Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
cindy Oct 2022
Nous marchions indécis
j’ai perçu l’interdit
Nos regards se croisaient
Ton image absorbant
Toute mon attention
Je devenais otage
De fugaces obsessions
et d’effrayants mirages

Servile à tes paroles
et libre de t’aimer
L’instant d’une soirée
initiée par l’alcool
Peut-être par l’audace
La fin du boulevard
semblait être une impasse
Inévitable poignard.

Une douce tristesse
Submergeait mes désirs
Captifs des souvenirs
délivrés par l’ivresse
Tu rentras donc chez toi
Me laissant, toi apôtre
En ébranlant ma foi
Le choix d’en aimer un autre.

Les nuits d’Hiver ne m’avaient jamais autant paru éphémères.
Kalyopée Feb 2019
Rappelles toi quand allongés sur le sable mort
L'eau acide submergeait lentement nos deux corps
Et a chaque brisement bruyant de lames
Les vagues emportaient un peu de notre âme
Souviens toi de la lumière rouge du cris des oiseaux
Et de nos vêtements humains collés à notre peau
Chaque ressac guidait ma conscience vers mes pieds
Nus, par lesquels elle pouvait gentiment s'échapper,
Rejoindre celle des marins, des pêcheurs, des soldats
Fixant aveuglément le libre et mouvant toit
Noyés aux poumons fleuris de créatures étranges
Dont les yeux vides et aimants patiemment nous démangent
Et laissent un vieux cœur battre dans la rouge écume
Sortant de ma poitrine, traversant la brume
Pour trouver son étoile, sans âme également
Car la mer qui donne prends tout a ses enfants.

— The End —