Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
I had found myself before you
My hand found your cheek-
Soft skin blushing red
You draw my attention as I draw the smoke from my cigarette
And your about just as good for me as it is-
Toxicity in every inhale

Yet I stumble to you
Backwards
Always backwards from where I've grown to
Back to the hues of your eyes
Now a stare that I stress to avoid

I won't stop to look back
I won't pretend it is not what it is for times sake

I won't humor you
I won't humor your distaste!
I am not a person of connivence
A person of mere indulgence when there is nothing left to the amusement  

I can't be here when those soft hues finally open to see the decisions you've made

There can be no caring saved
There will be nothing left for you after you've pulled every string


(C) Tiffanie Doro
To unbreak a heart
Is to be alive
when you feel death all around you
It's to smile
when all your tears are melting through your pores
It's to be happy
when sadness owns your every breath
It's to pretend the impossible is happening
when you know the reality of it all

To unbreak a heart
Is to never have been in love
It's to wash your hands of the past
when your present is made up of ever present memories
It's to make believe you never believed
when you've still got a ray of hope
It's to laugh out loud
when your insides feel like they're collapsing

To unbreak a heart
Is to a tell a lie
To cross your heart and hope to die
To recognize your faults and forgive his sins
To pray for forgiveness
To lose the fight and learn to live with regrets
To marry out of connivence

To unbreak a heart is to have never loved at all
Attack
Nat Lipstadt Sep 2015
"I suspect that the way I feel now, at summer’s end, is about how I’ll feel at the end of my life, assuming I have time and mind enough to reflect: bewildered by how unexpectedly everything turned out, regretful about all the things I didn’t get around to, clutching the handful of friends and funny stories I’ve amassed, and wondering where it all went. And I’ll probably still be evading the same truth I’m evading now:
that the life I ended up with, much as I complain about it, was
pretty much
  the one I chose. And my dissatisfactions with it are really with my own character, with my hesitation and timidity."

Tim Keider^
~~~

just an ordinary Sunday newspaper feature,
on the summer's fast approaching
summing up,
an essay,
that you read and exclaim
***,
what's that you say,
Keider,
who ya kidding?

are our brains cross-wired?
am I so prototypical
that my scheming privates are presented with
better clarity, superior style, and

and you just don't know what's worse

a) that we shared the similarity of dissatisfaction
with our lives,
that a season of unexpected leisure unexpectedly
(an unforced error, I'll call it)
opportunitized
a  soul train review that time accident-afforded and
summer sweet lushness conduced
or

b) is it that you say it so much better

only one diff kid,
entire we deux,
that makes me major league,
and you still, a sorta minor,
with a career ahead

I am at
trend end
of my life,
skiing breakneck at the steepest part of the
downward ***** of time
leading to the flatline gate
knockdown finale

but I still can't let us off the hook,
as I write this
open outcry

did life's press offer us
convergent excuses,
the connivence of convenience
that let us write our own
sad, sneering, almost denying tale
that our lives were
"pretty much"
the one chosen

will that truthfully ever going to be
a genuine smithy's mark
of
a twenty four caratexcellence of
sufficiency satisfactory?

the question cannot be begged off,
when Father Time is breathing down your neck,
accepting one's character flaws,
acknowledging, not even querying,
if I am a failed diamond,
I, the cutter,
could not shape my facets
flawless, or even well enough


point passed,
now why me worry
about hesitating,
timidity,
so no evasion,
instead ****** head-on 
invasion

the life chosen
was oft the product of
wrong fork chosen,
lazy and safe courses that
cuckolded me into a
blindsided acceptance

last verse I swear!

going outside to
come back in
pervaded

let this declining season,
be not
seen as an ending
but a fresh bloom of a flower,
an all-year-long bloom
that opens up every morning
of every day,
readying us both
for the
and to
fall,
open to  
setting the pushed, not pulled,
record straight

"good enough"
is no longer
good enough
when  answering

my life, was it any good?
was it what I desired?

when I took the wrong fork
almost every time,
though purposely chosen,
was it cowardice complete,
laziness course of least resistance?

for if that's the case,

no matter how late we linger at this bad food table,
of inactive actions,
choices taken but not accepted,
I need to change
the diet
that creates
who I am
and eat truth,
raw,
and keep it down
^ http://www.nytimes.com/2015/08/30/opinion/sunday/the-summer-that-never-was.html?mabReward=CTM

August 30 ~ 31, 2015
I.

Maintenant il se dit : - L'empire est chancelant
La victoire est peu sûre. -
Il cherche à s'en aller, furtif et reculant.
Reste dans la masure !

Tu dis : - Le plafond croule. Ils vont, si l'on me voit,
Empêcher que je sorte. -
N'osant rester ni fuir, tu regardes le toit,
Tu regardes la porte ;

Tu mets timidement la main sur le verrou.
Reste en leurs rangs funèbres !
Reste ! la loi qu'ils ont enfouie en un trou
Est là dans les ténèbres.

Reste ! elle est là, le flanc percé de leur couteau,
Gisante, et sur sa bière
Ils ont mis une dalle. Un pan de ton manteau
Est pris sous cette pierre !

Pendant qu'à l'Elysée en fête et plein d'encens
On chante, on déblatère,
Qu'on oublie et qu'on rit, toi tu pâlis ; tu sens
Ce spectre sous la terre !

Tu ne t'en iras pas ! quoi ! quitter leur maison
Et fuir leur destinée !
Quoi ! tu voudrais trahir jusqu'à la trahison,
Elle-même indignée !

Quoi ! tu veux renier ce larron au front bas
Qui t'admire et t'honore !
Quoi ! Judas pour Jésus, tu veux pour Barabbas
Etre Judas encore !

Quoi ! n'as-tu pas tenu l'échelle à ces fripons,
En pleine connivence ?
Le sac de ces voleurs ne fut-il pas, réponds,
Cousu par toi d'avance !

Les mensonges, la haine au dard froid et visqueux,
Habitent ce repaire ;
Tu t'en vas ! de quel droit ? étant plus renard qu'eux,
Et plus qu'elle vipère !

II.

Quand l'Italie en deuil dressa, du Tibre au Pô,
Son drapeau magnifique,
Quand ce grand peuple, après s'être couché troupeau,
Se leva république,

C'est toi, quand Rome aux fers jeta le cri d'espoir,
Toi qui brisas son aile,
Toi qui fis retomber l'affreux capuchon noir
Sur sa face éternelle !

C'est toi qui restauras Montrouge et Saint-Acheul,
Écoles dégradées,
Où l'on met à l'esprit frémissant un linceul,
Un bâillon aux idées.

C'est toi qui, pour progrès rêvant l'homme animal,
Livras l'enfant victime
Aux jésuites lascifs, sombres amants du mal,
En rut devant le crime !

Ô pauvres chers enfants qu'ont nourris de leur lait
Et qu'ont bercés nos femmes,
Ces blêmes oiseleurs ont pris dans leur filet
Toutes vos douces âmes !

Hélas ! ce triste oiseau, sans plumes sur la chair,
Rongé de lèpre immonde,
Qui rampe et qui se meurt dans leur cage de fer,
C'est l'avenir du monde !

Si nous les laissons faire, on aura dans vingt ans,
Sous les cieux que Dieu dore,
Une France aux yeux ronds, aux regards clignotants,
Qui haïra l'aurore !

Ces noirs magiciens, ces jongleurs tortueux,
Dont la fraude est la règle,
Pour en faire sortir le hibou monstrueux,
Ont volé l'oeuf de l'aigle !

III.

Donc, comme les baskirs, sur Paris étouffé,
Et comme les croates,
Créateurs du néant, vous avez triomphé
Dans vos haines béates ;

Et vous êtes joyeux, vous, constructeurs savants
Des préjugés sans nombre,
Qui, pareils à la nuit, versez sur les vivants
Des urnes pleines d'ombre !

Vous courez saluer le nain Napoléon ;
Vous dansez dans l'orgie.
Ce grand siècle est souillé ; c'était le Panthéon,
Et c'est la tabagie.

Et vous dites : c'est bien ! vous sacrez parmi nous
César, au nom de Rome,
L'assassin qui, la nuit, se met à deux genoux
Sur le ventre d'un homme.

Ah ! malheureux ! louez César qui fait trembler,
Adorez son étoile ;
Vous oubliez le Dieu vivant qui peut rouler
Les cieux comme une toile !

Encore un peu de temps, et ceci tombera ;
Dieu vengera sa cause !
Les villes chanteront, le lieu désert sera
Joyeux comme une rose !

Encore un peu de temps, et vous ne serez plus,
Et je viens vous le dire.
Vous êtes les maudits, nous sommes les élus.
Regardez-nous sourire !

Je le sais, moi qui vis au bord du gouffre amer
Sur les rocs centenaires,
Moi qui passe mes jours à contempler la mer
Pleine de sourds tonnerres !

IV.

Toi, leur chef, sois leur chef ! c'est là ton châtiment.
Sois l'homme des discordes !
Ces fourbes ont saisi le genre humain dormant
Et l'ont lié de cordes.

Ah ! tu voulus défaire, épouvantable affront !
Les âmes que Dieu crée ?
Eh bien, frissonne et pleure, atteint toi-même au front
Par ton œuvre exécrée !

À mesure que vient l'ignorance, et l'oubli,
Et l'erreur qu'elle amène,
À mesure qu'aux cieux décroît, soleil pâli,
L'intelligence humaine,

Et que son jour s'éteint, laissant l'homme méchant
Et plus froid que les marbres,
Votre honte, ô maudits, grandit comme au couchant
Grandit l'ombre des arbres !

V.

Oui, reste leur apôtre ! oui, tu l'as mérité.
C'est là ta peine énorme !
Regarde en frémissant dans la postérité !
Ta mémoire difforme.

On voit, louche rhéteur des vieux partis hurlants,
Qui mens et qui t'emportes,
Pendre à tes noirs discours, comme à des clous sanglants,
Toutes les grandes mortes,

La justice, la foi, bel ange souffleté
Par la goule papale,
La vérité, fermant les yeux, la liberté
Echevelée et pâle,

Et ces deux soeurs, hélas ! nos mères toutes deux,
Rome, qu'en pleurs je nomme,
Et la France sur qui, raffinement hideux,
Coule le sang de Rome !

Homme fatal ! l'histoire en ses enseignements
Te montrera dans l'ombre,
Comme on montre un gibet entouré d'ossements
Sur la colline sombre !

Jersey, le 24 janvier 1853.

— The End —