliver vandet af røgen fra mine gule camel, men de vokser også af tårerne fra mine blå øjne.
jeg skænker ikke rigtig blomsterne en tanke, nej jeg ænser dem ikke.
jeg ved de altid vil gro sig større, selv når jeg ikke bemærker det.
jeg kan efterhånden genkende den kvælende fornemmelse. der er intet nyt i denne kvalme der breder sig.
trods jeg kender følelsen alt for godt
så rammer det mig stadig hårdere hver gang.
violerne i min hals har vokset sig absurd højt
og de smukke blomster kvæler mig
men hvad gør man
når man overvander blomster med sine tårer
og man græder for ofte?
Voyez le ciel, la terre et toute la nature ;
C'est le livre de Dieu, c'est sa grande écriture ;
L'homme le lit sans cesse et ne l'achève point.
Splendeur de la virgule, immensité du point !
Comètes et soleils, lettres du feu sans nombre !
Pages que la nuit pure éclaire avec son ombre !
Le jour est moins charmant que les yeux de la nuit.
C'est un astre en rumeur que tout astre qui luit.
Musique d'or des cieux faite avec leur silence ;
Et tout astre immobile est l'astre qui s'élance.
Ah ! que Dieu, qui vous fit, magnifiques rayons,
Cils lointains qui battez lorsque nous sommeillons,
Longtemps, jusqu'à nos yeux buvant votre énergie,
Prolonge votre flamme et sa frêle magie !
La terre est notre mère au sein puissant et beau ;
Comme on ouvre son cœur, elle ouvre le tombeau,
Faisant ce que lui dit le Père qui regarde.
Dieu nous rend à la Mère, et la Mère nous garde ;
Mais comme le sillon garde le grain de blé,
Pour le crible, sur l'aire où tout sera criblé :
Récolte dont le Fils a préparé les granges,
Et dont les moissonneurs vermeils seront les anges.
La nature nous aime, elle cause avec nous ;
Les sages l'écoutaient, les mains sur leurs genoux,
Parler avec la voix des eaux, le bruit des arbres.
Son cœur candide éclate au sein sacré des marbres ;
Elle est la jeune aïeule ; elle est l'antique enfant !
Elle sait, elle dit tout ce que Dieu défend
À l'homme, enfant qui rit comme un taureau qui beugle ;
Et le regard de Dieu s'ouvre dans cette aveugle.
Quiconque a le malheur de violer sa loi
A par enchantement soi-même contre soi.
N'opposant que le calme à notre turbulence,
Elle rend, au besoin, rigueur pour violence,
Terrible à l'insensé, docile à l'homme humain :
Qui soufflette le mur se fait mal à la main.
La nature nous aime et donne ses merveilles.
Ouvrons notre âme, ouvrons nos yeux et nos oreilles :
Voyez la terre avec chaque printemps léger,
Ses verts juillets en flamme ainsi que l'oranger,
Ses automnes voilés de mousselines grises,
Ses neiges de Noël tombant sur les églises,
Et la paix de sa joie et le chant de ses pleurs.
Dans la saveur des fruits et la grâce des fleurs,
La vie aussi nous aime, elle a ses heures douces,
Des baisers dans la brise et des lits dans les mousses.
Jardin connu trop ****, sentier vite effacé
Où s'égarait Virgile, où Jésus a passé.
Tout nous aime et sourit, jusqu'aux veines des pierres ;
La forme de nos cœurs tremble aux feuilles des lierres ;
L'arbre, où le couteau grave un chiffre amer et blanc.
Fait des lèvres d'amour de sa blessure au flanc ;
L'aile de l'hirondelle annonce le nuage ;
Et le chemin nous aime : avec nous il voyage ;
La trace de nos pas sur le sable, elle aussi
Nous suit ; elle nous aime, et l'air dit : « me voici ! »
Rendons-leur cet amour, soyons plus doux aux choses
Coupons moins le pain blanc et cueillons moins les roses
Nous parlons du caillou comme s'il était sourd,
Mais il vit ; quand il chante, une étincelle court...
Ne touchons rien, pas même à la plus vile argile,
Sans l'amour que l'on a pour le cristal fragile.
La nature très sage est dure au maladroit,
Elle dit : le devoir est la borne du droit ;
Elle sait le secret des choses que vous faites ;
Elle bat notre orgueil en nous montrant les bêtes,
Humiliant les bons qui savent leur bonté,
Comme aussi les méchants qui voient leur cruauté.
Grâce à la bonté, l'homme à sa place se range,
Moins terre que la bête, il est moins ciel que l'ange
Dont l'aile se devine à l'aile de l'air bleu.
Partout où l'homme écrit « Nature », lisez « Dieu ».
Mateuš Conrad Feb 2016
i never write poetry for a prize...
i write poetry for the next poem,
as in life... good or bad.*

i'm writing about a suicide,
a top chef kind, chef
benoît violer.... committed suicide,
there were awards, there
where the paparazzi,
but when reading the article
i was sitting at the other dinner table,
i read the article taking a ****,
and i thought: god it feels good,
taking a ****... giving birth to something
so worthwhile disposing off...
god i love taking a ****...
ought i hash-tag that?
these nights when my boss gives me
no thought juggle and knot into writing
i take the easiest route: what's great about my life?
the same **** that everyone does but isn't clued in...
the pleasure of excavating a ****
will hardly match up with archaeology...
but still... taking a ****
does all the *******' funfair injustice
when it's dangling like a slur
before it plops into the stinking pond...
taking a **** never felt better...
it's the little or the belittling that counts...
never write poetry for a trophy or a prize of some sort...
the essence of poetry will die otherwise...
you'll get what you want, sure...
but poetry will turn around and *****-slap you
back into your place when you don't write
for the next poem... i.e. 7 children, 28 grand-children...
or a homophilic chinese uno, with a surrogate mother,
5 poems that make up the helium of an ego
ballooned to excess with others laughing.
anna charlotte Feb 2015
hvordan kan det være at dit smil minder mig om violer,
at dine varmer hænder minder mig om roser,
men at dine ord minder mig om tidsler

— The End —