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Elaine M Smith Jul 2015
"...This will be a humbling experience for all of us..."

"...The purpose of the wall is to prevent rocks from falling onto their homes. The houses are built onto the side of a mountain, and earthquakes and tremors occur often..."

"...I think one of my favorite parts about the mission trip is winding down at the end of the night, reading through the Book of James, and talking about what we saw/thought that day..."

"...This morning's mass really hit me- the first reading had a line ,"...For God likes cheerful givers..."."

"We went to one of the local restaurants, ordered donuts and drinks. I mean, there's no harm, right? We're all allowed, so might as well take the chance.
It's not like two Cuba Libres will be a bad hangover..."

"...A couple members of our team went to help at a preschool..."

"...We took our lunch break early and took the opportunity to hand out rosaries, toys for the kids..."

"...the work stopped just because los gringos had never seen a scorpion before!"

"It's the end of the night- time for a debrief with Randy. We read the first part of chapter 2, all about Sin of Partiality. As he read this line,"...have you not made distinctions among yourselves and become judges with evil designs?" (James 2:4), the first thing that came to mind was prejudice..."

"The main message tonight was this: Are we willing to leave our comfort zones and show others the love of a Christian?
Something to pray about."

"...we played with the 2 and 3 year olds. They taught me a new word today- la pelota..."

"Going to the zoo tomorrow! We're going to have about 20-25 children from Pamplona with us..."

"The bus rides to and from were great, too! Despite the language barrier, we were all laughing, singing, having a good time."


"[She] nicknamed him the Fresh Prince of Pamplona."

"...I think the best part of this trip is bonding with the girls..."

"Considering we didn't meet each other before the mission trip, we've gotten along pretty well this past week!"

"...We skipped the work site and visited a school called Cerrito Azul..."

"...It's really amazing to see the community in San Juan de Miraflores, more specifically [him], help the people with special needs..."

"Azul- Blue is the color for autism awareness.
Cerrito- literally means "little hill"... the name of the school directly translates to "little blue hill""

"... a line of people passing rocks... breaking up boulders... mixing cement. It was a busy mountainside!"

"There's major progress on the wall- and not only that. We've made connections with the locals in Las Violetas that we didn't imagine would exist 2 weeks ago!..."

"What we do with our time here is so valuable. The wall keeps them safe, but the connections last a lifetime!"

"...I'm surprised by all the American music they listen to..."

"...The people of Pamplona have stolen my heart..."

"... I've never really had the desire to go on a mission trip before this..."

"...That good feeling you get even tough you're exhausted... There are no words to describe it..."

"...I'm going to miss the community of Las Violetas in Pamplona.
Gabriella, who calls [him] "chico malo".
Her mom, who is very wonderful.
A young mom with a very happy little boy!"

"...We went to Alegria en el Senor (Joy in the Lord), which is a school for physically disabled students..."

"It was such a special experience, to be able to see how happy they are despite their disabilities.
They see them as a blessing..."

"...Pan Para mis Hermanos (Bread for my Brothers)..."

"...It's a way for the street vendors to feel appreciated and loved. The volunteers go out once a week and hand out bread and whatever drink they have- hot tea, hot chocolate, water.
They also pray with the vendors."

"...This trip has been very humbling overall, because the things that I complain about at home are things that I take advantage of."
Ainsi, mon cher, tu t'en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d'un rêve,
De ces beaux lieux où l'oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d'Ève.

Tu l'as vu, ce ciel enchanté
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu'un soupir monte à Dieu
Plus librement qu'en aucun lieu
Qui soit sur terre.

Tu les as vus, les vieux manoirs
De cette ville aux palais noirs
Qui fut Florence,
Plus ennuyeuse que Milan
Où, du moins, quatre ou cinq fois l'an,
Cerrito danse.

Tu l'as vue, assise dans l'eau,
Portant gaiement son mezzaro,
La belle Gênes,
Le visage peint, l'oeil brillant,
Qui babille et joue en riant
Avec ses chaînes.

Tu l'as vu, cet antique port,
Où, dans son grand langage mort,
Le flot murmure,
Où Stendhal, cet esprit charmant,
Remplissait si dévotement
Sa sinécure.

Tu l'as vu, ce fantôme altier
Qui jadis eut le monde entier
Sous son empire.
César dans sa pourpre est tombé :
Dans un petit manteau d'abbé
Sa veuve expire.

Tu t'es bercé sur ce flot pur
Où Naples enchâsse dans l'azur
Sa mosaique,
Oreiller des lazzaroni
Où sont nés le macaroni
Et la musique.

Qu'il soit rusé, simple ou moqueur,
N'est-ce pas qu'il nous laisse au coeur
Un charme étrange,
Ce peuple ami de la gaieté
Qui donnerait gloire et beauté
Pour une orange ?

Catane et Palerme t'ont plu.
Je n'en dis rien ; nous t'avons lu ;
Mais on t'accuse
D'avoir parlé bien tendrement,
Moins en voyageur qu'en amant,
De Syracuse.

Ils sont beaux, quand il fait beau temps,
Ces yeux presque mahométans
De la Sicile ;
Leur regard tranquille est ardent,
Et bien dire en y répondant
N'est pas facile.

Ils sont doux surtout quand, le soir,
Passe dans son domino noir
La toppatelle.
On peut l'aborder sans danger,
Et dire : « Je suis étranger,
Vous êtes belle. »

Ischia ! C'est là, qu'on a des yeux,
C'est là qu'un corsage amoureux
Serre la hanche.
Sur un bas rouge bien tiré
Brille, sous le jupon doré,
La mule blanche.

Pauvre Ischia ! bien des gens n'ont vu
Tes jeunes filles que pied nu
Dans la poussière.
On les endimanche à prix d'or ;
Mais ton pur soleil brille encor
Sur leur misère.

Quoi qu'il en soit, il est certain
Que l'on ne parle pas latin
Dans les Abruzzes,
Et que jamais un postillon
N'y sera l'enfant d'Apollon
Ni des neuf Muses.

Il est bizarre, assurément,
Que Minturnes soit justement
Près de Capoue.
Là tombèrent deux demi-dieux,
Tout barbouillés, l'un de vin vieux,
L'autre de boue.

Les brigands t'ont-ils arrêté
Sur le chemin tant redouté
De Terracine ?
Les as-tu vus dans les roseaux
Où le buffle aux larges naseaux
Dort et rumine ?

Hélas ! hélas ! tu n'as rien vu.
Ô (comme on dit) temps dépourvu
De poésie !
Ces grands chemins, sûrs nuit et jour,
Sont ennuyeux comme un amour
Sans jalousie.

Si tu t'es un peu détourné,
Tu t'es à coup sûr promené
Près de Ravenne,
Dans ce triste et charmant séjour
Où Byron noya dans l'amour
Toute sa haine.

C'est un pauvre petit cocher
Qui m'a mené sans accrocher
Jusqu'à Ferrare.
Je désire qu'il t'ait conduit.
Il n'eut pas peur, bien qu'il fît nuit ;
Le cas est rare.

Padoue est un fort bel endroit,
Où de très grands docteurs en droit
Ont fait merveille ;
Mais j'aime mieux la polenta
Qu'on mange aux bords de la Brenta
Sous une treille.

Sans doute tu l'as vue aussi,
Vivante encore, Dieu merci !
Malgré nos armes,
La pauvre vieille du Lido,
Nageant dans une goutte d'eau
Pleine de larmes.

Toits superbes ! froids monuments !
Linceul d'or sur des ossements !
Ci-gît Venise.
Là mon pauvre coeur est resté.
S'il doit m'en être rapporté,
Dieu le conduise !

Mon pauvre coeur, l'as-tu trouvé
Sur le chemin, sous un pavé,
Au fond d'un verre ?
Ou dans ce grand palais Nani ;
Dont tant de soleils ont jauni
La noble pierre ?

L'as-tu vu sur les fleurs des prés,
Ou sur les raisins empourprés
D'une tonnelle ?
Ou dans quelque frêle bateau.
Glissant à l'ombre et fendant l'eau
À tire-d'aile ?

L'as-tu trouvé tout en lambeaux
Sur la rive où sont les tombeaux ?
Il y doit être.
Je ne sais qui l'y cherchera,
Mais je crois bien qu'on ne pourra
L'y reconnaître.

Il était ***, jeune et hardi ;
Il se jetait en étourdi
À l'aventure.
Librement il respirait l'air,
Et parfois il se montrait fier
D'une blessure.

Il fut crédule, étant loyal,
Se défendant de croire au mal
Comme d'un crime.
Puis tout à coup il s'est fondu
Ainsi qu'un glacier suspendu
Sur un abîme...

Mais de quoi vais-je ici parler ?
Que ferais-je à me désoler,
Quand toi, cher frère,
Ces lieux où j'ai failli mourir,
Tu t'en viens de les parcourir
Pour te distraire ?

Tu rentres tranquille et content ;
Tu tailles ta plume en chantant
Une romance.
Tu rapportes dans notre nid
Cet espoir qui toujours finit
Et recommence.

Le retour fait aimer l'adieu ;
Nous nous asseyons près du feu,
Et tu nous contes
Tout ce que ton esprit a vu,
Plaisirs, dangers, et l'imprévu,
Et les mécomptes.

Et tout cela sans te fâcher,
Sans te plaindre, sans y toucher
Que pour en rire ;
Tu sais rendre grâce au bonheur,
Et tu te railles du malheur
Sans en médire.

Ami, ne t'en va plus si ****.
D'un peu d'aide j'ai grand besoin,
Quoi qu'il m'advienne.
Je ne sais où va mon chemin,
Mais je marche mieux quand ma main
Serre la tienne.

— The End —