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Pren ceste rose aimable comme toy,
Qui sers de rose aux roses les plus belles,
Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles,
Qui sers de Muse aux Muses et à moy.

Pren ceste rose, et ensemble reçoy
Dedans ton sein mon coeur qui n'a point d'ailes :
Il vit blessé de cent playes cruelles,
Opiniastre à garder trop sa foy.

La rose et moy differons d'une chose :
Un Soleil voit naistre et mourir la rose,
Mille Soleils ont veu naistre m'amour

Qui ne se passe, et jamais ne repose.
Que pleust à Dieu que mon amour éclose,
Comme une fleur, ne m'eust duré qu'un jour.
R Moon Winkelman May 2010
***** Wonka's ***** is wonky,
I wanted to write it down
But I didn't bring my pren.
He tried to hand me one,
I said, "Not now, we're in the car."
She burst out laughing.

Poking the booth.
Hole. Hole. Hole.
he said, "no, it's not big enough."
And she always likes to be the Devil's
abst, abti, avsti, avocate.
The conversation tries to continue on
while I cry,
"Stop! I have to write this down!
Hand me the pren."
He asks if I'm going to include:
"Front hole so happy, back hole sing song."
I don't know, maybe,
and yet I have.

He needs  to see "The Exorcist",
the movie, not the person.
I offered to exorcise him, if he needed it -
"Baby."
but he hasn't eaten any split pea soup recently
so I don't see the need.

The smoke crowds around him,
the one who doesn't practice the cancer stick mojo,
and she says,
"Just say - I hate rabbits."
"What?"
"I hate rabbits, it makes the smoke go away."
"I hate rabbits."
The second hand cloud disappears.
"See?"
"You're not normal."
She laughs and replies that it's
the normals you have to watch out for.

She and I decided to write a letter to
Destiny,
relaying that
no matter how hard we try to convince him,
he does not believe in her existence.
However,
Nobody expects the
Spanish Inquisition.
Literally a collection of conversations over a night of drinking, in Denver, Colorado, 2003.

© October 2003 Flying Lynx Press
Ode XXVIII.

Si j'avois un riche tresor,
Ou des vaisseaux engravez d'or,
Tableaux ou medailles de cuivre,
Ou ces joyaux qui font passer
Tant de mers pour les amasser,
Où le jour se laisse revivre,

Je t'en ferois un beau present.
Mais quoy ! cela ne t'est plaisant,
Aux richesses tu ne t'amuses
Qui ne font que nous estonner ;
C'est pourquoy je te veux donner
Le bien que m'ont donné les Muses.

Je sçay que tu contes assez
De biens l'un sur l'autre amassez,
Qui perissent comme fumée,
Ou comme un songe qui s'enfuit
Du cerveau si tost que la nuit
Au second somme est consumée.

L'un au matin s'enfle en son bien,
Qui au soleil couchant n'a rien,
Par défaveur, ou par disgrace,
Ou par un changement commun,
Ou par l'envie de quelqu'un
Qui ravit ce que l'autre amasse.

Mais les beaux vers ne changent pas,
Qui durent contre le trespas,
Et en devançant les années,
Hautains de gloire et de bonheur,
Des hommes emportent l'honneur
Dessur leurs courses empennées.

Dy-moy, Verdun, qui penses-tu
Qui ait deterré la vertu
D'Hector, d'Achille et d'Alexandre,
Envoyé Bacchus dans les Cieux,
Et Hercule au nombre des dieux,
Et de Junon l'a fait le gendre,

Sinon le vers bien accomply,
Qui tirant leurs noms de l'oubly,
Plongez au plus profond de l'onde
De Styx, les a remis au jour,
Les relogeant au grand sejour
Par deux fois de nostre grand monde ?

Mort est l'honneur de tant de rois
Espagnols, germains et françois,
D'un tombeau pressant leur mémoire ;
Car les rois et les empereurs
Ne different aux laboureurs
Si quelcun ne chante leur gloire.

Quant à moy, je ne veux souffrir
Que ton beau nom se vienne offrir
A la Mort, sans que je le vange,
Pour n'estre jamais finissant,
Mais d'âge en âge verdissant,
Surmonter la Mort et le change.

Je veux, malgré les ans obscurs,
Que tu sois des peuples futurs
Cognu sur tous ceux de nostre âge,
Pour avoir conçeu volontiers
Des neuf Pucelles les mestiers,
Qui t'ont enflamé le courage,

Non pas au gain ny au vil prix,
Mais pour estre des mieux appris
Entre les hommes qui s'assemblent
Sur Parnasse au double sourci ;
C'est pourquoy tu aimes aussi
Les bons esprits qui te ressemblent.

Or pour le plaisir, quant à moy,
Verdun, que j'ay reçeu de toy,
Tu n'auras rien de ton poète
Sinon ces vers que je t'ay faits,
Et avec ces vers les souhaits
Que pour bonheur je te souhaite.

Dieu vueille benir ta maison
De beaux enfans naiz à foison
De ta femme belle et pudique ;
La concorde habite en ton lit,
Et bien **** de toy soit le bruit
De toute noise domestique.

Sois gaillard, dispost et joyeux,
Ny convoiteux ny soucieux
Des choses qui nous rongent l'âme ;
Fuy toutes sortes de douleurs,
Et ne pren soucy des malheurs
Qui sont predits par Nostradame.

Ne romps ton tranquille repos
Pour papaux, ny pour huguenots,
Ny amy d'eux, ny adversaire,
Croyant que Dieu père très doux
(Qui n'est partial comme nous)
Sçait ce qui nous est nécessaire.

N'ayes soucy du lendemain,
Mais, serrant le temps en la main,
Vy joyeusement la journée
Et l'heure en laquelle seras :
Et que sçais-tu si tu verras
L'autre lumiere retournée ?

Couche-toy à l'ombre d'un bois,
Ou près d'un rivage où la vois
D'une fontaine jazeresse
Tressaute, et tandis que tes ans
Sont encore et verds et plaisans,
Par le jeu trompe la vieillesse.

Tout incontinent nous mourrons,
Et bien **** bannis nous irons
Dedans une nacelle obscure
Où plus de rien ne nous souvient,
Et d'où jamais on ne revient :
Car ainsi l'a voulu Nature.
Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse ?
La trompette a sonné, serre bagage, et va
Le chemin deserté que Jesuchrist trouva,
Quand tout mouillé de sang racheta nostre race.


C'est un chemin facheux borné de peu d'espace,
Tracé de peu de gens que la ronce pava,
Où le chardon poignant ses ****** esleva,
Pren courage pourtant, et ne quitte la place.


N'appose point la main à la mansine, apres
Pour ficher ta charue au milieu des guerets,
Retournant coup sur coup en arriere ta vüe :


Il ne faut commencer, ou du tout s'emploier,
Il ne faut point mener, puis laisser la charue.
Qui laisse son mestier, n'est digne du loier.
Lors que ta mere estoit preste à gesir de toi,
Si Jupiter, des Dieus et des hommes le roi,
Lui eust juré ces mots : l'enfant dont tu es pleine,
Sera tant qu'il vivra sans douleur et sans peine,
Et tousjours lui viendront les biens sans y songer,
Tu dirois à bon droit Jupiter mensonger.
Mais puis que tu es né, ainsi que tous nous sommes,
A la condition des miserables hommes,
Pour avoir en partage ennuis, soucis, travaus,
Douleurs, tristesses, soins, tormans, peines et maus,
Il faut baisser le dôs, et porter la fortune
Qui vient sans nul égard à tous hommes commune :
Ce que facilement patient tu feras,
Quand quelque fois le jour, en ton coeur penseras
Que tu n'es que pur homme, et qu'on ne voit au monde
Chose qui plus que l'homme en miseres abonde,
Qui plus soudain s'éleve, et qui plus soudain soit
Tombé quand il est haut : et certes à bon droit,
Car il n'a point de force, et si tousjours demande
D'atenter, plus que lui, quelque entreprise grande.
Ce que tu quiers du Roi, Maigni, n'est pas grand cas,
Et de l'avoir bien tost encores tu n'as pas
Du tout perdu l'espoir, pource pren bon courage,
Tu n'as garde de fondre au meillieu de l'orage,
Puis que tu as, en lieu du bel astre besson
Des Spartains, la faveur de ton grand d'Avanson,
Qui ja pousse ta nef sur la rive deserte,
Pour y payer tes veus à Glauque et Melicerte.
and generation of heat in particular
cuz yours truly
spoiled with trappings
of Western Civilization.

How ideal I imagine
to dwell in a self sufficient domicile,
where thrum of the central heater...
automatically activated
upon advent of twilight,
or self adjusted/regulated
based on outside temperature
since writer of these words
thankfully linkedin to PECO grid,
(counts CAP and LIHEAP programs

for low income earners a dogsend),
subsequently scribe of Schwenksville
not resident within "smart home",
nevertheless manually pressing button
invites emulation of
Donald Trump zippered smile,
when mechanisms set in motion
to spark convection currents
warming cockles and muscles
versus skin feeling cold and clammy.

One anonymous **** sapien appreciates
basking, and luxuriating,
within climate controlled environment,
whether bone chilling
deep freeze when/where old man winter
furiously blows frigid air
into lovely bones of mine
sets indentured jaws chattering,
as on this dreary
and rainy April 30th, 2023,
or contrarily when sweltering
hazy, humid and hot
dawg days of summer
necessitates setting air conditioner
at refreshing sixty six degrees fahrenheit.

I could never survive
alone in the wilderness,
which dependence on creature comforts
inured me since birth,
but all the more power to people
(such as **** Proenneke
pronounced pren-icky)
who lived off the grid,
and minimize their carbon footprint.

Truth be told, a non impactful lifestyle
tantalizes, teases, titillates...
yours truly, a garden variety generic human
dependent I vow woolly admit
on consonant contrivances
and conveniences conditioned
courtesy capitalistic consumeristic credo
decrying his dependence
upon flow of electrons,
whereby flip of switch
(rather than fight)
when systems of a down fully functional

instantaneously allows, enables,
and provides electricity
with absolute zero ability
to stave off blackout
attributed to sudden disruption
regarding power outage
linkedin with severe
kickstarted meteorological phenomena
or terroristic machinations
(possibly even homegrown unrest)
worst case scenario signaling the end
of the webbed wide world

reducing to rubble
(think being bombed
back into stone age)
annihilating comp fur table trappings
of twenty first century civilization
forcing survivors to learn basic skills
cooperation, integration, proletarian
and utilitarian virtues
altruistic, democratic, humanistic,
mechanistic, and socratic zest
begotten, distilled, and forged
nsync with opposable thumb.

Angst crimps existence
generating dystopian thoughts
despite countless factorial permutations,
differentiations and combinations,
this cyber surfer avails two alms
boot Grinchian genes snatched such balms
when tethered in utero umbilical connection,
etched bromide, which hankering calms
embryonic sensation this corporeal being lacks
constantly subjected to exams
from the school of hard knocks,
which I bewail sets back and gloms

mine aim to revel in blissful contentment
but circumstances decreed otherwise
cursing this chap tubby haunted
exhibited by sweaty soles of feet and palms
by veritable elfin grotto dwelling phantoms
hovering over sweet clover dials a mirage
where dreams comprise psychedelic qualms
yes...Iris sieve blurbs from gals and guys
that spans the world wide web, and exude
premature ejaculatory ecstasy, puzzled if fie
totally tubular trod a tedious trek
along the boulevard of broken dreams.

What happenstance oft finds thyself to flail
amidst difficulty to maximize
optimal opportunities
searching for Holy Grail
or whatever constitutes such lofty
personal objective, perchance being hale
and hearty of body, mind and spirit
spurs the furies of fate tut test this primate
while he aims to gallop with mighty industrial
vim and vigor leaving a virtual cloud

of dust, though mindfulness helps
to pass go, and chance avoid jail
time, then maybe monopolized
feedback offered and accepted
to this married caucasian
nasty and shortish brute
with one percent Neanderthal
toothless though I possess gumption
pseudo quasi-vegetarian
enjoying poetry stone soup,

yet also subsisting
on supplementary vitamin
and mineral packed glue tin free
NON GMO fruity tall tales for a male
thirty six years shy sans bing a centenarian,
which span of life best cut short
acquiring tetanus courtesy
rusty nine inch nail
hammered into faux coffin,
cuz this impossible mission

(aery faced nincompoop) doth turn pale
at the prospect to fill up a space of land
best utilized by twittering
and tweeting birds - such as quail
mongoose, or ibis (though aye ne'er saw
one), where cremated ashes sail
across some verdant plain under
cerulean skies putting to rest every travail,
which thoughts of dem eyes spells
the main impetus explaining

this rambling spiel
warp and woof ova gauzy veil
imperceptibly looms closer upon
turrets of my digital sea faring gunwale
unwittingly capsized courtesy
Moby **** sized whale,
and thus desperation
finds me pleading for salvation
while swinging from vestigial yellowtail.
Quiconque a peint Amour, il fut ingenieux,
Non le faisant enfant chargé de traicts et d'ailes,
Non luy chargeant les mains de flames eternelles,
Mais bien d'un double crespe enveloppant ses yeux.


Amour hait la clarté, le jour m'est odieux :
J'ay, qui me sert de jour, mes propres estincelles,
Sans qu'un Soleil jaloux de ses flames nouvelles
S'amuse si long temps à tourner dans les cieux.


Argus regne en Esté, qui d'une œillade espesse
Espie l'amoureux parlant à sa maistresse
Le jour est de l'Amour ennemy dangereux.


Soleil, tu me desplais : la nuict m'est bien meilleure :
Pren pitié de mon mal, cache toy de bonne heure :
Tu fus, comme je suis, autrefois amoureux.
Thrum of the central heater...
manually activated upon advent of twilight
(since yours truly not resident
within "smart home"),
nevertheless warm cockles and muscles
appreciate basking, and luxuriating,
within climate controlled environment,
whether bone chilling deep freeze of winter
sets indentured jaws chattering
or contrarily when sweltering
hazy, humid and hot
dawg days of summer
necessitates setting air conditioner
at refreshing sixty degrees fahrenheit.
I could never survive alone in the wilderness
which dependence on creature comforts
inured me since birth,
but all the more power to people
(such as **** Proenneke
pronounced pren-icky)
who live off the grid,
and minimize their carbon footprint.
Truth be told, a non impactful lifestyle
tantalizes, teases, titillates...
yours truly, a garden variety generic human
dependent on consonant contrivances
and conveniences conditioned
courtesy capitalistic consumeristic credo
decrying his dependence
upon flow of electrons,
whereby flip of switch
instantaneously allows, enables,
and provides electricity
with absolute zero ability
to stave off blackout
attributed to sudden disruption
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linkedin with severe
kickstarted meteorological phenomena
or terroristic machinations
(possibly even homegrown unrest)
signaling the end
of the webbed wide world
reducing to rubble
(think being bombed back into stone age)
annihilating trappings
of twenty first century civilization
forcing survivors to learn basic skills
cooperation, integration, and utilitarian virtues
altruistic, democratic, humanistic,
mechanistic, and socratic zest
begotten, distilled, and forged
nsync with opposable thumb.
Angst crimps existence
generating dystopian thoughts
despite countless factorial permutations
and combinations, this cyber surfer
avails two alms
boot Grinchian genes snatched such balms
when tethered in utero umbilical connection,
etched bromide, which hankering calms
embryonic sensation this corporeal being lacks
constantly subjected to exams
from the school of hard knocks
which I bewail sets back and gloms
mine aim to revel in blissful contentment
but circumstances decrees otherwise
cursing this chap tubby haunted
by veritable elfin grotto dwelling phantoms
hovering over sweet clover dials a mirage
yes...Iris sieve blurbs from gals and guys
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premature ejaculatory ecstasy, puzzled if fie
totally tubular trod a tedious trek
along the boulevard of broken dreams
what happenstance oft finds thyself to flail
amidst difficulty to maximize
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or whatever constitutes such lofty
personal objective, perchance being hale
and hearty of body, mind and spirit
spurs the furies of fate tut test this primate
while he aims to gallop with mighty industrial
vim and vigor leaving a virtual cloud
of dust, though mindfulness helps
to pass go, and chance avoid jail
time, then maybe monopolized feedback offered
to this toothless mwm
(with gumption) quasi-vegetarian
enjoying poetry stone soup, yet also subsisting
on supplementary vitamin packed glue tin free
NON GMO fruity tall tales for a male
thirty nine years shy sans bing a centenarian,
which span of life best cut short with a nail
(possibly nine inches) hammered into
faux coffin, cuz this imp doth turn pale
at the prospect to fill up a space of land
best utilized by birds - such as quail
mongoose, or ibis (though aye ne'er saw
one), where cremated ashes sail
across some verdant plain under
cerulean skies putting to rest every travail
which thoughts of dem eyes spells
the main impetus explaining this rambling spiel
warp and woof ova gauzy veil
imperceptibly looms closer upon
turrets of my digital sea faring gunwale
and thus desperation finds pleading for salvation.

— The End —