Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
brandon nagley Jul 2015
Thither the flambeau donjon
In the somber of the dim,
I shalt plaster mine heart on mine sleeve
Hoping someone shalt let me in.
For tis I'm not the rest
I've lived a life of sin's,
Though I'm a hopeless romantic at his best;
I'm one to loveth until the end.
As guffaw I shalt do
As one wilt maketh me laugh,
Underneath the universal life-lamp
Glowing steadily in Shakespearian bask.
And if noone canst seeith the amour that I do bring
I shalt continue on, in a manner so unearthly.
None recompense needed, for she shalt not hurt mine being
Mine kisses shalt delighteth her, in the finer of life's thing's.
And when the bee's stingeth me, with their tiny stinger's,
Mine lover shalt kisseth on the wound, as mine heart wilt groweth bigger.
As a dinner and fine date;
Me and her shalt rest to candlewax figure shadows,
The shadow's being ourn own on the moonlit ceiling
Like two loving little rascal's....

©Brandon nagley
©Lonesome poet's poetry
Alias indomitable invincible
Donald John Trump oozes wrath
inexorably plunging every species
of life toward apocalyptic warpath
mercilessly threatentens world
wide web promising bloodbath

validating ex post facto commander
in chief as nonpareil sociopath
hence... this call to arms gives run
for money challenging any psychopath
lest inevitable according to dead
reckoning prediction of
wisest sages calculated math.

Thus one poetic footsoldier doth broadcast
dire straits emergency, and inveigh
grassroots action mandatory meaning
registered voters must
cast ballot per se
else planet Earth will...
burn thermonuclear gray

rendering oblate spheroid
uninhabitable, I daresay
if bleak forecast father time doth delay
global warming would outweigh
former worst case nihilistic scenario,
nonetheless Gaia will serve

as repurposed ashtray,
whereby inextinguishable fiery storms
approximating calculus of doomsday
nsync with intolerable weather forecasts
if complacency rides roughshod field day
defying lack of immunization oy vey
against opportunistic unfamiliar organisms

viral and bacterial agent provocateurs
microscopic gangbusters
nothing could allay
winning scrimmage play
thinning overpopulation whereby
scavengers make short shrift
plethora once living flotsam and jetsam
perhaps requiring rotting, putrefying,
goods put on layaway

(type of foragers -
reference https://www.google.com/search?
client=safari&channel=macbm&ei=
KECaXe
UA6SO5wLh-7gY&q=list+
examples+of+scavengers&oq=list+types+
of+scavengers&gs_l=psy-ab.1.0.0i22i30.
58737.70074..70997...0.4..0.223.1875.
21­j2j1......0....1..gws-wiz.......
0i71j0i273j0j0i131j0i67j33i22i29­i30.
wnDI0kLrKWM).

now ye might hashtag me chicken little
synonymous to Rome burning,
while Nero did fiddle,
perhaps scaremonger i.e. Cassandra
alamist bah bing away, a realist foaming
at figurative mouth with spittle,
would you believe cautious optimist,
who presents prediction,
while this poem heed whittle.
Lorsque l'on veut monter aux tours des cathédrales,

On prend l'escalier noir qui roule ses spirales,

Comme un serpent de pierre au ventre d'un clocher.


L'on chemine d'abord dans une nuit profonde,

Sans trèfle de soleil et de lumière blonde,

Tâtant le mur des mains, de peur de trébucher ;


Car les hautes maisons voisines de l'église

Vers le pied de la tour versent leur ombre grise,

Qu'un rayon lumineux ne vient jamais trancher.


S'envolant tout à coup, les chouettes peureuses

Vous flagellent le front de leurs ailes poudreuses,

Et les chauves-souris s'abattent sur vos bras ;


Les spectres, les terreurs qui hantent les ténèbres,

Vous frôlent en passant de leurs crêpes funèbres ;

Vous les entendez geindre et chuchoter tout bas.


À travers l'ombre on voit la chimère accroupie

Remuer, et l'écho de la voûte assoupie

Derrière votre pas suscite un autre pas.


Vous sentez à l'épaule une pénible haleine,

Un souffle intermittent, comme d'une âme en peine

Qu'on aurait éveillée et qui vous poursuivrait.


Et si l'humidité fait des yeux de la voûte,

Larmes du monument, tomber l'eau goutte à goutte,

Il semble qu'on dérange une ombre qui pleurait.


Chaque fois que la vis, en tournant, se dérobe,

Sur la dernière marche un dernier pli de robe,

Irritante terreur, brusquement disparaît.


Bientôt le jour, filtrant par les fentes étroites,

Sur le mur opposé trace des lignes droites,

Comme une barre d'or sur un écusson noir.


L'on est déjà plus haut que les toits de la ville,

Édifices sans nom, masse confuse et vile,

Et par les arceaux gris le ciel bleu se fait voir.


Les hiboux disparus font place aux tourterelles,

Qui lustrent au soleil le satin de leurs ailes

Et semblent roucouler des promesses d'espoir.


Des essaims familiers perchent sur les tarasques,

Et, sans se rebuter de la laideur des masques,

Dans chaque bouche ouverte un oiseau fait son nid.


Les guivres, les dragons et les formes étranges

Ne sont plus maintenant que des figures d'anges,

Séraphiques gardiens taillés dans le granit,


Qui depuis huit cents ans, pensives sentinelles,

Dans leurs niches de pierre, appuyés sur leurs ailes,

Montent leur faction qui jamais ne finit.


Vous débouchez enfin sur une plate-forme,

Et vous apercevez, ainsi qu'un monstre énorme,

La Cité grommelante, accroupie alentour.


Comme un requin, ouvrant ses immenses mâchoires,

Elle mord l'horizon de ses mille dents noires,

Dont chacune est un dôme, un clocher, une tour.


À travers le brouillard, de ses naseaux de plâtre

Elle souffle dans l'air son haleine bleuâtre,

Que dore par flocons un chaud reflet de jour.


Comme sur l'eau qui bout monte et chante l'écume,

Sur la ville toujours plane une ardente brume,

Un bourdonnement sourd fait de cent bruits confus :


Ce sont les tintements et les grêles volées

Des cloches, de leurs voix sonores ou fêlées,

Chantant à plein gosier dans leurs beffrois touffus ;


C'est le vent dans le ciel et l'homme sur la terre ;

C'est le bruit des tambours et des clairons de guerre,

Ou des canons grondeurs sonnant sur leurs affûts ;


C'est la rumeur des chars, dont la prompte lanterne

File comme une étoile à travers l'ombre terne,

Emportant un heureux aux bras de son désir ;


Le soupir de la vierge au balcon accoudée,

Le marteau sur l'enclume et le fait sur l'idée,

Le cri de la douleur ou le chant du plaisir.


Dans cette symphonie au colossal orchestre,

Que n'écrira jamais musicien terrestre,

Chaque objet fait sa note impossible à saisir.


Vous pensiez être en haut ; mais voici qu'une aiguille,

Où le ciel découpé par dentelles scintille,

Se présente soudain devant vos pieds lassés.


Il faut monter encore dans la mince tourelle,

L'escalier qui serpente en spirale plus frêle,

Se pendant aux crampons de **** en **** placés.


Le vent, d'un air moqueur, à vos oreilles siffle,

La goule étend sa griffe et la guivre renifle,

Le vertige alourdit vos pas embarrassés.


Vous voyez **** de vous, comme dans des abîmes,

S'aplanir les clochers et les plus hautes cimes ;

Des aigles les plus fiers vous dominez l'essor.


Votre sueur se fige à votre front en nage ;

L'air trop vif vous étouffe : allons, enfant, courage !

Vous êtes près des cieux ; allons, un pas encore !


Et vous pourrez toucher, de votre main surprise,

L'archange colossal que fait tourner la brise,

Le saint Michel géant qui tient un glaive d'or ;


Et si, vous accoudant sur la rampe de marbre,

Qui palpite au grand vent, comme une branche d'arbre,

Vous dirigez en bas un œil moins effrayé,


Vous verrez la campagne à plus de trente lieues,

Un immense horizon, bordé de franges bleues,

Se déroulant sous vous comme un tapis rayé ;


Les carrés de blé d'or, les cultures zébrées,

Les plaques de gazon de troupeaux noirs tigrées ;

Et, dans le sainfoin rouge, un chemin blanc frayé ;


Les cités, les hameaux, nids semés dans la plaine,

Et partout, où se groupe une famille humaine,

Un clocher vers le ciel, comme un doigt s'allongeant.


Vous verrez dans le golfe, aux bras des promontoires,

La mer se diaprer et se gaufrer de moires,

Comme un kandjiar turc damasquiné d'argent ;


Les vaisseaux, alcyons balancés sur leurs ailes,

Piquer l'azur lointain de blanches étincelles

Et croiser en tous sens leur vol intelligent.


Comme un sein plein de lait gonflant leurs voiles ronde,

Sur la foi de l'aimant ils vont chercher des mondes,

Des rivages nouveaux sur de nouvelles mers :


Dans l'Inde, de parfums, d'or et de soleil pleine,

Dans la Chine bizarre, aux tours de porcelaine,

Chimérique pays peuplé de dragons verts ;


Ou vers Otaïti, la belle fleur des ondes,

De ses longs cheveux noirs tordant les perles blondes,

Comme une autre Vénus, fille des flots amers ;


À Ceylan, à Java, plus **** encore peut-être,

Dans quelque île déserte et dont on se rend maître,

Vers une autre Amérique échappée à Colomb.


Hélas ! Et vous aussi, sans crainte, ô mes pensées,

Livrant aux vents du ciel vos ailes empressées,

Vous tentez un voyage aventureux et long.


Si la foudre et le nord respectent vos antennes,

Des pays inconnus et des îles lointaines

Que rapporterez-vous ? De l'or, ou bien du plomb ?...


La spirale soudain s'interrompt et se brise.

Comme celui qui monte au clocher de l'église,

Me voici maintenant au sommet de ma tour.


J'ai planté le drapeau tout au haut de mon œuvre.

Ah ! Que depuis longtemps, pauvre et rude manœuvre,

Insensible à la joie, à la vie, à l'amour,


Pour garder mon dessin avec ses lignes pures,

J'émousse mon ciseau contre des pierres dures,

Élevant à grande peine une assise par jour !


Pendant combien de mois suis-je resté sous terre,

Creusant comme un mineur ma fouille solitaire,

Et cherchant le roc vif pour mes fondations !


Et pourtant le soleil riait sur la nature ;

Les fleurs faisaient l'amour, et toute créature

Livrait sa fantaisie au vent des passions ;


Le printemps dans les bois faisait courir la sève,

Et le flot, en chantant, venait baiser la grève ;

Tout n'était que parfum, plaisir, joie et rayons !


Patient architecte, avec mes mains pensives

Sur mes piliers trapus inclinant mes ogives,

Je fouillais sous l'église un temple souterrain ;


Puis l'église elle-même, avec ses colonnettes,

Qui semble, tant elle a d'aiguilles et d'arêtes,

Un madrépore immense, un polypier marin ;


Et le clocher hardi, grand peuplier de pierre,

Où gazouillent, quand vient l'heure de la prière,

Avec les blancs ramiers, des nids d'oiseaux d'airain.


Du haut de cette tour à grande peine achevée,

Pourrais-je t'entrevoir, perspective rêvée,

Terre de Chanaan où tendait mon effort ?


Pourrai-je apercevoir la figure du monde,

Les astres dans le ciel accomplissant leur ronde,

Et les vaisseaux quittant et regagnant le port ?


Si mon clocher passait seulement de la tête

Les toits ou les tuyaux de la ville, ou le faîte

De ce donjon aigu qui du brouillard ressort ;


S'il était assez haut pour découvrir l'étoile

Que la colline bleue avec son dos me voile,

Le croissant qui s'écorne au toit de la maison ;


Pour voir, au ciel de smalt, les flottantes nuées,

Par le vent du matin mollement remuées,

Comme un troupeau de l'air secouer leur toison ;


Et la gloire, la gloire, astre et soleil de l'âme,

Dans un océan d'or, avec le globe en flamme,

Majestueusement monter à l'horizon !
Biorn, étrange cénobite,
Sur le plateau d'un roc pelé,
Hors du temps et du monde, habite
La tour d'un burg démantelé.

De sa porte l'esprit moderne
En vain soulève le marteau.
Biorn verrouille sa poterne
Et barricade son château.

Quand tous ont les yeux vers l'aurore
Biorn, sur son donjon perché,
A l'horizon contemple encore
La place du soleil couché.

Ame rétrospective, il loge
Dans son burg et dans le passé ;
Le pendule de son horloge
Depuis des siècles est cassé.

Sous ses ogives féodales
Il erre, éveillant les échos,
Et ses pas, sonnant sur les dalles,
Semblent suivis de pas égaux.

Il ne voit ni laïcs, ni prêtres,
Ni gentilshommes, ni bourgeois,
Mais les portraits de ses ancêtres
Causent avec lui quelquefois.

Et certains soirs, pour se distraire,
Trouvant manger seul ennuyeux,
Biorn, caprice funéraire,
Invite à souper ses aïeux.

Les fantômes, quand minuit sonne,
Viennent armés de pied en cap ;
Biorn, qui malgré lui frissonne,
Salue en haussant son hanap.

Pour s'asseoir, chaque panoplie
Fait un angle avec son genou,
Dont l'articulation plie
En grinçant comme un vieux verrou ;

Et tout d'une pièce, l'armure,
D'un corps absent gauche cercueil,
Rendant un creux et sourd murmure,
Tombe entre les bras du fauteuil.

Landgraves, rhingraves, burgraves,
Venus du ciel ou de l'enfer,
Ils sont tous là, muets et graves,
Les roides convives de fer !

Dans l'ombre, un rayon fauve indique
Un monstre, guivre, aigle à deux cous,
Pris au bestiaire héraldique
Sur les cimiers faussés de coups.

Du mufle des bêtes difformes
Dressant leurs ongles arrogants,
Partent des panaches énormes,
Des lambrequins extravagants ;

Mais les casques ouverts sont vides
Comme les timbres du blason ;
Seulement deux flammes livides
Y luisent d'étrange façon.

Toute la ferraille est assise
Dans la salle du vieux manoir,
Et, sur le mur, l'ombre indécise
Donne à chaque hôte un page noir.

Les liqueurs aux feux des bougies
Ont des pourpres d'un ton suspect ;
Les mets dans leurs sauces rougies
Prennent un singulier aspect.

Parfois un corselet miroite,
Un morion brille un moment ;
Une pièce qui se déboîte
Choit sur la nappe lourdement.

L'on entend les battements d'ailes
D'invisibles chauves-souris,
Et les drapeaux des infidèles
Palpitent le long du lambris.

Avec des mouvements fantasques
Courbant leurs phalanges d'airain,
Les gantelets versent aux casques
Des rasades de vin du Rhin,

Ou découpent au fil des dagues
Des sangliers sur des plats d'or...
Cependant passent des bruits vagues
Par les orgues du corridor.

D'une voix encore enrouée
Par l'humidité du caveau,
Max fredonne, ivresse enjouée,
Un lied, en treize cents, nouveau.

Albrecht, ayant le vin féroce,
Se querelle avec ses voisins,
Qu'il martèle, bossue et rosse,
Comme il faisait des Sarrasins.

Échauffé, Fritz ôte son casque,
Jadis par un crâne habité,
Ne pensant pas que sans son masque
Il semble un tronc décapité.

Bientôt ils roulent pêle-mêle
Sous la table, parmi les brocs,
Tête en bas, montrant la semelle
De leurs souliers courbés en crocs.

C'est un hideux champ de bataille
Où les pots heurtent les armets,
Où chaque mort par quelque entaille,
Au lieu de sang ***** des mets.

Et Biorn, le poing sur la cuisse,
Les contemple, morne et hagard,
Tandis que, par le vitrail suisse
L'aube jette son bleu regard.

La troupe, qu'un rayon traverse,
Pâlit comme au jour un flambeau,
Et le plus ivrogne se verse
Le coup d'étrier du tombeau.

Le coq chante, les spectres fuient
Et, reprenant un air hautain,
Sur l'oreiller de marbre appuient
Leurs têtes lourdes du festin !
Here's a sigh to those who love me,
And a smile to those who hate ;
And whatever sky's above me,
Here's a heart for every fate.
BYRON.


Amis ! c'est donc Rouen, la ville aux vieilles rues,
Aux vieilles tours, débris des races disparues,
La ville aux cent clochers carillonnant dans l'air,
Le Rouen des châteaux, des hôtels, des bastilles,
Dont le front hérissé de flèches et d'aiguilles
Déchire incessamment les brumes de la mer ;

C'est Rouen qui vous a ! Rouen qui vous enlève !
Je ne m'en plaindrai pas. J'ai souvent fait ce rêve
D'aller voir Saint-Ouen à moitié démoli,
Et tout m'a retenu, la famille, l'étude,
Mille soins, et surtout la vague inquiétude
Qui fait que l'homme craint son désir accompli.

J'ai différé. La vie à différer se passe.
De projets en projets et d'espace en espace
Le fol esprit de l'homme en tout temps s'envola.
Un jour enfin, lassés du songe qui nous leurre,
Nous disons : " Il est temps. Exécutons! c'est l'heure. "
Alors nous retournons les yeux : la mort est là !

Ainsi de mes projets. Quand vous verrai-je, Espagne,
Et Venise et son golfe, et Rome et sa campagne,
Toi, Sicile que ronge un volcan souterrain,
Grèce qu'on connaît trop, Sardaigne qu'on ignore,
Cités de l'aquilon, du couchant, de l'aurore,
Pyramides du Nil, cathédrales du Rhin !

Qui sait ? Jamais peut-être. Et quand m'abriterai-je
Près de la mer, ou bien sous un mont blanc de neige,
Dans quelque vieux donjon, tout plein d'un vieux héros,
Où le soleil, dorant les tourelles du faîte,
N'enverra sur mon front que des rayons de fête
Teints de pourpre et d'azur au prisme des vitraux ?

Jamais non plus, sans doute. En attendant, vaine ombre,
Oublié dans l'espace et perdu dans le nombre,
Je vis. J'ai trois enfants en cercle à mon foyer ;
Et lorsque la sagesse entr'ouvre un peu ma porte,
Elle me crie : Ami ! sois content. Que t'importe
Cette tente d'un jour qu'il faut sitôt ployer !

Et puis, dans mon esprit, des choses que j'espère
Je me fais cent récits, comme à son fils un père.
Ce que je voudrais voir je le rêve si beau !
Je vois en moi des tours, des Romes, des Cordoues,
Qui jettent mille feux, muse, quand tu secoues
Sous leurs sombres piliers ton magique flambeau !

Ce sont des Alhambras, de hautes cathédrales,
Des Babels, dans la nue enfonçant leurs spirales,
De noirs Escurials, mystérieux séjour,
Des villes d'autrefois, peintes et dentelées,
Où chantent jour et nuit mille cloches ailées,
Joyeuses d'habiter dans des clochers à jour !

Et je rêve ! Et jamais villes impériales  
N'éclipseront ce rêve aux splendeurs idéales.
Gardons l'illusion ; elle fuit assez tôt.
Chaque homme, dans son coeur, crée à sa fantaisie
Tout un monde enchanté d'art et de poésie.
C'est notre Chanaan que nous voyons d'en haut.

Restons où nous voyons. Pourquoi vouloir descendre,
Et toucher ce qu'on rêve, et marcher dans la cendre ?
Que ferons-nous après ? où descendre ? où courir ?
Plus de but à chercher ! plus d'espoir qui séduise !
De la terre donnée à la terre promise
Nul retour ; et Moïse a bien fait de mourir !

Restons **** des objets dont la vue est charmée.
L'arc-en-ciel est vapeur, le nuage est fumée.
L'idéal tombe en poudre au toucher du réel.
L'âme en songes de gloire ou d'amour se consume.
Comme un enfant qui souffle en un flocon d'écume,
Chaque homme enfle une bulle où se reflète un ciel !

Frêle bulle d'azur, au roseau suspendue,
Qui tremble au moindre choc et vacille éperdue !
Voilà tous nos projets, nos plaisirs, notre bruit !
Folle création qu'un zéphyr inquiète !
Sphère aux mille couleurs, d'une goutte d'eau faite !
Monde qu'un souffle crée et qu'un souffle détruit !

Le saurons-nous jamais ? Qui percera nos voiles,
Noirs firmaments, semés de nuages d'étoiles ?
Mer, qui peut dans ton lit descendre et regarder ?
Où donc est la science ? Où donc est l'origine ?
Cherchez au fond des mers cette perle divine,
Et, l'océan connu, l'âme reste à sonder !

Que faire et que penser ? Nier, douter, ou croire ?
Carrefour ténébreux ! triple route! nuit noire !
Le plus sage s'assied sous l'arbre du chemin,
Disant tout bas : J'irai, Seigneur, où tu m'envoies.
Il espère, et, de ****, dans les trois sombres voies,
Il écoute, pensif, marcher le genre humain !

Mai 1830.
À M. Louis Boulanger.

Away ! - Away ! -
(En avant ! En avant !)
BYRON, Mazeppa.


I.

Ainsi, quand Mazeppa, qui rugit et qui pleure,
A vu ses bras, ses pieds, ses flancs qu'un sabre effleure,
Tous ses membres liés
Sur un fougueux cheval, nourri d'herbes marines,
Qui fume, et fait jaillir le feu de ses narines
Et le feu de ses pieds ;

Quand il s'est dans ses nœuds roulé comme un reptile,
Qu'il a bien réjoui de sa rage inutile
Ses bourreaux tout joyeux,
Et qu'il retombe enfin sur la croupe farouche,
La sueur sur le front, l'écume dans la bouche,
Et du sang dans les yeux,

Un cri part ; et soudain voilà que par la plaine
Et l'homme et le cheval, emportés, hors d'haleine,
Sur les sables mouvants,
Seuls, emplissant de bruit un tourbillon de poudre
Pareil au nuage noir où serpente la foudre,
Volent avec les vents !

Ils vont. Dans les vallons comme un orage ils passent,
Comme ces ouragans qui dans les monts s'entassent,
Comme un globe de feu ;
Puis déjà ne sont plus qu'un point noir dans la brume,
Puis s'effacent dans l'air comme un flocon d'écume
Au vaste océan bleu.

Ils vont. L'espace est grand. Dans le désert immense,
Dans l'horizon sans fin qui toujours recommence,
Ils se plongent tous deux.
Leur course comme un vol les emporte, et grands chênes,
Villes et tours, monts noirs liés en longues chaînes,
Tout chancelle autour d'eux.

Et si l'infortuné, dont la tête se brise,
Se débat, le cheval, qui devance la brise,
D'un bond plus effrayé,
S'enfonce au désert vaste, aride, infranchissable,
Qui devant eux s'étend, avec ses plis de sable,
Comme un manteau rayé.

Tout vacille et se peint de couleurs inconnues :
Il voit courir les bois, courir les larges nues,
Le vieux donjon détruit,
Les monts dont un rayon baigne les intervalles ;
Il voit ; et des troupeaux de fumantes cavales
Le suivent à grand bruit !

Et le ciel, où déjà les pas du soir s'allongent,
Avec ses océans de nuages où plongent
Des nuages encor,
Et son soleil qui fend leurs vagues de sa proue,
Sur son front ébloui tourne comme une roue
De marbre aux veines d'or !

Son oeil s'égare et luit, sa chevelure traîne,
Sa tête pend ; son sang rougit la jaune arène,
Les buissons épineux ;
Sur ses membres gonflés la corde se replie,
Et comme un long serpent resserre et multiplie
Sa morsure et ses nœuds.

Le cheval, qui ne sent ni le mors ni la selle,
Toujours fuit, et toujours son sang coule et ruisselle,
Sa chair tombe en lambeaux ;
Hélas ! voici déjà qu'aux cavales ardentes
Qui le suivaient, dressant leurs crinières pendantes,
Succèdent les corbeaux !

Les corbeaux, le grand-duc à l'oeil rond, qui s'effraie,
L'aigle effaré des champs de bataille, et l'orfraie,
Monstre au jour inconnu,
Les obliques hiboux, et le grand vautour fauve
Qui fouille au flanc des morts où son col rouge et chauve
Plonge comme un bras nu !

Tous viennent élargir la funèbre volée ;
Tous quittent pour le suivre et l'yeuse isolée,
Et les nids du manoir.
Lui, sanglant, éperdu, sourd à leurs cris de joie,
Demande en les voyant qui donc là-haut déploie
Ce grand éventail noir.

La nuit descend lugubre, et sans robe étoilée.
L'essaim s'acharne, et suit, tel qu'une meute ailée,
Le voyageur fumant.
Entre le ciel et lui, comme un tourbillon sombre
Il les voit, puis les perd, et les entend dans l'ombre
Voler confusément.

Enfin, après trois jours d'une course insensée,
Après avoir franchi fleuves à l'eau glacée,
Steppes, forêts, déserts,
Le cheval tombe aux cris de mille oiseaux de proie,
Et son ongle de fer sur la pierre qu'il broie
Éteint ses quatre éclairs.

Voilà l'infortuné, gisant, nu, misérable,
Tout tacheté de sang, plus rouge que l'érable
Dans la saison des fleurs.
Le nuage d'oiseaux sur lui tourne et s'arrête ;
Maint bec ardent aspire à ronger dans sa tête
Ses yeux brûlés de pleurs.

Eh bien ! ce condamné qui hurle et qui se traîne,
Ce cadavre vivant, les tribus de l'Ukraine
Le feront prince un jour.
Un jour, semant les champs de morts sans sépultures,
Il dédommagera par de larges pâtures
L'orfraie et le vautour.

Sa sauvage grandeur naîtra de son supplice.
Un jour, des vieux hetmans il ceindra la pelisse,
Grand à l'oeil ébloui ;
Et quand il passera, ces peuples de la tente,
Prosternés, enverront la fanfare éclatante
Bondir autour de lui !

II.

Ainsi, lorsqu'un mortel, sur qui son dieu s'étale,
S'est vu lier vivant sur ta croupe fatale,
Génie, ardent coursier,
En vain il lutte, hélas ! tu bondis, tu l'emportes
Hors du monde réel dont tu brises les portes
Avec tes pieds d'acier !

Tu franchis avec lui déserts, cimes chenues
Des vieux monts, et les mers, et, par delà les nues,
De sombres régions ;
Et mille impurs esprits que ta course réveille
Autour du voyageur, insolente merveille,
Pressent leurs légions !

Il traverse d'un vol, sur tes ailes de flamme,
Tous les champs du possible, et les mondes de l'âme ;
Boit au fleuve éternel ;
Dans la nuit orageuse ou la nuit étoilée,
Sa chevelure, aux crins des comètes mêlée,
Flamboie au front du ciel.

Les six lunes d'Herschel, l'anneau du vieux Saturne,
Le pôle, arrondissant une aurore nocturne
Sur son front boréal,
Il voit tout ; et pour lui ton vol, que rien ne lasse,
De ce monde sans borne à chaque instant déplace
L'horizon idéal.

Qui peut savoir, hormis les démons et les anges,
Ce qu'il souffre à te suivre, et quels éclairs étranges
À ses yeux reluiront,
Comme il sera brûlé d'ardentes étincelles,
Hélas ! et dans la nuit combien de froides ailes
Viendront battre son front ?

Il crie épouvanté, tu poursuis implacable.
Pâle, épuisé, béant, sous ton vol qui l'accable
Il ploie avec effroi ;
Chaque pas que tu fais semble creuser sa tombe.
Enfin le terme arrive... il court, il vole, il tombe,
Et se relève roi !

Mai 1828.
MINUIT.

Le frêle esquif sur la mer sombre
Sombre ;
La foudre perce d'un éclair
L'air.

C'est minuit. L'eau gémit, le tremble
Tremble,
Et tout bruit dans le manoir
Noir ;

Sur la tour inhospitalière ;
Lierre,
Dans les fossés du haut donjon,
Jonc ;

Dans les cours, dans les colossales
Salles,
Et dans les cloîtres du couvent,
Vent.

La cloche, de son aile atteinte ;
Tinte ;
Et son bruit tremble en s'envolant,
Lent.

Le son qui dans l'air se disperse
Perce
La tombe où le mort inconnu,
Nu,

Épelant quelque obscur problème
Blême,
Tandis qu'au **** le vent mugit ;
Gît.

Tous se répandent dans les ombres,
Sombres,
Rois, reines, clercs ; soudards, nonnains,
Nains.

La voix qu'ils élèvent ensemble
Semble
Le dernier soupir qu'un mourant
Rend.

Les ombres vont au clair de lune,
L'une
En mitre, et l'autre en chaperon
Rond.

Celle-ci qui roule un rosaire
Serre
Dans ses bras un enfant tremblant,
Blanc.

Celle-là, voilée et touchante,
Chante
Au bord d'un gouffre où le serpent
Pend.

D'autres, qui dans Pair se promènent,
Mènent
Par monts et vaux des palefrois,
Froids.

L'enfant mort, à la pâle joue,
Joue ;
Le gnome grimace, et l'Esprit
Rit :

On dirait que le beffroi pleure ;
L'heure
Semble dire en traînant son glas :
Las !

Enfant ! retourne dans ta tombe !
Tombe
Sous le pavé des corridors,  
Dors !

L'enfer souillerait ta faiblesse.
Laisse
Ses banquets à tes envieux,
Vieux.

C'est aller au sabbat trop jeune !
Jeûne,
Garde-toi de leurs jeux hideux,
D'eux !

Vois-tu dans la sainte phalange
L'ange
Qui vient t'ouvrir le paradis,
Dis ?

Ainsi la mort nous chasse et nous foule,
Foule
De héros petits et d'étroits
Rois.

Attilas, Césars, Cléopâtres,
Pâtres,
Vieillards narquois et jouvenceaux,
Sots,

Bons évêques à charge d'âmes,
Dames,
Saints docteurs, lansquenets fougueux,
Gueux,

Nous serons un jour, barons, prêtres,
Reîtres,
Avec nos voeux et nos remords
Morts.

Pour moi, quand l'ange qui réclame
L'âme
Se viendra sur ma couche un soir
Seoir ;

Alors, quand sous la pierre froide,
Roide ;
Je ferai le somme de plomb,
Long ;

Ô toi, qui dans mes fautes mêmes,
M'aimes,
Viens vite, si tu te souviens,
Viens

T'étendre à ma droite, endormie,
Mie ;
Car on a froid dans le linceul,
Seul.

Le 26 décembre 1827.
À Mademoiselle Louise B.

Un horizon fait à souhait pour le plaisir des yeux.
FÉNELON.


I.

Oui, c'est bien le vallon ! le vallon calme et sombre !
Ici l'été plus frais s'épanouit à l'ombre.
Ici durent longtemps les fleurs qui durent peu.
Ici l'âme contemple, écoute, adore, aspire,
Et prend pitié du monde, étroit et fol empire
Où l'homme tous les jours fait moins de place à Dieu !

Une rivière au fond ; des bois sur les deux pentes.
Là, des ormeaux, brodés de cent vignes grimpantes ;
Des prés, où le faucheur brunit son bras nerveux ;
Là, des saules pensifs qui pleurent sur la rive,
Et, comme une baigneuse indolente et naïve,
Laissent tremper dans l'eau le bout de leurs cheveux.

Là-bas, un gué bruyant dans des eaux poissonneuses
Qui montrent aux passants lés jambes des faneuses ;
Des carrés de blé d'or ; des étangs au flot clair ;
Dans l'ombre, un mur de craie et des toits noirs de suie ;
Les ocres des ravins, déchirés par la pluie ;
Et l'aqueduc au **** qui semble un pont de l'air.

Et, pour couronnement à ces collines vertes,
Les profondeurs du ciel toutes grandes ouvertes,
Le ciel, bleu pavillon par Dieu même construit,
Qui, le jour, emplissant de plis d'azur l'espace,
Semble un dais suspendu sur le soleil qui passe,
Et dont on ne peut voir les clous d'or que la nuit !

Oui, c'est un de ces lieux où notre coeur sent vivre
Quelque chose des cieux qui flotte et qui l'enivre ;
Un de ces lieux qu'enfant j'aimais et je rêvais,
Dont la beauté sereine, inépuisable, intime,
Verse à l'âme un oubli sérieux et sublime
De tout ce que la terre et l'homme ont de mauvais !

II.

Si dès l'aube on suit les lisières
Du bois, abri des jeunes faons,
Par l'âpre chemin dont les pierres
Offensent les mains des enfants,
A l'heure où le soleil s'élève,
Où l'arbre sent monter la sève,
La vallée est comme un beau rêve.
La brume écarte son rideau.
Partout la nature s'éveille ;
La fleur s'ouvre, rose et vermeille ;
La brise y suspend une abeille,
La rosée une goutte d'eau !

Et dans ce charmant paysage
Où l'esprit flotte, où l'oeil s'enfuit,
Le buisson, l'oiseau de passage,
L'herbe qui tremble et qui reluit,
Le vieil arbre que l'âge ploie,
Le donjon qu'un moulin coudoie,
Le ruisseau de moire et de soie,
Le champ où dorment les aïeux,
Ce qu'on voit pleurer ou sourire,
Ce qui chante et ce qui soupire,
Ce qui parle et ce qui respire,
Tout fait un bruit harmonieux !

III.

Et si le soir, après mille errantes pensées,
De sentiers en sentiers en marchant dispersées,
Du haut de la colline on descend vers ce toit
Qui vous a tout le jour, dans votre rêverie,
Fait regarder en bas, au fond de la prairie,
Comme une belle fleur qu'on voit ;

Et si vous êtes là, vous dont la main de flamme
Fait parler au clavier la langue de votre âme ;
Si c'est un des moments, doux et mystérieux,
Ou la musique, esprit d'extase et de délire
Dont les ailes de feu font le bruit d'une lyre,
Réverbère en vos chants la splendeur de vos yeux ;

Si les petits enfants, qui vous cherchent sans cesse,
Mêlent leur joyeux rire au chant qui vous oppresse ;
Si votre noble père à leurs jeux turbulents
Sourit, en écoutant votre hymne commencée,
Lui, le sage et l'heureux, dont la jeune pensée
Se couronne de cheveux blancs ;

Alors, à cette voix qui remue et pénètre,
Sous ce ciel étoilé qui luit à la fenêtre,
On croit à la famille, au repos, au bonheur ;
Le coeur se fond en joie, en amour, en prière ;
On sent venir des pleurs au bord de sa paupière ;
On lève au ciel les mains en s'écriant : Seigneur !

IV.

Et l'on ne songe plus, tant notre âme saisie
Se perd dans la nature et dans la poésie,
Que tout prés, par les bois et les ravins caché,
Derrière le ruban de ces collines bleues,
A quatre de ces pas que nous nommons des lieues,
Le géant Paris est couché !

On ne s'informe plus si la ville fatale,
Du monde en fusion ardente capitale,
Ouvre et ferme à tel jour ses cratères fumants ;
Et de quel air les rois, à l'instant où nous sommes,
Regardent bouillonner dans ce Vésuve d'hommes
La lave des événements !

Le 8 juillet 1831.
Lifeblood of democracy hemorrhaging
ousting the "FAKE" president only recourse
to staunch impending grim demise,
since forefathers drafted
United States Constitution
ratified more'n two centuries ago

hoi polloi must take to the streets
denouncing severe curtailment
impinging sacred freedom of speech
linkedin with paramount bedrock provision
accessing unvarnished flint ****** "truth,"
nonetheless commander in chief

he quakingly, staunchly, vociferously...
excoriates, lacerates, repudiates...
one damning hermetically sealed,
iniquitous airtight, vacuum packed
flagrant misuse of power,
(not to mention nepotism)

invidious, insidious, injurious... infractions
incontestable, incontrovertible, contemptible...
significant melange in führer
re: hating deplorably
crooked basely barren
factual exposé after another,

deft correspondents all not quiet
along western front
(I heard Maria - mull remark)
bring "to light" execrable,
lamentable reprehensible...
gross transgressions

commander in chief
significantly overstepped
Pulitzer prize winning
prestigious storied publications
scathingly trounced, pillaried,
lambasted, insulted, denounced,

butchered, critiqued, demonized,
fricassed, gored, humiliated,...
pummeled, quartered, reviled
courageously expounding fiend
ensconced within his Taj Mahal

impregnable donjon, whereat he trumpets
laurels asper, nonpareil administration
laying groundless accusations
baring his white fangs,
twittering, naysaying, mocking.. supreme
renown gifted by "honest Abe"

recalcitrant commander in chief,
who refutes objectionable
dogged investigative journalism
every step of the way,
where dedicated news gatherers
risk life and limb

firing line reportage troopers
ferreting (foxlike) he/she
doth gopher precious nuggets
uncover alarming undisputable details
impossible to refute raw bits
agent provocateur freely colluding

immediately hashtashed poppycock
smarmy, snooty, snappy
beastly capital one ogre
blatantly castigating diligent endeavors
oblivious pie in sky
delusional egotistic haughtiness
bobblehead vilified by silent majority.
Aux environs de Paris.

Midi chauffe et sèche la mousse ;
Les champs sont pleins de tambourins ;
On voit dans une lueur douce
Des groupes vagues et sereins.

Là-bas, à l'horizon, poudroie
Le vieux donjon de saint Louis ;
Le soleil dans toute sa joie
Accable les champs éblouis.

L'air brûlant fait, sous ses haleines
Sans murmures et sans échos,
Luire en la fournaise des plaines
La braise des coquelicots.

Les brebis paissent inégales ;
Le jour est splendide et dormant ;
Presque pas d'ombre ; les cigales
Chantent sous le bleu flamboiement.

Voilà les avoines rentrées.
Trêve au travail. Amis, du vin !
Des larges tonnes éventrées
Sort l'éclat de rire divin.

Le buveur chancelle à la table
Qui boite fraternellement.
L'ivrogne se sent véritable ;
Il oublie, ô clair firmament,

Tout, la ligne droite, la gêne,
La loi, le gendarme, l'effroi,
L'ordre ; et l'échalas de Surène
Raille le poteau de l'octroi.

L'âne broute, vieux philosophe ;
L'oreille est longue ; l'âne en rit,
Peu troublé d'un excès d'étoffe,
Et content si le pré fleurit.

Les enfants courent par volée.
Clichy montre, honneur aux anciens !
Sa grande muraille étoilée
Par la mitraille des Prussiens.

La charrette roule et cahote ;
Paris élève au **** sa voix,
Noir chiffonnier qui dans sa hotte
Porte le sombre tas des rois.

On voit au **** les cheminées
Et les dômes d'azur voilés ;
Des filles passent, couronnées
De joie et de fleurs, dans les blés.
Monte, écureuil, monte au grand chêne,
Sur la branche des cieux prochaine,
Qui plie et tremble comme un jonc.
Cigogne, aux vieilles tours fidèle,
Oh ! vole et monte à tire-d'aile
De l'église à la citadelle,
Du haut clocher au grand donjon.

Vieux aigle, monte de ton aire
A la montagne centenaire
Que blanchit l'hiver éternel.
Et toi qu'en ta couche inquiète
Jamais l'aube ne vit muette,
Monte, monte, vive alouette,
Vive alouette, monte au ciel !

Et maintenant, du haut de l'arbre,
Des flèches de la tour de marbre,
Du grand mont, du ciel enflammé,
A l'horizon, parmi la brume,
Voyez-vous flotter une plume
Et courir un cheval qui fume,
Et revenir mon bien-aimé ?
Fable XVIII, Livre III.


Toi, chez qui tant de sens à tant d'esprit s'allie,
Chez qui les préjugés n'ont jamais eu d'accès ;
Toi qui fuis en tout les excès,
En tout, même en philosophie ;
Lis ce court apologue où je crois, j'en conviens,
Peindre les sentiments dont tout sage s'honore.
Si dans ces sentiments tu retrouves les tiens,
Je le croirai bien plus encore.

Dans son manoir gothique, en tourelle arrondi,
Entre quatre vitraux noircis par la fumée,
Un certain vieux baron n'y voyait, à midi,
Qu'avec la chandelle allumée.
Les barons sont mortels : le ténébreux donjon,
Un beau soir passe à d'autres maîtres.
Ceux-là voulaient y voir. « C'est pour cette raison,
« Disait l'un d'eux, qu'à sa maison
« D'ordinaire on fait des fenêtres.
« D'un si beau privilège usons à notre tour.
« C'est trop longtemps souffrir qu'un importun nuage
« Ferme ce noble asile aux doux rayons du jour.
« Qu'on y mette ordre avant que je sois de retour. »
Il dit et part. Il eût été plus sage
S'il en avait dit davantage ;
Car il s'adressait à des gens
Bien plus zélés qu'intelligents.
Dans la ferveur qui les anime,
Les servantes et les valets
De s'armer aussitôt de manches à balais ;
Et Dieu sait comme on s'en escrime !
Vingt écoliers, dans le château,
N'auraient pas fait pis ni plus vite.
En moins d'un quart d'heure, en son gîte,
Le nouveau possesseur n'avait plus un carreau.
On y vit clair : d'accord ; mais la neige, la grêle,
Mais la pluie et le vent d'arriver pêle-mêle,
Dans le salon glacé d'où l'obscurité fuit.
Nos gens, en faisant à leur tête,
Ont changé l'antre de la nuit
En caverne de la tempête.

Aux maux produits par l'incrédulité,
Sur ceux qu'enfante l'ignorance
Pourquoi donner la préférence ?
Entre ces deux erreurs cherchons la vérité.
Précepteurs de l'humanité,
Pour réponse à vos longs chapitres,
Au maître de ma fable il faut vous renvoyer.
Ce qu'il dit à ses gens, sans trop les rudoyer,
Vous conviendrait à bien des titres :
« Il ne faut pas casser les vitres,
« Mais il faut bien les nettoyer. »
rebated, rebelled, rebirthed, rebooted,
and rebuked courtesy
one ill shod Unitarian atheist,
who means NOT to affect
any sacrilegious fallout
nor offend devoutly religious
man, woman, or child,
when the most important
Christian holiday notated,
a veritable “movable feast”
occurs Sunday, March 31, 2024.

Though avast percentage
of stonehenge temple piloted ghosts,
harking back millennia
constantly zip unseen thru aerospace,
easily being mistaken for led zeppelin,
they unwittingly espy
woolly sheep hush fleeced herd
profoundly religious village peep pull
plodding fast as their
cleft hoofs take them
along well worn path
of former crusaders
analogous to Riders on the Storm.

Among acquiescent, concupiscent
fervescent, juvenescent
obmutescent (äbmyəˈtesᵊn(t)s),
and unreminiscent church going subjects
versus one self repentant
quest diagnostic shunning skeptic poet
suffers interminable emotional flagellation
employing righteous indignation
against his own iniquitous misdeeds
sullying the sacrosanct marital covenant.

Unpardonable egregious transgressions
committed (well nigh
***** deeds done dirt cheap
more'n a dozen orbitz ago)
think adulterous flagrante delicto
constituted consummating rutting
sabotaging high fidelity.

Passionate ******* incorporating
communicating non verbal
vernacular animal needs
spoken on behalf of laity
comprising unlearned, nevertheless
superstitious population
indulged verboten fruit appetite,
yet adroit oral (tongue in cheek)
spread courtesy word of mouth.

Unlike doubting thomas here
sitting on his rumpled stilted skin
most pious markedly take as gospel
Jesus Christ as Superstar
every word in religious tomes
their collective soul asylum polestar,
and doth decree important doctrines
with especial accord courtesy the cars
equal insignificance applied toward
Judeo-Christian holidays
across the chessboard of life,

thus Easter ranks as no exception
to the golden rule,
where Santa Claus
didst dodge Duesenberg
reached an accord
following auspicious signs
alit in the night sky
shaped like a drinking gourd
perhaps amassing plentiful harvests
upon hamlets strewn
across then ******* populated Earth

asper cornucopia exhibited secret hoard
sharing plentiful Horn
(and Hard art lesson learned)
to stave off barrenness, ignored
going forward seeding nascent
March Madness with
swift help from Lord
and Taylor as midwife hoot
tended Ville Nova moored
by striking Wildcat fanatics,
who unbelievably

espied heavens cleft asunder
and golden rays poured
while collective spectators
loudly deafeningly screamed
while housed within the soundgarden
analogous to ferocious stray cats,
who hissed and roared
witnessed history scored
earning players knighted
with Excalibur sword,
thence entire team handed

Taj Mahal shaped award,
which aforementioned
*** hide lacks moxie, cuz zit
happens tubby April Fool's joke,
thus above iterated
verses somehow needs
just a little bit of relevance to yoke
thine admitted ambivalent
reaction to sports,
yea aye pay figurative ****
hen to Rabbinic, quixotic

iconic, Hebraic, generic,
fanatic, ecstatic primal
tribal village people
wu clan destine woke,
and swinging focus of this poem
back toward Religious
perp ported berth,
when (sans antiquity)
donjon we now donning
gay apparel trumpet signaled
thus, any superstitions

blew away dearth
when distant shofar heard
in every home and hearth
anticipating rabbit arrival
of the Easter Bunny,
who brings eggs sited mirth
and hoi polloi doth hop poly
distribute sweet treats,
which blessed children
of the korn as grown adults,
no matter necessity

for teeth to be removed
the sugary over indulgence wool worth
today thee American Dental Association
chastises candy manufacturers
bandying more weight
gaining deadly, debauched,
and decadent, trait
then adultery - verboten fruit to sate
hash-tagged (vamoose skat
dad dulled) reprobate.
Predicated on his paying obese sense
to Ronald McDonald patron saint
buzzfeeding his pie hole
courtesy "two Big Macs, Fillet-O-Fish
and a chocolate malted,"
he hungrily nabbed the ⁦Tuesday,
November 5, 2024⁩ election
ofttimes series of unfortunate events
found him holed up
in his Mar-a-Lago Donjon club.

After demise of western civilization
linkedin to implementation of Project 2025
courtesy the forty seventh president
of these currently fragmented United States,
left a legacy that rivaled
the fall of the Roman Empire.

Nary a trace of North American grandeur
discerned amidst the bombed out
rubble strewn landscape
after the second Civil War,
triggered global mortal kombat,
which far eclipsed
the first and second world wars
in death and destruction
(courtesy Beatle browed
foo fighting, gun toting rebel rousers,
who fomented revolution)
rent asunder many a complex edifice
symbolizing once cherished
life, liberty and pursuit of happiness.

Feeble hot pockets of resistance
constituting battle weary
tried and true troopers for democracy
outmatched by phalanx
of heavily armed local militia.

No matter wickedly wrought shenanigans
essentially widely accessible
Artificial Intelligence tools
allowed, enabled, and provided users
to synthesize audio in anyone’s voice,
generated photo-realistic images of anybody
doing nearly anything, and power
social media bot accounts
with near human-level conversational abilities —
and rendered on a vast scale and with a reduced
or negligible investment of money and time.

Due to the popularization of chatbots
and the search engines
they quickly became absorbed into,
also disallowed, disabled the first election season
in which large numbers of voters
routinely consumed information
that is not just curated
by Artificial Intelligence
but produced by Artificial Intelligence.

Blatantly unconcerned
about the populace at large,
nor any promises made
while he angrily stormed
across the country
stumping as dictator of the free world
after riling the madding crowds
enthusiastically populating campaign trail,
most of his waking hours spent
schmoozing with other de facto
autocrats while divvying up the *****
of annexed, subjected vassal states,
(a vast swath of territory
mainly comprising the former Soviet
breakaway Baltic states,
and about a dozen republics
under the sway of Russia),
violently yanked back in the fold
of Vladimir Vladimirovich Putin.

Within this brave new webbed, wide world
each man, woman and child
needs to fend for him/herself,
and those people flush
with ample disposable income
will pay (thru the nose,
hence the bigger the schnoz the better)
for security details unless he/she
presents an intimidating mean mien,
possesses black belt
with at least one martial arts,
or a powerful lucky charm
to ward off threatening hooligans.

Essentially lawlessness will run amuck
imagined in one guise as
the phantom of the opera nemesis
multi pronged ferocious buck
accompanied by an outsize
chicken legged stricken man,
who doth bawk and cluck
also enlisting cannibalistic
commander in chief wannabe
tricked out as Donald Duck.

Even prior to any political fracas,
I decry being dependent
(and at the mercy)
to purchase commodities
within consumerist society hierarchy,
yet envy people who live off the grid
fostering an ecologically friendly lifestyle,
versus being linkedin to Market capitalism
(an economic system where private individuals
and corporations own the means of production,

and the government has a limited role)
yet yours truly never aggressively learned how
to become self sufficient ala **** Proenneke
(him of "Alone in the Wilderness" fame -
when he retired at age 50 in 1967  
decided to build his own cabin in the wilderness
at the base of the Aleutian Peninsula,
in what is now Lake Clark National Park)
and certainly never belonged
to an Amish community,

never surviving with some degree
of independent comfort,
cuz the sole son of Harriet and Boyce Harris
overstayed his welcome
by living social under the same roof
as said mother and father,
who ofttimes delivered hollow ultimatums
to shape up or ship out –
meaning intolerance exhibited
toward their singular male offspring,

who struggled securing
and maintaining gainful employment),
hence fantasies throve
somehow magically acquiring
carpentry and farming skills
sturdy accommodations house families
where every timber secured by strong hands,
and stitch of clothing sewn courtesy adroit woman
traditional gender stereotypical roles obeyed
as if ordained by Biblical
credo, fiat, ideology, et cetera.
Ryan O'Leary May 2020
I believe in karma
because it is my faith
Wasp's have had it coming
and no it's not too late.

An Anglo Trump in London
where all is going: Well!
Guy Faulks is in the donjon
another blaze from hell.

Can't wait to see America
falling from its moon
with cow dung in its porridge
to be ate with its silver spoon.

Ah the wheel of fate is turning
for histories they have messed
Bagdad they say is burning
in Vietnam you know the rest.

Let's not forget the Pommies
all the evil they have done
Scots and Welsh and Tommies
looks like your day has come.

You got Brexit Covid Cummings
and Boris who knows what's best
thats why we call you lemmings
wearing masks but no life vest.

Ah what a show it is to watch
much better then the cup
you're way ahead to far to catch
it's a draw with no runner up.
Ashen Vale Feb 11
TOMMOROW MAN:

Oh, here comes the tomorrow man,
His fate held tight in time’s own hand.
In unborn years, his dreams take flight,
Thunder stirring his inner sky.
Its echoes loud yet far away,
Drowning the gold of fleeting day.

In Hereafter land, his castle lies,
So grand that even Gatsby sighs.
Here he revels, here he plays,
Drunk on the donjon he built so high.
But echoes haunt the gilded halls,
And emptiness within the walls.

Oh, here comes the tomorrow man,
Buried deep in yesterday’s sand,
Yet his heart beats in Hereafter land.
...........................................................­............................

Hereafter Land:

No countries here,
No king, No kingdom,
But castles vast as wandering moons.
Here rivers flow in reverse,
Here winds ride upon the sand,
Here all who wander long to stand,
For this my friend,
Is the Hereafter Land.

All stands as equal, yet stand above,
All eat what they not eat,
All see what they not see,
All kiss what they not kiss,
All feel what they not feel,
All here dandelions but dandelions,
All here grand but grand,
You've probably figured it out by now,
For this my friend,
Is the Hereafter Land.
...........................................................­............................

Where None Is All:

Some eyes never fall,
Some never leave.
But when those that do not fall do fall,
They are blinded by what they see.

Here lies a castle—
Reaching, always reaching,
Mountains beyond the stars,
A golden sea by a golden beach,
The sands, the winds, silver,
Carrying weightless whispers,
Lost in the clouds.

Eyes will never reach—
Not until they do,
Beyond the peaks of stars,
Where the gate stands—
Grander than the grandest thing,
Unseen.

And all the while—
Tender soul unaware,
Grand Castles they were
Building with sands of gold,
Sinks them deeper,
Into once golden, ashen river,
Where the flow reverses—
Beyond the mountains that fall,
Where stars break and break,
Where all is none,
And none is all.
............................................................­...........................

Wretched Soul:

All hope to be here, but cannot see beyond—
Beyond the edge of Hereafter Land,
Where shadows fall,
Stars descend,
And silver winds, hollow and cold,
Whisper of the suns and moons untold.

Drunk on the trails, veiled in the mists,
They could not doubt the dubious tales—
A place,
A place they sought,
A place they dreamed of,
Now, a place they wish to flee.

The sand sunk deep,
Grains of the golden beach,
Stars broken by the mountains
Peaks that reached too high,
Castle once grand,
Now their tomb,
The river swollen rises—

Now,
No matter how they creep,
No matter how they beg,
It is too late — It is too late
They kneel,
But wretched shadows will not let them be,
Dragged them to the Abyssal Sea.
It is too late — It is too late
They kneel,
For from all the wonderlands,
They choosed to dwell in the Hereafter Land.
...........................................................­............................

Be Wary:

Here comes the Tomorrow Man,
To tell the tales of Tomorrow’s Land.
Here comes the Tomorrow Man,
To tell the tales of…

What happened, Tomorrow Man?
Sweat on your brow,
A hollow glance—
Eyes dimmed, flickering,
Lost within the fissures of time.

What of the castle?
The maidens, the brethren, the servants—
Gone.

Did you not walk beyond the stars?
Into dusk, where shadows collapse,
Leaving behind the land of now?
Did you not step onto the clouded edge,
To rest upon golden sands?
Did you not reach the Hereaft—

No.
Do not utter that name.
Never speak it aloud.
They will come,
And they will take what remains.

I warn you:
Do not tread that path.
Do not seek it.
Not now.
Not ever.

It is but a dream—
All light, all gold.
All gold.

The river runs with it.
The hills are sculpted of it.
Even the stars—
Flickering.

Gold. Gold.
Everything gold.

But no,
It is not gold.
Not gold.
Not gold.

For it is never gold.

The land—
Haunted, murmuring beneath the surface.
A trapdoor spider, waiting.
The bones of men form mountains.
Stars burn with unquenched thirst,
Endless, eternal, thirsting.

Trust me.
Do not trust it.
Do not trust the dream.

It waits to eat you,
From the inside out—
It will take—
It will take—
Till there’s nothing left to give.

I barely escaped.

Brethren.
  Maidens.
Servants.
  Castles.

Fell.

When the slaves of the Abyss arrived,
They consumed it all.
Endlessly.

Save me.
For they will not let me be.
They will not let me be
What I truly am.

I ran, I ran,
I did all I could—
To reach you,
To reach you, children.

You must save me.
Save—

Children, don’t leave.
No—don’t go.
Don’t go there.

Listen to me, listen.
I said, don’t go.
I beg you, don't.

You must not.
You can’t.
You’ll break, you’ll break—

In that pandemonium of a place,
Where even the boldest bolder
Are broken by the ashen river.
Where even the dullest man
Will learn the twisted way.

You’ll break...

Tik, tik, tok,
Tik—tik— tok—
Tomorrow Man’s gone.
Tomorrow Man’s gone.

Tik, tik, tok,
Tik—tik—tik,
We see gold—
We see gold—
We are gold.

Tik tik tok,
Tik— tik— tok,
We will weave where?
We will go here—
We will go there—

Tik tik tok.
Tik... tik... tok...

Stop—
Please—
Stop.

They are listening.

Flee, flee,
Or the silence will break you.
Hear me, child, hear me—
Or you will be lost in their whispers,
Their hollow mountains,
Their broken castles.

For that is the Hereaft—

Tomorrow Man, Tomorrow Man,
You must not speak now.
Weren’t they your own words?

How sad,
That you thought you could escape
Our beloved land.

Tomorrow Man, Tomorrow Man,
Have you forgotten?

The law of the grandest land:
Strangers are not welcome,
But friends cannot leave.

Why leave?
Why?

Are you not enough?
Enough to wear the crown?
King of this place,
Creator of this land?

Tomorrow Man, Tomorrow Man.
Come back to the Hereafter Land.

We will take you back to the Hereafter Land.

Tomorrow Man, Tomorrow Man...

A reminder from a friend—
A friend from a future that might be yours:

Be careful.

For once you cross the threshold,
Once you enter—

There is no return.

Do not be like Tomorrow Man.

For there is no redemption.
Only the land.
Only the promise.
Only the hollow return.

For this, my friend,
Is the Hereafter Land.

This is our Hereafter Land.
—Your Hereafter Land.

— The End —