Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Dharmendra Kumar Apr 2020
Kahna tum bhi chahti **
Kahna Mai bhi chahta hu
Bas un shbto ka juba pe aana Baki hai
Chalna tum bhi chahti **
Chalna Mai bhi chahta hu
Bas us dagar ka milna Baki hai
Bhigna tum bhi chahti **
Bhigna Mai bhi chahta hu
Bas badal ka garaj ke hampe barashna Baki hai
Dag tum pe bhi lagengye
Dag mujh pe bhi lagengye
Bas kuch logo ka hampe hasna Baki hai
Ruth Kai tum bhi baithi **
Ruth Kar Mai bhi baitha hu
Tera mujhko, Mera tujhko manana Baki hai
Paul d'Aubin Jun 2016
Il se dressait dans la verdure,
Telle une hampe pour les cieux.
C'était un séquoia géant
Venu des prairies d’Amérique
Et des forêts Algonquines.
Il avait voyagé en cale,
Soigné comme un voyageur,
Argenté, durant toute la traversée.
Il fut planté mais aussi fêté
En l’an mille huit cent quatre-vingt
Dans le parc du futur Casino,
Puis soigné par des jardiniers
Amoureux de leur métier.
En ces années s’affermissait enfin
La République, certes bien trop conservatrice,
Elle l’est d’ailleurs bien restée.
C’était quand même la République
Même à Luchon qui étincelait encore
Des feux et des ors de la fête impériale
Qui lui avait amenés
Tant de touristes au gousset rembourré
Et quand s’affermissait cette République
En cette «belle époque» des fortunés
Et d'exploitation éhontée
De tant d’autres laissés bien seuls
Par la naissance et sans instruction.
Mes aïeux Pyrénéens
Le virent planter et même pousser
Car en ces temps, encore,
Les sages et les doux prenaient plaisir
À observer et contempler
Les belles Dames en leur vêture
Et les arbres pousser peu à peu,
Jusqu’un jour à feindre de dépasser
La cime des ardoises Pyrénéennes.
Ce fut un Séquoia somptueux
Dès qu’il atteint ses vingt ans
En cette année dix-neuf cent
Alors que la compagnie du Midi
Faisait construire, non **** de lui
Le bel hôtel palace qui fut fini
En 1916, j’en ais la gorge serrée
Car la bas, tant de maçons
Ne le virent jamais construit
Et n’eurent pas le bonheur
D’admirer le grand Séquoia pousser
Car leur jeunesse fut  ravie
Là-bas en Argonne ou à Verdun
Où tant de jeunes hommes mourraient
Dans les tranchées de leur  dernier souffle.

Paul Arrighi
Le grand homme vaincu peut perdre en un instant
Sa gloire, son empire, et son trône éclatant,
Et sa couronne qu'on renie,
Tout, jusqu'à ce prestige à sa grandeur mêlé
Qui faisait voir son front dans un ciel étoilé ;
Il garde toujours son génie !

Ainsi, quand la bataille enveloppe un drapeau,
Tout ce qui n'est qu'azur, écarlate, oripeau,
Frange d'or, tunique de soie,
Tombe sous la mitraille en un moment haché,
Et, lambeau par lambeau, s'en va comme arraché
Par le bec d'un oiseau de proie ;

Et, qu'importe ! à travers les cris, les pas, les voix,
Et la mêlée en feu qui sur tous à la fois
Fait tourner son horrible meule,
Au plus haut de la hampe, orgueil des bataillons,
Où pendait cette pourpre envolée en haillons,
L'aigle de bronze reste seule !

Le 21 février 1835.

— The End —