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Hoje sinto que aquela bola de sabão existe!
É uma bola de verdade, leve e livre, pelo vento,
Sente-se os sons das palavras, que expeliste,
Sentiu-se aqui o timbre, presente do alento!

O longo curso, no horizonte dessa montanha,
Que um dia essa bola quis seguir, sente-se aqui!
Brilham olhares atentos à noite, agora estranha,
O olhar de bolas voando vê-se agora até daqui!

Desperta solto e livre o sol de medo dos ventos,
Dispersa cores cinza, que o habitaram por tempos,
Ouvem-se desejos de liberdade, nestes momentos,
Quem sabe agora, o tom dos seus passatempos?

Não vejo os Invernos, nem se sente o tom do inferno,
Plana sobre a linda natureza um cheiro aflito e difuso,
Que sonho teve o vento, que te levou e trouxe, recluso!
Voa-as pelos céus e nem sabes mais a forma do parafuso!

Os círculos controversos do prender da abertura das portas,
Sustentam como metal idêntico as formas do pensamento,
Não importa ser bola de sabão e voar ao saber do vento,
Foi disposição para soltar amarras e viver o que hoje adoras!

O homem fez-se fora e a mulher vê-se agora, ambos cintilantes,
Todos os medos e costumes, já doentios, na hora do descanso,
Quando à noite no silêncio, os medos dos sons são abundantes,
Fogem sorridentes porque mesmo carentes têm seu descanso!

Autor: António Benigno
Código de autor: 2013.09.18.02.23
Nat G Asúnsolo Jul 2013
Deberías de estar aquí a mi lado, bailando al mismo ritmo de la música; moviendo tu cuerpo de la misma manera que el mío, con nuestros brazos en el aire y nuestras manos entrelazadas.
Deberías de distinguirte, vestimenta llamativa y con estilo especial, tez clara cubriendo tu delgado pero al mismo tiempo ejercitado cuerpo, tu cabello  quebrado color ***** que lleba una cachucha plana decorándolo por encima; tus ojos azules con tus largas y pobladas pestañas cruzándose con los mios y tus labios, naturalmente rojos, esperando tocar mis labios.
¿Porqué no te encuentro? Si ambos procurámos estar en la parte delantera en cada comcierto, aquí estoy y no te veo.
¿Porqué no encuentro tu encantadora sonrisa que adorna tu forma peculiar de reír? Si estuvieras a mi lado la vería más seguido.
Debería de localizarte al momento de ver al hombre que está más emocionado y metído en la música del rave.
Las luces neon no iluminan mucho tu rostro, pero sí lo suficiente para darte un beso. Quizá así no te encuentre.
¿Dónde estás? ¡No te veo! ¡No te encuentro! Y es que aún no te conozco.
Ariel V Pacheco Dec 2014
mis ojos emiten luz, irradian para después absorver, como el sonar de los murciélagos.

me hablan historias incompletas sobre los minutos, horas y días pasados, dentro de mi, imagino que puedo ver mas alla.

siento el calor y siento el frío, las gotas de lluvia y los diferentes suelos que piso al caminar.

iluminó las noches y cierro los ojos ante el dia, imagino al sol ir y venir,
recuerdo saltar las bardas, el filo de las rocas en mis dedos, la constante y agresiva mirada de la noche a mi alrededor, envolviendo, vigilando, observando mientras me desplazo de un lado a otro hasta por fin encontrar un lugar para recostar, una piedra de mi tamaño, una superficie grande y plana, que deja mi vista apuntando hacia la inmensidad.
Rui Serra Mar 2014
mar
Recostado na areia
Oiço notas de uma composição musical
O mar agreste acaricia as rochas
. . . nuas de sentimento
A gaivota plana no tempo
Tempo de outrora
Silencio moribundo numa noite de . . .
E se o mar chorasse?
VII.

Une nuit, - c'est toujours la nuit dans le tombeau, -
Il s'éveilla. Luisant comme un hideux flambeau,
D'étranges visions emplissaient sa paupière ;
Des rires éclataient sous son plafond de pierre ;
Livide, il se dressa ; la vision grandit ;
Ô terreur ! une voix qu'il reconnut, lui dit :

- Réveille-toi. Moscou, Waterloo, Sainte-Hélène,
L'exil, les rois geôliers, l'Angleterre hautaine
Sur ton lit accoudée à ton dernier moment,
Sire, cela n'est rien. Voici le châtiment :

La voix alors devint âpre, amère, stridente,
Comme le noir sarcasme et l'ironie ardente ;
C'était le rire amer mordant un demi-dieu.
- Sire ! on t'a retiré de ton Panthéon bleu !
Sire ! on t'a descendu de ta haute colonne !
Regarde. Des brigands, dont l'essaim tourbillonne,
D'affreux bohémiens, des vainqueurs de charnier
Te tiennent dans leurs mains et t'ont fait prisonnier.
À ton orteil d'airain leur patte infâme touche.
Ils t'ont pris. Tu mourus, comme un astre se couche,
Napoléon le Grand, empereur ; tu renais
Bonaparte, écuyer du cirque Beauharnais.
Te voilà dans leurs rangs, on t'a, l'on te harnache.
Ils t'appellent tout haut grand homme, entre eux, ganache.
Ils traînent, sur Paris qui les voit s'étaler,
Des sabres qu'au besoin ils sauraient avaler.
Aux passants attroupés devant leur habitacle,
Ils disent, entends-les : - Empire à grand spectacle !
Le pape est engagé dans la troupe ; c'est bien,
Nous avons mieux ; le czar en est mais ce n'est rien,
Le czar n'est qu'un sergent, le pape n'est qu'un bonze
Nous avons avec nous le bonhomme de bronze !
Nous sommes les neveux du grand Napoléon ! -
Et Fould, Magnan, Rouher, Parieu caméléon,
Font rage. Ils vont montrant un sénat d'automates.
Ils ont pris de la paille au fond des casemates
Pour empailler ton aigle, ô vainqueur d'Iéna !
Il est là, mort, gisant, lui qui si haut plana,
Et du champ de bataille il tombe au champ de foire.
Sire, de ton vieux trône ils recousent la moire.
Ayant dévalisé la France au coin d'un bois,
Ils ont à leurs haillons du sang, comme tu vois,
Et dans son bénitier Sibour lave leur linge.
Toi, lion, tu les suis ; leur maître, c'est le singe.
Ton nom leur sert de lit, Napoléon premier.
On voit sur Austerlitz un peu de leur fumier.
Ta gloire est un gros vin dont leur honte se grise.
Cartouche essaie et met ta redingote grise
On quête des liards dans le petit chapeau
Pour tapis sur la table ils ont mis ton drapeau.
À cette table immonde où le grec devient riche,
Avec le paysan on boit, on joue, on triche ;
Tu te mêles, compère, à ce tripot hardi,
Et ta main qui tenait l'étendard de Lodi,
Cette main qui portait la foudre, ô Bonaparte,
Aide à piper les dés et fait sauter la carte.
Ils te forcent à boire avec eux, et Carlier
Pousse amicalement d'un coude familier
Votre majesté, sire, et Piétri dans son antre
Vous tutoie, et Maupas vous tape sur le ventre.
Faussaires, meurtriers, escrocs, forbans, voleurs,
Ils savent qu'ils auront, comme toi, des malheurs
Leur soif en attendant vide la coupe pleine
À ta santé ; Poissy trinque avec Sainte-Hélène.

Regarde ! bals, sabbats, fêtes matin et soir.
La foule au bruit qu'ils font se culbute pour voir ;
Debout sur le tréteau qu'assiège une cohue
Qui rit, bâille, applaudit, tempête, siffle, hue,
Entouré de pasquins agitant leur grelot,
- Commencer par Homère et finir par Callot !
Épopée ! épopée ! oh ! quel dernier chapitre ! -
Entre Troplong paillasse et Chaix-d'Est-Ange pitre,
Devant cette baraque, abject et vil bazar
Où Mandrin mal lavé se déguise en César,
Riant, l'affreux bandit, dans sa moustache épaisse,
Toi, spectre impérial, tu bats la grosse caisse ! -

L'horrible vision s'éteignit. L'empereur,
Désespéré, poussa dans l'ombre un cri d'horreur,
Baissant les yeux, dressant ses mains épouvantées.
Les Victoires de marbre à la porte sculptées,
Fantômes blancs debout hors du sépulcre obscur,
Se faisaient du doigt signe, et, s'appuyant au mur,
Écoutaient le titan pleurer dans les ténèbres.
Et lui, cria : « Démon aux visions funèbres,
Toi qui me suis partout, que jamais je ne vois,
Qui donc es-tu ? - Je suis ton crime », dit la voix.
La tombe alors s'emplit d'une lumière étrange
Semblable à la clarté de Dieu quand il se venge
Pareils aux mots que vit resplendir Balthazar,
Deux mots dans l'ombre écrits flamboyaient sur César ;
Bonaparte, tremblant comme un enfant sans mère,
Leva sa face pâle et lut : - DIX-HUIT BRUMAIRE !

Jersey, du 25 au 30 novembre 1852.
Desprende una tristeza aherrojante y extraña
ese lento desfile de entoldadas carretas,
por el ocre camino que cruza la campaña
plana, árida y seca.

Ni un árbol, ni una loma, ni la mancha sombría
de un monte, en derredor.

Las carquejas se enroscan bajo el fuego del día,
implacable, de enero.

¡Parece que el planeta estuviera vacío
y que van a una cita misteriosa y suprema
esas lentas carretas que cruzan el camino
bajo este sol que quema!

— The End —